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Le défi du samedi
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22 mai 2021

Lorsque j’entends Pacha, je pense Omar Pasha (Vanina)

 

Loli (Louis-Olivier) et moi sommes nés à quelques mois d’intervalle. Nos mamans, nos parents, se connaissaient bien. Ils ont travaillé ensemble, puis se sont côtoyés dans le monde du spectacle en toute amitié, chacun des couples traçant sa route. Aujourd’hui encore, il leur arrive de se croiser au détour d’un théâtre avec toujours autant de plaisir.
Enfants, alors que nos parents travaillaient, Loli et moi jouions ensemble. Plus tard, me rappelant un de nos souvenirs, il me dit que j’étais plus délurée que lui. Est-ce dû au fait que je suis la petite dernière d’une fratrie de six et lui, enfant unique?
Adolescents, lorsqu’un accident de sport me laissa paraplégique, Loli me parla du côté positif des cours du CNEC (Centre National d’Enseignement par Correspondance). Lui, suivait ses parents en tournée, moi j’avais décidé de me concentrer sur ma rééducation.
Quand je pense à nos vies, que je compare la façon dont nous avons été élevés, je me dis que la fantaisie créatrice qui avait cours à la maison était chez Loli remplacée par une inventivité plus sage.
Il nous arrive encore de nous rencontrer ici ou là, lorsque Loli réside en France entre deux tournées. Car depuis une dizaine d’années, il n’est plus l’assistant mais a repris le rôle principal que tenait son père dans leur numéro de Théâtre Noire « Omar Pasha ». Nous avons des goûts communs pour le spectacle vivant, bien sûr, mais aussi pour les arts plastiques, la photographie, en particulier, dans laquelle Loli excelle. Alors au détour d’une exposition, d’un restaurant, nous échangeons conscients de ne pas nous être vus depuis longtemps et pourtant comme si nous nous étions croisés la veille.

En quelques extraits, une illusion du mouvement de ma vie comme en donnerait un phénakistiscope...
J’ai profité de ses souvenirs revenus en mémoire pour aller sur le site d’Omar Pasha:
https://www.magicomarpasha.com/fr/
En flânant sur le site, dans la chronologie, j’ai vu qu’il était fait référence à Papa, plusieurs fois, puis  en cliquant sur « les unes » (encadré à droite de la page d’accueil), j’ai découvert un hommage à Papa : merci amis Ostrowsky!

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15 mai 2021

Un mot d’enfant pour clin d’œil (Vanina)

 

Le petit Marceau aime aller, avec ses parents, ramasser les œufs dans le poulailler, au fond du jardin. Sa poule préférée, c’est La Roussette, non pas à cause de son beau plumage qui accroche la lumière, mais parce que ces œufs, à la coquille bien ferme, contiennent toujours deux jaunes.
Ce dimanche, son oncle, sa tante et son cousin viennent déjeuner dans sa maison. Et pour l’occasion, il a ramasser six gros œufs.
Dans sa famille il n’y a que des fin gourmets, de bons cuisiniers et des cordons bleus. Alors comme il convient, avant même de passer à table, on parle brandade, carbonnade, grillade, marinade, salade, persillade et même truffade. C’est en entendant ce mot que le petit garçon s’écria : « Maman ! C’est quand qu’on mange ? Tu sais, l’œillade à la truffe ? »
Un petit silence étonné s’en suivit, les regards se croisant, s’interrogeant. Parlait-on de raisins ?
Lorsque tout à coup la Maman se mit à cligner des yeux et s’écria dans un joyeux éclat de rire : « Les œufs brouillés à la truffe ! »
Depuis ce jour dans la famille, plus personne ne mange d’œufs brouillés, mais de l’œillade pour laquelle Marceau, désormais adulte, aime toujours autant aller ramasser les œufs dans le poulailler, au fond du jardin.

