Kamasutra en un mantra ? Sachant qu'il en faut pour sa chienne... Il me vient des songes, paria !
Là, j'entends que tu me dis : pouce ! Oh, ne vais pas filer en douce... Tu manquerais trop au festin
Poissant de tes doigts cet écran Holistique, bien malgré toi Où se loge ton sentiment ? Ni dans ton ventre, ni ta voix... Eh ! Profitons de ce moment !
C'est dimanche - et tous les jours, dis ! Oh, pas de chance... Remisons la prochaine danse au cagibi ! Une... s'en vient, le cœur étanche et sans un pli Caracole, poing sur la hanche et tout souris ! Harangue ferme à l'épiderme, l'oeil en transe... Elle porte haut giron blème et francs épis
Catastrophe dans le quartier (on la connaît trop ?) ! Refrain connu, sans chansonnette : elle aura bon dos... Un pas de deux, c'est bien le moins pour sa poitrine Sans déconner ! Y a rien à j'ter; gérez vos égos ! Hisse ton port, eh ! sans effort, jusqu'à mes rapines
Comment s'en fiche, Mademoiselle En-Pire ? Rire depuis ce palier, c'est encor le mieux... Ah, m'est avis que lui chaut peu tous ces envieux Chauds, les marrons ! Hauts les tétons ! et laisser dire... K Lingerie, à Chamalièr's, c'est du sérieux ! Soyeux destin qu'en ces Frontin, ronds à plaisir
Volubilis - vitamin', c'est ! ...ai rencontrée cette Ipomée (pas e-paumée du tout, du tout) à cet endroit très singulier dont elle a fait le boudoir fou de paroles décomplexées
On y croisait, venant de blogs aux contenus libératoires nos désirs crus, quelques histoires... elle était notre Sex-oh!-logue avec le sien pour écritoire
Le lieu était si volubile qu'il lui fallut déménager persistant à dé-ménager tous les sexismes imbéciles
Une femme et son compagnon nous invitaient dans le giron de leur idylle, à belle école
Brisant les codes hypocrites de phallocrates anthracites
Il demeure où, le Verbe Libre ?
L'est bien possible que je craigne qu'il se soit perdu comme un peigne dans une vilaine doublure
Il me revient, de ces échanges un espoir de légèreté autant qu'un fond de gravité minimaliste - pour le change !
Saurez-vous cueillir cette fleur d'aller raconter vos ardeurs intimes jusqu'au coup de fouet (chacun le sien, pani pwoblem !) à vous rengorger un "je t'aime" ?
***
La fleur, tu l'as bien regardée ? Ajoute un 'e': c'est la félure... Il s'y déploient tant d'aventures que c'est bonheur à contempler
Où veux-tu nous coucher ce soir ? ...sur l'horizon, c'est trop facile ! ...à l'orée d'oniriques moires ? ...sur un feuillet indélébile ?
Garçonne, fibre aux yeux jetlag (et le soupir en bandoulière) c'était quoi déjà, la dernière foi qu'aura dérangée ta blague ?
Oh, ne m'en dis rien, s'il-te-plaît sans viendre avec moi, au jardin dont on sait tirer le bon pain qui respire l'Humanité
Rêvons, r'à deux, d'autres blasphèmes...
"Hello, I love you, can you tell me your name?"
Eh ! C'est si bon, nos maux croisés qu'on dirait, par un fait expresse jetés sur nos envies de liesse et nos obscures satiétés
Elle aura bon dos, (ce printemps où tomberont les masques vains) d'offrir à chacun son parfum la fleur offerte au sentiment
Elle passe - et chaque matin, sauf le dimanche, la rue Bysskübe où je mansarde, nuit debout, avec des soupirs affectés... à un besoin d'écrire carabiné. Elle passe, et selon la saison, les pognes dans un lourd manchon, ou quelque cubique carton - à chapeau ? là, sous le bras droit, ou le giron si peu voilé par un très vitreux chemisier.
