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Le défi du samedi
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19 février 2011

Sens des convenances (Walrus)

Tandis que Joye commentait,
L'affreux Walrus, lui, écrivait.
Il a dû faire marche arrière
Pour la laisser passer première.
Par bonheur, MAP l'avait doté
D'une machine à remonter
... le temps !


horloge5

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12 février 2011

À pied d'œuvre (Walrus)

"C't au pied du mur qu'on voit l'maçon" dit l'adage.
Prendre au pied de la lettre ce genre de verbiage
Entraîne des déconvenues.
Car si l'homme de l'art ne voyage vers les nues,
Grimpant sur les échafaudages.
Ce n'est pas demain qu'on verra
De la maison poser le toit.

5 février 2011

Cunniphobie (Walrus)

Ben non : j'aime pas les cons... ils me font peur !
D'aucuns ne manqueront pas d'en inférer que je ne m'aime pas non plus.
Ils n'ont pas tort.
On ne peut pas aimer tout le monde, n'est-ce pas ?

29 janvier 2011

Arizona (Walrus)

Il ne marchait que la nuit.
Le jour, il se protégeait tant bien que mal de la morsure du soleil.
Pour la chaleur, étouffante, il n'y avait rien à faire.
De toute façon, la lumière n'apparaissait que la nuit tombée.
Le jour, il n'y avait rien d'autre à voir que ce maudit sable.
Trois nuits déjà qu'il l'avait aperçue.
Et l'eau touchait à sa fin !
Et cette lumière qui semblait s'éloigner à mesure qu'il tentait de s'en rapprocher.
Quoique cette nuit, à bien regarder...
Oui, elle grandissait, lentement.
Il touchait au but.
Il allait y arriver !
Autour du halo lumineux, une forme noire sur le fond bleu de la nuit...
Un bâtiment !
Une ampoule au bout de son applique murale !
Derrière elle, le reflet d'une vitre : une fenêtre !
Il était sauvé !
Malgré l'épuisement, il hâta le pas...
En vérité, il se traînait.
Alors, il vit : les murs lézardés et, par la fenêtre, le toit effondré, le sable accumulé par le vent.
Alors, il prit conscience du bruit : comme un grincement, régulier, lancinant ...
Une éolienne !

22 janvier 2011

Étangs (Walrus)

Ex grand lecteur de littérature fantastique, j'ai immédiatement pensé, en dépit du bleu du ciel (mais les cumulus vont bientôt virer au noir), à ces étangs de Sologne où Claude Seignolle situe bon nombre de ses récits, qu'ils soient fantastiques, diaboliques ou simplement banals comme ce saisissant "Désirée la sangsue".

Le plus étonnant dans tout cela, c'est que le patronyme de cet auteur provienne du toponyme "Seigne" désignant...  un étang ou un marécage.

Il n'y a pas de coïncidences, le fantastique s'insinue partout...


Allez, une petite image, sans rapport avec le reste (encore que...)

Vouivre0

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15 janvier 2011

L'épicerie d'Art (Walrus)

Lorsque je pénétrai en ce lieu de la collusion avouée du grand art et du petit commerce, je découvris dans un coin obscur un homme assis derrière un petit bureau.
Bien qu'ostensiblement penché sur des comptes d'apothicaire, il ne trompait personne, gardant un œil rivé sur la cote et l'autre sur la marchandise.

1 janvier 2011

Comment on écrit l'histoire (Walrus)

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : "Comptons-nous !"
Matthieu, en bon publicain, savait compter. Il répondit : "Nous sommes douze, en dehors de toi, Rabbi."
Pierre, âme simple un brin superstitieuse, s'écria alors : "Quoi ? Nous serons treize à table !"
Et Jésus dit : "Bon, on ne va pas en faire une scène ! Judas ? Prends quelques deniers, tu iras manger dehors !"


18 décembre 2010

Comment ça, si j'étais riche ? (Walrus)

Mais je suis riche !
D'encore un peu d'avenir
et surtout...
de tellement de passé !

11 décembre 2010

Sacré Euclide ! (Walrus)

Je n'étais qu'un point dans l'infinité de l'espace.
Puis je t'ai aperçue et j'ai dressé un plan d'approche.
Hélas, nous marchions sur des parallèles.
Alors, virant à nonante degrés, j'ai pris la perpendiculaire.
Peine perdue, au même instant, toi, tu prenais la tangente...

4 décembre 2010

Léger contretemps (Walrus)

Ah, si j'avais le temps !