 

8 mai 2021

Plus que 12 coups pour arriver au minuit de l’alphabet (Vanina)

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Un homme misogyne dirait qu’une femme se distingue, dans le meilleur des cas, par son neurone unique... Heureusement un examen en laboratoire montre que ce n’est pas vrai. J’avais raison : coup de klaxon dans ma tête, je me cabre dans mon jodhpurs comme un cheval vainqueur. Où est le scientifique mon idole ? Quand même pas à Houilles... où la gargouille s’est absenté de St-Nicolas, voire ne s’y est jamais tenue.
Mes pensées ne valent pas un fifrelin, je suis figée comme un moucheron dans de l’encaustique, même si les défis semblent aller pas à pas, ou devrais-je dire, lettre à lettre.
Un son lancinent de didgeridoo envahit mes oreilles, comme un compte à rebours aussi long que le curriculum des actions d’une vie. En fait, sur le ballast, c’est un train qui résonne. Non ! je ne fais pas partie du dernier wagon de pommes. Oui ! J’irai à nouveau sur la plage ramasser des abalones.
Enfin peut-être un jour lorsque la fièvre du samedi m’aura quitté et que mes pensées seront moins nébuleuses...

 

1 mai 2021

Trait pour trait (Vanina)

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17 avril 2021

A cœur ouvert (Vanina)


Chers défiants,
Une lettre ouverte en guise de participation au défi proposé par notre @mi Walrus :
Klaxon...
J’aurais sans doute pu vous parler des accessoires de clown que mon père m’avait un jour montré, vestiges de l’époque où il travaillait au cirque : le Klaxon, la fleur arroseuse, les coussinets musicaux, le « truc » pour faire disparaître un mouchoir, etc.
Ou alors, vous raconter des concours d’attelage auxquels j’ai participé et de l’utilisation du klaxon à air comprimé, en TREC, pendant le Parcours en Terrain Varié (PTV), afin de vérifier la concentration des chevaux et leur calme lors d’un bruit inattendu.
J’hésitais aussi à évoquer mon fils qui ne voulait pas de sonnette sur son vélo mais un klaxon à poire « et rien d’autre ! »
J’aurais aussi pu vous faire rire ou vous choquer, en évoquant mon neveu qui fit « pouet pouet » sur les seins de sa maitresse de maternelle, car il avait vu son Papa le faire à sa Maman...
J’ai même pensé vous proposer ce dessin, extrait de ma première BD humoristique « Le Chapeau » -artiste prestidigitateur-, réalisé à la fin des années 90.

va



Mais voilà, ce n’est pas le bruit du Klaxon qui préoccupe mes oreilles, mais celui du glas qui voudrait sonner pour ma petite Maman à qui je viens de rendre visite dans une unité covid. Restons positifs (si j’ose dire), rien n’est encore joué.
Bon week-end à tous : @mis de plume, de photo, de vidéo, etc. Prenez soin de vous et de tous ; je viendrais vous commenter.
 

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10 avril 2021

Jodhpurs (Vanina)

#658_PL&RdeS-Jodhpurs_web

3 avril 2021

Idole (Vanina)

PL&RdeS-Idole_web

27 mars 2021

Houille - Vanina

PL&E_Houille_web

20 mars 2021

Gargouille (Vanina)

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13 mars 2021

Le jour du seigneur chez mes dabuches (Vanina)

 

C’était comme un rituel, chaque dimanche passé chez mes grands-parents. Après le déjeuner, Mémée débarrassait la cuisine, nettoyait la maison ou tricotait. Pendant ce temps, avec Grand-dabe -qui m’appelait « mon fisset »-, nous allions dans le salon, de chaque côté de la table de jeux, pliante et nous commencions ou continuions une partie d’échec. Grand-dabe avait son parler bien à lui, argotique, il avait connu la guerre, comme il le faisait remarquer à son dab -mon père-, pour affirmer qu’il était trop tard pour lui faire changer de langage.

La toute première fois, je l’entends encore me présenter les pièces: me donner leurs blazes!
C’est ainsi qu’il me présenta le boss, celui autour duquel tout se jouait et qui pourtant ne peut se déplacer que d’une case à la fois, mais dans tous les sens. La Berezina ne permettait presque plus au boss de bouger. Et lorsque tu pouvais aller te faire rhabiller chez plumeau, le jeu était fini.

Puis il me présenta la crinoline, au grand pouvoir de déplacement. Elle avance suivant les colonnes, les traverses ou les diagonales du nombre de cases qu’elle veut. Au départ, elles se font face, la crinoline blanche sur une case blanche, la noire sur une noire, en "d".

