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Le défi du samedi
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12 juin 2010

Dodue Didon drague drôlement Doudou, dis donc... (Zigmund)

Dodue Didon drague drôlement Doudou, dis donc...

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Depuis quelque temps,  Didon  Stilbite  tourne autour du géologue bien connu  Doudou Coquimbite ; elle lui a proposé une rencontre amicale autour d'une Margarite.

De fil en aiguille,  la conversation a glissé sur l'équitation.

Sur le dessin, nous voyons Didon qui montre à Doudou comment elle utilisa son soutien gorge pour guider son chameau en plein désert.alors qu'elle était partie à la recherche de roses des sables.

et hop...eïte !  Dans quelques instants,  elle pourra récupérer le diamant que Doudou a volé à Poupoune

moralité : bien malachite ne profite jamais

bibliographie : la grande encyclopédie des minéraux 5rudolpf Dud'a et Lubos Rejl  ( Gründ 1989)

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5 juin 2010

Gynécée* (Zigmund)

 

Des collections, j’en ai une collection…les livres (mais ça, c’est plutôt une maladie), les toupies,(trop enfantin ? ), les recettes de cuisine aphrodisiaques, (drôle mais faussement prometteur), les perles et nuisances involontaires de mes patients que je répertorie sournoisement(souvent trop technique )…Alors il a fallu choisir et c’est finalement Mozart qui m’a soufflé l’idée…

 

     Maman c’est la toute première femme de ma vie, la plus belle, la plus tendre. J’ai eu mes parents pour moi tout seul pendant quatre ans,  jusqu’à ce qu’un petit frère arrive et exige  sa part de câlins.

     Flore et Anna, mes deux grands-mères se sont chargées de me consoler de l’arrivée de l’intrus. A la même époque, est arrivée la jolie Fatima, venue partager notre vie ; elle aidait ma mère, s'occupait de nous et elle se couvrait de son grand voile blanc pour nous emmener jouer au jardin public. Du haut de mes huit ans, je croyais lui apprendre à lire, mais il était déjà trop tard. Notre séparation avant exil sans retour, fut effroyable, on essaya de me faire croire qu’elle nous suivrait bientôt. img012

      Sa trace se perd à jamais peu après notre départ ; au mieux, elle est prisonnière pour toujours de son pays théoriquement  libéré.

     Viennent mes cousines drôles, vives  et sophistiquées, qui partagent mes jeux  et aussi mes tantes attentionnées et aimantes, parfois "prise de tête," qui cuisinaient des pâtisseries sublimes  et non diététiquement correctes : la seule lecture des ingrédients vous lesterait gravement* et désolerait la nutritionniste la plus laxiste.img060828_2018

     Enfin adulte, je passe aux choses sérieuses et démarre ma collection de copines, (de préférence petites) jusqu’à la rencontre de la mère de mes enfants. Comme beaucoup, j’ai cru naïvement avoir trouvé la pièce maitresse, point final de ma collection…Quelqu’un a dit « Les jolies femmes ont ceci de bien, c'est qu' on vous en débarrasse rapidement… »

     Me voila seul, bien décidé à reprendre le jeu de la séduction, enrichir ma collection  de nombreuses  conquêtes féminines et  me transformer en Don Juan,  jusqu’à Celle qui reste, me supporte, et offre une sœur déjà grande à mes fils.

    Il y a bien sûr encore plein de femmes importantes dans ma vie : ma patronne, et mes collègues de travail, les amies internet, et les copines  des associations où je sévis.

Chacune pose une empreinte sur mon existence.

 Ma  collection fantasmée de conquêtes féminines, volontairement stoppée il y a quelques années, fait donc de moi un pâle  disciple de Don Giovanni à qui j’aurais volontiers emboité le pas...

 

-------* à prendre ou à lester--------------------------

29 mai 2010

Vous avez dit bougie (Zigmund)

33Une coupelle remplie de sable gris et une petite bougie dorée. Me voilà enfermé dans mon bureau plongé dans le noir ;  j’ai éteint la radio et débranché la lumière de l’aquarium : au lit et  plus vite que ça, les poissons !