... Mais je sais trop bien que je ne l'ai plus.
J'ai d'ailleurs toujours su que je ne l'aurais pas.
Alors, à quoi bon...
Je n'ai rien fait !
... Et je ne fais toujours rien.
Du coup, j'ai du temps...
Mais pour qu'en faire ?


27 novembre 2010

En gaa geluuft da ! (Walrus)

Version 1

La Belgique consacrera 3,5 millions d’euros au développement d’un bouclier antimissile. Un accord a été conclu ce week-end lors du sommet de l’OTAN à Lisbonne, indique Het Nieuwsblad op Zondag.

Version 2

La Belgique procèdera au démantèlement des missiles nucléaires stockés sur son territoire. Un accord a été conclu ce week-end lors du sommet de l’OTAN à Lisbonne, indique Het Nieuwsblad op Zondag.


Devinez quelle est la "bonne" !

20 novembre 2010

L'îlot trésor... (Walrus)

Parlez nous de votre, ou vos trésors personnels


C'est cela... oui !
Pour que vous me le(s) piquiez ?
Ça va pas la tête ?!

Pirates !

pirate

6 novembre 2010

Out of office (Walrus)

Dès que j'ai lu "nuages", Django m'est immédiatement venu à l'esprit, comme à celui de Vegas (ben oui, comme c'est moi qui ai mis en ligne sa participation, j'ai bien dû en voir la chute).

Alors, je me suis rabattu sur "Colchiques dans les prés", mais la fin de l'été m'a déjà semblé lointaine aujourd'hui.

Puis, j'ai pensé à réaliser un machin en deux colonnes :

  • à gauche tous les poncifs parlant de légèreté, d'ouate, d'ailes vaporeuses, de douce lumière...
  • à droite ceux lourds, noirs et menaçants, annonciateurs de calamités variées

mais je me suis dit que j'allais me faire chier à mettre ça en page rien qu'avec l'éditeur de Canalblog

Après, j'ai visualisé la petite voie lactée qui se développe dans la tasse de thé lorsqu'on y verse un nuage de lait, mais Maurois avait déjà fait le coup avec Aurelle et le Colonel Bramble (ou était-ce le Docteur O'Grady ?)

J'ai même évoqué cette nuée ardente de l'Exode (24), mais j'aime pas Charlton Heston.

Si bien qu'au bout du compte, je n'étais plus sur mon nuage, je suis tombé des nues et j'ai décidé de ne rien faire.

Je suis confiant dans votre talent : vous ferez très bien sans moi !

23 octobre 2010

Prémices (Walrus)

Je ne sais pas comment nous en étions venus à parler de cela.

Elle me disait : "Tu vois, au fur et à mesure que tu grimpes les marches, tes pensées s'exaspèrent, ta respiration s'accélère, ton imagination galope, tes mains tremblent, ton cœur bat la chamade...
Après, c'est souvent moins bien que ce qu'on avait rêvé !
Oui, vraiment, dans un rendez-vous, le meilleur moment, c'est encore quand on monte l'escalier !
Tu ne trouves pas ?
"

Je lui répondis : "Je ne sais pas, moi je prends l'ascenseur..."

25 septembre 2010

Monologue du jardin (Walrus)

Bonjour ! Depuis que je suis dans ce parc, les visiteurs m’ont baptisé “Néron le héron”. Je comptais bien profiter de cette erreur pour vous tenir un discours de circonstance commençant par “Héron, héron, petit patapon”, mais un Breton célèbre (voir les comms) m’a coupé l’herbe sous les pieds (ce qui est bien un comble dans un parc !)

Du coup, je ne suis plus à prendre avec des pincettes et je suis déterminé à faire éclater une vérité dont je m’étonne qu’elle puisse être si facilement cachée au commun des mortels (vous voyez de qui je parle, hmmm ?)

“Néron le Héron” ! Vais t’en foutre, moi ! Tant qu’ils y étaient, si on regarde bien, ils auraient pu me baptiser “La pelle du cul”, ça aurait eu l’avantage de m’offrir un petit côté poupounesque.

(NDLR : je vous ai dit combien j'aime Poupoune ? Pas de digression dites-vous ? Bon !)

Non, mais regardez-moi bien...

C’est évident ! Ça se voit comme le bec au milieu de la figure, non ?

Allez, un petit effort...

Vous l’entrevoyez enfin, la vérité vraie ?

Oui ?

C'est pas trop tôt, (z'êtes pas trop gâtés côté matière grise dites-moi...)

