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Le défi du samedi
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11 décembre 2021

Le jitterbug (Lecrilibriste)

 

Pour échapper à la morosité
pour se sentir un peu plus exister
pour garder la souplesse et la légèreté
et la banane tous les jours de l’année
le jitterbug, il faut danser
sur le ring, c’est du swing
Mieux, c’est d’la dynamite !

Pour défouler son agressivité
Son trop plein d’énergie éjecter
Perdre des calories par-dessus le marché
Et se donner la pêche pour toute la journée
Ecoutez-les jouer, regardez-les danser
Le jitterbug c’est plein de vitamines
Sur le ring, c’est du swing
Mieux, c’est d’la dynamite !

Si vous avez 20 ans
Vous pouvez essayer
Mais à 80 ans,
vaut mieux les regarder
Sur le ring, c’est du swing
Mieux, c’est d’la dynamite !

 

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4 décembre 2021

Impacts (Lecrilibriste)

 

Des pieds jusqu’à la tête, je suis pleine d’impacts

car tout ce qui me marque et me touche est pléthore

Des impacts marbrés m’arrivent par tous les pores

me gravellent le corps comme des tatouages

émissions et romans ou poèmes émouvants

Le 5 de Chanel et son parfum exquis

ou  l’ Extase » qui me terrasse de Nina Ricci

La jupe à cerceau, rayée a laissé ineffable

La trace des 17 ans fiers et indomptables

Et la soif d’élégance tatouée pointillé

Mais plus loin, bien plus loin, il y a des cicatrices

Avec des bruits de bottes qui passent dans la rue

Le retour de mon père après cinq ans captifs

et ce père idéal arrivé miséreux

qui lorsque nous étions tous autour de la table

surveillait que chacun ait sa part équitable

avec des yeux de fou avant de se servir

Et je garde en secret les marques inavouables

qui distillent en moi tels  des athanors

dans ma part de ténèbres des  gouttes de  remords

 

27 novembre 2021

La pièce maîtresse (Lecrilibriste)

 

Ah ! si j’étais grand couturier

Je supprimerais bien le jean

Qui commence à faire un peu vieux jeu

Depuis le temps qu’on le décline

Avec des trous, étriqué, décoloré, slim

Deviendrait-il un plaisir démodé, le denim ?

Je m’en irais chercher au cœur des années folles

J’irais même gratter aux boutiques créoles

Dans les greniers, dans les cafés tricots

Et chez les assyriens et les mérovingiens

Les gars de la marine et chez les fantassins

Pour découvrir l’idée emplie de fantaisie

Sans distinction de sexe et de morphologie

Qui mènerait la danse dans tous les catalogues

Qui serait annoncée par tous les astrologues

Qui tiendrait le haut du pavé

Que femmes et hommes s’attribueraient

J’épluchais fièrement les civilisations

Leurs atours, leurs costumes, avec obstination

Portés en d’autre temps par filles et garçons

Quand une nuit de pleine lune

Alors que je dénombrais à la brune

cottes de mailles, shorts, casaques et cotillons

M’apparut un archer, noblement habillé

Qui dit en vieux français, une espèce de jargon

Que je compris tout de go sans aucune façon

Eléonore, il te faut faire un hoqueton

Il sera revêtu par filles et garçons

Galvanisée par cette apparition

 Je m’empressai d’ouvrir le dictionnaire

Oui ! la pièce rêvée serait un hoqueton

C’est mini, c’est joli, c’est brodé et c’est coton !

 

20 novembre 2021

Galimatias (Lecrilibriste)

 

J’ai jeté sur une feuille blanche un galimatias de mots.

Galimatias de mon cœur, ma muse, mon âme sœur,

Tu m’expédies à l’aventure bon gré, mal gré

Tu engages ma plume dans des chemins ignorés

dans des sentiers que je découvre à mesure

Ou dans des rues inconnues semées d’obstacles

Où je me faufile envers et contre tout, par miracle

Au clair de la lune, les pieds à l’étrier,

Je me perds dans des sillons multipliés

propices au rêve à débroussailler

Le quel vais-je pouvoir emprunter ?

