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Le défi du samedi
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28 février 2009

Au choix (Tilleul)

Ce jour-là, une tempête rudente le quartier… Impossible de folichonner ou de godronner dans les rues… Le ciel est tarmacadamisé…  

Dans son bureau, Monsieur Cépsy soupire. Pour la quatrième fois, il repose la question à cet élève qui semble rêver… « Dites-moi, ce que vous voyez sinon, je vous envoie licher ! »

 

« Inutile de m’ébousiner ! Si je vous dis que c’est un volcan qui croupionne et qui drageonne, me prendrez-vous pour un fou ? Si j’ajoute que dans la fumée, je vois Icare qui s’élance pour mieux sauter, me sorguerez-vous que je suis obsédé ? Ne me faites pas warranter inutilement ! Peut-être préférez-vous que j’affirme que c’est un papillon ? Ou une pensée ?... »

 

« Ca suffit ! Faites ziber le suivant ! »

HPIM0127

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21 février 2009

Sainte Canette (Tilleul)

Je vous demande d’excuser mon client. Le jour où la femme de sa vie l’a quitté pour entrer au couvent, il est resté pendant des heures au pied du mur du monastère… Il gardait l’espoir de l’apercevoir encore une fois, ne fût-ce qu’une seconde au travers d’un vitrail… Pouvez-vous imaginer son chagrin ? Il n’était plus lui-même quand il a injurié les forces de l’ordre…Mais ce n’est pas sa faute si il a bu plus que de raison ! C’est la vue de cette statue, logée dans une niche, qui lui a donné soif...

                   

briquess

7 février 2009

Desordre - Tilleul

Entrant dans son grenier

Il s'est écrié

Quel bachi-bouzouk

On dirait un vrai souk !

 

Pourtant point de soldat,

Visible dans ce fatras,

Des cartons en veux-tu en voilà

Des vieux vêtements raplapla 

 

Si Haddock l’entendait

Sans doute, il rouspéterait

« Espèce de bachi-bouzouk

Ectoplasme en forme de couque ! ! »

31 janvier 2009

Defi 45 (Tilleul)

mon erwan,

 

comme un mur noir, une immense mer casse nos rêves…  reviens mon amour, ma vie ! en avion ou  avec un  nouveau navire!

six mois sans sourire… mon cœur comme un vase sans rose, résonne en moi ; mon âme comme un verre sans vin, crie sans mon aimé ; ma vie comme un cinéma sans son, amenuise mes envies…  rassure-moi… osons nous marier… un maire ou un curé unira nos mains… rêvons à un avenir sans soucis !

mon ancienne  maison ocre sauvera nos amours…

 

reviens ! mon amour, ma vie… écris-moi !

 

marie

 

 

 

ma sirène,

 

sans ma mie, se voir sur un miroir comme un car sans ses roues, mais une missive réussie ainsi raisonnée sauve ma semaine…

mon usine, comme un écran sans souris, comme une cornemuse enrouée, use ses scies sans avoir un sou… en vain,  maman essaie encore avec ses ouvriers en sueur, mais ça va casser…

revenir à rennes,  nous unir… oui mon aimée !...  encore un mois au maximum à m’énerver avec ces messieurs écossais…

 

un coucou à nos voisins rennais,

à ma mie, mon amour…

 

erwan

 

 

 

marie,

 

erwan en a marre… suis sans un sou…  cuire saucisses ou saucissons… arrivons… mon minou ronronne…  sommes ravis… merci !

 

maman erwan


17 janvier 2009

Message de Gus (Tilleul)

Mesdames, Messieurs les administrateurs,

Je suis jeune, j’ai quinze an ! Samedi dernier, je suis tombé par hasar sur votre blog et j’ai remarqué que vous avié beaucoup de visiteur et visiteuse… Je sais que vous, les administrateurs, vous n’ête plus tout jeunes alors je viens vous demander un petit service… je pourrais être votre petit-fils, alors j’espère que vous direz oui… Pourriez-vous faire un peu de pub pour mon tout nouveau blog que je vien de créer ?