M…c’est malin d’avoir posé la coupelle et les allumettes n’importe où, avec le désordre qui règne sur mon bureau, surtout en fin de consultation… A tâtons, je retrouve le « nécessaire à consigne », je plante la bougie dans le sable, et je craque une allumette morte (m…)puis une vraie,(enfin ! ) et me cale face à la flamme(« monte flamme légère, feu de camps si chaud si bon, dans la plaine ou la clairière monte encore et monte donc…. » -vieux souvenir de mes années de scout).

Fatigue… grosse fatigue … z’auront ma peau, les malades !

 L’espace d’ une minute, je fermerais bien les yeux, plutôt que de fixer cette flamme….mais, c’est sûr dans moins d’une minute, je vais m’endormir et faudra pas compter sur les poissons pour me réveiller…

Bougie, consigne, écrire ou dormir il faut choisir.

 Décrire la flamme qui vacille… Il y a peu, j’aurais passé l’index dans la flamme pour le retirer juste avant la brûlure, suis-je déjà trop vieux pour m’amuser ?

Je pourrais aussi, de mon plein gré, être enfermé dans un réduit, cette bougie éclairant un crâne et d’obscurs symboles, et là, (las ! ) j’écrirais mon testament philosophique avant de renaître à la lumière …mais non...

La bougie s’éteint progressivement  : image de la cécité progressive du glaucome, ou tout simplement image de fin de vie.

La bougie n'est plus qu'un ridicule petit point sur mon appareil photo…

Et puis plus rien …

 

PS : c’est moi qui déprime ou c’est la consigne qu’est pas gaie ?   (et moi qui rame …)

22 mai 2010

Petites énigmes archéologiques (zigmund)

    Cher Indi,  

 

    Quelque part en marchant vers le grand Ouest je suis tombé sur une zone qui me pose problème, et j'aurais besoin de ton avis. 

  Près d'un bâtiment à moitié écroulé, j'ai découvert une ancienne voie de communication  nommée, d'après ce que j'ai pu déchiffrer sur une stèle voisine,     "via escalata". Il s'agit d'une route pavée de bonnes intentions et à l'ancienne. P1030657

    Il faut que tu viennes voir cette glycine géante qui s'appuie sur les ruines d'un bâtiment où s'entassaient divers objets qu'on peut dater  grosso modo des deux siècles d'avant  la "grosse kata", peu après la disparition du dictateur Narko III dans un accident de vaccination  et la guerre fratricide à l'humpe  qui s'en suivit et déchira le pays.

 

Dans une pièce de la maison, sur une cheminée de tuffeau,  deux sculptures m'intriguent : un tao et  un signe lakota : que font ici  ces symboles si  éloignés de leur région  d'origine ? P1030659

P1030658

La glycine bleue monte haut dans des bouleaux, il semble que les gens qui habitaient là aimaient à voir de leur chambre les taches bleues des fleurs dans ces arbres et j'ai retrouvé les traces des liens de métal qui guidaient les branches de la glycine vers les bouleaux.   

Juste à côté,se trouve une zone cimetière : j'ai déterré des ossements de petits félins ; d'après quelques documents conservés en assez bon état près de la cheminée, ces chats seraient Wolfgang, Mia, et Zoé. Je peux comprendre que Zoé et Mia soient enterrées chacune avec une brosse(métallique bien conservée) et une peluche(en lambeaux) certains chats aiment être brossés par leurs maîtres et s'amusent avec des peluches. Par contre, j'aimerais qu'on m'explique pourquoi il y avait, près des ossements de Wolfgang, une toupie et un ouvre boite(rouillé). 

    A quelques mètres de là, j'ai extrait une pince à micro chirurgie à laquelle il manque une branche, mais pas d'ossements à proximité.(???)   

Je suis un peu perplexe et finalement je me demande si les  habitants n'ont pas semé çà et là des objets, histoire de nous faire tourner en bourrique.   

  Même si c'était le cas, tu ne regretteras pas le voyage pour m'aider,car  j'ai aussi déblayé une cave (il y en a plein dans cette région) avec quelques  bouteilles qui semblent avoir correctement supporté le voyage dans le temps.

N'écoutant que notre courage,(et aussi notre soif) mon assistante et moi avons goûté  une des bouteilles de Jasnières (sacrifice hautement scientifique bien sûr) et je peux te dire que ça vaut vraiment le déplacement.

Tu constateras par toi même, je n'en suis qu'au début de mes fouilles*  

 

ton associé et ami

    Living Stone

* je sais que tu me poseras la question :  oui, j'ai commencé à mettre le produit de mes fouilles entre deux caisses.

