30 mai 2015

Nous ont fait un petit coucou

Flash

Venise ; Fairywen ; Vegas sur sarthe ; joye ;

Lorraine ; Nhand ; MAP ; Walrus ; Emma ;

bongopinot ; JAK ;

 

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Participation de JAK

defi 352 21 5 2015

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Tata Coucou par bongopinot

bo01

 

 

De toi je me souviens

Toi ma grande tante

Aux yeux couleur menthe

Au regard si malin

 

Une très vieille dame

Visage basané et charmant

Cheveux aux quatre vents

Toujours sereine et très calme

 

On t’appelait, te surnommait

Tata coucou et oui tata coucou

Avec ton joli sourire si doux

Ton naturel toujours très gai

 

Tu apparaissais sans jamais prévenir

Avec un coucou, coucou c'est moi

Tes visites étaient toujours pleines de joie

Que de beaux et merveilleux souvenirs

 

Tu venais à n'importe quelle heure de la journée

Sans jamais avoir besoin d'être invitée

Tu avais ta place à coté de la cheminée

Et tu étais acclamée à chacune de tes arrivées

 

 Et même aujourd'hui un coucou et je pense à toi

Partie depuis tant d'années mais jamais oubliée

Toi qui aimais raconter des histoires et nous émerveiller

Grâce à ce défi ce petit poème je t'envoie

 

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Le coucou bavarois (Emma)

Au centième coup de minuit, un peu fripée et de très mauvaise humeur, la belle au bois dormant s'éveilla dans le vieux coucou bavarois où le génie de la lampe, un peu éméché, l'avait séquestrée par mégarde cent ans plus tôt.

Cet événement déplorable s'était produit lors du CSC (Congrès Séculaire du "Charme"), (entendre par "charme" "professions de l'enchantement ", à ne pas confondre avec un quelconque MIDEM du X), qui se tenait cette fois-là dans le château du Comte Dracula.

 La tenue du CSC laisse d'ailleurs quelque peu à désirer depuis l'an mil, puisqu'on y voit, hélas, de plus en plus de seconds couteaux de la sorcellerie, jeteurs de sort pouilleux auxquels se mêlent des sorcières malveillantes, ou des mégères haut placées animées de sombres intentions à l'égard de leurs  douces belles filles.

Cette session-là, les marâtres de Blanche Neige, et de Cendrillon, ainsi que Carabosse (qu'elles avaient prise en stop dans leur carrosse à Avallon), avaient fait le déplacement jusqu'à la Transylvanie, bien décidées à  extorquer à Marcel, le génie de la lampe, les noirs secrets de l'orient.

En effet, elles se trouvaient dans une impasse. Depuis des siècles, elles échangeaient fébrilement des recettes prétendument fatales. Mais toutes, qu'elles soient traditionnelles : liqueur de rognures d'ongles, bave de crapaud, ou sophistiquées, comme la décoction de cheveux de centenaires roux, ou le fiel de crocodile borgne, se révélaient foireuses.

Fidèles à la coutume enseignée il y a des lustres par la vieille Baba-Yaga,  elles pimentaient toujours leurs philtres avec cent grains d'Hellébore.

De ce fait, et sans qu'elles comprissent (et toc !) pourquoi, ces préparations provoquaient, chez les palefreniers et les soubrettes qui servaient de cobayes, de puissants désordres intestinaux, éliminant du même coup les poisons avant qu'ils aient pu agir.

C'est ainsi qu'à la pause entre la conférence de Merlin et celle de David Copperfield, ces dames, incognito sous des voiles noirs, avaient investi le bar du dragon, où Marcel se goinfrait de toasts à la mandragore. Ce qui le changeait agréablement des dattes séchées qui constituaient son ordinaire dans la lampe.