Vous, les administratrices paraissez encore jeunes alors vous comprenez que j’ai envie d’avoir plein de commentères pour pouvoir répondre et me fer plein de nouveau pots…

Voici mon adresse

 

http://legus.canalblog.com 

Un grand merci d’avance ! Par pollittesse, je vous invite aussi sur mon blog… peut-être que vous n’étes pas si vieux que ça… et que vous aimé rire…

Gus

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10 janvier 2009

Premier amour, à bicyclette… (Tilleul)


J’avais douze ans… lui aussi ! Il était le plus beau de l’école des garçons…

Comment m’a-t-il repérée ? L’amour a ses secrets…

A cette époque, chaque jour après la classe, je montrais beaucoup d’assiduité pour vite terminer mes devoirs scolaires et partir…

" Où vas-tu encore ? " me demandait maman…

" Je vais faire un petit tour à vélo ! "… Lui, il n’avait pas de bicyclette, alors, il m’attendait devant sa maison en shootant dans un ballon…

" Salut ! Ca va ? Je ne savais pas que tu serais dehors… Quelle coïncidence ! " Il me glissait alors dans la poche, une feuille de cahier pliée en huit et je repartais… Je découvrais son gentil message un peu plus loin… Il aurait été gêné de me voir lire devant lui. Nous rougissions tous les deux et ne savions que dire… c’est sans doute pour cela que nous l’écrivions… je ne gardais jamais ses lettres… J’avais trop peur que quelqu’un ne découvre mon secret… Si maman avait su où j’allais tous les jours, peut-être m’aurait-elle privée de sortie… ?

Il est parti interne dans une autre école… je ne l’ai plus jamais revu.

Même pas un bisou ! Nos mains se sont-elles jamais touchées… ? C’était un amour par écrit… J

Il y a cinq ans, j’étais dans un magasin quand j’ai senti une main sur mon épaule…

" Salut ! Ca va ? Tu fais encore du vélo ? "

" Et toi, tu joues toujours au foot ? "

J’ai un peu rougi, lui aussi… A son épouse, il a dit " je te présente mon premier amour… "


3 janvier 2009

Qu’est-ce qu’elle fait ? Qu’est qu’elle a ? Et qui c’est celle-là ? (Tilleul)

Je me présente, Tilleul, mamie retraitée depuis peu…

Mon pays est si petit qu’il est peu connu dans le vaste monde… (sauf en Iowa). Sa devise est " l’union fait la force ", son hymne chante " l’invincible unité " et pourtant ! Ces paroles semblent bien désuètes désormais… Au nord, ce sont les Flamands. Au sud, les Wallons ! Au centre, les Bruxellois, reconnaissables à leur accent une fois ! A l’est, les germanophones…

Trois langues ! On pourrait ajouter l’espagnol, l’italien, l’arabe, le portugais… parce que la Belgique est une terre d’accueil où toutes les cultures se mélangent… Tout le monde s’entend très bien… sauf nos ministres (enfin, quand on en a!) Les Wallons vont en vacances à la mer du nord, les Flamands viennent au bord de nos vertes vallées…

L’Ardenne où j’habite (au sud du sillon Sambre et Meuse, autrement dit au sud de la ligne Charleroi, Namur, Liège) est réputée pour ses jambons et ses saucissons fumés… La terre n’est pas bien riche, le sol est schisteux, c’est pour cela que les épicéas s’y plaisent… Il n’y a pas de grandes villes. Le nombre d’habitants au kilomètre carré, ne dépasse guère les quarante…

La province de Luxembourg (la mienne, à ne pas confondre avec le pays du même nom) est fière de son emblème, " une ardeur d’avance " ! Hem ! Ca ne se remarque pas vraiment…

le_drapeau_belge

27 décembre 2008

Techniciens renommés cherchent grenouille désespérément... (Tilleul)

Le temps s’est arrêté… Dans toutes les chaumières du nord au sud et de l’est à l’ouest, les chiffres des pendules et les aiguilles des montres se sont immobilisés sur 23h29. Les verres sont prêts, le champagne est frappé… tout le monde attend anxieusement que résonnent les douze coups de minuit. Il semblerait que la maitresse du temps, notre mère la grande horloge, soit tombée en panne… Pourtant, d’une très grande précision, dotée d’engrenages anciens certes, mais très performants, elle n’a jamais manqué cette célébration du passage à l’an neuf…

Voilà ce que des techniciens renommés ont découvert sur le sommet du monde… 

la_grande_horloge

20 décembre 2008

Comment se déplacer sans rennes ? (Tilleul)


La crise sévit partout, même en Laponie… Les rennes se sont vus refuser l’augmentation demandée au bonhomme rouge… Ils ont décidé de faire grève. La luge est prête, chargée d’une multitude de cadeaux pour tous les enfants, mais les quadrupèdes vieillissants sont entêtés et rien ni personne ne parvient à leur faire changer d’avis…

Le temps presse. Père Noël a bien une voiture munie d’un GPS, mais il n’a jamais conduit… Qu’à cela ne tienne, ce n’est pas compliqué ! Dans le ciel ce soir-là, il n’y a pas grand trafic.