8 mai 2010

méli mélo de (neuf) trois (Zigmund)

Qu'est ce qu'il y a trois ?

Trois ours en lutte  contre la squatteuse  SDF  boucle d’or ont  bercé mon enfance.

(mais que fait l'aide sociale ? )

boucle_dor

                                                                    ***

Trois célèbres  K régentaient (ou régentent encore ?) la vie des Allemandes :   Kinder/Kirche /Küche

                                                                    ***

Trois autres vilains  K salissent le sud des Etats Unis

                                                                    ***

Trois ans de temps froid et gris, mauvais anniversaire...
                                                                    ***

Trois cartes :  rois noirs et  dame  de cœur  pour un bonneteau .


Copie_de_Joseph_Faverot___Prestidigitation

                                                                    ***

Trois pans à Igor,   mon verre à trois miroirs celui avec lequel je torture mes contemporains pour les regarder au fond des yeux.

Igor_2

     Voici un exemple de ce  qu'Igor  me permet de voir  : GS

                                                                   ***

Trois bouleaux  montent haut dans  notre jardin : rien de bien original (les bouleaux se plantent par trois ) sauf qu'ici ils sont colonisés par une glycine .

                                                                    ***

bouleaux_3

Avec un peu de temps , je vous aurais détaillé les trois accords dits "maçonniques " de l'ouverture de la flute enchantée, qui m'ont permis de "cartonner"  en musique au baccalauréat. (et de plus, ce sujet a été évoqué dès la publication de la consigne)

                                                                    ***

  Une  petite comptine en hébreu apprise dans l’enfance :

« mon chapeau a trois côtés, trois côtés a mon chapeau, s’il n’avait pas trois côtés ce ne serait pas mon chapeau »

Cette comptine, qui, comme vous le constatez, soulève des problèmes philosophiques et métaphysiques  majeurs   se chante avec les gestes (comme celle  du grand cerf ).

Chers défiants avant de  vous abandonner pour cause de congrès, je tiens à vous faire savoir à quel point je vous en veux  car depuis que je réfléchis à ma réponse à ce défi, c'est cette comptine qui tourne en boucle,  obsessionnelle,  lancinante, insupportable  dans mon pauvre cerveau fatigué...

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1 mai 2010

Lettre à madame Elise Filou (Zigmund)

  zigmund
c/o samedi défi
somewhere on the net
                                                      à madame  Elise Filou (bangster légale)

Madame,

Je vous écris pour que vous cessiez de m’importuner à mon domicile. Votre insistance devient gênante et mon épouse commence à se lasser de vos indécentes r*******.

Non, ce n’est point chez nous que vous caserez vos actions bonnes ou mauvaises, gardez vos a*********  bien peu rassurantes, vos subprimes m***********.

Je profite de cette lettre pour vous indiquer à quel point nous avons été choqués de votre appel pour que je justifie un chèque conséquent fait en prêt à un ami, et je regrette de n’avoir pas pensé à vous faire croire que j’entretenais une d*******  en cachette de mon épouse ou que, devenu y*****, je souhaitais blanchir de l’argent honteusement gagné.

De même, j’ai fort peu apprécié que lors du dépôt sur mon livret d’une somme pour faire des travaux dans ma maison, vous ayez cru bon d'essayer de me vendre un prêt (à un taux double) pour ces mêmes travaux. Je vous sais coutumière du fait puisque je vous ai vu proposer un crédit revolving à un c****** déjà sur endetté.

J’ai encore nombre de reproches à faire à vous et  à vos semblables, qui avez su vous rendre indispensables et entendez maintenant nous le faire payer

Vous êtes l’illustration vivante de la fameuse phrase de Georges Bernard Shaw : « un banquier est un homme qui vous prête un parapluie quand il fait beau pour vous le reprendre dès qu’il pleut ».

Mais surtout, sachez qu’il est inutile de nous relancer pour vos produits financiers et ayez l’obligeance d’arrêter de tripoter mes c******.

En  attendant le Grand Soir et en espérant avoir été compris, je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mes salutations inamicales.

Zigmund
u***** non u**** mais u** par votre u****

17 avril 2010

Carte postale (Zigmund)

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10 avril 2010

Défi 101 (Zigmund)



20100409_Rose_vonvon__2_                                                                     Fatma allons voir si rosa

 

Qui aujourd’hui avait sorti

 

Sa gandoura

 

A toujours grand train.