Elle passe... Elle a belle allure; non seulement ce port altier qu'on lui connaît dans le quartier, mais aussi par son train vivace, que l'on pourrait croire enjoué, quand je sais bien qu'il fuit d'obscures menaces, pour sûr !
Elle est pas passée, ce matin, pourtant que l'on soit à lundi; j'en reste coi et sur ma faim... Poème en cours, donc pas fini ! Par contre, l'autre qui la suivait, assez souvent, semble l'attendre au carrefour. Peut-être s'est-il pris un four ? Peut-être n'a-t-il nul chagrin, mais des remords ? Attendez ! Je l'y vois encore, le front hésitant, la main courbe et le pas calqué sur le sien - oh, à distance... Peut-être pas si respectable, quand j'y pense.
Elle ne passa plus, c'est sûr : la saison a changé de murs. Et puis, au kioske à journeaux, flambant neuf, bardé d'oripeaux (qui font honneur au journalisme), s'affiche en Une un titre sombre, décliné par autant de nombres : un tueur signe ses forfaits - tueur de femmes, c'est plié ! narguant le Préfet, c'est certain, en le traitant de "vil trottin", dans chaque mouchoir, posé bien en vue sur telle victime du soir.
Elle a passé le fleuve ultime; j'en mettrais ma main à couper, si je n'avais ce verbatim à rendre pour me sustenter. Le poème ? Il est achevé, merci bien. Mais j'en veux faire une autre chose; pourquoi pas des lignes de prose, en origamis distillées ?
Elle sera ce papillon dans un champ d'herbes retournées, tandis que moi, là, je m'en sade. Et me trottine, au gré des toits qui m'en racontent, des rapines.
Des ans ont passés, là-dessus... Votre siècle m'a oublié. J'en respire pourtant le cru, rue Bysskübe, en mon pré carré.
Seul, à son jour sans faim Il lui pleut des besoins sans âge Main sur le ventre et le regard au vague Perdu dans un lent songe, si étrange que sage Le voilà qui pleurniche et implore sa fin Il est flou, car sans peur et pas même une rage Son pouls n'en dit pas plus Son calme, un contresens Il réclame sa fin à une paire d'anges Murmurant au plancher : "c'est bon, je suis foutu..." Et s'en va, sans maudire, égailler son essence
Il a passé l'éponge Main sur un autre songe et le regard aux vents Plus question de tenir le décompte, à présent L'heure est la mélodie qu'aucun soupir ne ronge Il ne tend plus le bras Car la pluie a cessé Il est ange et se plaît à observer le monde Tout y est bien rangé : les fourmis, l'ouragan...
Aux branchies de la terre s'étiole un vieux panache - mon Moi de nain bravache en est tout dévasté quand l'Art qu'on voit aux ciels ne veut rien pardonner nul serment goût-de-miel ni compulsivités
Crois-moi, c'est bien fini (même l'Année Prochaine...)* tant l'humus a couvert chaque ban dévoyé par les impunités de la nature humaine
Referont pas le monde (où niche l'univers) pas ceux dont la chambrée n'est plus que devanture ni les frontons austères (quand les fourmis, peut-être, auront cette aventure...)!
Il en va des questions comme des pandémies : maigres résolutions au courage en vacance et la perte de sens... Fourrées ! Sous le tapis !
Mais, oh ! s'aimer au four que de plaider Toujours... Et puis ? semer en corps encore une réplique ? Eh ! Crottes... La culotte au genou sitôt quittée la Grotte ?
Oh ! N'y soit - quand mâle y pense... qu'un peu de joies humbles, dans le soupir qui enjambe une danse Mais non, Ménon ! C'est Possession, en procession d'Appartenances croissant de l'Une à Celui Qui tend ses appétits à Fortune & Panse
N'était le ventre d'une femme où peut se former de l'espoir... à l'entrée comme à la sortie : rien de certain au caractère - volontaire ? aléatoire ?... du festin ? Et puis, (je vous l' demande un peu) elle est fait' de quoi, Son Assiette ?
