Diatoniques - tiniak
Donnez-moi le las, je lui prêterai mon dos
que toujours à notre portée soit le chemin
celui de la fraternité
d'où s'élève le genre humain
depuis le sol, vers les nuées
sans ambage et sans trémolos
Il existe pourtant des "si"
menaçant notre condition
"Et si on essayait les cons ?"
"Et si qu'on avait un' bonn' guerre ?"
Pardon ? Suffi ! Assez ! Assis !
"Avec ça... Y en a un peu plus;
j' vous l'mets quand même ?"
Merci ! Assez des anathèmes !
Voyez donc, j'en ai plein la raie
Prédications à découvert, tous azimuts
qui souhaitent dresser le couvert aux champs d'horreur
souffrez qu'un atavisme fier, main sur le coeur
démasque, à sa frontière, enfin ! la Bête en rut
Agir ensemble et jusqu'au bout, pas à demi
contre les fantasmes qu'un fou veut assouvir
c'est ne pas subir, à genou ni en martyr
un joug qu'une main sur l'épaule nous aura mis
Sonnez, sornettes venimeuses... Ici ou là
votre point d'orgue aura toujours le son du glas
Oh, elle va mourir, la chair, mais non l'esprit !
Elle aura bien saigné la terre, hier encore...
Mais, au vain labour qui l'enserre, un rêve en corps
germe, traversant la poussière, et s'affermit
Nulle douleur, nulle misère et nul licol
qui ne se résolve, d'un trait ! en un bémol