Mais le brouillard aujourd’hui est tel

Que je n’arrive à me décider

Irai-je vers ce jardin d’Eden

où la vie en rose piaffe d’impatience

ou celui de la rue des obstacles

où je vais découvrir un spectacle

qui m’effraie

Qui tracera mon chemin d’aujourd’hui

dans ce galimatias mal construit

Et là, un petit ange me souffle et me dit …

 

« il faut porter en soi un chaos

Pour pouvoir mettre au monde une étoile qui danse ».

Ainsi parlait  Zarathoustra.

 

13 novembre 2021

Fourre-tout à mots fous (Lecrilibriste)

 

J’ai un fourre-tout à mots fous

Où je loge à peu près tout

Ce que j’entends de partout

Il y a des bijoux

mais aussi des cailloux

Des clous et des écrous

Des boubous, des chouchous

Un tattoo, un hibou

Un gourou tout grigou

Un sachet de sagou

Même un didgeridoo

Et quand je le secoue

Mon carnet de mots fous

J’entends un doux froufrou

Qui me joue du biniou

Mais un jour au mois d’août

j’ai mis un carcajou

qui m’a jeté un sort

d’Amérique du Nord

comme il est omnivore

Il a tout avalé

 

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6 novembre 2021

Epiphénomène (Lecrilibriste)

 

Viens, je t’invite à jouer à l’épiphénomène

Des mots qui s’assemblent et se traînent

À jouer au soleil à la lune ou aux astres

Jouer de la prunelle ou bien de l’épigastre

Jouer sur ta guitare avec un capodastre

Ou bien didgeridoo, taper sur des bambous

À jouer sur du velours, à jouer ton va tout

Ou jouer du bâton et p’têtre des paturons

Jouer dans ton wigwam sans être mégalo

Jouer l’imbroglio ou jouer du lasso

La jouer Ramona ou bien chat du pacha

Jouer des castagnettes ou bien jouer d’adresse

Et jouer les Cassandre en croquant des amandes

Mais la jouer serré si tu veux le gagner

Le défi du sam’di  avec ses phénomènes

 

30 octobre 2021

La ronde des dys (Lecrilibriste)

 

Mercredi , la ronde des dys

Patiemment, patiente chez l’orthophoniste

Le dyslexique qui a oublié son lexique

Le dysphonique qui a pris son micro

Le dysphasique qui dans sa poche cherche ses mots

Le dysphorique aujourd’hui tout apathique

Le dyspraxique qui a un tic

Et le dyscalculique qui prend la colique

Chaque fois qu’il a un zéro

Ah ! vraiment, c’est un hic, c’est un os

De faire partie d’un de ces dys

Et D’aller chez l’orthophoniste

Pour supprimer ce déficit

Totalement disconvenu

Qui disqualifie, discrédite

Vous distingue comme un disparate

Alors que vous êtes tout dispersé

Et disposé à dissiper

Ce malentendu dissonant

Qui vous distord honteusement

Et vous distrait confusément

Ah ! Ah, Ah oui vraiment

Vive les orthophonistes

Qui transmutent les dys

en dix sur dix !

 

23 octobre 2021

Petite envie de guitare (Lecrilibriste)

 

À mon grand dam

Je ne joue pas de la guitare

Je n’en connais ni les accords qui l’accompagnent,

et les mots qui la caractérisent

je ne sais rien des capodastres ,

les éclisse sont pour moi de l’hébreu

J’ignore si les dièses, bémols et bécarres existent

Si les croches des quintuples croches s’accrochent

Sur les partitions pour guitare

comme sur les morceaux de piano

Mais j’aime la musique des guitares

La guitare ancienne et ses airs de western

La guitare classique et les sons qui s’égrènent

La vivacité de la guitare manouche

Les vagues langoureuses des guitares hawaïennes

J’avoue aimer moins la guitare électrique

Ses vibrations frénétiques

Ses déferlements métalliques

J’aimerais savoir gratter la guitare

Placer un capodastre pour relever le défi

Et jouer dans la cour des grands

Mais je crains que maintenant

Ce ne soit sur d’autres continents

 

16 octobre 2021

À bâtons rompus (Lecrilibriste)

 

