Je ne vais pas être très originale c'est certain mais mis à part mon sac à dos quand je vais en balade, je ne vois pas plus fourre-tout que mon sac dit à main porté d'ailleurs à l'épaule et qui a plutôt l'air d'une besace. Toujours une histoire de sac quoi !
Mon sac me suit partout et même à la maison, je l'ai à l'œil. Je n'en change pas comme de chemise, vous allez comprendre pourquoi. M'en fiche qu'il ne vienne pas de chez...ou de chez...Moi, ce que je lui demande, c'est d'abord de me plaire bien sûr. D'être passe-partout et d'aller avec tout (je parle vêtements et chaussures) aussi il est surtout noir l'hiver et beige l'été. Des couleurs moins classiques m'obligeraient à vider mon sac pour en changer et ça, ça me casse la tête.
Je veux qu'il soit solide ce sac, pratique et peu salissant. Ou bien, dans ce cas, pouvoir être nettoyé facilement, pour le sac d'été notamment. Et puis, il faut des poches, encore des poches dans son ventre - d'ailleurs j'y ajoute fréquemment des petites trousses parce que des pochettes intérieures il n'y en a jamais assez. Et qui ferment avec fermeture éclair. Pour ne rien perdre parce que, le pauvre, il est toujours plein comme un œuf.
Plein de quoi me direz-vous ? D'abord, les indispensables : papiers, porte-monnaie, carte bancaire, chéquier et cartes de fidélité pour les magasins (je ne sais pas vous, mais moi, j'en ai un tas!), trousse à retouche-maquillage bien garnie mais là je ne vous ferai pas l'inventaire.
Puis l'accessoire de la vie moderne dont on ne se sépare plus, le téléphone portable parce qu'un mari, ça ne peut pas rester seul une matinée sans avoir besoin d'un conseil. Et il garde aussi, mon sac, tout au fond, mes trésors : le coquillage rapporté de classe de mer par mon fils aîné (il a 53 ans) un minuscule lapin en peluche de mon cadet, (40 ans) une très petite statue de la Vierge de Lourdes donnée il y a …60 ans par ma grand-mère, mon chapelet en nacre de communiante. Non, non, je ne suis pas une catho acharnée, mais bon ! Fétichiste ? Non plus. Pas trop. Besoin seulement d'avoir avec moi ces objets porte-bonheur, c'est tout.
C'est tout ? Non ce n'est pas tout dans mon sac fourre-tout. Un petit sachet noir fermé par un lacet noir cache, devinez quoi ? Un pendule. Pourquoi un pendule ? Non, non je n'ai rien à voir avec Madame Irma., ou madame Soleil. Mais il fut un temps où la vibration des ondes m'intéressait. Bref, une toquade, une fantaisie idiote. Mais il est très joli ce pendule alors je le garde avec moi. Et puis hein peut être qu'il m'apporte des ondes positives.
J'y place aussi un carnet avec un stylo accroché pour noter une idée, une belle phrase, un mot. Et toujours, un livre. On ne sait jamais : si j'étais coincée quelque part, je pourrais toujours lire un poème, une nouvelle. Il y a tellement de livres à lire qu'il ne faut pas perdre de temps et c'est un tel bonheur !
Tiens j'oubliais : il y a aussi mon appareil photo miniature bien utile quand l'occasion se présente de capter un paysage, un coin de rue, une fleur, un animal etc...qui me plaît. Et tout au fond de mon sac se trouve un autre sac en tissu soigneusement plié qui me dépanne pour une petite course.
S'y logent aussi des lunettes de soleil et un petit parapluie pliant.
Voilà. Je pense avoir fait le tour de ma musette. Un joli mot : musette. On devrait l'employer plus souvent. Maintenant je vous demande : à votre avis, combien pèse ma musette ? Posez la question à mon époux : il lèvera les yeux au ciel ! C'est tout dire.