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Le défi du samedi
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8 octobre 2011

Transmission de pensée (Vanina)

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24 septembre 2011

Bal(l)ade ou L'échappée (Vanina)

#160_Bal(l)ade2

27 août 2011

Compter jusqu’à deux ? (Vanina)

Réf #38 – comptez-nous une existence

Selon les lois humaines, elle est de ma famille… Je n’ai jamais vu Jade, la fille de ma nièce.
Ma troisième nièce, je l’ai tenue dans mes bras, elle avait moins d’un an. J’ai déjeuné avec elle et son ami, en famille, lorsqu’elle était enceinte de jumeaux, elle avait 18 ans. Je me souviens d’une belle fille brune qui physiquement ressemblait à la « branche » latine de la famille.

Il m’arrive parfois de penser à des personnes qui pourraient m’être chères et que pourtant je ne connais pas… En particulier à Jade qui perdit in utero son jumeau.
Le double sous toutes ses formes, dans ses différents thèmes est mon sujet de recherche préféré. C’est sans doute pourquoi je me demande si elle connaît ce sentiment d’incomplétude, cette difficulté à tisser des liens, la peur de ne pas y arriver seul, comme le vivent un certain nombre de jumeaux isolés dans ce qu’on appelle le syndrome du jumeau fantôme.


9 avril 2011

Face à moi-même (Vanina)

 

Lorsque je ferme les yeux et que j’avance à l’aveugle … tâtonne, questionne mon environnement pourtant coutumier, je constate le décalage entre ce qui est et ce que me montre ma mémoire...

Quand je ferme les yeux après avoir observer une source lumineuse, je vois des nuages colorés, des lueurs fantomatiques.

Si je ferme les yeux, après avoir lu la lettre d’une amie, après avoir regardé des photo de famille, j’ai alors l’impression de traverser un miroir … comme dans un reflet, le présent passe et les souvenirs se font plus présents.

Ainsi, lorsque je ferme les yeux, dans le calme et la sérénité, dans la colère ou la peur, j’ouvre toujours une porte sur un îlot intérieur… Jamais la même porte, jamais le même îlot.

 

2 avril 2011

Poisson/Poison (Vanina)


Bien sûr, j’aurais pu écrire un texte tout en devinettes et jeux de mots :

On ne le pêche pas, on ne le mange pas…
Voilà un poisson qui nage en eaux troubles. Car, ce n'est pas une blague, l'origine de ce poisson n'est pas vraiment connue !
Vous avez mordu à l’hameçon ?
Le 1
er avril, c’est le jour des blagues, des coups pendables. Mais ne dit-on pas « En avril ne te découvre pas d’un fil » alors comment vais-je faire, sans fil, pour pêcher le poisson du 1er ?!
Mais, non, je n’essaie pas de noyer le poisson !
Car, exocet, le poisson s’est envolé… tenu par un fil, gonflé à l’hélium ?
Bobby Lapointe chante : « La maman des poissons elle est bien gentille ! » … « La maman des poissons elle a l'oeil tout rond » et dans un coin ? Comme avec les poissons panés ? Ah bâ non, car s’ils sont pas_ nés, on ne peut pas les voir !
Poisson d’Avril !

Oui, mais voilà je préfère laisser remonter mes souvenirs :
 
Je me souviens, enfant (plus ou moins grande), à la maison, dans la rue, à l’école, avoir collé un poisson en papier, joliment décoré, dans le dos de mes camarades, de leurs parents, de mes instituteurs et professeurs et de mes parents, mes frères et sœurs et de ma mère-grand qui me démasquait trop vite, d’où un éternel recommencement...
Il y a deux ans, mon neveu s’est vu punir par sa maîtresse des écoles pour lui avoir collé, à son insu, un poisson de papier dans le dos…
Je me souviens, lors d’une brocante, avoir feuilleté un album de cartes postales anciennes. Le 1
er avril, en France, au début du XXe siècle, était la fête de l'amour et de l'amitié, [on s’envoyait de jolies cartes ornées d’un poisson et richement décorées.
Fête des fous en d’autres pays, de l’amour en France… N’est-ce pas la même chose ?
Je me souviens, enfant, de la presse (TV, radio, journaux) diffusant ce jour-là des informations fausses mais crédibles.
Je me souviens, il n’y a pas si longtemps avoir écrit, pour le 1er avril, un article qui à la dernière minute n’a pas été publié…

Je sais déjà, que ce texte va finir en queue de poisson, car les blagues que l’on se faisait en famille, entre amis, entre collègues, dans la joie et la bonne humeur, semblent disparaître…

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29 janvier 2011

Feu n’être (Vanina)

La fenêtre est fermée. Je la devine derrière ces volets clos aux planches désunies.
La vigne vierge a repris ses droits sur les murs de pierres, épais. Elle dévore tout sur son passage pour périr, fanée, un peu plus loin.
La vie semble en suspens. Le silence s’impose.
Même le soleil s’est absenté.
J’imagine une veillée, autour d’un lit, dans une pièce sombre, une femme en noir que le chagrin accable… Et puis, pas d’héritier ou des héritiers qui ne s’accordent pas.
Sur la place du château, la fragile maison se meurt.
Je l’imagine dans quelques années, ruine offerte, sans plus de toit, de volets ou de fenêtres, racontant son histoire aux quatre vents : qui saura l’entendre ?