Vite, il accroche son traineau et le voilà parti, assis derrière le volant de son bolide.

" Tournez à droite "… il n’y prête pas attention…

" Au prochain carrefour, tournez à gauche "…

" Qui parle ? Il y a quelqu’un ? "

" Tournez à gauche "

" Puisque vous insistez, je tourne "… et voilà notre père Noël survolant la Sibérie…

" Où diable sont passées les maisons des petits Français ? "

" Tournez à droite "

" D’accord ! Mais à part toutes ces étoiles dans le ciel, je ne vois aucune lumière sur terre ! "

Après de nombreuses heures, il se décourage un peu… " Je n’arriverai jamais à l’heure "…

Sur un gros nuage, enfin, il aperçoit une habitation… c’est la demeure du grand saint Nicolas… En repos depuis trois semaines, il prête volontiers son avion ultra rapide à son confrère du Grand Nord. Mieux!  Il propose son aide à notre conducteur d’un soir…

Cette nuit-là, on a pu voir deux pères Noël sur le toit du monde, l’un, coiffé d’une mitre et l’autre, d’un bonnet…


13 décembre 2008

Porte-bonheur - Tilleul

Elle ramasse son gros cartable, elle y glisse le petit classeur. En passant devant le directeur, elle marmonne quelques mots d’excuse puis quitte cette bande d’extraterrestres… Elle va sans doute perdre cet emploi, mais elle s’en fiche. Elle n’en peut plus. Une seule idée trotte dans sa tête, aller vite retrouver son chat Chagall, se cacher sous la couette pour pleurer sa déception. Ce métier, elle l’a voulu, elle l’a choisi… Elle n’imaginait pas " tomber " sur de tels élèves…

Elle marche très vite. Perdue dans ses rêves envolés, le visage noyé par les larmes, juste avant de passer devant la vitrine du boulanger, Lila pose le pied sur " la carte de visite " du chien de Madame Beltran… Elle se retrouve un genoux à terre…

Plus que deux dossiers à réviser. Si Antoine se dépêche, il pourra prendre une pause, s’aérer et déjeuner seul en ville en évitant ainsi le tête à tête avec ses collègues…

11h55. La dernière farde de la pile de droite est passée à gauche. Il enfile une veste, heureux de pouvoir quitter ce bureau. Il n’a pas très faim. Plutôt que d’entrer dans un resto, il préfère marcher un peu et respirer à pleins poumons… Ses pas l’amènent dans la rue du boulanger…

Les sanglots de Lila redoublent. Non seulement son soulier est maculé de … mais son genoux lui fait mal. Tout à coup, deux bras énergiques l’aident à se relever.

" Bonjour ! Je m’appelle Antoine… "

6 décembre 2008

Petit mensonge (Tilleul)

Un, deux, trois, il était une fois… quatre, cinq, six, une dame exquise… J …qui pour compter sa vie, rencontre beaucoup de difficultés… Les mots, les idées s’emmêlent dans sa pauvre tête… Va-t-elle participer à ce défi ?

Elle écrira donc un résumé :

Un : comme un seul mariage… Il y a bien longtemps…

Deux : j’ai la grande joie d’avoir deux fils, deux belles-filles, dont l’une attend deux bébés…

Trois : comme les trois cerveaux dont j’aurais parfois besoin… parce que je cherche et ne trouve rien dans ma vie avec ce nombre…

Quatre : pour l’instant, j’ai quatre petits-enfants que je chéris…

Cinq : le nombre de voitures qui ont été miennes… Fiat, Peugeot, Renault, Mitsubishi et la petite dernière, une coréenne, que Word refuse…

Six : j’ai habité six maisons… dans deux villages, un bourg, un appartement en ville, puis retour à la campagne dans un hameau de dix-neuf habitations et maintenant, dans une localité de deux-cents âmes…

Sept, huit, neuf, elle adore les teufs… dix, onze, douze, elle sait être si douce… J

Je préfèrerais vous conter mon existence comptée,

En faisant rimer une de mes mille qualités,

Avec chaque chiffre nommé…

Tenez, avec trente, je dirais charmante…

Quarante, souriante…

Cinquante, avenante…

Soixante, intelligente… (Si, si, je vous assure ! En plus, il n’existe aucun nombre qui rime avec menteuse!)

