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Le défi du samedi
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11 août 2012

Avancer, toujours avancer. (Droufn)

Hier soir une envie folle d'aller me perdre au milieu des rayons gaiement achalandés de ma Grande Surface en prévision du magnifique mois de septembre qui sonne à la porte pour nous annoncer l'automne, le froid, les feuilles mortes, etc.. Me pris. J'étais dans un état pâteux, accroché à mon chariot comme le débutant à son tire-fesse, l'œil aussi vide qu'une boite de nuit le jour. Soudain, une petite étincelle de mon cerveau capte un truc au coin de l'allée des liquides. Des bouteilles de vins chaud.. Ôo Tiens ? Trop compliqué pour essayer de comprendre, je continue à me laisser traîner par mon chariot. Au rayon suivant on me propose des galettes des rois, avec la fève, la couronne.. Bon ! On est au mois d'août, enfin je crois.. Râ ! merde j'ai  un doute du coup. Je regarde autour de moi, personne équipé comme en décembre, pas de pull, encore moins de manteau de laine, ni aucun bonnet. Allez, c'est pas grave, je file vite acheter mon camembert et je me casse sans regarder en arrière au risque de tomber sur le père Noël.

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3 mars 2012

En une phrase (Droufn)

Qu'un comédien va s'asseoir sur ce fauteuil pour débiter un long monologue chiant et poussiéreux qui fait se tortiller d'une fesse sur l'autre en attendant l'entracte pour aller se saouler au bar histoire de dormir pendant la seconde partie du spectacle.

11 février 2012

Défi 180 (Droufn)


En gigot à l'ail

 

Avantages : Une simple gousse d'ail pour accessoire. Succès assuré car le seul à être déguisé de la sorte. Ne prend pas de place et rafraîchissant si la soirée se fait en été.

 

Inconvénient: Pour les soirées d'hiver et soirées végétariennes, ne pas accepter les invitations. Si vous venez habillé, même avec une gousse d'ail dans l'cul personne ne comprendra.

 

Contraintes : Choisir une gousse à longue queue. Je sais, dit comme ça, ça fait bizarre, une gousse avec une queue. Mais quand même, ne pas négliger le détail au risque de ne pouvoir la retirer et de sentir l'ail pendant 3 semaines.

 

Coût du déguisement : environ 3.50€ le kg,. Location impossible

 

Voilà, à vous !

4 février 2012

Textes sans « A » sur thème « ma ville ». Facile ! (Droufn)

 

 Bondy  Frejus  Montfermeil  Vernon  Chelles  Bois-Colombes  Boulogne-Sur-Mer   Bobigny  Rodez  Le Kremlin-Bicetre  Brunoy  Neuville Meudon   Montigny-Les-Metz  Vincennes  Lisieux  Gennevilliers   Montlucon   Villeneuve-Sur-Lot  Compiegne  Tournefeuille  Nevers  Sevres  Begles  Thionville  Bourg-En-Bresse  Lunel  Couilles-sur-bite  Le Petit-Quevilly  Suresnes  Sete  Corbeil-Essonnes  Rosny-Sous-Bois  Moulins  Istres  Montgeron  Fougeres Libourne  Montrouge Le Plessis-Robinson  Torcy   Bron  Bretigny-Sur-Orge  Noisy-Le-Sec   Gif-Sur-Yvette   Lormont  Cenon  Vitrolles  Joue-Les-Tours  Le Mee-Sur-Seine   Loos  Lens  Muret  Poissy   Givors Melun  Croix  Reze  Montmorency  Montigny-Le-Bretonneux  Dieppe  Orly  Choisy-Le-Roi  Vertou  Villepinte  Gros-les-seins  Luneville Clichy  Oullins  Dole  Evry   Sucy-En-Brie  Gonesse Blois  Villejuif  Grigny  Poleymieux  Gleizé  Ecully Voiron Issoire  Firminy  Olivet  Verdun  Hennebont  Lievin  Lyon Toulouse  Echirolles  Montpellier  Rennes  Reims  Lille  Toulon  Dreux  Grenoble Dijon  Brest  Schiltigheim  Creil  Limoges  Nimes  Tours  Metz   Perigueux  Mulhouse  Vienne  Rouen  VierzonHouilles   Sotteville-Les-Rouen   Tourcoing  Soissons  Montreuil  Limonest  Poitiers  Poils-sur-la-verge Creteil  Menton  Vitry-Sur-Seine  Clichy-Sous-Bois   Bourges  Dunkerque   Courbevoie  Meyzieu  Beziers    Lomme  Bethune Pontoise  Quimper  Ermont   Yerres   Troyes  Villemomble  Neuilly-Sur-Seine  Sens   Lorient   Vichy  Niort  Bezons   Le Creusot  Venissieux   Mions  Villiers-Le-Bel   Cergy   Cholet   Pierrefitte-Sur-Seine  Les Ulis  Rochefort  Hyeres   Evreux  Vigneux-Sur-Seine  Ivry-Sur-Seine  Cherbourg-Octeville  Belfort  Miribel Fresnes Mon-cul.