"Il en pose, de ces questions !!" (elle, n'entend pas de réponse; pas une once) Un chariot passe, un autre fronce et crie son nom sur son mouvant nombril : "j'essuie !!!" Mais rien que la merde à ses pieds sur le Pardi !
Et voici que la page tourne (impavide sous l'horizon) tandis que Bon Soufflet s'enfourne avec la semaine à sa suite (imprimée sur cartons d'invite) avec un jet d'ancre... au citron ?
Si s'en vint, au matin, là, Madame Du Parc (le cul et le tétin aussi fermes que nus) c'est qu'elle avait versé, de longtemps ! sa vertu dans l'un de ces bassins qui plaisent aux monarques - avec le gars Justin
Car, si c'est à la brune qu'on prend l'hiboux, la chouette (pour se parer d'un masque ou d'une autre perruque) l'humidité du soir l'indisposait à nuque tandis que la rosée lui titillait la couette
Hélas, Ô jour funeste ! Point de Justin, à l'aube (il avait ripaillé auprès d'autres julies) et Madame Du Parc de ronger sa lubie en cherchant, ci-devant, sur qui jeter l'opprobre - à défaut de son gant
Et, faisant quelques pas, vit un particulier (mis comme un roturier, mais pas dégueu, en somme) employer son entier à lustrer une pomme comme il se fût agi de l'or d'un bijoutier
"- Madame, je vous prie, accordez-moi le temps de faire se présent à votre doux minois. "- Monsieur, pour quelle affaire auriez-vous quelque voix ? "- Oh, pas celle de plaire ! On me nomme Satan et m'en vient vous quérir. "
Et Madame Du Parc de rire et se railler chipant du familier la pomme de discorde n'aura pas fait semblant, pleine bouche, d'y mordre ! Voilà ce que l'on dit de cette statufiée...
Deux ans que je fréquente ce bar de quartier, dont l’ambiance familiale anime un public éclectique. Aux temps froids, je m’installe à ce guéridon dans un coin de la salle du fond, devant un verre de Chablis, de Cheverny ou de Mâcon, mon carnet de poèmes ouvert sous la main, avec vue sur le zinc et l’oreille aux aguets.
Ce jour-là, une nouvelle tête prit place au comptoir, au bout à droite. Plutôt jeune – disons, la trentaine, une silhouette féminine agréablement proportionnée habillée avec soin, une coiffure complexe encadrant un visage où persistait une rondeur enfantine; elle s’exprima avec discrétion pour passer commande et demander le quotidien local mis à la disposition de la clientèle. Dans son recoin, elle s’attela à composer le sudoku du jour. Une oie blanche dans l’agitation bruyante et familière des habitués qui l’observaient du coin de l’œil.
J-6, comptoir
Le printemps tarde, bien que l’on soit déjà passé à l’heure d’été depuis dix jours.
La « nouvelle » se révèle plus ouverte, pimpante et rigolote qu’il ne m’avait semblé. C’est la quatrième fois qu’elle vient. Nous nous sommes rapprochés autour du canard quotidien. A elle, le sudoku, à nous (Abel, un joyeux drille de retraité et moi-même) les mots fléchés, les mots croisés étant plutôt mon pré carré.
Nous sympathisons. Elle se prénomme Rébecca.
J-4, guéridon 16
Malgré un petit vent d’est un brin mordant, je m’installe en terrasse. Je suis fumeur, c’est pus commode. Rébecca m’y rejoins avec son tango-fraise, occupe l’autre chaise. Nous devisons. Cariste de son état, elle n’est pas dénuée d’un humour assez hommasse, goûte la blague salasse et lâche des éclats de rire spontanés, tonitruants, aux accents graves, l’œil coquin, la canine acérée. Rock’n’Roll, la poulette !