Ça vous scie, hein ?


shadok

18 septembre 2010

La triste histoire du doudou Raoul (Walrus)

Nounou, Nounou ! Où est mon doudou ?
Je ne sais pas, mon chou...
Mon doudou !
J’veux mon doudou !
J’veux mon doudou, Nounou !
Tais-toi donc , grand fou,
T’as plus l’âge des doudous...


Le doudou s’en fout, il a mis les bouts
Dans un beau youyou en bois d’acajou.

Après des mois et des mois,
Sur un plage il s’échoua.
Mais les habitants de l’endroit
Ne parlaient que le quechua,
C'est pourquoi on le rabroua.
Ils mirent son esquif au radoub
Et le gavèrent de gras doub’
En plus ces mecs puaient le bouc
Et ne fredonnaient que du Gluck
Tout en s’accompagnant au oud.
Ils l’obligeaient à lever le coude
Et quand, à force, il fut fin saoul,
Ils l’ont rebaptisé “Raoul”.

11 septembre 2010

Gêne et tics (Walrus)

ADNVoici un relevé détaillé du seul patrimoine qui me reste.

Que mes héritiers restent Zen, inutile d'ester, chacun a déjà reçu sa part et aucun tribunal n'en modifiera la distribution.

4 septembre 2010

À la croisée des chemins (Walrus)

Encore un pas et ils arriveraient au sommet du raidillon. Un pas ! Combien en avaient-ils faits depuis qu’ils avaient commencé à fuir, d’abord en courant, puis de plus en plus lentement au fur et à mesure que la fatigue leur alourdissait les jambes.

Encore un pas et il leur faudrait choisir car devant eux, par-delà la crête, le chemin se séparait en deux.

Le garçon, esprit simple, vous connaissez les mecs, se posait le problème sous forme d’alternative :

- À gauche ou à droite ?

La gamine plus subtile, comprit immédiatement qu’en dépit des apparences, il ne leur était pas offert deux solutions mais quatre : ils pouvaient aussi se séparer et retomber sur une question presque similaire : Qui à gauche ? (Qui à droite n’étant alors plus une vraie question, puisque dotée d’une solution implicite).

Elle en fit part à son frère...

- Nous séparer ? Mais tu es folle !
- Non, si nous nous séparons, ils ne rattraperont peut-être qu’un seul d’entre nous...
- Et alors ?
- Eh bien, l’autre au moins ne devra pas manger ces foutus épinards !

14 août 2010

Comme ça se trouve ! (Walrus)

Bien sûr qu'ils se tiennent la main ! Les enfants qui ont peur se donnent toujours la main... et ils serrent, fort !

Pas dû me fatiguer beaucoup cette semaine, je lisais justement "L'oiseau de mauvais augure" de Camilla Läckberg :

... Elle lui rappelait le conte qu'ils lisaient si souvent. Le frère et la sœur curieux qui s'égaraient dans la forêt. Qui étaient seuls et effrayés, prisonniers d'une vilaine sorcière. Eux aussi pourraient s'égarer dehors. Elle les protégeait. Est-ce qu'ils avaient envie de s'égarer ? Est-ce qu'ils voulaient risquer de ne plus jamais retrouver le chemin de la maison ? Elle les avait déjà sauvés de la sorcière une fois... Sa voix paraissait si petite, si triste quand elle répondait à ses questions par d'autres questions. Mais en lui, quelque chose le poussait à continuer, même si l'angoisse déchirait sa poitrine quand elle avait les larmes aux yeux et que sa voix tremblait.
L'attrait du dehors était si fort
...

7 août 2010

Ça barde ! (Walrus)

Bien sûr qu’ils ne se tiennent pas par la main !
Se donne-t-on la main lorsqu’on se dispute ?
Comment... vous n’avez pas le son ?  Faudra moderniser votre ordi, hein !
Bon, je transcris :

- J’ai mal aux pieds !
- T’avais qu’à rester à la maison ! Et j' t’avais dit de mettre des baskets. Mais non, faut toujours que tu fasses ta mijaurée et t’as mis tes souliers neufs pour marcher dans les bois. Comme si t’allais y rencontrer le prince Charmant !

- C’est bien là que maman a rencontré papa...
- Ouais ! Et elle a vu le loup ! ... Enfin c’est ce qu’y en a qui disent !
- Y a des loups dans les bois ? Dans celui-ci aussi ?
- C’est façon de dire, t’es trop jeune pour comprendre. Et active, j’vais pas t’porter non plus!

Ils ont tourné le coin, le son est perdu...

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