De chaque côté des tourtereaux, il y a les fêlés qui se déplacent selon la diagonale. Puis viennent les ramasse-crottin qui sautent d’une case à l’autre, inutile de décrire ici leur déplacement. Pour finir cette traverse, il y a  les guitounes, leur déplacement suit les colonnes ou les traverses.

Sur la deuxième traverse, en "2" pour les blancs ou "7" pour les noirs, me montrait-il sur la Parfaite se trouvent pour chacun huit fifrelins qui vont droit devant une seule case à la fois.

Une fois la présentation faite, il a retiré toutes les pièces et m’a demandé de les remettre en place, pendant que je gambergeais pour ne pas faire d’impairs, Papy bonimentait, expliquait le coup.
Cette première séance fut mémorable tant le vocabulaire était riche juste pour positionner les deux fois seize pièces sur les 64 cellules, et maîtriser leurs déplacements. 

Chaque semaine je progressais.

Mais la vraie surprise, je l’ai vécu à l’école en m’inscrivant au club d’échec, quand je découvris que les termes que je prenais pour acquis n’étaient pas ceux d’usage...

 

6 mars 2021

Pas tous les jours, "please"... (Vanina)

 

 

Mouarf ! Me suis-je esclaffée à la lecture de ce défi tout propre : Encaustique.

-

Puisque m’est revenue en mémoire une femme (de ménage) au jeu magnifique :

 

Casey, Marie-Pierre, une comédienne, dite de seconds rôles, qui n’a pas hésité

A faire de la publicité pour la Télé. Et quelle publicité ! Vers 1980, un brillant

Spot publicitaire sur le dépoussiérant Pliz de la firme Johnson. Prenant son élan,

Elle glisse à plat ventre sur toute la longueur d'une grande table empoussiérée.

Yeux rivés à l’écran, j’entends encore la réplique finale : « J’f’rai pas ça tous les jours ! (sic) »

 

 

Pour voir la publicité ou la revoir, c’est ici :
https://www.youtube.com/watch?v=fhI1zeDwoI0

 

27 février 2021

Didgeridoo Vanina

PL&E_Didgeridoo_web

 

20 février 2021

Ah... Les curriculums (Vanina)


Connaissez-vous l’Eugène?
C’est un vigneron, tout comme son cheval.
Une fois dit cela, c’est un peu comme si l’on avait tout dit de son curriculum.
Cependant l’Eugène aime son cheval. Comme tout bon maître de troupeau, car le cheval est un animal grégaire, il le nourrit, le protège, le soigne et si besoin le gronde! C’est que l’Eugène il l’a vu naître son compagnon. Vu qu’la jument s’appelait Jolie Dame, l’Eugène avait eut l’idée d’appeler le poulain Quel Homme. Mais lorsqu’il déclara son animal, il y eut une erreur de saisie. Le Quel Homme devint Qul Homme. Il en aurait fallu bien plus pour ennuyer l’Eugène qui préféra en rire!
Qul Homme est fort, gentil, intelligent. La grande précision de sa traction, permet à l’Eugène de traiter chaque rangée et même chaque cep de vigne. Son crottin nourrit la terre, valorise le terroir, comme y disent à la ville. L’Eugène se moque un peu des benêts de la ville, il a fait étiqueté son vin «bio», du coup le prix a flambé. L’Eugène aime son travail auquel il n’a jamais rien changé, malgré un diplôme d’ingénieur agronome (Master 2); il respecte les traditions ancestrales. Comme il le dit lui même avec un ton malicieux: «Là où y’a d’l’Eugène, y’a du plaisir!». Il est ravi de mettre quelques sous de côtés et d’pouvoir offrir à Qul Homme, d’ici que’ques années, une belle retraite. D’ailleurs ils la prendront ensemble! Pour sûr, Qul Homme est le cheval de sa vie.
Chaque jour, Qul Homme passe sur des parcelles pentues là où les tracteurs motorisés trépassent... Et chaque soir, lorsque le labeur, du labour à la vendange, est fini, l’Eugène invite son compagnon à rentrer au bercail : A l’écurie Qul Homme !