Elles entreprirent de le séduire avec moult compliments, roueries qui ont fait leurs preuves depuis la nuit des temps auprès de la gent masculine. Et Marcel était sans nul doute un spécimen masculin, curieusement dépourvu de pieds, mais très musclé du haut. Elles le  saoulèrent de paroles mielleuses et de liqueur d'ortie des Carpates, une spécialité maison.

 - que vous êtes joli, que vous nous semblez beau ! Sans mentir, si votre pouvoir se rapporte à votre sex appeal, vous êtes le phénix des invités du CSC !

A ces mots, Marcel ne se sentit plus de joie, il prit l'une des marâtres voilées (il se trouve que c'était Carabosse) par le cou et lui dit :

- vas-y donc, poupée, fais un vœu !

Le vœu de la dame était fait depuis longtemps : se débarrasser de la Belle, mais l'alcool d'ortie (traître comme la sangria) faisant son effet, sur elle-même comme sur Marcel, elle tituba et chuta avec lui sur les peaux de loup qui recouvraient le dallage du bar du dragon. Ce qui fit que sa pensée troublée à elle, et l'imprécision de ses incantations à lui, eurent pour effet d'aspirer la Belle, depuis le château de son père (où elle pleurnichait depuis cent sept ans qu'elle voulait un rouet, et qu'on allait voir ce qu'on allait voir si on ne lui en donnait pas, na!), et slurp, de la comprimer dans le coucou bavarois, un cadeau de la Lorelei au propriétaire du château.

Sur ce, la cloche avait sonné, signalant la reprise des conférences, et la Belle resta coincée là, pour cent ans, comme son destin l'avait approximativement prévu.

Au centième coup de minuit donc, elle s'éveilla et sortit du coucou, pour trouver un château désert, Vlad l'empaleur étant alors occupé par le casting de Twilight 10, et le CSC se tenant cette fois-là à Poudlard.

Un peu décontenancée, elle monta dans le donjon où elle vit enfin quelqu'un à qui parler : près d'une fenêtre garnie de vitraux, une très vieille femme filait la laine.

 

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Petit coucou à notre lectorat flamand, bruxellois et assimilé (Walrus)

 

Damme

 

Dans une auberge des environs de Damme*, un client est attablé. Il attend l'arrivée de ce plat qui fait depuis longtemps la réputation de la maison : le ragoût de rat musqué.

Il jette de temps à autre un coup d'œil au cadran de l'horloge qui orne le mur d'en face : un splendide coucou de la Forêt-Noire soulignant au mieux l'ambiance rustique de l'endroit.

Dans quelques secondes, il sera vingt heures. Il fixe la petite porte de l'instrument, les secondes s'égrènent, l'aiguille des minutes passe le cap fatidique et... rien ne se produit.

Lorsque la patronne dépose devant lui le plat fumant au fumet agréable, notre homme s'informe : "Vous ne faites pas chanter le coucou ? Ce serait pourtant amusant !"

"Il a un problème" répond l'hôtesse, "Je devrais le porter chez l'horloger".

"Je connais assez bien ces petites mécaniques. Si vous le voulez, à la fin du repas, je pourrais y jeter un œil, ça me fera passer le temps avant de me coucher".

Le repas terminé, on procède comme convenu. Le client démonte le panneau arrière de l'horloge et inspecte le mécanisme de la "sonnerie".

"Ce n'est qu'un petit ressort qui s'est cassé" constate-t-il "Vous n'auriez pas quelque part un petit élastique ? Je pourrais alors le faire fonctionner en attendant la réparation définitive".

"Je crains que non" répond l'hôtesse "Quelque chose d'élastique... un préservatif, peut-être ?"

"Voyons voir !" dit le client.

Il découpe un mince tronçon de la chose, le replie en huit sur lui-même et l'attache délicatement aux endroits ad hoc.