 

 

 

 

Sinon je sais faire aussi l'inverse

 

A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A

 

 

Voilà

21 janvier 2012

Défi 177 (Droufn)

Je me suis calé dans le petit coin de la fenêtre, entre le rideau et le radiateur. La rue était blanche et givrée, immobile, vide. Petit à petit mon esprit s'est vidé de ses pensées, la réalité s'est figée, les atomes sont devenus silencieux, la matière inerte, je n'osais plus bouger. J'avais froid et peur mais j'étais bien. Une peur agréable, douce et anesthésiante. Au bout d'un long moment, une de mes paupières trop légères en ce milieu de nuit a bougé, mon cœur s'est remis à battre, les atomes à circuler. Je suis retourné me coucher, l'âme en paix, mais les pieds froids. J'ai dormi.

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14 janvier 2012

Défi 176 (Droufn)

matin de souvenirs poussiéreux

cette nuit mes rêves ont explosé

choc frontal avec un rude cauchemar

Le plus fort a gagné

pas de constat amiable

mes rêves ne sont plus assurés

je suis fatigué

17 décembre 2011

Défi 172 (Droufn‏)

Homme seul recherche jeune fille se prénommant Alice afin de lui faire sa fête le 16 décembre.
Eventuellement si une Odile est disponible le 14..
10 décembre 2011

Une belle histoire est une histoire vécue (Droufn)

Comme celle que je vais vous raconter ci dessous. C’est une histoire simple, celle d’une rencontre improbable entre un homme est un objet, mais pas n’importe quel objet, l’objet d’une vie.

 

En juin 2000 sur un marché d’Aix en Provence, un homme jette un coup d’œil sur des cartes postales vendues par un brocanteur. Certaines de ces cartes classées méthodiquement par le brocanteur consciencieux proviennent de la région d’enfance de l’homme, la Saône et loire. Celui-ci cherche si par hasard l’une d’entre elle proviendrait de sa ville natale, Chalon sur Saône. Plusieurs d’entres elles représentent la cathédrale Saint Vincent, lieu connu et commun de la ville. Avec une certaine tendresse dans le doigté il prit la première venue. Aucune raison à priori de s’intéresser à cette carte postale en particulier, mais il lu ce qu’il y était écrit. Il comprit que le destin ou le hasard lui faisait un beau clin d’œil, car cette carte avait été écrite par sa propre mère à l’âge de 14 ans et adressée à un de ces cousins qui habitait à l'époque un petit village de la Côte d’Or.

L’homme donna bien plus que le prix affiché par le brocanteur, et serra bien fort son trésor contre lui.

 

C’est  un témoignage que j’ai lu dans un courrier de lecteurs d’un magazine de voyage, un tout petit article à peine lisible. Moi, je n’ai lu que ça du magazine, le voyage était là, pas besoin de chercher plus loin. Cette histoire est belle, fantastique, presque irréelle, comme cette image de l’homme serrant sur son cœur l’écriture de sa mère adolescente.