- - - Il y a de cela quelques années, j’avais écrit pour un défi, une lettre de motivation - - -
http://samedidefi.canalblog.com/archives/2008/06/07/9477529.html
 

13 février 2021

Un temps de vie (Vanina)

 

C’est l’âge, à ne pas douter, qui la fait plonger dans ses souvenirs d’enfance, comme si c’était hier. Un bruit, une odeur, tout est objet de mémoire. Elle se plaît à espérer que sa jeunesse ayant été merveilleuse, ce retour à l’enfance, que l’on observe chez les anciens, sera heureux. Elle y pense parfois, inquiète, lorsqu’elle revoit son père, sur son dernier lit, revivre sa douloureuse jeunesse : le camp d’affamement où il fut interné.

Ce soir-là, en ouvrant un tiroir à fouillis, elle retrouve un caillou oublié, du granite aux éclats brillants, évadé du ballast, trouvé sur un quai de gare lorsqu’elle était enfant.
Paris-Montparnasse/Les Sables d’Olonne: elle se revoit dans le train qui la menait en vacances au bord de la mer, avec ses parents, ses cinq frères et sœurs, le chat et le perroquet. Comme ils étaient nombreux, ils avaient pour eux seuls tout un compartiment. Une fois la porte fermée, chat et perroquet étaient sortis de leur cage, remis en liberté. Cinq heures de train -avec changement à Nantes- pour rejoindre l’océan : livres, chansons, jeux divers, sandwich, tout était bon pour faire passer le temps.
Elle est debout, dans le couloir, le front collé à la vitre, bercée par les vibrations au rythme des traverses : toudoum-toudoum, toudoum-toudoum, toudoum-toudoum, ... Le paysage qui défile a un effet hypnotique.
Cette rêverie la détend, elle entre dans une douce torpeur. Ce voyage ferroviaire a un charme bien particulier qui lui fait oublier le temps.

Est-ce l’âge qui fait que le temps passe plus vite aujourd’hui qu’hier ?

 

6 février 2021

De bouche à oreille (Vanina)

 

Il était une fois aux confins des océans et de la terre, là où le son entre en vibration, l’histoire d’une fillette. Une petite citadine qui était revenue de ses vacances en famille, à la mer, avec un beau et gros coquillage : un pourpre ou bouche de sang lui avait dit ses parents. Dans son petit appartement, entourée, parfois étouffée par ses parents et ses frères et sœurs, lorsque la nostalgie de grands espaces, de liberté, lui montait à la tête, elle portait cette bouche à son oreille et écoutait le bruit de la mer... Souvenir de jours ensoleillés, de bains de mer, de cris de joie, de courses au bord des flots : le coquillage amplifiait le son de la douce vie à l’air iodé.
Elle s’intéressa aux  coquillages, et apprit à les reconnaître.

Puis, le jour vint d’un départ en colonie de vacances, un nouveau voyage pour le bord de la mer. D’abord ravie, la fillette eu du mal à s’adapter à cette vie de groupe toujours rythmée et organisée, où il n’y avait jamais de temps réservé à la rêverie. Alors, dès qu’elle pouvait profiter d’un moment seule au bord de l’eau, elle ramassait des coquillages : Saint-Jacques, berniques, couteaux, coques, etc. Un jour, elle trouva un haliotis (ou abalone en anglais), une grosse coquille vide, elle le porta à ses lèvres et lui murmura sa vie, lui confiant les bruits de la ville et de la vie de famille qui lui manquait tant.
Depuis ce jour-là, les haliotis sont appelés oreilles de mer.
 

30 janvier 2021

Le Juron de Grand-Marc (Vanina)


« Zut, flute, crotte ! J’ai failli dire merde... », c’est ainsi que Grand-Marc jurait.
Une petite phrase du parrain de mon frère, qui fait toujours son effet,
Très chère à la famille, elle a été reprise bien des fois, par moi, je reconnais.