À force de suivre les sentiers battus

Et de battre la semelle

Avec le cœur battant la chamade

Il avait les yeux battus

Sa vie de bâton de chaise ne lui convenait plus

Avec son physique en bâton de sucette

Et son fatal destin de bâton de vieillesse

Qui lui mettaient des bâtons dans les roues

Toujours, il battait en retraite …

Et il n’en pouvait plus

Oui ! Il lui fallait une bonne baston

Pour se sentir au diapason

C’est ce qu’il se disait les jours de spleen

Avec un poids sur la poitrine

Tandis qu’il battait la campagne

S’aguerrissant par l’autosuggestion

Aux châtaignes, aux pains et aux marrons

En suçant son bâton de réglisse

Il se battait comme un lion

Un jour « J », il partit tambour battant

Se battre contre les moulins à vent

Et savez-vous qu’il s’en revint l’animal

Avec son bâton de maréchal

 

9 octobre 2021

L’agate bleue (Lecrilibriste)

 

Au joyeux temps lointain où je jouais aux billes

A l’ombre du buisson buissonnant de charmille

Dans un trou creusé en terre, on jouait au pot

L’agate me souriait  de son œil indigo

Mon frère jouait aux billes à toutes les récrés

Moi, la fille, à la marelle, j’étais vouée

C’était bien la marelle, mais j’aimais mieux les billes

Moi J’ n’avais pas l’adresse pour propulser la bille

d’un petit coup de pouce imbattable et habile

D’une pichenette précise, l’frère envoyait au pot

toutes les billes et agates illico presto

Farouche, J’essayais d’avoir l’agate bleue

Chaque fin de partie, elle retournait dans son sac précieux

Où, radin, il gardait ses agates et ses billes

En me faisant baver de rage et d’envie

Trop heureux de prouver sa supériorité

Lui, le garçon, l’ainé, mon rival bien aimé

 

Aujourd’hui la vitrine de « la boite aux cailloux »

Expose les trésors de ses pierres en bijoux

Sur une bague soudain, mon regard a flashé

Mais c’est ma belle agate si longtemps convoitée !

Oui !  c’est ma belle agate aux ton bleus indigo

Qui me rappelle soudain que je jouais au pot

Et que mon frère gagnait car c’était lui le pro

Galvanisée, je suis entrée dans la boutique

Et enfin, je l’ai achetée

ma belle agate bleue si longtemps convoitée.

 

2 octobre 2021

Chou, hibou caillou, zoulou (Lecrilibriste)

 

A minuit vendredi expire le défi

La semaine a passé et tu n’as rien écrit

Si, t’as tout d’ même écrit pour « le chant des possibles »

Fallait finir à temps c’était pas compressible

Même si toute la semaine t’as eu des rendez-vous

Et même si chaque jour t’as pensé aux zoulous

Même si t’as pas d’idées il faut te débrouiller

Il doit bien te rester quelques mots à la clé

Tu viens juste de lire le poème « Mesdames »

Que le Grand corps malade avec son talent slame

Et tu te prends au jeu pour écrire des vers

Qui dansent deux par deux pour créer l’atmosphère

Vite écrire un poème pour le Grand Manitou

Que ce soit chou, hibou, caillou, genou,  zoulou

c’est à minuit docteur Schweitzer que tout se fout en l’air

Et il n’y a a rien à faire tu ne peux pas t’abstraire

Du pacte avec toi-même que toi-même a signé 

Un sam’di de décembre il y a trois années.

 

25 septembre 2021

Ma yourte rêvée (Lecrilibriste)


Ayant besoin de grands espaces
de silence et de dépaysement
J’ai planté ma yourte au toit blanc scintillant
Dans une steppe au Kirghizstan
au Turkménistan, au Kazakhstan
Ou peut-être en Mongolie, finalement
Mais fort loin des autoroutes
Là, j’ai pris bien garde
D’ entrer du pied droit dans la yourte
Sans heurter le sol en quoi que ce soit
Pour ne pas heurter les esprits de la steppe
J’ai invité le chef du village
A poser la crémaillère
A tremper son doigt dans un verre de Wodka
Pour jeter quelques gouttes
aux quatre coins de la yourte
En offrande à la nature de là bas.
Les éleveurs de rennes de yacks et de chèvres
eux aussi, conviés  à la crémaillère
sont arrivés au galop sur leurs petits chevaux
Pour boire la Wodka et trinquer
Jusqu’à finir la bouteille
Car une bouteille ouverte,
Pour ce rite  doit être vidée.
J’ai entendu la nuit les loups hurler
Et le souffle violent du karaburan
Le grand vent qui court les champs
Mais dans ma yourte, bien protégée
J’ai dormi comme un bébé