29 octobre 2011

Défi 165 (Droufn‏)

Bon anniv' M'sieur!
Mais...?  Ôo
70 bougies SUR le gâteau,
ne vaudrait-il pas mieux faire l'inverse?


(enfin moi je dis ça, c'est pour aider.. hein? sinon ça risque de se casser la gueule...)

15 octobre 2011

Défi 163 (Droufn)

Cette jolie petite boite aux lettres me fait penser à une histoire que l'on m'a raconté il y a longtemps ou que j'ai inventé, je ne sais plus. L'oncle d'un ami, jeune fonctionnaire célibataire, consacrait tout son argent à des voyages. Il partait sur tous les continents, prenait tous les moyens de transport possibles et ramenait une multitude de souvenirs qui encombraient toutes les pièces de son appartement. Sa passion c'était les souvenirs plus que les voyages par eux-mêmes. A chaque retour il remplissait une valise de babioles, vêtements, livres.. Tout ce qu'il pouvait trouver sur le pays qu'il traversait, même les brochures dans les avions, les savons des hôtels, les boites d'allumettes, tout, il ramenait tout. Mais jamais il n'a pu ramener quelqu'un à qui en parler de ses voyages. Personne avec qui partager son espace, alors il remplissait les vides par des souvenirs. Bien plus tard, à la mort de cet oncle, mon ami découvrit en vidant l'appartement de ses mètres cube de choses inutiles, une boite. Une boite à chaussures sans chaussure, mais avec des dizaines de cartes postales expédiées du monde entier. A y bien regarder il comprit en reconnaissant l'écriture qu'elles avaient été toutes écrites par son oncle, pour lui-même. A chacun de ses voyages il s'écrivait plusieurs cartes. Il notait à peu près toujours les mêmes mots « pour toi qui me lira. Souvenirs de xx.. » Peut être était il amoureux de la factrice ou peut être n'avait il plus foi en la vie depuis le début, on ne saura jamais. Car son dernier voyage c'est aussi lui qui l'a programmé. Mon copain, qui avait gardé la boite à chaussures, lisait régulièrement les cartes que son oncle s'adressait. Elles étaient toutes très belles, l'écriture magnifique. De sa plume sortait un vague et très lointain espoir, me disait-il. Le seul peut être qu'il n'ait jamais connu.

24 septembre 2011

Participation de Droufn


Boi! je suis balade debuis drois jours abec beaugoup de vièvre, abors vous groyez bien.. Snif!

gue si j'abais deux L à disbosition, ben je m'enbolerai chez le toubib.. (tiens là ça marche)

10 septembre 2011

Participation de Droufn

J'aime connaitre,

 mais pas toujours comprendre car ça me fait mal à la tête et il y a des curiosités pour lesquelles il vaut mieux se dire "Ah bon?" et puis c'est tout.

Comme par eXEMPLE : Savez vous qui a inventé l'ouvre-boîte? Ben je vais vous le dire. C'est un mec qui se nommait Louis Marcel Ouvreboite, tout simplement. Il vivait près de Porthmouffe (ne pas prononcer en mangeant un mille feuille) un tout petit bled où l'activité principale était l'élevage de tout petits chevaux. D'ailleurs Louis Marcel Ouvreboite en possédait un de petit cheval, il l'avait nommé Oiseau Indien en souvenir d'un voyage dans le sud pour rendre visite à sa frangine Ka, reine de Navire, qui avait épousé le roi de la province de Navire où vivaient beaucoup d'indiens.. ( Ça c'est fait.)