23 janvier 2021

L’enfant intérieur (Vanina)

 

Je me souviens des Anneaux avec lesquels j’ai plus d’une fois gagné un canard vivant, à la Kermesse du village. Le dernier, je l’ai donné à mon voisin qui avait un étang, et le canard s’est envolé avec ses cousins dits sauvages.
Combien de fois avons-nous joué avec mes parents et mes frères et sœurs au Badaboum ! Un jeu d’empilement de pièces en bois, aux formes et couleurs variées. Papa et mon frère aîné excellaient dans les jeux d’adresse et de précision : Patatras, Mikado, Tir’Pic, etc.
C’est encore à la Kermesse, celle du 15 août, pendant les vacances que du haut de mes 11 ans, je gagnais, au Chamboule tout, des cigarettes ! Des gauloises "cancer" comme les appelait ma grand-mère qui en fumait tant.
Je me souviens de mes différents essais de jonglage et du Diabolo vert avec lequel je m’entrainais à faire des figures : lancés, enroulés... Et des Echasses sur lesquelles je courais jusque dans le sable.
Je me souviens de jeux des Familles, Astérix, Aviation, Fables de La Fontaine, Les Gamins et les jeux, Pilou et les magiciens, etc. tous dessinés par Papa.
J’ai toujours mon jeu en bois pliant de la Grenouille, elle a tant reçu de coups de palets, que sa bouche est bien plus ouverte que la normale.
Je me souviens des soirs d’été, lorsque nous nous retrouvions, adolescents, sur le port, à la salle de jeux, pour faire des parties de Hockey palet.
Été comme hiver, je me souviens de jeux d’Illusions d’optique : anamorphose, kaléidoscope, lanterne magique, phénakistiscope (celui-ci, j’ai toujours eu du mal à le prononcer), zootrope, etc. que nous bricolions ou pour lesquels nous réalisions des dessins.
Je me souviens du Jokari, un jeu de raquette auquel nous jouions sur la plage : mes parents les premiers !
Et puis il y avait, il ya, mes longs moments passés à jouer, trier, classer mes jouets Kinder, ceux à mouvements, car je ne suis guère attirée par les monoblocs.
Je me souviens de deux Labyrinthes l’un avec un "e", un jeu de société, jeu de plateau avec des tuiles que l’on pousse pour faire évoluer le labyrinthe et ralentir ses adversaires -dans l’idée il me rappelle le Ghost train et son plateau à engrenages-, et l’autre sans "e" un plateau de bois percé de multiples trous sur lequel il faut faire circuler une bille sans qu’elle ne tombe...
Je me souviens des jeux de Mots et de lettres dont Maman était friande : le jeu du baccalauréat, le jeu du dictionnaire, mais aussi le Boggle, la Clé, le Diamino, le Scrabble, bien sûr !
Je me souviens lors d’une de mes lectures d’adolescente, avoir découvert le billard Nicolas, un plateau en bois avec quatre petits soufflets pour projeter une boule légère dans le but (trou) adverse. Jeu auquel je n’ai pas encore eu le plaisir de jouer : peut-être un jour...
Je me souviens de quelques Origami, dont la grenouille sauteuse avec un ticket de métro, savoir-faire que j’ai transmis à mon fils, et les multiples pliages volants dont le plus efficace était l’anneau, lorsque j’allais avec mes frères au Festival international du film fantastique et de science-fiction de Paris au Grand Rex, et qu’en attendant le début de la séance, nous les lancions du balcon pour les voir atterrir sur la scène.
Je me souviens des Pousse-pousse ou taquin, casse-tête parmi les plus simples, avec lesquels je jouais, certains étaient illustrés par mon Père. Je les collectionne aujourd’hui.
Je me souviens, dans le long couloir de notre appartement parisien, avoir joué aux Quilles.
Parmi les jeux de société, j’ai joué au Risk, dans la cuisine, chez mon amoureux, là encore, c’est Papa qui avait dessiné la boîte, comme celle de La Bonne Paye ou de La Ruée vers l’or.
Je me souviens avoir réalisé des Scoubidous, un fois les tressages appris, je m’empressais de créer mes propres figures : grenouille, éléphant, etc. dont certaines sont très certainement dans un tiroir, quelque part.
Mes poignets se souviennent du jeu du Tacatac; finalement le bilboquet est moins agressif.
Je me souviens émue, de ma grand-mère jouant avec nous à Un, deux, trois Soleil !
Je me souviens du jeu de Voltige électrique (appelé parfois main ou choc électrique)fabriqué par Papa, ce jeu d'habileté dans lequel il ne faut pas que la sonnerie retentisse, un lointain cousin du Docteur Maboul.
Je me souviens d’un baby-foot aux joueurs aimantés que Google semble nommer Weykick football.
Pendant les heures de permanence, au collège, je me souviens avoir quelques temps jouer au XO ou morpion. Jeu de stratégie comme Piège! où il faut faire tomber les billes de l’adversaire.