 

Las ! Voilà rosa sous flots

 

Fanant, mourant,  trop tôt.

 

Donc offrons nous bon tabac,

 

 

             Chocolats, alcools, (akik ? faut pas !...)

Multi grands sauts dans  lit

 

                                   Z'y vas aussi gros  fik fiksrosevonvon_mod1 

 

                                       Avant AVC ou  mort…

P.S ici l'original


 

30 mars 2010

défi #100‏ (Zigmund)

 Cent mots pour ranger la fameuse  table deuxième mouture : sur l’air d’une chanson internationale   (la tricherie est dans le titre )  Zigmund


C’est le but final, pressons nous et demain

La table, la table aura un air humain.

«- Debout zigmund c’est grosse galère,

Ne remets plus au lendemain

Aux papiers déclare la guerre

Ne joue plus à l’écrivain !…

-du passé faire table rase ?

Jamais n’en viendrai à bout !

La table ne sera pas rase

Je ne rangerai rien du tout !"

C’est la lutte finale

Les papiers ont gagné

La table lamentable

S’est fait procrastiner.

 

28 mars 2010

Ranger la table en cent mots.Zigmund

Pas de photos de cette ép(r)ouvant-table .Répondre au défi ? Faire table rase ?

Urgent : bordereaux URSSAF,  pôle emploi, faire  chèque, trouver timbres courrier lent(radinerie crasse) .

Moins urgent : deux factures à payer, préparer les remises de chèques pour nourrir mon banquier vorace. (ô désespoir !). mise à jour des comptes .

Procrastiné depuis longtemps : réclamer des sous à la sécu , courriers à faire, commande de papèterie.

Les classeurs  à levier dégueulent leurs papiers.

Ranger les intrus : origamis, revues, « filerie » …  mais où ?   grosse  fatigue …

28 mars 2010

Grandes questions metaphysiques sur les admins .Zigmund

Je viens de finir de commenter chacun de vos textes et voilà que je note deux absents de taille : walrus et papistache. Pourquoi le célèbre duo a-t-il  passé son tour ? la nouvelle présentation des défiants (merci) aurait elle mangé leur temps ? Ou  auraient   préféré se réunir en association de bienfaiteurs pour  tirer en douce des billets de cent ? Eux seuls pouvaient prendre de l’avance puisqu’ils connaissaient la consigne « cent » . Et Val où est elle passée  hein ?

Ne nous laissez pas dans l’ignorance  et merci tous.

28 mars 2010

Pourquoi je ne vous donnerai pas rendez- vous. Zigmund

Depuis vingt ans, on ne forme plus de médecins ophtalmologistes. Le numerus clausus augmente au compte gouttes,  mais surtout, une fois passé le cap de la première année, il faut être classé dans les meilleurs au concours de l’internat pour avoir un espoir de devenir ophtalmologiste  chirurgien. Ne croyez pas les  élus (responsables etc… ) qui se scandalisent du délai de rendez vous chez les ophtalmologistes,  nous ne sommes pas responsables de notre propre disparition.

Mes rendez-vous sont complets pour l’année à venir, ma vie est donc  prévue en conséquence.

27 mars 2010

Rosalie... (Zigmund)

C'est mon patron qui m'a nommée  Rosalie. 

Classique règle en bois de 45 cm, j’étais crainte et respectée dans cette classe de CE2. Mon propriétaire avait passé presque toute sa vie à l’école, ce qui est normal pour un instituteur  ;   avant qu’on dise « professeur des écoles », on disait « maître d’école ».

On imagine difficilement que cet homme vieillissant, vêtu de son éternelle blouse grise démodée, avait pu être un petit garçon qui jouait aux billes dans cette même école publique devenue mixte après avoir été « de garçons ».

Il arpentait les rangs en rythmant ses dictées, il me balançait pour insister sur un mot  ou  une terminaison   difficile : « les genoux –« kssss » -», ou pour  suivre le cours d’un fleuve  sur la carte.

Dans ces moments, j’aimais déceler son sourire débonnaire derrière sa moustache à la Brassens.