Donc je disais que le mec était l'inventeur de l'ouvre-boîte auquel il donna son nom un soir de beuverie en l'an 1640. Personne ne sait, ni pourquoi, ni comment, mais il l'a fait. Qui a t-il de curieux là dedans? Ben j'y viens. Le truc curieux voir invraisemblable, c'est que la première boîte de conserve a été inventée 60 ans plus tard.. par un certain Robert Edouard Conserve d'ailleurs qui vivait près de .. Mais bon on s'en fout un peu, j'ai assez détaillé comme ça pour la bonne cause du défi.

Curieux non? Imaginez un peu le génie du mec, inventer un outil qui servira à ouvrir un truc qui n'existe pas encore. Un peu comme si on inventait la colle à rustine avant la roue.

 

Donc là vous êtes censés dire "Ah bon?"


et pi c'est tout !

6 août 2011

Le yaourt.. (Droufn)

droufnQuel divin plaisir que de lécher le côté interne du chapeau d’un yaourt, là ou est collé une fine couche de produit laitier légèrement pâteux. Il m’arrive de faire exprès de retourner le pack de 16 au moment de le mettre dans le caddy pour avoir encore plus à lécher le soir même...  et c’est là que commence l’aventure.

Il faut choisir le bon coin pour bien ouvrir le fin papier plastifié sans risquer de le déchirer afin de ne rien perdre et de profiter de la moindre perle de produit laitier. Arrive ensuite le moment de la chasse au fruit à la cuillère, le fébrile désir de trouver le plus gros morceau de fraise ou d’abricot. A partir de ce moment là, plus rien ne compte sur cette terre si ce n’est d’arriver le plus vite possible au fond du pot et utiliser ma langue comme le ferait un castor en plein cuni de foune de chamelle qui ne trouverait pas son point G. Si je pouvais, j’y mettrai bien la tête aussi.. Puis de se jeter sur un deuxième yaourt au parfum différent en prenant bien soin à nouveau de ne pas déchirer son chapeau.

.

Et ainsi va ma vie, le soir, au fond de mon canapé, devant la télé..

.

Sluuup!

2 juillet 2011

Je lai retrouvée, (Droufn)

Elle était là à m'attendre, belle et paumée par tant d'années d'errance. Son élégance un peu démodée n'a en rien modifié son pouvoir d'attraction, comme cette  lueur bleutée qui lui donne une allure presque étrange, d'un autre temps. Car elle a connu l'attente,  une attente interminable, injuste.

La lueur du jour a vite effacé ses quelques rides soyeuses. Je ne sais quoi lui dire, un regard, un sourire peut être, comme pour m'excuser de l'avoir oubliée pendant 23 ans dans ce sac de marin qui n'a jamais vu la mer. Nous nous sommes rappelé, sans amertume, de ce soir d'automne où pour la dernière fois nous nous sommes touchés. C'était à un mariage un peu guindé où j'étais le marié. Elle désespérée, ne m'a pas quitté de la soirée, s'est accrochée à mon cou.. Malgré tout je l'ai jetée pour une autre. Depuis ce mariage je n'ai plus jamais porté de cravates. Mais là, j'avais envie d'elle. Je l'ai cherchée, l'ai sortie du sac et l'ai caressée lentement, très lentement jusqu'à la faire frémir. Puis dans un mouvement jamais oublié, je l'ai lové en un nœud souple autour de mon cou. Je la sentais respirer, revivre. Je me suis excusé auprès du sac qui s'était attaché. Je lui ai expliqué que nous étions faits l'un pour l'autre, mais que plus jamais nous ne ferions la bêtise de nous quitter pour un mariage. Encore 23 ans ce serait trop long, car les souvenirs ne vieillissent pas, mais ceux qui s'en souviennent, si.

4 juin 2011

Défi 152 (Droufn)

Si vous me le permettez...

 

Remonter le temps ne m'intéresse pas trop, j'aimerai plutôt avancer de 7 milliards d'années.

 

A cette époque le soleil sera 100 fois plus gros qu'actuellement et il fera environ 1700 degrés à la surface de la terre. Ah mais je suis pas con, j'emmènerai avec moi de l'écran total puissance 1000 pour éviter les coups de soleil, ma gourde pleine d'eau et de bonnes lunettes de soleil.

