Participation de TOKYO
Avec la veine que j’avais quand la colocation a foiré je n’en fus pas surprise.
L’appartement commençait à ressembler à un bidonville de Calcutta tellement il y avait au sol de sacs ,toutes sortes d’objets qu’il collectionnait.
J’étais pitoyable à subir une telle infamie. J’avançais dans le salon l’air détaché sans faux désir de compromis quand il surgit de derrière le réfrigérateur.
Il m’est apparu comme un poulet décapité et il me dit/ on se calme ma petite dame, pas la peine de monter aux barricades , alors queje m’étais jure de le faire sortir de cet appartement avant la fin du mois .
Soudain il poussa un cri d’exaspération/ mais bon dieu on vient de se marier tu me traites comme ton colocataire.
Alors à tous instants cet homme pouvait coller sa bouche sur la mienne et pour une durée qui dépendait sans doute de nos noces qui d’après lui étaient récentes.
J’avais qu’une envie c’était faire ma valise et trouver une autre colocation. J’avais aucun scrupule à laisser derrière moi cet époux et le contrat de location.
J’avais du mal à retenir les insanités bloquées dans ma gorge. Prise du syndrome de gilles de la Tourette .il reçut une salve d’insultes mais lui il posa sur mes joues le baiser de vieux maries.
Au diable la colocation demain je pars sur les routes en caravane.