29 novembre 2008

Studio a louer - Tilleul

Mon chéri,

Depuis que tu es parti, je n’arrête pas de pleurer… S’il te plaît ! Reviens ! Dorénavant, je promets de te faire confiance !… Les questions pour savoir avec qui tu étais, qui tu as rencontré… c’est fini !

Oui, tu en as marre, je te comprends, c’est ma faute, je le reconnais… C’est parce que j’ai peur de te perdre, mon trésor !

Je veux te prouver ma bonne foi en t’offrant un petit cadeau… Tu voulais partir en vacances ? J’ai trouvé un endroit charmant pour bercer notre amour. Je te laisserai même faire ton jogging matinal sans courir derrière toi pour épier tes moindres faits et gestes… Je t’aime mon poussinet ! Mis à part, le bruit du vent et le cri des mouettes, le studio que j’ai déniché est garanti sans bruit… Il est au dernier étage d’un petit immeuble, avec vue sur la mer… Il n’y a pas d’ascenseur, mais je sais que tu grimperas les escaliers avec entrain, mon beau sportif… J’oublie de te dire qu’il y a un grand jardin tout autour, nous pourrons, en toute discrétion, prendre des bains de soleil et nous baigner nus au clair de lune… Certains jours, lorsque la barque sera accrochée au ponton, nous pagayerons sur l’eau en imaginant que nous sommes à Venise…

S’il te plait mon chéri, dis oui ! Je te jure de ne pas être jalouse pendant le séjour !

Je t’aime, je t’aime, je t’aime…

Ta poussinette

22 novembre 2008

Promesse en l'air? (Tilleul)

Je me présente, je m'appelle Suzanne...
Je devais recevoir un paquet qui ne m'était pas adressé, mais j'attends depuis huit jours et le facteur n'a toujours rien apporté. Y aurait-il une autre madame Suzanne dans la rue?
La neige qui encombre les routes empêche peut-être le livreur d'arriver jusqu'ici?
Hier, j'ai aperçu un camion garé devant la maison voisine... Je parie qu'il s'est trompé! Il a dû y déposer ce que j'espérais depuis dimanche!
Pourtant, je leur fais confiance aux administrateurs. Ils l'avaient promis... Peut-être m'ont-ils oubliée?
Enfin, vous l'avez compris, ce n'est pas ma faute si je n'ai rien écrit cette semaine...
Pardon? Vous attendez ma participation?... Je ne peux tout de même pas inventer une histoire!

15 novembre 2008

Sanglots monotones… (Tilleul)

Trois petites graines,

Comme dans Verlaine…

Perles de rosée ?

De pluie ou bien de larmes ?

Qui les a déposées ?

" Il pleure dans mon cœur,

Quelle est cette langueur " ?

Ils sont si bleus

Ces yeux !

Ils me désarment…

Tapie dans les fourrés,

Cette demoiselle,

Pourquoi se cache-t-elle ?

Son doux visage,

A un air si sage…

Pourquoi chuchoter ?

Je vous laisse écouter,

Mais aussi deviner…

Voilà mon défi

De ce samedi…

8 novembre 2008

Des bougies sucrées (Tilleul)

La cuisine, ensoleillée de préférence, c'est mon domaine.
En cette saison, mes journées sont remplies par la conservation des fruits et légumes récoltés au jardin.
Mes skisseràrangés débordent de bidules utiles, ou non, à un cordon bleu... En voici quelques-uns:
- la trucàembrun me rend de multiples services pour cuire, rôtir et même stériliser. Equipée d'un radar sifflant, elle me prévient quand la cuisson commence...
- le sèchefeuille (n'a pas beaucoup servi cet été, à cause des limaces)
- des doigtsdaciés qui évitent de manger avec les mains...
- des touilleurs pour touiller
- des tripiques et des quadripiques qui comme leur nom l'indique servent à piquer la nourriture ou un voisin qui s'incruste...
- une chaussure de mon petit-fils, que l'on croyait perdue...

