La fausse disparition -défi #101- (MAP)
En cette fin de royauté
on a cru qu'il avait filé
mais il est là de tout son être :
Le rouet trône à sa fenêtre !
Disparition des bruits (Katyl)
Au matin du 16 juillet 2010 les gens de la terre se réveillèrent avec un son étrange , des milliers de chants d'oiseaux
accompagnaient une musique pastorale...
Plus aucun autre son, disparu le bruit des voitures dans les grandes villes
disparu le bruit des mobylette et autre moto, disparu le bruit des freinages, disparu le bruit des avions,
des usines aucun son ne sortait .. en campagne plus aucun tracteur ne circulait..
dans les bureaux les ordinateurs étaient silencieux...
les gens étaient muets d'émotion.../...
Aucun enfant ne pleurait, aucune personne âgée ne gémissait, aucun malade n'appelait au secours
aucune sirène de pompier ...??????????????
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Partout dans le monde, partout sur terre le bruit avait disparu ??????
Que s'était-il passé cette nuit ????
En fait dans la nuit les morts qui en avaient marre d'être réveillés ( ne dit-on pas réveiller un mort)
se rebellèrent , car bien qu'étant sur une autre planète , les bruits qui venaient de la terre était incessants,
nos morts arrivés sur la planète de décompression ( palier entre nous et le paradis final ) n'avaient pas la possibilité de décompresser ...le bruit était infernal, les décibels les empêchaient de se reposer et de faire le vide nécessaire à l'atteinte du paradis , ce qui fait que la planète décompression était encombrée.
Alors ils se mirent tous d'accord, et ils étaient nombreux pour aller, invisibles, tout couper sur la terre.
Les centrales nucléaires, les usines, les voitures et tous les systèmes qui les polluaient...
Pour que les humains comprennent un peu qu'il ne faut pas réveiller les morts, les laisser dormir en paix
et surtout cesser ce vacarme incessant et grandissant avec le temps, une planète de fous!!!
Ils dirent aux hommes qu'eux aussi un jour viendraient sur la planète de décompression et qu'ils ne pourraient atteindre le paradis si les bruits continuaient.
Les humains qui avaient tous un ou plusieurs morts dans leur entourage comprirent la leçon et firent le nécessaire
pour que tous les sons produits par l'homme soient très atténués , alors ils entendirent un chant venu d'ailleurs en guise de remerciement, et sur terre les oiseaux chantaient de plus belle pour embellir la vie des vivants .
CHAPITRE II-2- : L’été (Flo)
Employer son temps, même en été, c’est tentant pour
ne pas dire reposant.
Les maux de Flo et Olivier, les chaînes et défis…,
il y eut quelques moments pour le dire…au moins cents dans mes souvenirs.
Quelques uns se sont égarés ou arrêtés à la gare du
Nord pas très loin d’un Paris criminel qui guettait (à en foutre les foies…presque).
(Flo /Elle)/ (moi/je) : « Je goûte
peut-être mon dernier été dans le Nord. Dès Août, je vivrai le choc thermique
et les bassins du Sud » /…/ Olivier l’a mise
K.O. « Elle » = « l’ »/…/. Un temps de repos est
nécessaire pour rebondir et attaquer le deuxième round…
Nous nous sommes un jour, toutes et tous plongé-e-s
dans des histoires héroïques, avec notre personnage à moins que ce ne soit dans
un Océans, l’air au vent, libre de toute
contrainte, à explorer des coins autrefois oubliés, des coins fraîcheurs comme
cette grotte que cachait la forêt
luxuriante contemplée.
Surtout si l’été est chaud !
« Allo Cité
Allume c’t’été
Altruisme Si chaud
Alter si gros
Alerte Cigalles
Alphonse s’y gare »
Défis #1 ; #3 ;# 101 ( ;-)
Disparition, ou presque (Cartoonita)
Disparus. Le temps libre qui file. La motivation. Le courage. L’assurance. Les actes manqués. Les boutons d’acné. Les complexes du 85B. Les joies du ventre plat. Les ongles longs. L’étonnement. La ponctualité. La vie à la campagne. Le célibat. Les examens. La mémoire. Les certitudes enfantines. La liberté. La confiance dans les humanoïdes adultes. Les bonnes résolutions. Les promesses non tenues. Les « Mais euh ». Les « Mange ta soupe ». Les « Bonjour Papi ».