Ce soir, c’est vendredi. C’est « ma soirée ». J’anime le bar autour d’une sélection thématique de clips vidéos musicaux ou comiques. A cette occasion, le bar ferme plus tard. A dix heures, nous décidons, elle et moi, de prolonger la fête en ville.
Nous finissons la nuit chez elle, en toute amitié, échangeant des titres de pop music, de punk, de rap, même de musette – Rébecca ne buvait pas que du tango, elle le dansait aussi. Je la quitte en milieu de matinée après lui avoir rendu un petit service tandis que nous prenions un copieux petit déjeuner. Somme toute, elle n’était guère plus âgée que ma fille aînée. Sur sa table, dans un papier qu’elle a plié façon origami (un gallinacé !), j’ai laissé mon numéro de téléphone.
Jour-J, commissariat, salle d’audition 4
Dégoûté, fatigué, étourdi, tout à la fois, je signe ma déposition.
Le capitaine me dit, en manière de consolation, je suppose : « vous savez, M. Filoqueur, grâce à vous, nous aurons au moins la satisfaction d’avoir mis fin à ces arnaques en série ». La belle affaire ! En attendant, me voilà déplumé comme un canard à l’orange, moi ! Moi qui ai eu l’imprudence de payer un billet de train à Rébecca, pour « rejoindre (sa) mère malade, ce week-end », avec ma carte… sur son ordi…
Le lendemain, soit hier, dimanche à midi, je constatais avec stupeur que mon compte avait été proprement nettoyé ! « Filée » et « logée », mon Oie Blanche avait été prise en flag par la Brigade des Fraudes.
Dans la rue, je charge une play-list aléatoire pour regagner mon logis en me changeant les idées. Je t’en fiche ! Le premier titre qui déboule entre mes oreilles martèle : « Gimme all your money, and I’ll make some origami honey »… Le couac !!
Le retour du printemps échauffant les esprits tout concordait ici pour que bientôt ça barde ! Sans rien en dégonfler, on ouvrait les mansardes les rideaux s'agitaient au souffle du pays comme le linge écru déployé sur les fils et les robes passant de blafarde en bavarde... la pression demeurait palpable sous les ris
On en avait pourtant supporté, des bravades ! et des occupations ! des heurts et du mépris... Mais il exagérait, l'autre Béni-Oui-Oui à nous servir sa soupe aux relents de moutarde car, à creuser un peu, sa morgue se lézarde : l'était pas le dernier à téter du pastis ni à tâter en coin quelque fesse gaillarde
Il s'était condamné en disant, à l'envi conspuer nos valeurs, pisser sur la cocarde et de fanfaronner de sa voix nasillarde arguant de religion et de suprématie... Ça n'a pas fait long feu ! Ça n'a pas fait un pli ! On lui a fait bouffer ses bottes, sa guimbarde et le fameux Stetson à son front de Teddy !!
C'est mon terrain de jeu, ma cape, mon chapeau la brume dans mons dos, le pavé sous mes pas ce coin de rue obscur, la nuit et ses frimas j'y promène ma joie et ma haine, au cordeau
Ah, c'est bon de sentir venir d'un pas serein la promesse d'un sein qui n'a rien vu du monde que des messes les saints, sans jauger leur faconde à plier le genou quand on lui tend la main... !
Rigole, fais ton choix ! Moi, j'attends sous le porche en me brûlant les doigts sur de tristes cibiches dans l'attente fébrile d'une frêle biche qui aura pris le métro quatorze, sans torche
Ne passe pas ici, quand j'ai trop faim de chair ni ton dieu, ni ta mère et pas plus ton soupir qui n'ont plus foi en toi, ne savent rien en dire... Plus en saura ce mur quand sera faite affaire
Avec tes petits pleurs et tes cris étouffés... Avec ta chair en sueur et tes yeux ébahis... Avec ma Belle Horreur, là, sur ton clitoris... Et le tout comme un lot vendu sur le marché !