J’ai parfois effleuré les doigts  ou les épaules d’élèves récalcitrants, ou somnolents, mais c’était rare, car mon propriétaire, plutôt calme, ne se mettait jamais en colère. Pour marquer son agacement il faisait sursauter toute la classe en  me tapant à plat sur son bureau : les chuchotements des garnements tétanisés cessaient immédiatement (pour reprendre un peu plus tard...) les dos se redressaient, et  on entendait le silence pendant les quelques secondes suivantes.

Bien sûr, il m’utilisait  aussi pour tirer des traits sur son cahier, mais il me délaissait fièrement pour tracer  à main levée des traits impeccables sur le tableau noir. J’étais un peu jalouse.

A la fin de cette année 1987, mon maître, avant de partir à la retraite, m’a offert à un des  élèves de cette classe.

Si vous m’acceptez dans votre musée, je serai heureuse de revoir des enfants, qui viendront  s’agglutiner devant ma vitrine et j’espère que vous leur raconterez mon histoire.

20 mars 2010

Emploi du temps (Zigmund)

samedi 13 mars : retour d'un congrès de trois jours à la Vilette. Programme si dense que j'ai du me contenter d'une traversée éclair de l'expo sur les mathématiques avec un arrêt devant la fontaine turbulente.Le congrès en lui même est une course aux salles et aux places dans les salles. P1020629

Gabrielle  est venue me chercher à la gare ; nous mangeons au restaurant avant de rentrer. C'est donc tard dans la nuit, que je découvre vos textes et  la nouvelle consigne :"le temps" qui me laisse sans réaction, mais plait à Gabrielle.
Elle me souffle l'idée de refaire un pastiche de la Cerisaie* et se propose de m'aider.Mais ce genre de texte demande temps et réflexion et la semaine s'annonce bien courte.

Dimanche 14 mars : lever tôt - difficile- mauvais poil. Je lis quelques textes des défiants sur le bisounours terroriste en sirotant mon café. Puis queue au bureau de vote avant de prendre la route pour déjeuner avec mes parents. A notre retour à l'Escale, "fils numéro 2" me fait une place sur le canapé devant la télé et je continue à lire vos participations au défi en jetant un oeil distrait aux  résultats des élections.A part quelques calembours usés jusqu'à la corde, je n'ai pas l'ombre d'une idée quant à la consigne.

Lundi 15 mars :  je milite pour la suppression des lundis ... grosse journée de consultations. vingt minutes pour déjeuner et le soir retour vers 21 h .Les Escalators  m'accueillent avec le classique :"c'est à cette heure ci que tu rentres ?..."

Soirée canapé, ordinateur sur les genoux, programme télé pitoyable, même pas la force de choisir un DVD.La consigne me trotte dans la tête,sous forme d'une chanson (je n'aurai pas le temps, pas le temps ...) je lis vos textes et commentaires avec l'espoir de glaner une idée, et, pour me détendre, je m'offre quelques bagarres virtuelles au go.

Mardi 16 mars : l'idée de réponse au défi prend corps. Pendant ma pause de midi j'en écris une bonne partie ...mais une fausse manip et tout disparait...(sniff ! ) Consterné, je recommence, mais l'étincelle est passée et il est temps de filer au travail, puis de foncer fêter l'anniversaire d'une amie.

Mercredi 17 mars :   course contre la montre 

- après mes consultations du matin

-je file chez le coiffeur lequel s'éternise au téléphone et me laisse mariner longuement en ruminant  tout ce que j'ai à faire.

je me sauverais bien, mais çà ne se fait pas.

-.ce soir arrivent des invités étrangers qui seront hébergés à l'Escale le temps d'un voyage scolaire.

Gabrielle gère les courses et la cuisine ( filet mignon au miel et à l'orange ) et en attendant la comptable, je dois ranger LA TABLE. Cette table est normalement prévue pour réunir  une douzaine de convives, mais je la détourne régulièrement pour y entasser paperasses, factures, livres, revues,dossiers médicaux,(!) et bidules dont l'utilité ne saute pas aux yeux du commun des mortels. Je vis comme une catastrophe toute modification de la disposition des objets sur cette table... C'est un genre de  jeu de Kim "entropique" .

Là, c'est "panique générale" : d'abord faire un bout de place à la comptable qui arrive avec papiers et listings, puis faire table rase, car dans quelques heures, c'est là que nous recevons les invités. Pour vous donner une idée du monstre, voici la photo avant rangement.   P1020775.