Encore là. Des souvenirs, pas tous heureux. Des rêves fous racontés au réveil à mon compagnon. L’émerveillement. Les doutes. Les déceptions. Les frustrations. Les amis. Le premier cheveu blanc. Les livres, encore et toujours. Le goût des petits plaisirs. La peur de la mort. Les idées. L’hésitation. L’indécision. La fuite. Le sentiment de culpabilité. Le malaise. Les « Que faire de ma peau ? ». Les « Est-ce possible qu’il m’aime encore pour de vrai ? ». Les « Merde, c’est vendredi, il serait temps d’écrire le défi du samedi ».
Disparue. Ma vie ?
La disparition d'Isaure Chassériau (Joe Krapov)
Il y a sans doute quelque chose.
Il y a sans doute quelque chose d’inconvenant.
Il y a sans doute quelque chose d’inconvenant dans le fait de s’attacher à une personne.
Il y a sans doute quelque chose d’inconvenant dans le fait de s’attacher à une personne qui vous est étrangère.
Il y a sans doute quelque chose d’inconvenant dans le fait de s’attacher à une personne qui vous est étrangère et qui est morte.
Il y a sans doute quelque chose d’inconvenant dans le fait de s’attacher à une personne qui vous est étrangère, qui est morte et je ne sais pas s’il est convenable de faire de la littérature à partir de cet attachement.
Mais moi, voyez-vous, je ne suis peut-être pas un individu convenable et depuis le jour d’octobre ou novembre 1997 où j’ai fait sa connaissance, je voue à Isaure Chassériau un culte très particulier.
Comment ? Vous ne connaissez pas Isaure Chassériau ?
Accepterez-vous qu’un amoureux échevelé du mensonge sur Internet vous livre quelques vérités à son sujet ? Oui ? Alors continuez à lire !
Isaure Chassériau est née en 1818 et a vécu un certain nombre d’années sur la même planète que nous et sans doute même en France la plupart du temps. La seule trace tangible que l’on ait de son passage par ici est le portrait qu’a fait d’elle son oncle maternel, Eugène Amaury-Duval en 1838. Ce tableau, conservé au Musée des Beaux-Arts de Rennes, valut à l'artiste une médaille de première classe au Salon de 1839.
Et après ?
Après, plus rien. Après il faut mener l’enquête, fouiller dans les bibliothèques, faire chou blanc autour de la fille en rose. Après, il faut attendre, comme un pêcheur. Appâter. Prêcher le faux pour obtenir le vrai.
Désormais le vrai arrive par Internet. Le vrai est maigre, à croire qu’Isaure a toujours voulu disparaître sans laisser de traces. Vais-je en trouver plus dans le livre que j’ai commandé à M. Emmanuel François ? Il s’intitule "Les châtelains de Linières à St André Goule d'Oie". Inutile de vous préciser que ce château de Linières n’existe plus, lui non plus.
Chez Mme Nathalie Chassériau, une sympathique descendante, j’ai trouvé le récit de la fin d’Isaure ainsi que d’étranges histoires familiales. Si vous aimez la psychogénéalogie et la philosophie, allez-y. Cela s’appelle Vive la lenteur. Je souscris !
J'ai aussi été en contact avec l'épouse d'un ambassadeur de France dans un pays du Proche-Orient. Cette dame connaissait des tas de chose sur cette famille et sur cette période. Elle signait "Cousin Frédéric"
Finalement, malgré le côté farfelu et peut-être macabre du projet, je ne regrette absolument pas d’avoir accumulé autant de matériel littéraire fantaisiste autour des aventures d’Isaure Chassériau.
De l’enquête sur sa disparition en 1999 de sa toile au Musée des Beaux-Arts à sa traversée des siècles à bord de Tornado en compagnie des frères Park, sans oublier ses interviews truffées de recettes de cuisine pour le journal « Le Défi du samedi », je suis très heureux d’avoir donné une seconde vie bien plus gaie à cette jeune bourgeoise parisienne à l'air triste.
Je suis certain qu’elle se plaît beaucoup mieux dans sa famille rennaise avec son oncle Camille et toute la bande du café « Le vieux Saint-Etienne ». Même l’Agence de Flânerie Amoureuse de Rennes qu’elle avait dirigée dans les années 60 ne lui manque plus désormais. Peu importe ce qu'est devenu P'tit Louis Alllègre - oui, avec trois "l" ! - qui prenait des photos pour elle. Il avait fini par se faire appeler Lebreton, d'ailleurs. A cause du tueur en série ? Non, à cause de l'ancien ministre !