 

Ensuite il devrait se passer un truc rigolo que j'aimerai bien voir. Car après cette volumineuse expansion le soleil va s'aspirer de l'intérieur et diminuer infiniment pour disparaître définitivement.

 

Clic ! on éteint la lumière. On va connaître l'angoisse de la carotte dans le bac à légume quand la porte du frigo se ferme, et j'aimerai bien être celui qui la fermera.

 

Dieu a été là à la création, à la fermeture ce sera moi.

 

Alors, respect?

 

Niark niark!

 

28 mai 2011

Mon premier voyage je l'ai fait seul (Droufn)

Enfin, pas tout à fait. En fait, nous étions nombreux, très nombreux à vouloir aller au même endroit. Mais les autres je ne les connaissais pas ou très vaguement aperçus lors de divers préparatifs. C'était pas facile ce voyage, vraiment pas facile. Il fallait faire vite, très vite, pour ne pas se perdre en route. Le chemin était sombre et glissant, les pièges nombreux et fatals *. Mais je m'en suis bien sorti, puisque j'y suis entré... dans l'ovule.

Oh! ensuite je suis ressorti, j'ai grandi avec parfois l'envie d'y retourner. Je suis parti avec des gens que j'ai aimé et revenu souvent seul . J'ai à mon tour donner le départ de la même course, souvent. Ça m'a rapporté deux trophées, qui à leur tour on grandi, etc... Puis ensuite je me suis reposé, et j'ai vieilli. Voilà.

 

Sacré voyage quand même que celui de la vie, non?

 

 

Et vous c'était comment?

 

 

*(j'ai essayé avec fataux, je trouvais que ça faisait bien, que ça faisait riche pour le pluriel de fatal... Mais le correcteur d'orthographe n'a pas voulu, dommage...)

21 mai 2011

Il m'a dit ça, mais j'ai rien pigé... Ôo (Droufn)

 

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14 mai 2011

Cette nuit (Droufn)

Cette nuit j’ai fait un rêve étrange, j’ai rêvé que j’étais heureux. Je me sentais incroyablement épanoui, comme jamais je ne l’ai été, je crois. Autour de moi tout était doux et calme. Tous mes amis étaient là, à me demander ce que je voulais, se mettaient à douze pour contenter le moindre de mes désires. Plus aucune contrainte, la liberté absolue. Plus de souffrance, plus de question sur le pourquoi de mon existence, je souriais tout le temps, comme un con..
Alors je ne l’ai pas supporté, j’ai tué mon rêve, me suis réveillé et je crois bien avoir pleuré. Tout ce que j’ai ressenti dans ce rêve, cette douceur, ce bien-être, m’a renvoyé en pleine poire mes obligations, ma souffrance, ma réalité.
 
7 mai 2011

Participation de Droufn

Il était tard, la nuit avait envahi les rues, tout était si calme. Je rentrai chez moi à vélo. Une envie de me perdre m'enveloppa. Éteindre les lampadaires, pour un instant de répit dans une vie mouvementée. Plus personne pour me regarder, plus d'assaillants imaginaires. La maison était proche, un problème  mécanique bloqua ma roue, alors je me suis assis dans un coin pour prolonger ce moment de quiétude. Je ne pensais à rien, seulement à ce dérailleur qui ne voulait plus railler. Je suis resté là un long moment à observer cette pièce mécanique sans vraiment la voir. Elle aussi avait des rêves embrumés qui ont rouillé sa mécanique. D'un seul coup elle était devenue mon alliée. Je me suis assoupi, il faisait froid..  Me laisser emporter, loin.

Puis une ombre a bougé, une voiture est passée et mes pensées se sont éclairées. Je suis rentré, sans pédaler.