Gargantua, redis-moi, c'est quand qu'on n'a plus faim ? Mangées - toutes ! ses mains ? Quand il n'est plus d'espoir ? En l'Homme, ses manies, ses manières du soir ? Celles au dévidoir ? Ou celles du matin ?
Eh, c'est bon de sentir, venir à petits pas quelque nouvelle proie fleurant bon la chair fraîche mais je regrette un peu de n'avoir pas la flèche (celle de Cupidon) pour lui sonner mon glas
À l'heure où le hashtag « dénonce la grosse porcasse qu'il te plaira de vilipender pendant tes ragnagnas » atteint des sommets de laïks, d'échanges, partages z'et divers ritwittes sur la toile mal tendue - mais Ô combien fréquentée ! par la plupart des frustrés z'en tout genre que notre monde en déliquescence a fomenté en son sein véreux, une question se pose, là. Non pas là, là !
Question t’en question : « Dites-voir donc... C'est quoi d'où que ça vient-il ces attaques répétées contre Mâle & Fils !?! Mmh ? » Mâle & Fils ? Pensez ! Une société qui a fait ses preuves depuis… pfff… depuis, au moins l’âge des grottes décorées z’à la peinture à doigt – et avec quel doigté ! C’est dire !
Nah mé, sans dec' ! Depuis le temps que le droit de cuissage a survécu aux libéralismes z'à-tout-vat, que les joyeuses rapines de fin de siège perdurent durant les conflits z'armés (zarma !) qui agitent teu t’aujourd’hui moins les chroniques que la planète, et que les mains t'au cul (z’au Q ?) continuent de fleurir sur les trottoirs z'et avenues z'où transports tant commun (néanmoins pratiqués tant solitaire), vous croyez-t-y pas qu'il s'agit précisément d'une pratique ancestrale qui a fait ses preuves depuis des millénaires ? Voireuh bien plusse chez les millionnaires !! Hein ? Bon…
Alors, bon... Bon, bon, bon... Je dirais même : Oh ! hé ! Hein ? Bon !... Le problème, il est : même si ça fait bonbon qu'on essaie de démontrer qu'aussi – hein ? eh ! oh ! z’ il y a toujours z'eu, et qu’y aura toujours, des z’aguicheuses pour rechigner après coups (portés, pourtant, t’avec un geste savant, acquis z'en des temps z'archaïques (cités plus z’haut) et conservé aux pris de longues luttes contre le Sur-Moi t’et les différentes morales z'afférentes aux systèmes sociaux (successifs z'et subséquents), je m'interroge, ben si ! Je m’interroge : « Pourquoi, eh… pürkwa tant d'émotion autour de billevesées après coût... [nnnnh, ghh !] après tout, fort t'anodines z’et plutôt enclines t’à démontrer que le lien social, fondamental z’et sépulcral qui nous… euh… lie, tient z'à très peu de choses, en vrai : quelques gestes, regards, paroles, frottis, commis dans l'effervescence de l'instant, quoi ! en toute spontanéité, quoi ! par quelque mâle (ou son fils), élevé par... une femelle, euh… une femme lelaquelle, par nature, n'a tant (Nathan ?) voulu, souhaité, porté à bout de sein, caressé de la main, que le bonheur, serein n'et bienveillant de sa progéniture ? » M’interrogé-je, Serge.
Hein ? 'pas con, la question ! Ben ? V’là qu’il neige ! C’est bonnard, ça, dis ! Une ou deux traces, et woup ! Je m’en vais charrier Magali (ma ‘tite stagiaire 95C) qui prend mes direux z’à la dictée (là, non, hein… je vous z’écris de mon plaint grais, en toute disgrétion), pour z’y souffler t’au moment de partir : « Ben, Magali ! M’ fais pas r’un flan… C’est-y que t’es ma girlie, z’ou nan ? » Tu vois la finesse ? Hashtag « Mâle & Fils », wesh !