Après le départ de la comptable et juste avant  l'arrivée des invités, LA TABLE est enfin propre (les monstres ont été brulés, ou classés, ou  dissimulés (sous le tapis) et réapparaitront sournoisement  dès que les invités auront le dos tourné).

Déjà  jeudi 18 mars  et mon texte traine , j'avais trouvé un bout de chanson(très connue)  pour illustrer ma lutte contre les papiers et re fausse manip ...(re sniff !)

Katastrophe : déjà vendredi 19 mars les quelques patients du matin me prennent  un temps fou,sont incapables d'attendre mes réponses pour poser une nouvelle question. Je donne  l'impression d'être poli et souriant, mais je bous de colère.

Cours de basson. retour maison. préparation repas des invités.(c'est mon tour) orchestre.

Je poste donc cette réponse incomplète puisque LE TEMPS n'a pas daigné suspendre son vol.

*le pastiche de la cerisaie fait référence à une émission en public des "papous dans la tête" : il s'agissait d'un exercice de style sur un texte et l'auteur avait commis plusieurs chapitres où trois personnages (aux noms russes à rallonge) regardaient tomber la neige en échangeant juste quelques mots ; l'idée de faire long et ennuyeux (mais drôle) pour décrire le temps qui passe était séduisante mais difficile à mettre en pratique.Pourtant l'auteur n'avait eu qu'une demi heure pour écrire son texte avant de le lire en public!

13 mars 2010

Presse régionale (Zigmund)

Patron,

Bien arrivé à Portland -Oregon. Sauté dans le premier avion mais la ligne Nantes-Portland n'est pas directe et à mon arrivée le soufflé était déjà retombé. Tu avais l'air d'y tenir à cette histoire d'ours ( je te joins les notes de frais) et finalement t'avais raison, parce que côté presse régionale, on va prendre une longueur d'avance, ( Ouais c'te France va faire une verdeur ). Je rentre bientôt à moins que tu aies une autre enquète à me confier.

De notre envoyé spécial à Portland

La Mayenne s'exporte à Portland USA

Cet ours  déposé devant un immeuble abritant des services de police était inoffensif :ours moyen de la tribu des ours en peluche.Sa propriétaire a été retrouvée : il s'agit d'une petite Judith, franco américaine, dont le papa policier travaille dans ce poste de police.Ce lundi 28 décembre,accompagnée de son grand frère, elle est venue chercher son papa à la sortie de son travail ; la famille partait pour quelques jours en Iowa chez des amis. Au moment de mettre l'enfant au lit, le papa a constaté que Tom, le nounours manquait à l'appel.Judith a expliqué qu'elle avait demandé à  Tom de faire le travail de son papa  en son absence et qu'il allait surveiller l'immeuble.

Pendant ce temps, à Portland, l'enquète piétinait, d'autant plus qu'une obscure organisation révolutionnaire :"l'armée des douze ours" avait revendiqué l'acte sous un pretexte délirant.Douze ours disséminés dans la ville en divers endroits(dans les bras du clouwn-enseigne d'un fast food,  à l'entrée du cercle des "pires rennais d'Oregon"...)sont passés aux rayons X. Tous ces ours étaient inoffensifs, mais Tom, véritable ours en peluche à l'ancienne, était  beau et remarquable .

Le lendemain à Portland eut lieu l'explosion ...de colère du chef du poste de police, quand il reçut le coup de fil du papa expliquant et  demandant que l'ours de sa fille soit gardé au chaud.

Quelques jours plus tard, la petite Judith a récupéré son cher Tom, avec quelques cicatrices dues aux manipulations des démineurs.

Tom est le plus célèbre des 1" ours disséminés dans la ville, non seulement pour avoir fait évacuer un immeuble mais nous, ligériens, sarthois et mayennais  pouvons être fiers car cet ours ést fabriqué chez nous dans l'usine  de jouets "TomTom"  qui emploie une centaine d'ouvriers dans  la belle ville de Mayenne.

 

 

.