 

La nuit était devenue ma lumière

 

30 avril 2011

Mort d'un canapé (Droufn)

Je n'avais qu'une journée devant moi pour déménager de ma maison les quelques meubles que j'avais réussi à sauver de mon divorce. Une journée ce n'est pas beaucoup, surtout quand on est seul pour porter des meubles. Mais bon, j'avais tellement hâte d'en finir avec cette tranche de vie que l'ampleur du travail ne me paru pas insurmontable. Alors, j'ai commencé tôt, juste le temps d'aller chercher le camion de location et à 8h30, une commode démontée la veille,  inaugurait une journée qui allait vite devenir galère.

Un premier camion vite rempli avec des cartons, chaises (deux), table (de jardin), casseroles (une), et plein d'objets inutiles que mon ex m'a généreusement laissé, mes affaires de sport, skis, raquettes, vélo, etc.. Et le tour était joué. Enfin presque, parce que comme je n'avais pas trouvé d'appart, je devais loger tout ça chez un pote, qui a vite regretté de m'avoir connu un jour. Le premier voyage fini, il me restait à embarqué le clou du spectacle, mon canapé convertible.

Ah voui, parce que je ne vous ai pas tout dit. Comme je n'avais pas trop de sous, ben j'avais loué un petit camion genre camionnette améliorée, histoire de ne pas trop dépenser. Mais ce que je n'avais pas mesuré dans ma tête de futur célibataire enjoué, c'était la taille du canapé.

 

Phase 1) Je ne sais pas par quel miracle, mais le fameux canapé ne passait plus par la porte de la pièce que j'avais aménagé sous le toit et par laquelle je l'avais rentré, le canapé.. Incroyable Ôo avait t'il gonflé en quelques mois ? Ou s'était il déformé ? Toujours est-il qu'il ne passait plus, le con. Alors, dans un élan d'incompréhension et de rage, j'ai poussé comme une grosse brute pour essayer de le faire passer de force. J'ai tellement poussé, qu'il s'est coincé. Impossible de faire marche arrière, dans tous les sens ça ne passait plus. Alors je me suis assis dessus (ce qui est sa fonction première d'ailleurs) et je me suis ouvert une bière, que j'ai bu. Mais bon, j'avais besoin de lui et l'heure du rendage de camion approchait à grandes roues. Et alors là, je sais pas trop ce qu'il c'est passé.. j'ai buggé. J'ai pris une scie à métaux,  j'ai découpé le montant de la porte, fini à la masse quelques morceaux de plâtre et arraché une  partie de la cloison.. Et là, ça passait bien. J'ai tout laissé comme ça et tiré le canapé vers mon camion.

 

Phase2) Une fois une partie du canapé dans le camion (nette) un tiers de sa longueur restait à l'extérieur. Pas moyen de revenir en arrière, l'heure tournait et je voulais être loin du carnage quand ma futur ex femme reviendrai. J'ai vaguement attaché ce que je pouvais avec ce que je pouvais, en me rendant quand même compte que l'arrière de mon canapé avait vachement morflé pendant le passage en force, une partie du tissu était arraché. Merde Ôo j'ai eu à ce moment là comme un doute sur mon état mental. Ce ne pouvait être la bière, une seule, tu penses ! Non non, j'étais en train de merder. Mais bon, je suis parti quand même, mais pas loin.. 1 km plus loin, les attaches ont lâché, et le canapé c'est barré tout seul sur la route, en faisant une jolie cascade dans le fossé.  il en avait marre de moi, de mes conneries, il préférait se suicider plutôt que de vivre avec un taré de mon genre. Ce que j'accepta avec beaucoup de compréhension. Je ramassai ce qu'il restait de mon ex canapé, je mis tout en vrac dans le camion (oh ! miracle ça rentrait), et j'ai rendu le camion en laissant en passant les morceaux sur le trottoir, en face de chez mon futur ex pote.

 

Voilà, ceci est une histoire vraie à peine romancée.

 

Et, dites-moi...

 Dans un piano, quelle est la note la plus lourde à déménager ?

notes

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