Ah, le sang d'Alezan, mon Isabelle ! (fallût-il que tu fusses bien cruelle) se répand dans le champs de nos saillies quand tu bailles z'et répètes : "Ba'hi..."
Tu m'as offert, pour un galop, une galoche Je t'ai rendu ma sève foutraque et fantoche Et quand j'ai dû quitter ta croupe mécanique Alezan a surgi, hénissant : "tu la niiiiques ?!"
Oh, c'est trop d'imbroglio, cette histoire... Je ne suis qu'un Tornado sur fond noir recyclé pour honorer les juments pas pour froisser mon vieux pote, Alezan !
Nan, c'est bon ! Ne viens pas m'aguicher par ici Ne veux plus rien cambrer de mon anatomie avant d'avoir logé - quelque en soit l'écurie de mes pairs, la lignée, la longe et le frichti
Eh, va-t-en, Alezan, voir Isabelle bailler ton ratelier pour ta femelle Mais...? Tu ne bouges pas plus qu'un I-phone ! Oh, mon pauvre coursier, tu es atone...
J'avais trois vers, là, sous la manche l'un de travers et l'autre étanche et le troisième un rien de biais pour ne pas gâcher son effet en fin de strophe et clamer sous le Grand Dais Niais son apostrophe
Un regard plus loin a suffi à flamboyer l'étrange cri jailli de son puits vespéral : "Où siège ton sentimental ?" "Ici : ailleurs ! à ces endroits vraiment perdus pour les vains chœurs"
Sobre avarie de Vieille Branche ployant sous d'octobreux dimanches que fait ton nom dans mon sommeil ? dans le capricieux appareil de cet oubli qui me donne à goûter au plus Bel Aujourd'hui
Ding ! Ding ! Ding ! Dong !
Oh, non ! Mais non, pas cette cloche... Pas à moi... Rien ne s'effiloche ! que les graves amours humaines faites pour endurcir la couenne à en crever la dernière toiture avant le plafonnier
Retour à la case des parts prélevées sur le moindre hasard que nous offre, au petit bonheur la chance d'être à la même heure la même joie de cheminer, étonnés, sur la même voie
Alors qu'il n'est que leurre étrange tout soudain, la vie nous démange et nous recrache sur le lit où se confondent nos oublis nos molles chairs pour qu'il soit plus aisé de les marquer au fer
N'est-ce pas ? N'est-ce pas, mon Cru qui jetas tout ton dévolu ton ardeur et mon dernier cent dans le désintéressement qu'elles en eurent ces Voraces parées comme des créatures
Gloutonnerie des possessions vidant les intimes passions de leurs substances intrinsèques Finis tous les salamalecs on passe à table et cette fois au titre de met périssable
En veux-tu des raisons d'aimer ? choisis d'abord le bassinet où rassembler tes vomissures Carguée au mat toute voilure attends que passe à jamais l'envie de glisser à la surface
Sirote un jus d'orange amère en attendant Appelle à toi quelque fluvial émolument Nage sans bruit, que la vague même t'ignore Gage les fruits de tes ordinaires débords Une rythmique rogne éructe à son taquet Il ne sera pas dit qu'elle fut sans objet Nomme-la dans un fin et liquoreux murmure Elle viendra, sanguine au ponant, l'épissure
Quand, énorme, vient la surprise - qu'on se le dise et c'est tout vu ! un vent me prend par le joufflu
Il me massacre l'intérieur pour y attiser des ardeurs que je ne savais pas nourrir sur le brasier de mes désirs
Tout oublié, mon nom, mon âge m'emplis, me gonfle d'un orage et fourbis un lent grondement où s'accroît mon étonnement de n'en pas maîtriser la cause
Maintenant, voici que j'explose masquant mon trouble d'un éclat de rire fou d'être encor là la joue rougie d'inexpertise : une fille m'a fait la bise !!