Sous mon grand voile qui me sert de linceul, je suis cette maison délabrée, aux fenêtres fermées, aux volets clos, que le silence isole…

8 janvier 2011

TANAGRAM© - un mot qui fait image – (Vanina)

But du jeu
Dessiner des figures à partir des lettres d’un mot tiré au hasard. Les figures doivent, si possible, évoquer la définition du mot en question.
Les lettres (majuscules de la police Myriad) peuvent être déplacées, agrandies ou diminuées, elles peuvent subir une rotation (maximum à 90°).
 
Exemple de définitions pour les mots dessinés :
Moloch
: Chef - Dieu cruel…
Otage : Captif -Prisonnier…
Cyclope : Géant qui n'avait qu'un seul œil au milieu du front…
Etudiant : Personne qui suit des études supérieures - Ecolier …
Fortification : Ouvrage fortifié - Citadelle - Fort, forteresse, fortin - Place forte…
Intuition : Divination – Inspiration - Prémonition - Vision (3e œil)…
Masque : Empreinte du visage - Faciès - Figure…
Rez-de-chaussée : Partie d'un bâtiment au niveau du sol, de la chaussée…
Suspension : Système formé par des éléments suspendus -Lampe, lustre…
Atlante : Statue d'homme servant de support - Cariatide, colonne…

Vanina

1 janvier 2011

Douze en quatre cases (Vanina)

vanina_coul

16 octobre 2010

Comme une lettre rejetée par l’amer… (Vanina)

Je t’ai mis au monde pour que tu aies ta propre vie. Ton chemin n’est pas le mien et si un temps ils se sont confondus, un jour pourtant il se sont brusquement séparés. Pour t’apprendre cette vie, j’ai échoué. Au sortir de l’enfance, tu m’as échappé : le chemin qui s’est ouvert à toi fût plein d’embûches. Tu seras ce que tu veux être, que j’en sois fière ou pas. Ton adolescence a été sanctionnée, par ceux que la vie rend amer, par ceux qui ne savent dire que «ça n’arrive qu’aux autres»! Je ne voudrais pas qu’on t’insulte, mais on ne peut pas admirer ce que tu as fait. Je donnerais ma vie pour que tout ça ne soit jamais arrivé.
Je t’aime.

9 octobre 2010

Comme un chant d’oiseau (Vanina)

A 16 ans, elle est belle comme un cœur, une Sylphide romantique : elle tombe amoureuse. Elle est danseuse étoile, lui danseur plein de charme. Ils entament un pas de deux, leur corps est graphie, ils se marient.
Mais voilà, elle avait été trop confiante, Lallouette, car c’est son nom, est un homme volage, avant même leur mariage, il la pigeonne. Mais ce ne fût pas la mort du cygne, elle est oiseau de feu, flammes de Paris : nous sommes dans les années 30, elle demande le divorce et l’obtient !
Dans un grand jeté, elle fredonne :
« L"Al(l)ouette, tu pars, le gosier tout gonflé
de jeunes mélodies,
et tu vas saluer le jour renouvelé"*
dans les bras d’une autre parmi
tant d’autres dont plus jamais
je ne serai ! »
Elle n’a pas 20 ans, elle n’a plus qu’à s’envoler de nouveau. Construire un autre nid…
Le jour se lève sur le sacre du printemps.


* Vers d'André Theuriet (1833-1907) tirés de son poème "Petite alouette"

2 octobre 2010

Action ! (Vanina)