Je me souviens que mon frère, le plus jeune, ma appris quelques astuces pour mieux faire évoluer mon Yoyo, à l’horizontal, au sol, etc.

Tant pis pour le défi, plus qu’une lettre pour terminer mon abécédaire à la Perec : je me souviens avoir essayé un jeu appelé Zig-zag et qui me fit penser au Labyrinth... celui sans "e".
Mille et un jeux me reviennent en mémoire que je n’ai plus de raison de nommer ici mais qui ont accompagné de riches instants de ma vie d’enfant et qui enrichissent encore ma vie de femme, parfois d’un bon fou-rire.

 

16 janvier 2021

Au cœur de la forêt (Vanina)


Il était une fois une fillette attirée par une étrange mélodie frappée, tout droit venue du bois derrière sa maison.
« Derrière chez moi, savez-vous quoi qu’y a, derrière chez moi... » fredonnait-elle, souriante, en approchant de la forêt. C’est alors qu’elle croisa un vieil homme qui semblait lui aussi suivre ces sons mélodieux.
« - Bonjour Monsieur, savez-vous  d’où vient cette musique ?
- Oui, répondit-il dans un murmure, c’est une conversation de satyres.
- Mais les satyres n’existent pas, ils font partie de la mythologie !
- Je vais te raconter une histoire, Petite, continua le vieil homme en s’enfonçant dans la forêt. Les satyres, les sylvains, peu importe le nom qu’on leur donne, ne sont pas visibles à l’homme. L’humanité et la déité communiquent mal... »
En prononçant cette phrase l’homme eut un soupir, comme un regret. Puis il reprit :
« Revenons à nos satyres. Ceux dont je te parle sont rares, ces satyres des bois, font partie d’une famille bien particulière, aphone, muette à jamais... »
La fillette l’interrompit :
- Puisqu’ils n’existent pas, il ne peuvent pas être rares ! »
Le vieil homme fit la sourde oreille et poursuivit :
« Ne pouvant parler, mais avides de dialoguer, de communiquer, ils inventèrent une sorte d’alphabet en tapant, à l’origine, sur le tronc des arbres environnants. Les troncs sonnés sont devenus sonnets par la poésie qui s’en dégage.
Près de la ville, le plus doué fabriquait sa musique, il tapait sur des bambous et était numéro un. »
La petite fille s’étonna de cette assertion, ne comprenant pas bien l’allusion. Le vieil homme continuait de raconter. Dans la forêt que le déclin du soleil ombrageait, la fillette allait bon train. « Le langage évoluant les satyres finirent par taper directement sur leurs ramures, car le satyre, dont je te parle, a un corps d’homme mais des jambes de cerf et des bois sur la tête. Jamais aucun homme n’en a vu ou n’en verra. Mi-dieu, ils ne sont pas vu des hommes, mais mi-homme, ils ne sont pas entendu des dieux. Ainsi, faute de pouvoir les voir, il arrive aux hommes de les entendre, comme ce soir... D’ailleurs, on les appelle les satyres des bois, ou sylvains, mais le nom grec de ces faunes aphones, musiciens, est xylofaune... »

va

N’y tenant plus la petite fille interrompit le vieil homme. « Si personne ne les a vu, comment savez-vous à quoi ils ressemblent ? » s’étonne l’enfant en se retournant vers le vieillard qu’elle avait devancé et perdu de vue. Mais il n’était plus là, l’enfant était seule. La voix du vieil homme se fit entendre une dernière fois comme un écho : « Le xylofaune, xylophone... » Les doux sons martelés cessèrent progressivement.
Rentrée chez elle, l’enfant réalisa un dessin qu’elle titra : Le xylofaune. Ceci fit bien rire ses ignorants parents !

9 janvier 2021

Participation de Vanina

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2 janvier 2021

Participation de Vanina

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Le défi du samedi
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