 

6 mars 2010

Avatar (s) (**) (Zigmund)


Au commencement, voilà, je suis déjà en double
Spermato et  ovule, partage de chromosomes.
Multiples divisions vont donner un seul  « moi »
Puis vient un frère, à qui je dois faire une  place
« Il deviendra un jour grand docteur pour les yeux »,
Mon chemin est tracé, je serai prof de lettres
Mais finalement c’est lui qui sera écrivain
Et moi qui, par bonheur, deviendrai médecin.
Adulte, je diplope  du fond de mes alcools…
Plus tard,  dans mon travail, suis-je mes mains, suis-je mes yeux
Médecin bourgeois austère, ou  anar farfelu ?
Martien pour mes confrères, oracle *pour mes patients ?
Sont venus  une moitié, et deux fils, mes semblables.
Les oiseaux envolés, deux chats prennent le pouvoir
Un marrant roux, gaffeur,  et un noir ombrageux
Au chat noir,  au psychiatre, j’emprunte mon pseudo,
Pierres noires,  pierres blanches, enfin jouer au go !
Je suis devenu double : folie, schizophrénie ?
Suis-je celui qui écrit ou bien celui qui vit ?
Ophtalmo solitaire, ou  avatar  joyeux,
Lorsque je m'en irai, quel double me survivra ?

Avatar

*oracle ô désespoir ..

**je vous laisse les calembours avec avatar...

27 février 2010

Le silence des chapeaux (Zigmund)

Olivier commençait à trouver le temps un peu long…

Il était tard ; dehors,  il faisait déjà nuit, et çà faisait  bien  deux heures qu’il marinait  dans  cette  salle d’attente  parfaitement  déserte de ce psychiatre renommé.

Pas l’ombre d’une revue féminine à se mettre sous les lunettes…Point de secrétaire accorte et court vêtue et surtout ce silence …

Dans un coin de la pièce  ce porte manteaux d’un autre âge  où le patient précédent avait  oublié  son chapeau.

Sur le mur blanc, faisant écho au porte manteaux, des chapeaux ronds, sur  ce tableau  lui rappelait Magritte, avec  cette main , ce corps ouvert,  à peine caché par un chapeau breton .

Il s’était approché du tableau pour y chercher  une explication. Il  crut y voir la signature minuscule du médecin . De l’arrière du tableau , se décolla un morceau de papier sur lequel  était griffonné  au milieu d’un cours manuscrit  de psychiatrie  cette seule phrase lisible soulignée « vous avez fait médecine pour toucher des corps nus ! »*

Et toujours ce silence et ces murs blancs.

Impossible de se concentrer sur son livre : la vie mode d’emploi de Perec.

La porte capitonnée du praticien ne laissait filtrer aucun bruit , mais ce silence devenait inquiétant.

Et s’il était mort ?  Et si  le bon  docteur  était en train de découper  le cadavre du  malade précédent   pour le faire disparaitre ?

Armé de son seul courage et de son parapluie,** il se décida à frapper à la porte du praticien et à entrer malgré l’absence de réponse.

Allongé sur son divan, le médecin s’offrait une sieste probablement réparatrice, et s’il ne ronflait pas malgré sa corpulence,  c’était parce  que, dans son sommeil, il suçait son pouce...

*citation authentique d'un  cours de psychiatrie

** pas pu resister au zeugma

20 février 2010

Boîte de rayons de couleurs (Zigmund)

"- Dis donc zig, j'ai pas encore vu ton nom sur samedi défi pour la consigne #94, c'est normal çà ?
-écoute, Joye, ce coup ci, j'ai grosse flemme , je jouerais bien "samedi zig se défile"...(samedi défile en quelque sorte !)
- tu plaisantes j'espère, un sujet comme çà,  la couleur,  si tu  ne relèves pas le défi je vais faire les gros yeux !
-tu vas avoir du mal, sur internet, c'est pas simple...(et puis de quelle couleur ils sont tes yeux ? verts I presume...)
-arrête de  noyer le poisson !
-tiens à propos de poisson je pourrais raconter les perches arc en ciel que Johnny, mon beau père pêchait dans la rivière toute proche , elles étaient bien jolies mais n'avaient aucun goût...

bon  ben voilà c'est fini j'ai traité les couleurs de l'arc en ciel, regarde j'ai même une photo d'arc en ciel humain.arc_en_ciel
-tu ne t'en tireras pas comme çà, Zig,  au boulot."