Gros plan de la caméra - une montre sur le poignet avec manche de chemise du cameraman: 17h00; fond flou: parquet. Balayage vertical (bas en haut) - vue sur un jeune couple silencieux, elle: les cheveux longs roux détachés sur les épaules, lui: les cheveux bruns, pas très longs mais bouclés. Zoom arrière - le couple, nu (mais pudique) et à genoux, sur un grand lit aux draps blancs ouverts mais pas froissés; le lit de bois au centre d’une chambre aux murs de tissu beige, propre, lumineux; par la fenêtre un ciel bleu, au loin une tour d’acier et de vitres/miroirs. Augmentation du son - paix de la nature, chants d’oiseaux, insectes volants; en arrière plan sonore, tumulte de la rue, voix humaines, cris. Zoom avant sur le couple immobile - les yeux dans les yeux, pleins d’Amour réciproque, lui: les yeux bleus, elle: les yeux noisette avec des éclats de verts; respirations retenues: tension; les mains dans les mains: douceur et crispation confondues. Zoom sur les mains - vue sur les alliances en or. Son…- un bruit intense d’explosion. …au début du zoom arrière - une violente lumière orangée. Camera fixe le temps de voir - à la place du couple, des cendres avec les deux alliances. Chute de la caméra - vue rapide par la fenêtre, au loin la tour légèrement masquée par un ciel gris, poussiéreux. Plus aucun son… caméra au sol, plan fixe - vue sur la montre dans un tas de cendre au sol: 17h02.

25 septembre 2010

L’illustre fable (Vanina)

vanina116

4 septembre 2010

080808 (Vanina)

Nos horizons se sont joints à la limite où
Océan et ciel se fondent en l’éternité,
Sous le signe de l’anneau, d’une promesse d’août.

Fusion et harmonie animent nos vies,
Il est mon autre, je suis son moi insoupçonné.
Avec lui, mon double et à la fois ma moitié,
Nous irons où la vie veut bien nous porter,
Ça et là, parfois brinquebalés mais
A jamais l’un à l’autre. Heureux à l’infini,
Il est moi et je suis lui, tel un miroir qui
Lie et nous dissocie. Au-delà du reflet,
L’âme devient « nous », indissolubles, unis.
Etre deux en un, le regard vers la lumière,
Suivre la route de nos rêves, l’esprit ouvert.

24 juillet 2010

Bellisama parle aux oies (défi #9) (Vanina)

Dans la ferme où elle vit heureuse, entourée de sa famille et d’animaux de toutes sortes, aujourd’hui, Bellisama a décidé de parler à Sidonie et aux oies.
Tout commença quelques jours plus tôt, lorsque Bellisama entendit parler le vétérinaire. Il avait employé des mots inconnus, auxquels elle ne voulait pas demeurer étrangère. Chaque jour depuis, elle s’appliquait à lire dans l’encyclopédie familiale la définition d’une espèce animale afin d’agrandir ses connaissances.

Et, c’est ainsi qu’elle s’adressa aux oies : Oie_de_Vanina

« Chère Sidonie, elle s’adressait à l’oie de tête,
chers oies,
On peut différencier les oies sauvages et les oies

domestiques. A ce sujet, si tous les petits s'appellent des

oisons, le terme de jars ne s'applique, lui, qu'aux mâles

des oies domestiques.
Aussi, que vous soyez cendrées, rieuses, naines,

des moissons, des neiges et j’en passe…
vous êtes des oiseaux de la famille des anatidés : les

canards et les cygnes en font aussi partie.
Sachez que l’on qualifie d’« oies » les bernaches mais aussi

les ouettes et quelques autres oiseaux... »

Bien qu’intéressées par les propos sur leurs lointaines

cousines, les oies commençaient à montrer quelques signes d’impatience, à être moins attentives. Bellisama ne se démonta pas ! Elle reprit son souffle et orienta le sujet différemment :

« On retrouve les oies dans la mythologie ! Esope a écrit une fable sur l’histoire d’une oie qui pondait des œufs d’or… dit-elle en prenant un ton mystérieux.
Moi, je connais l’histoire de Nils Holgersson qui migra avec les oies, ajouta-t-elle avec un brin de fierté. Maman m’a offert le dessin-animé. Et puis dans ma chambre, j’ai un jeu de l’oie ! Tout ça va si bien avec mon prénom !
Savez-vous que Belisama est représentée chevauchant une oie chez les peuples gaulois…
Quand je serai grande, je ferai partie de l’OIE (Office International des Epizooties -désormais appelé Organisation mondiale de la santé animale) ainsi j’aiderai et les hommes et les animaux !

Sachez pour conclure, que si moi je discours, vous les oies, vous cacardez !
Merci de m’avoir écouté. »

Elle esquissa un salut. Les oies avaient été attentives jusqu’au bout. Emplie de la satisfaction du travail accompli, elle s’en retourna jouer, observée par Aglaé et les autres cochons, Saturnin et les canards, Chantecler et son harem : chacun se demandant si eux aussi auraient le droit au savant discours, de Bellisama, sur leur espèce.

17 juillet 2010

L’inconnu(e) (défi #8) (Vanina)

Elle avait toujours tout fait pour essayer de passer inaperçue, être comme tout le monde, se noyer dans la masse, évoluer sans attirer l’attention, mais la vie en avait décidé autrement. Elle avait sans le vouloir un brin de fantaisie, une originalité innée qui la rendait remarquable malgré elle. De plus, elle était rousse flamboyante et sa peau très blanche était recouverte de taches de rousseur. Intelligente et humble depuis toujours, elle ne se mettait jamais en avant volontairement, elle avait même plutôt tendance à vouloir se faire oublier.
A force de vouloir être anonyme, transparente, un jour, plutôt une heure, elle devint invisible !
Et son drame commença.