Aujourd'hui, je fais de la compote de pommes.
Recette: à l'aide du tirepeau et du troupom, préparer les fruits et les couper en morceaux avant de les déposer dans la trucàembrun.
Ajouter la contenance d'un pourcaféthé de sucre fin. A la fin de la cuisson, mélanger à l'aide du minenbois. Très facile... Impossible de ne pas réussir... Je vous conte une mésaventure de l'an dernier à pareille époque...
Pour récolter de l'argent pour l'école, je confectionne des bougies à vendre au marché de Noël.
Dans une vieille céàjeter, les cires et restes de bougies fondent... parfumés à l'essence de pommes... la cuisine embaume, et la compote dans le trucàembrun cuit... Je me rends compte qu'il n'y a pas assez de sucre, je remplis une grosse pourcaféthé... et je la verse... dans la paraffine fondante...

Remarque : en prévision du menu traditionnel de Noël : boudin, purée de pommes de terre, compote, vous pouvez la conserver dans le froiçagel ou le gelcéfroi... Là aussi, j'y trouve parfois des choses étranges... Un soir, un paquet de spaghettis acheté le matin, avait disparu... Je l'ai retrouvé dans le froiçagel... Et la crême glacée? Je vous laisse deviner... Ca me rappelle... Non, ça suffit! Assez d'étourderies contées pour aujourd'hui!

25 octobre 2008

Comment devenir intelligent? (Tilleul)

Mesdames, Messieurs les Mécènes,

.

Mon invention à peine installée, vous sentirez grandir la science en vous !

.

  • Simple à poser. Dissimulée derrière l’oreille, elle passe inaperçue…
  • Très discrète (pas plus grosse que ces nouveaux appareils auditifs sortis   récemment sur le marché)…
  • Efficace. Dès que je l’ai testée, les tangentes, sinus et autres formules   chimiques compliquées n’avaient plus de secret pour moi qui, dois-je vous le   rappeler, n’ai pas pu poursuivre mes études au-delà du CM2…
  • Au niveau de toutes les bourses. (J’aurais cependant besoin que vous   déliiez la vôtre…) Les pièces nécessaires à la création de cette merveille   sont en effet récupérées sur les anciens téléphones mobiles et recyclées à des   fins que vous allez bientôt connaitre, si vous prenez la peine d’essayer   vous-mêmes cette invention qui va révolutionner le monde… (A commencer par nos   dirigeants, ministres et autres sénateurs qui reconnaissons-le, n’ont pas   toujours le niveau intellectuel nécessaire pour gouverner notre pays…)
  • Fiable. La batterie incorporée est rechargeable avec la lumière du jour…   (La nuit, il est conseillé de laisser une lampe de chevet allumée, pour éviter   une interruption qui pourrait être néfaste au processus d’apprentissage…)
  • Sans risque pour la santé. Aucune perforation. Une mini ventouse se colle   sur le crâne chevelu (ou non) et agit telle une antenne parabolique dégageant   uniquement des ondes positives, sans aucun danger pour le cerveau, si ce n’est   celui de devenir surdoué dans tous les domaines…
  • Colorée. Plusieurs tons très à la mode sont disponibles sur simple demande   (du rose peau au brun ou noir peau). Cette innovation sera telle le caméléon,   cachée parce qu’adaptée à son environnement pittoresque.
  • Fixée sur une branche de lunettes (sans verre pour les bons voyants), elle   ne saurait que vous épater, j’en suis sûre.
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En vous remerciant d’avance, pour les fonds que vous ne manquerez pas de m’octroyer, j’ose caresser l’espoir de vous lire vite…

.

Et que vive le savoir !

.

2000 caractères

.

18 octobre 2008

Invitation (Tilleul)

Les descriptions de femmes ressemblent à une vitrine de bijoutier.

On y voit des cheveux d’or… Ca y est, ça recommence, il n’y en a que pour les blondes ! Et les brunes alors ? Des cheveux en crotte de bique ? Et pourquoi ne pas citer les autres ? Des cheveux en ébène, des cheveux d’argent, des cheveux de cuivre… N’est-ce pas aussi beau que l’or ?

Je continue… des yeux émeraude… Encore raté ! Les miens sont œil de tigre…

Des dents de perle…euh, non ! Là, je ne vous dirai pas en quoi sont les miennes !… (La porcelaine et la résine, c’est bien aussi ?)

Des lèvres de corail… ouf ! Voilà enfin quelque chose (avec un rouge adapté) qui pourrait me convenir !