On a fini la bouteille de Wodka
On a mangé les yaourts et la tourte
Et sous la yourte
 que mes voisins ont montée dans leur pré
Pour accueillir les pèlerins paumés
J’ai dormi comme un plomb et j’ai rêvé
sous mon beau ciel du Dauphiné
A la steppe , au  désert de Gobi
Et aux chamanes de Mongolie
Et j’ai eu très mal à la tête
Quand je me suis réveillée

18 septembre 2021

Des ailes XXL (Lecrilibriste)

 

Je voudrais des ailes XXL

Pour voler au-delà des nuages

Sans fusée et sans kérosène

sans attirail, sans amarrage

simplement des ailes XXL

pour voler comme une hirondelle

aller chevaucher l’arc en ciel

jusqu’aux confins du monde

Et puis le regarder d’en haut

A 360 degrés, sans barreaux

avec une infaillible sonde

pour aller dénicher les joyaux

cachés dans le cœur des humains

cherchant l’âme cachée des êtres

non  celle de leurs actes

qui s’avèrent parfois tout faux

pris dans l’étau des certitudes

des préjugés, des habitudes

des peurs et des inquiétudes

que confèrent nos vies en ce monde

Je voudrais des ailes XXL

Des ailes dix mille fois XXL

Lorsque je quitterai ce monde

 

11 septembre 2021

Le Whist (Lecrilibriste)

 

Je ne sais pas jouer au Whist

Mais j’aime bien danser le twist

 

J’aime Jouer

A la rigueur au Mistigri

A la Bataille ou aux Petits Chevaux

Au Cluedo, au Mikado

Au Scrabble ou au Monopoly

Aux Patatras, aux Dominos

Découper les jeux d’ Pomme d’api

Ou encore tirer les Tarots

 

Je ne sais pas jouer au Whist

Mais j’aime bien danser le twist

 

J’aime le Perds pas la Boule 

Et j’adore le Tic Tac Boum

Très vite il faut trouver un mot

Avant que la bombe qu’on se refile

main en main illico presto  

explose soudain et boum !

C’est excitant,  trop rigolo

 

Je ne sais pas jouer au Whist

Mais j’aime bien danser le twist

J’avoue que c’est une lacune

Mais je préfère le clair de lune

 

4 septembre 2021

Plein les poches (Lecrilibriste)

 

Pour soulager les poches

 de mon vieux falzar Cargo

Qui pesait plus d’un kilo

J’ai vidé tous mes trésors

Dans l’ vide-poche en noix de coco

Dans une des  poches à soufflets,  y avait …

Une vis de mécano

Une petite cordelette

Un numéro de loto

Et quatre noisettes

Un caillou trop rigolo

Un pruneau tout sec

Et une phrase de philo

d’un philosophe grec

écrite vite au stylo

un jour de  bibliothèque

cins sous qui valaient zéro

trois graine de fenugrec

et un bonbon à l’ouzo

pour le manque de diabète

un appeau pour les moineaux

un morceau de bois de teck

 Le vide poche était plein

Mais y’avait encore trois poches

A mon vieux falzar Cargo

J’ai racheté trois vide poches

assortis en noix de coco

bouclant mon salamalec

avant d’aller au dodo

rêver qu’j’ avais plein les poches

de cadeaux

 

28 août 2021

Clap de fin (Lecrilibriste)

 

Sous le cœur du tee-shirt imprimé

Ils ont le cœur en bandoulière

Et ce cœur là  bat la chamade

Pour la dernière escapade

C’est la fin du lycée

Joie et nostalgie se chamaillent

Tous ont un peu mal cœur

Car une page s’est tournée

Il va falloir avancer

Il va falloir se séparer

clap de fin d’lycée  sonné

Chacun va partir de son côté

Au boulot, en université

Apprenti ou à l’étranger

Ils seront tous disséminés

La pochette surprise de la vie

Les attend au tournant

à pas de fourmis ou à pas de géant

va falloir tenter l’aventure

et, à tout prix, devenir grand

 

