01 août 2015

Sont tombés à pic (noir)

Flash

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Emma ; JAK ; Fairywen ; Vegas sur sarthe ;

Lorraine ; Laura ; Nhand ; petitmoulin ; EnlumériA ;

joye ; Venise ; Joe Krapov ; bongopinot ;

 

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Parcours des chants d'oiseaux par bongopinot

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Sur le parcours des chants d'oiseaux

Des sons magnifiques et mélodieux

Moineaux domestiques et mésanges bleues

S'égosillent tout près du ruisseau

 

 

De petits bruits parfois difficiles à identifier

Le piaillement de la pie bavarde

Se mélangent aux cui-cui du serin moutarde

Des notes qui n'arrêtent pas de défiler

 

Le gazouillement léger et agréable

 Du pinson caché dans les arbres

Qui croise la tourterelle si libre

Offrant son roucoulement adorable

 

Le gai rossignol et le merle moqueur

Au pur et délicieux ramage

Au si doux et soyeux plumage

S'envolent dans le ciel bleu rieur

 

Et je visite tout ce long parcours

Et croise un paon qui fait la roue

Ca m'impressionne je vous l'avoue

Et tout cela s'évanouit à la fin du jour.

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Les néologismes de Papageno (Joe Krapov)

Sur le chemin des chants d’oiseaux, il m’a fallu réinventer un dictionnaire Papaguénien.
Pas question pour moi en effet, ce jour-là, d’entendre caqueter, glatir, trompetter, cacarder...
Ces verbes onomatopesques assez disgrâcieux tentent bien, j’imagine, de reproduire le son que font les volatiles.
C'est un choix, certes, mais, que diable, quittons la réalité en même temps que la ville !
Poètes, inventons une autre musique !

Au fur et à mesure de notre avancée, nous avons noté nos vocables.

Depuis, ad vitam aeternam,

DDS 361 101659484

Le chardonneret s’achemise,
La mésange mesdémone,
Le rossignol demésamoure,
L’aigle étévincue (par sa coquette),
La caille onsepèle,
Le tourterau berthoilagnase,
La corneille lamutit,
Le coq sigrue,
La grue felpiède,
L’effraie fondelère,
La colombe klébère,
Le cygne duzodiaque,
La fauvette tangotte,
La grive ettornère,
Le hibou dumonde,
L’hirondelle défauboure,
La huppe huppupourate,
Le merle opontit,
Le milan s’enrémote,
Le paon démoniome,
La paonne felcoude,
Le perroquet belzoreille,
Le pigeon quedalle,
La poule ozeudore,
Le canari poteure.

Il nous reste bien sûr à écrire le sens exact d’ozeudorer, d’opontir, d’ettornérer, etc.

J’avais bien commencé à le faire ci-dessous :

S’achemiser : tomber la veste et tout le reste pour émettre un chant d’amour enivrant.
(Zool. chansonnière : En certaines circonstances bien précises la Rikazaraille s’achemise tellement qu’elle finit même par s’apantalonner. Un bain de siège est alors nécessaire au refroidissement de ses ardeurs. Buffon. - "Histoire naturelle. Vol. XXIV, De Variétoche à Vermifuge".


Je ne roucoule pas d'un iota devant cette tâche gigantesque mais voilà, à cause des vacances et au vu du succès rencontré par cette initiative, nous sommes attendus sur d’autres chemins et du coup je manque de temps.

140718 A 023

Je vous dirai à mon retour si la mouche tsétsée, si le criquet alahoupe ou si la libellule uberlue. Pour cette dernière, ça ne m'étonnerait en rien !

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Participation de Venise

Ces oiseaux ressemblaient à une troupe d’assassins prêts à me dérober ma fortune.

        ;

Ça criait, ça piaillait, ça riait, je me précipitais sur eux pour leur signifier mon courroux.  

 

Mon cœur était ravagé par la colère l’amertume et rien  ne pouvait atteindre mon cœur meurtri.

Des dizaines d’années après je suis revenue sur ce chemin des oiseaux brigands pour attendre le battement du cœur du ROSSIGNOL. 

J’avais repris confiance, j’avais passé toutes les épreuves

Et franchit bien des obstacles et je me tenais maintenant au milieu du gué au passage des oiseaux.

La peur avait changé de camp. Les oiseaux semblaient terrifies.

Le déluge criaient-t-ils le déluge !!

J’étais assaillie de toutes parts par des oiseaux égarés et inquiets.

Que pouvais je faire de sensé ?

Tu as une légère avance sur la vague noire cours cria la mésange cours

Mais que faire de cette légère avance sans les oiseaux ?

Le bouvier me donna l’ordre alors de m’emparer du monde

 

 

Et d’aller de part le monde raconter le désastre.

Je me suis réveillée gare de LYON. Maudissant les défiant de m’avoir poussée à faire un tel cauchemar

Marchant sous un ciel gris j’aperçu une colombe toute de noir vêtue.

Tu n’as rien pu faire pour nous et elle fila marchant sur l’abîme de sa propre vie.

 

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Barreaux (par joye)

En souvenir de ma grande compatriote, la très regrettée Dr. Maya Angelou.

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La vieille dame et l’oiseau (EnlumériA)

Il était une fois, une très vieille dame, très modeste et très pieuse. Du plus loin, qu’elle s’en souvenait, elle n’avait jamais manqué la messe dominicale. Cette vieille dame avait trois fils qui avaient tous bien réussi dans la vie. Elle les avait élevés seule et ne tarissait pas d’éloges pour sa progéniture.