Poursuivons les pensées qui auraient pu être de Jules Renard… " Sa tête reposant sur un doux val surplombé par deux collines chapeautées d’un rubis "… Hem, ici, il vaut mieux ne pas être " morne plaine " ou au contraire " sommets des Alpes "… (quoique… Il en faut pour tous les gouts, non ?)… " La main glissant doucement sur sa peau lisse "… lisse ? Ben tiens ! Je ne vous le dirai pas !… " Il caresse doucement son ventre plat comme un paquet de chocolats "… Qu’est-ce que tu dis ? Ce n’est pas poétique ? Dis ! Un paquet de chocolats, pour moi, c’est mieux qu’une pierre précieuse…

" Retenant son souffle, il effleure le … " euh… " il arrive à son "…  euh… triangle magique ? Non !…il arrive… Ben oui !… " il découvre la boite à bijoux ! "… puisqu’on est dans une bijouterie !…

Qu’est-ce si l’on va plus loin dans l’intimité ?… Comment voulez-vous que je le sache ?

Alors! Jules! Tu viens? J'ai envie de connaitre tous mes minéraux, moi...

11 octobre 2008

Fin du défi de Joe Krapov (Tilleul)

- Six pages et demie ? Vous vous fichez de nous Joe Krapov ? On vous avait dit de faire court !

- Justement, je les ai publiées sur mon blog et je ne vais vous livrer que le résumé !

- Faites vite, alors ! On connaît votre goût pour les parenthèses ! Et votre « Odyssée résumée pour les nuls » contenait quand même 2009 chants !

- Ici, ça commence par un agenda. C’est celui de Francis Carcopino, l’homme d’affaires à propos duquel j’ai écrit la semaine dernière.

- Ainsi donc, le feuilleton continue ! C’est une manie, chez vous !

- Ne m’interrompez pas tout le temps, Papistache, je ne pourrai jamais faire court, sinon !

- D’accord ! D’accord ! Je me tais !

- Voilà le contenu de l’agenda :

Mercredi 24 septembre, la secrétaire du milliardaire collectionneur d’art, Martine Vingt-Trois ne vient pas bosser. Elle ne téléphone pas pour s’excuser de son absence.

Jeudi 25 septembre: le conservateur du Musée des Beaux-Arts de Rennes n’a pas répondu à son courrier. Carcopino va devoir racheter le tableau d’Isaure Chassériau qui lui avait été prêté et qui a été mystérieusement endommagé.

Vendredi 26 septembre : Martine 23 n’a toujours pas donné signe de vie et il se morfond car il ne peut pas aller « toucher à ses boîtes de cigares dans le bureau ovale » en son absence.

Lundi 29 septembre à 9 h : son équipe de foot a gagné son match, ça le met en joie mais en arrivant au boulot il apprend que sa boîte a été victime d’un casse. Visiblement, on n’a rien dérangé ni dérobé mais à 10 h il s’aperçoit qu’on a volé le tableau représentant Isaure dans le bureau de Martine 23. A 15 heures, en utilisant un faux nom, « Jmechov » et une identité de marchand de bois et charbon, il se rend chez un détective privé nommé Florent Fouillemerde. Quand celui-ci apprend qu’il s’agit de retrouver Isaure Chassériau, il refuse l’affaire malgré « le nombre considérable de zéros inscrit sur le chèque ».

Mardi 30 septembre à 9 heures du mat’ : il a l’impression d’être suivi par une Ami 6 Citroën depuis la veille. A 10 heures, il reçoit un coup de fil. Un mystérieux « Front de libération des Prairies Saint-Martin canal historique » lui réclame 700 milliards de dollars en échange d’Isaure Chassériau et réclame le droit pour un groupe de rock nommé « Les Galeries Lafaillite » de jouer l’année prochaine lors de la braderie du canal. Il refuse.

A 11 heures, un artiste qui veut lui vendre une installation à base d’un tableau antique et de trois cocottes-minutes lui donne rendez-vous dans la rue Saint-Louis à Rennes. Il se promet d’acquérir l’œuvre si elle n’est pas trop chère.

Fin de l’agenda. C’est cet après-midi là qu’on procède à son enlèvement dans la rue en question. Le principal témoin, placé en garde à vue, est interrogé par la police puis relâché. Il s’agit d’un détective privé nommé Florent Fouillemerde, qui se déplace en Ami 6 et qui nie avoir pris des photos dans cette rue, de même qu’il n’a pas reconnu, sous le pseudonyme de Jmechov, le célébrissime milliardaire Carcopino.