On referme le boîtier et on teste la réparation : le coucou est rependu, les poids remontés, on pousse doucement l'aiguille des minutes devant la graduation zénithale (mais non pas génitale, est-ce que je zozote ? Ouvrez les oreilles enfin !) et le miracle se produit : la porte s'ouvre, le petit oiseau aux couleurs vives apparaît et il chante : "Poepoep !  Poepoep !"**

 

 

* Ville de Flandre occidentale, lieu de naissance de Thyl Ulenspiegel, reliée à Bruges par un canal dont les berges servent de refuge aux fameux rats musqués.

** Prononcez "Poupoup". Le verbe flamand "poepen" signifie (entre autres, consultez le dico) "baiser" ou "niquer" pour faire plus contemporain.

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Dans la forêt (MAP)

Le bon Génie de la forêt

vous fait un gentil coucou

à toutes et à tous !!!

Le bon génie de la forêt

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Participation de Nhand

PIÉGÉ

 

 

Une étrange fleur,
En forme de flèche,
A germé dans le terreau
De mon cœur de picaro,
Ouvrant une brèche...

Sa rouge couleur,
Vive, incandescente,
Semble vouloir m'aveugler,
M'éblouir, m'ensorceler,
Dès l'aube naissante...

Un vent de chaleur
Entre par la brèche
D'où mille éclairs flamboyants
Fusent, furieux, foudroyants,
Enflammant la flèche...

Aucune douleur,
Cependant, n'accable
Le moindre coin de mon moi,
Juste une sorte d'émoi
Bien inexplicable...

Et l'étrange fleur,
D'un clin de corolle,
Qui m'invite à l'effeuiller
Quand j'entends me tutoyer,
Prenant la parole,
Taquin, frais comme un gardon,
Le terrible Cupidon :

« Coucou, petite fripouille,
Bougre de godelureau,
Ton cœur sec de picaro,
Piégé, désormais se mouille ;
Tu n'iras plus en vadrouille ! »

 

 

LOGO NH-PF

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Participation de Lorraine


COUCOU !

Vous l’ai-je dit, Ami, aujourd’hui c’est la fête
La fête des oiseaux accourus de partout
Le merle, le pinson et la bergeronnette
L’hirondelle éperdue et le gentil coucou

Le coucou, dites-vous ? Chère, il n’est point là
Il aime se cacher, c’est son écho qu’il lance
On croit l’entendre ici. Regardez, le voilà !..
 Eh non ! Ce dégourdi taquine le silence

Invisible et moqueur, du bout de sa lorgnette
Il regarde et se rit de tout ce tralala
Une Fête d’oiseaux ! Qu’ils jouent des castagnettes !
Lui s’en va investir le nid rond d’un chouca

Fi de l’usurpateur, Ami, puisque la fête
Autour de nous pépie, gazouille et se balance
La colombe roucoule et jase la nonnette
Le printemps est partout comme un matin d’enfance

Nous allons à pas lents.  Donnez-moi votre bras
Le long des chemins creux s’en vient le soir si doux
Le concert enchanté se disperse déjà
Tandis qu’au loin s’éteint l’adieu bref du coucou

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Vous n'allez jamais deviner qui vient de me faire un coucou-surprise ! (par joye)

Eh oui, je n'en reviens pas !  Seul problème, il a mal écrit mon prénom. Oh well...(gros clin d'oeil pour l'amie Venise aussitte)

 

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Sonnet cash-noisette (Vegas sur sarthe)

Quand on est retraité de la Caisse d'Epargne

après avoir porté les couleurs des banquiers

offert notre profil au talon des chéquiers

on aspire aux douceurs, sans humeur et sans hargne.

 

Alors redescendu de la fameuse enseigne

et rangé au placard notre queue en plumeau

on rentre dans le rang, celui des animaux

qui chinent l'acacia, le gland ou la châtaigne.

 

Il nous faudra alors monter au noisetier

chercher des provisions c'était notre métier

notre cash-noisette, notre assurance-vie.

 

Faisons gaffe au dentier, on n'a qu'un ouvre-boîte

on est ankylosé, l'allure maladroite

et le chasseur planqué tire sans préavis!

 

 

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