Elle ne portait en elle pas la moindre once de voyeurisme et voilà que cette situation qu’elle avait désirée, passer inaperçue, la mettait mal à l’aise au plus haut point.
Elle avait bien pensé un court instant qu’aller « voir » son fils ou ses parents, de façon plus générale d’aller vérifier que ceux qu’elle aime sont heureux : cela lui aurait fait plaisir. Mais la simple idée de les surprendre dans un moment qui ne la concerne pas, même sans qu’il soit intime, la paralyse.

Le temps s’étire, n’en finit pas. Elle est assise chez elle, dans son fauteuil, n’osant bouger, perdue dans ses pensées, en attente de la fin de cette heure où, … elle se l’est promis : elle sera enfin elle.

Mais qui est-elle ?! Sait-on jamais qui l’on est ?

 

8 mai 2010

Texte à 3 "trwa"-trous (Vanina)

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17 avril 2010

Qui va à la chasse… (Vanina)

La vie n’est facile pour personne, ce petit couple vient de traverser bien des tourments. Il a enfin retrouvé du travail, le chômage ne fait plus partie de leur univers ; reste juste à payer les dettes.
Tant pis pour le porte monnaie, elle décide de faire un emprunt ; ils vont prendre une semaine de vacances pour se retrouver… car ils ont déjà vécu deux séparations suite aux difficultés imposées par la vie.

La plage, le soleil de la Méditerranée : notre couple se sent bien, se fait des promesses d’un avenir meilleur.

Puis, c’est le retour à Paris. Le bonheur semble être au rendez-vous, il est doux, amoureux, attentionné comme jamais.

Ce matin là, comme tous les matins, elle passe aux toilettes avant de se rendre à son travail. Elle attrape un magazine laissé là, lorsqu’en tombent quelques feuilles imprimées. Elle les ramasse et par curiosité, jette un œil : dans la colonne des appartements à louer quelques numéros de téléphones entourés. Une des feuilles date d’il y a un mois, l’autre de la veille…
Voici donc quatre semaines qu’il cherche à la quitter ?! Et que chemin faisant, il se comporte en amoureux comme jamais il ne l’avait fait. Lorsqu’elle lui met les feuilles sous le nez, il confirme qu’il a pris la décision de la quitter, il y a plus d’un mois…

Elle tombe des nues, son univers s’écroule. Voilà plusieurs semaines qu’il profite d’elle !

Elle n’a plus qu’à tirer la chasse…

10 avril 2010

Abracadabra -texte sombre vs BD humoristique- (Vanina)

Vivre c’est aussi, un jour, savoir disparaître…

 

Sous son humour affiché, sous sa bonne humeur permanente, se cache une souffrance.

Comme la vie, les mots lui échappent, plein de choses à dire, mais plus aucune phrase qui séduit… Un festival d’images qui s’offre aux regrets.

La dure réalité d’une vie qui s’éparpille, faisant semblant d’être, pour, un jour, sans prévenir, mieux disparaître.

 

* * *

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3 avril 2010

Il y aura (Vanina)

Dimanche, il y eut cent mots moqueurs, ardents ! Hommages aux défiants : « Coup de cœur pour la centième… »
Lundi, il y eut cent mots ; un peu de moi encrée au fil d’« Aimer écrire ».
Mardi, il y eut « 38 "sâ " pour cent mots » : une contrainte de plus !
Mercredi, il a eu cent mots sous les projecteurs : « C’est écrit sur son front »
Jeudi, il y eut un sans mot, trop de fièvre, aucun texte n’a germé.
Vendredi, il y eut cent mots, délire fébrile, annonce pascale : « Meilleurs v’œufs : dur ! »
Il y a aujourd’hui cent mots-bilan pour une promesse d’avenir.

2 avril 2010

Meilleurs v’œufs : dur ! (Vanina)

Il y eut fêtes, mais le cœur brouillon, les yeux brouillés, elle n’est pas dans son assiette.
Certes, on ne fait pas d’omelettes sans casser des vœux, mais elle préfère rentrer dans sa coquille et faire œuf de célibat.
« Tous mes v’œufs », des mots laids quand le cœur s’absente. Lui, plus vi’oeuf, a mis tous ses vœux dans le même panier, refusant le présent pour en faire définitivement du passé.
Mais, bête elle l’aime, ce n’est Pâques qu’elle soit triste sans lui, c’est tout qu’homme : eux, ils se cassent !

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