Quand il sort du commissariat, Fouillemerde examine les photos qu’il a prises dans la rue Saint-Louis et se demande s’il va se mettre en chasse du milliardaire pour toucher la prime promise.

- Et ?

- Et puis c’est tout. Voilà la photo ci-dessous. Et le détective a très bien vu trois femmes embarquer Jmechov dans la 4L à l’arrière de laquelle se trouvait un grand coffre en osier.

- Une histoire dans laquelle une secrétaire, un tableau, un milliardaire et un témoin disparaissent au bout d’une page…

- Six pages et demie, Papistache, c’est vous qui m’avez demandé de raccourcir.

- Ca reste quand même assez, comment dirai-je… ?

- Inextricable ?

- C’est celaaaa, oui !

- C’est ce qui était demandé, aussi !

- Eh bien merci Joe Krapov ! Bon amusement pour la personne qui vous a précédé et qui va devoir composer avec tout cela pour raconter la suite !

Quand Joe Krapov s’en va, Papistache s’interroge sur « Val et Cie » et sur la plaque d’immatriculation TTC 59. Pourquoi donc Mamoune serait-elle mêlée à tout cela ?

Monsieur le Commissaire,

Comme promis, je vous envoie le rapport de mes investigations. (Constatez-le par vous-même, vous avez bien fait de me relâcher…)

Appelé le lundi 29 septembre chez Monsieur Jmechov pour élucider le vol " d’une fille en rose, avec des couettes et l’air nunuche ", je crois qu’il s’agit de son épouse…, je refuse le contrat… nulle envie d’infiltrer la mafia russe. En 1999, déjà, j’avais reçu un sérieux avertissement.

Avec mon ami 6 (petite voiture bien pratique pour passer inaperçu), je le prends néanmoins en filature. J’apprends que ce monsieur est en fait, le milliardaire Francis Carcopino, collectionneur mais surtout big boss de l’équipe de football de Rennes…

Puisqu’il s’agit de recevoir une prime, je commence mon enquête.

     

  1. En fouillant dans ce milieu du sport, je découvre les tricheries, pot de   vin…

Carcopino pense qu’il peut tout acheter. Les autres clubs essaient de le coincer. Ils en ont assez de perdre les matches qui les opposent à Rennes.

    2.  De fil en aiguille, j’arrive dans les locaux de l’équipe de La Rochelle. C’est de là qu’a été

         lancée, l’idée d’enlèvement de ce magnat du foot. Val, la trésorière du club, aidée de

         deux copines (l’une résidant en Outre Manche et l’autre, barmaid à la rue saint Louis

         à Rennes), Val donc, est propriétaire d’une R4 (elle aurait craqué pour ce véhicule

         décoré nouveau style cool et fun…) et d’une grande malle en osier, reçue en juillet,

         lors de son mariage…

     

  1. Janeczka (puisqu’il s’agit bien d’elle), sa comparse, aurait préféré   s’installer au volant
  2.  

    (son permis de conduire est très récent…), mais en jouant sur son ukulélé,   elle était censée distraire le collectionneur…

     

  3. La barmaid, amie des deux autres, a attiré le futur otage avec un motif   bidon (la
  4.  

    vente d’un soi-disant tableau de trois cocottes…), et de son plus beau   sourire, l’a

     

    persuadé de grimper dans la malle… (La troisième du trio aurait pu être   Mamoune mais elle était occupée à cuire de bons spéculoos à distribuer à   l’issue d’un concert rock…)

     

  5. Le samedi 4 octobre, Janeczka (absente pour le défi du samedi), embarquait   avec

un " gros " bagage, pour une destination lointaine… peut-être une île au nord…

Sur son blog, un seul mot : " away for the weekend "

Voilà, Monsieur le Commissaire, l’explication de cette disparition.

Les temps sont durs. Je compte sur votre diligence pour m’envoyer la prime méritée.

Votre dévoué détective privé,

Florent Fouillemerde.

P.S. Pour élucider le reste de cette affaire, vous pouvez jeter un œil sur le document

ci-joint... Ne me demandez pas comment je me le suis procuré… secret professionnel !

 

 

Extraits du journal intime de Martine23 Duval.