Une ultime balade programmée

Et une orgie organisée

pour se souler tout en braillant

« on s’était dit rendez-vous dans dix ans »

et chasser ce cafard qui étreint bizarre

d’ avoir  refermé le roman

où régnaient les grands manitous

sur leur insouciance d’enfant

 

21 août 2021

La petite arlequine (Lecrilibriste)

 

Engoncée dans sa fraise d’organdi

Ornée de sequins et de perles dorées

Elle n’ose plus bouger la petite arlequine

De belles arabesques, on lui a dessiné

sur les joues et jusqu’au bout du nez

du rouge, du blanc, du vert en volutes étudiées

Attention ! dit maman, Il ne faut pas toucher !

Mais ça gratte … ça gratte Maman !

Chérie, il faut souffrir pour être belle, tiens regarde !

Devant le miroir, elle n’en revient pas

Mais est-ce bien elle, cette petite fille, là ?

Cette petite fille magnifique dans ses atours ?

Y en a un qui va rester baba, c’est Lucas

Se dit-elle en pensant tout bas

Tout à l’heure, elle sera haut perchée

Sur le char de Miss Carnaval

Elle sera à côté de la Reine du défilé

Et l’on ne verra qu’elle, toute colorée

Dans son bel habit de Turquie

Il sera ébloui, Lucas, son ami

Il sera déguisé en Robin des Bois

C’est du moins ce qu’il lui a dit

Elle jettera plein de confettis

A la foule déchainée par le corso

Et à Lucas avec Pipo en laisse

 quand elle les verra 

Elle en a réservé un plein seau

Même s’il mange sa barbapapa

C’est sûr qu’Il y aura droit !

Et ce soir quand elle ira dormir

Son bel habit fripé par la journée

Sa frimousse toute barbouillée

Car elle aura oublié l’interdit de gratter

Elle rêvera au prochain Carnaval !

Et à la tenue royale de belle Marianne l

que sa maman saura bien inventer

 

14 août 2021

Farniente Knacki (Lecrilibriste)

 

Sur le toit de l’estancot du marchand ambulant

Qui s’est converti pour subsister

pendant la Covid

à la restauration rapide

pour faire des frites  et des friands

 vite faits bien faits mais excellents

Une Knackie réjouie regarde les clients

Qui savourent cet en-cas de l’instant

Qui leur redonne la frite

Elle a la banane

Et voluptueusement se pavane

Sur le toit de la caravane

Sans se soucier de l’océan

 

7 août 2021

Vénus en herbe (Lecrilibriste)

 

Réunis leurs talents en un vert buissonnant

Ils ont créé leur muse abandonnée,

doucement, ils l’ont couchée, les jardiniers

dans une jardinière au fond de cet Eden

Les promeneurs s’arrêtent net

admirant ce talent végétal

subjugués par ses rondeurs de Vénus royale

ils contemplent le giron de cette fée nature

qui dort paisiblement, sans qu’un regard l’éveille

mais surveillant en rêve le râteau et la pelle

qui l’ont engazonnée, qui l’ont fait exister

en femme plantureuse aux courbes accrocheuses

 dignes d’une Nana de  Niky de Saint Phalle

née d’un esprit bucoli-poétique et vespéral

 

31 juillet 2021

« Cuisine en Toc » déstocke (Lecrilibriste)

 

La boutique « Cuisine en Toc »

Déstocke

Elle bat la breloque

quel estoc pour les toques

Ils ont pris ça dans l’estomac

comme une claque

car ils sont si maniaques

que ça leur casse la barraque

ils avaient des tocs pour « Cuisine en Toc »

Mais les amis de Tupperware

sont devenus francs loufoques

de « Cuisine en Toc »

Ils ont acheté tout le stock

d’autocuiseurs à œufs coques

justes à point

Songeuse je soliloque

En me disant quelle époque 

cette année  2021 

Quand même « cuisine en Toc »

Déstocke en bloc 

Ses autocuiseurs à œufs coque !

 

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