(Bon OK mais vite fait alors. et zut ! en plus, y veulent du sentiment les défiants !)
- Voici l'encre violette de mon enfance, que j'utilise encore dans mon stylo plume.Et surtout voici  les violettes de Toulouse , cristallisées dans le sucre, friandise honnie  des diététiciennes...hum !

violettes
-Indigo çà existe çà ?(sentiment d'incrédulité ...)
-Bleu :  depuis  trois ans je suis en froid avec cette couleur. 
-vert : non, pas les arbres, ni la pelouse, ni même le printemps, c'est le souvenir de ma thèse : la moitié de la population adulte de la région défila devant mon appareil photo et son filtre vert destiné à mettre en évidence les fibres du nerf optique.(et mon sujet de thèse se modifia au bout de quelques centaines de photos...sniff !)
c'est aussi la couleur qui pose problème à mon fils daltonien... (tiens pour meubler je vais mettre un test
de Lanthony et d'Ishihara)

lant_ish

 

-jaune : c'est jaune et çà ne sait pas... (non, ne râle pas Joye ! ) évident  : jaune c'est chez moi : les volets de l'Escale sont jaunes. Ils étaient d'un très laid jaune fluo quand nous avons acheté la maison. Avec le temps, le jaune est passé , très  passé. Dilemme au moment de choisir la nouvelle couleur : nous changerions bien, mais  le nuancier  officiel de la région oscille entre le blanc sale , le gris souris avec quelques incursions vers le beige beurk; oser un vert non répertorié m'aurait exposé à des ennuis. Par contre,  j'ai le droit de renouveler le jaune, d'autant plus que dans la région, l'Escale est surnommée "la maison aux volets jaunes".(c'est la seule à avoir osé le sacrilège à deux pas d'un château médiéval)
Étude du nuancier...choix ... Depuis la maison illumine le quartier par son  "tournesol pétant", au début les gens étaient saisis, puis tout le monde s'est habitué y compris les fonctionnaires tatillons qui auraient pu me chercher des poux dans la tête.

PICT0036

-Orange  ( j'arrive au bout...) ce sont les fruits de l'arbre de mon enfance méditerranéenne, ces oranges amères retrouvées  lors d'un voyage à Séville,  elles jonchaient les rues de la ville en attendant d'être ramassées. Je me souviens de l'odeur de la confiture d'oranges amères, la texture de ces fruits "hostiles" immangeables tels quels avec leur peau épaisse. Ce seul souvenir embue mes lunettes d'un nuage d'émotion.

- Le rouge est pour moi symbole de révolte, il m'évoque les drapeaux d'un mai adolescent, la grève et les manifestations, et plus tard la rose rouge de tonton. Enfin, plus consensuel le dragon rouge du nouvel an chinois, le rouge restant un fort symbole de bonheur en Asie.

drag

   
Joye, viens voir j'ai fini !  Tu crois que je peux l'envoyer comme çà mon défi ? 

 
13 février 2010

Nuit blanche (Zigmund)

Ce jeune homme blond, aux cheveux coupés courts, entièrement vêtu de blanc, m'apparait depuis l'enfance. Il est ma statue du Commandeur perso.Peut être n'est il que le jeune interne qui décidera de mon devenir.

J'ai toujours trouvé étonnant que la plupart des occidentaux décrivent un squelette ou une vielle femme vêtue de noir tenant une faux.
Plusieurs fois, j'ai senti sa main sur mon épaule et supposé qu'il allait dire un truc du style :"je te suis depuis toujours, et maintenant, ton heure est venue... suis moi parce que là, c'est ton tour"

Et je m'imagine,un jour, une nuit, seul,quand  il me tendra sa main glacée, et je n'aurai pas d'autre choix que l'accepter.

Voilà, je m'imagine comme le Don Juan de Molière, ou comme le Don Giovanni de Mozart, voulant faire le fier et(peut être) mourant (déjà) de trouille...

plomb

Bon maintenant que je vous ai bien plombé l'ambiance, je vous propose de regarder ce superbe final de Don Giovanni

ps  : comme je séchais lamentablement sur la consigne un escalator a proposé que je vous raconte une consultation de proctologie...idée que j'ai refusé de creuser

6 février 2010

Surveillance (Zigmund)

zigmund


Monsieur Prince Sans Rire surveille la forêt et ce n’est pas un rigolo… si tu jettes un papier gras, tu risques une amende.

Teste tes dons d’observation( et la vision de près de ton papi ou de ta mamie )et trouve le seul qui rit…

Si tu as trouvé c’est bien, mais ce n’est pas une raison pour salir la nature !

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Le défi du samedi
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