Rien n’est plus délicieux que de disparaître à soi-même. Moi-même quand je cesse de compter les sous et les titres de Madame Basdelaine, quand je cesse d’écrire des bêtises comme « Il eût mieux valu que je disparusse, dit Walrus » et que je me fais historien d’un jour, je deviens encore un autre homme et ça me ravit. "Oh oui, ravissez-nous", disaient les Sabines pour qu'on les enlève.
Le Joe Krapov de votre choix peut bien s’envoler, lui aussi. Marina trouvera toujours dans sa vie et dans son lit un des valeureux choristes de l’Armée rouge qui ne font que se succéder à l’intérieur de ce corps au cerveau dérangé !
Défi 101 (Zigmund)
Qui aujourd’hui avait sorti
Sa gandoura
A toujours grand train.
Las ! Voilà rosa sous flots
Fanant, mourant, trop tôt.
Donc offrons nous bon tabac,
Chocolats, alcools, (akik ? faut pas !...)
Multi grands sauts dans lit
Avant AVC ou mort…
Disparue (J-F)
Un jour, il y a de cela dix ans environ, elle s’est
cachée derrière une feuille de canabis, pas l’herbe sèche prête à être roulée,
non, mais une vraie feuille, bien verte aux lobes finement dessinés qu’elle a
sorti de son cartable un soir par provocation.
Elle n’a pas sombré dans cette fumée d’illusion
faussement apaisante -Dieu merci- mais masquée par cette feuille, son image, petit
à petit, s’est brouillée pour finalement disparaître. Comme le Phénix qui renaît
de ses cendres, une nouvelle image a fait place à l’ancienne. Elle lui
ressemble mais ce n’est pas, ce n’est plus elle. C’est une sœur jumelle… en
négatif.
Cette sœur a vêtue ses bras et ses cuisses de lignes de
sang rouge vif.
Elle l’a muré dans les ténèbres d’une souffrance insoutenable.
Elle l’a armée de rébellion, de rejet et de haine, de
peur et d’angoisse infinie.
Elle a maquillé ses yeux de noir, blanchi sa peau et
rongé son corps jusqu’à l’hôpital.
Elle l’a étouffé.
Elle lui a volé son âme, son sourire d’enfant, ses yeux
rieurs, sa joie de vivre et tout ce qui faisait que c’était elle.
Ils n’ont pu qu’assister en témoins impuissants à cette
transmutation infernale sans comprendre ce qui avait mis en branle ce processus
diabolique.
Tout leur amour de parents, tous leurs soins attentifs
n’ont pu la sauver.
Il leur a fallu apprendre à vivre avec cette inconnue,
cette étrangère, ce reflet d’un passé révolu, cette image d’un présent
insupportable.
Il paraît que ce n’est pas irréversible. Il paraît que
tout au fond ce cette jumelle, l‘autre, leur fille, est encore présente.
Mes pensées (Virgibri)
Elle a disparu. Qui ? Virgibri.
Elle se balade sur le chemin de l’amour. Il est tout en rondeurs, en sinusoïdales, en courbes. Parfois, forcément, elle se perd à humer les fleurs qui le bordent. Ou à regarder en l’air, au cas où quelque chose lui tomberait sur la tête –car trop de bonheur pousse à la méfiance, à force.
Elle a disparu, vraiment ?
Non, elle se promène juste, pas très loin, et jette des brassées de fleurs odorantes autour d’elle, en silence.
absenthéisme (tiniak)
Même dans les matins les plus clairs
avec leurs chants connus des branchages
célébrant de la nuit le naufrage
et que s'éteignent tous les lampadaires
Même dans le pain frais sorti du four
ronde chaleur nichée auprès du ventre
sur le chemin qui sait par où l'on rentre
à la maison nue contre le jour
Même dans le vif éclat de l'œil
qui plaide encore un peu d'indulgence
au moment de suivre la cadence
et que les pieds s'attardent sur le seuil
Même dans le vent plein de renouveau
allant ranimer les parfums du monde
où les éléments sèment et abondent
à la faveur de l'humble et du beau
Je ne vois même alors qu'une absence
à douter même de l'existence