Secrétaire " pas duraille en affaires ni fute-fute en quoi que ce fût… "

Mardi 22 juillet 19h30

J’ai bien attrapé mon patron (qui me considère comme une mijaurée ). Il aurait voulu que je choisisse un Picasso (son billet d’entrée lui donnant droit à une œuvre de son choix) et j’ai ramené le portrait d’Isaure Chassériau. Tableau de 1838, peint par mon aïeul, (élève d’Ingres), Eugène Amaury Duval. L’esprit de famille, c’est sacré !

Mercredi 23 juillet 18h30

Francis Carcopino (mon boss milliardaire, collectionneur d’œuvres d’art), n’apprécie pas la peinture de feu mon arrière arrière grand-père… " C’est un tableau qui parait relever du pire néo classicisme tendance mou du bulbe ! " dit-il… Il sursaute chaque fois qu’il sort de son bureau ovale et qu’il aperçoit le trésor suspendu dans l’antichambre où je travaille…

Maintenant, " au lieu d’une cruche, j’ai deux gourdes "… Ce sont ses propres mots !

Vendredi 25 juillet 7h10

J’ai retrouvé dans le fond du grenier, une croûte de Gene Séki (peintre moderne qui puise son inspiration dans les décors du dix-neuvième siècle). Une porte gris-ciel, des moulures, un rideau bleu… on jurerait le fond de la toile qui m’est chère.

Je vais jouer un tour à ce monsieur, collectionneur peut-être, mais pas connaisseur… Traiter un si beau tableau de " peinture figurative atone, monotone et autochtone "… !

Lundi 28 juillet 7h10

La tête qu’il va tirer, quand il va s’imaginer que le " radis rose " s’est fait la malle… Hier soir, j’ai échangé les tableaux… L’essai de Gene Seki est accroché à la place de l’autre…

Lundi 28 juillet 19h30

Il n’a rien remarqué ! Faut dire que je suis bonne comédienne ! Il s’imagine que la toile est hantée…

Vendredi 1° aout 19h30

Ma nièce, élève à l’Académie des Beaux Arts, (en repos chez moi avec une entorse à la cheville) a voulu " embellir " Isaure de Chassériau… Elle lui a peint un chapeau sur la tête et elle a même ajouté une étiquette " press ". Quel gâchis !

Tant pis ! Cette nuit, je vais de nouveaux échanger les tableaux… Et chaque samedi, la belle réapparaitra pour disparaitre chaque lundi. Il ne s’imagine pas de quoi est capable une demeurée… Ah ! Il n’aime pas qu’on se moque de lui, ce milliardaire…

Mercredi 24 septembre 10h

Je ne supporte plus les brimades, marmelades, engueulades, tocades de Carcopino… C’est décidé, j’arrête de travailler ! " La môme Chassériau, celle qui est en rose et qui a des couettes " restera chez moi… J’ai un bon plan qui va me faire gagner beaucoup d’argent !

Rira bien qui rira le dernier !

4 octobre 2008

Rififi au parc Igrec (Tilleul)

C'est l'été... Le soleil généreux darde ses rayons caniculaires...

Monsieur Pol Hisse, nouvellement élevé au grade d'adjudant, arrive, toutes sirènes hurlantes, sur les lieux de l'incident au volant de sa Peugeot de service. L'appel était clair : "grabuge naissant au parc Igrec, s'y rendre immédiatement!"

Garer sa voiture, ne sera pas un problème, pense-t-il... Avec le gyrophare, il peut s'arrêter au milieu de la chaussée... mais, plus il approche, moins il progresse... Une foule immense lui barre le passage... Il sort du véhicule. La marche n'est pas son sport favori, et avec cette chaleur ! La sueur perle déjà à son front.

A coups de sifflet stridents, il tente de se frayer un passage au milieu des badauds.

"Poussez-vous ! Police, laissez passer !" Rien n'y fait ! Il transpire à grosses gouttes...

Sa chemise fraichement repassée du matin, n'a plus aucune forme, elle lui colle à la peau.

"Laissez-moi passer ou je vous colle une amende !"

Entrainé par cette marée humaine, il recule plus qu'il n'avance...

"Savez-vous qui je suis? Je vais vous coller une châtaigne, moi si vous ne bougez pas !"

Bon sang ! Il faut qu'il arrive à se frayer un passage ! Si ça se trouve, l'adjudant-chef est déjà sur place...

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