Or, il arriva que cette dame, un jour, atteignit ses cent ans. Elle-même, n’en revenait pas. Elle répétait souvent que Dieu l’avait oublié et ne manquait pas une occasion de se rappeler à son bon souvenir dans ses prières du soir. Elle culpabilisait, se disait qu’elle avait fait son temps et son devoir. Qu’elle avait enfin droit au paradis.

Ses fils ne l’entendaient pas de cette oreille. Les gaillards n’étaient pas pressés de laisser partir leur petite maman chérie.

Ils décidèrent, d’un commun accord, de fêter l’événement en organisant une petite fête sans prétention et se lancèrent le défi d’offrir le cadeau le plus original qui fut.

L’aîné, qui avait fait fortune dans la joaillerie, offrit une somptueuse parure de diamants agrémentée de rubis et d’émeraudes.

Le cadet, qui devait son succès au marché de l’automobile, fit fabriquer par les meilleurs artisans une merveilleuse reproduction de la voiture qui avait servit pour le mariage de leurs parents, la fameuse Tucker Sedan de 1948, entièrement réalisée à la main.

Le benjamin qui connaissait la ferveur religieuse de sa mère, fit jouer ses relations afin de se mettre en quête d’un cadeau unique au monde et il le trouva. C’était un perroquet de toute beauté capable de réciter la Bible par cœur, et sur commande s’il vous plait. Il pouvait même vous chanter le Cantique des Cantiques ou vous psalmodier les évangiles et l’Apocalypse réunis sans aucune fausse note. Il suffisait de demander et l’oiseau obtempérait d’une belle voix bien posée. Une merveille.

La célébration du centenaire de la vieille dame fut une réussite. Tout le gratin était réuni. On avait même invité Monseigneur Di Calabrio, camerlingue du Sacré Collège qui célébra la messe en personne et le célèbre ténor Luciano Poilderotti, qui avait annulé une date pour venir spécialement interpréter l’Ave Maria de Schubert. Comme vous venez de le deviner, la vieille dame se prénommait Maria.

Quelques jours plus tard, les trois frères reçurent chacun une carte de remerciement accompagnée d’un petit commentaire. L’aîné fut informé que le joyau était beaucoup trop ostentatoire pour une vieille dame toute simple. Elle l’avait donc mis en vente au profit de différentes œuvres caritives. À sa grande surprise, le cadet apprit que la Tucker Sedan avait été offerte à titre de dation à la Cité de l’automobile de Mulhouse. Quant au benjamin, il reçut le petit mot suivant : « Mon cher petit, tu connais ma légendaire humilité et je te confirme que c’est bien toi qui a eu la meilleure idée de cadeau. Bien qu’un peu difficile à plumer, le poulet que tu m’as offert s’est révélé délicieux avec une petite sauce aux morilles et un verre de vin de Toscane. Je me suis régalée. Je t’embrasse très fort. »

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Je me souviens ( petitmoulin )


Je me souviens que le vieil homme
Allait à petits pas usés
Je me souviens qu'il avançait
À la lisière de son passé
Sur le chemin des chants d'oiseaux
Qui ressuscitent les printemps
Je me souviens qu'il s'asseyait
Sur une souche pour écouter
La symphonie désordonnée
Je me souviens qu'il murmurait
Pic noir... Fauvette...Busard...
Alouette... Geai... Coucou...
Je me souviens que le vieil homme
Rentrait à petits pas muets
Et qu'il avait au fond des yeux
Mille printemps ressuscités.

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Participation de Nhand

UN COIN TRANQUILLE

 

 

C'est par où, la quiétude,
La fin des bruits corrupteurs
Qui te frappent d'hébétude
Et brouillent tes écouteurs ?

Un orchestre métallique
Fait hurler à pleins poumons
Un orphéon diabolique ;
Comment taire ces démons ?

À travers la porte close
S'infiltrent leurs cris coupants...
Pauvre de toi, tout explose
Sur le seuil de tes tympans !

Les grands ciseaux de la ville
Te déchirent le sommeil.
Je connais un coin tranquille,
Où l'on n'entend au réveil
Que les oiseaux de l'aurore,
Ceux que le tumulte ignore...

Suis la flèche, c'est par là
Qu'ils chantent a cappella !

 

 

UN COIN TRANQUILLE

 

 

LOGO NH-PF

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Regarde la rumeur est là rapide et frivole (Laura)

 

Laisse-là aux  têtes folles
De bruits et d'idoles
Mets vite un bemol
A cette cacophonie de paroles
N'écoute pas les faux rossignols
Préfère leur même l'alcool
Bois  du vrai thé dans ton bol
Envoie des lettres sur du bristol
Observe vraiment les campagnols
De la région cévenole
Mets ton cache-col
Fuis le cholestérol
 Prens du paracétamol
Si tu as mal aux  guiboles
Oublie le grand -guignol
De la rumeur frivole
Concentre-toi sur les tournesols

 

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PARCOURS DES CHANTS D’ OISEAUX … (Lorraine)

 

            J’ai suivi le chemin que le merle taquine de son chant, ce chemin même  où j’avais surpris l’hirondelle bleue dont le vol s’arrondit vers le ciel. Un oiseau menu, tout en haut du sapin, sifflote une romance. Qui est-il ? Je ne le vois pas.  Et lui, me voit-il ?

            Je crois que les oiseaux nous parlent. Le matin, dès que j’arrive au jardin, un « trilili» triomphant me hèle, joyeux, prolongé, comme un « Bonjour » d’ami heureux de me revoir.

            Si j’ouvre la fenêtre du côté opposé de la maison, les trilles d’un autre chanteur m’accueillent, vives comme un collier de perles qui s’égrènent.

            Alors, je réponds. Et si vous croyez que je divague, vous avez peut-être raison. Peut-être…

 

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