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Le défi du samedi
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8 décembre 2012

mon grigri‏ (titisoorts)

J'espère, que nous ne serons pas treize, le jour de la remise des clefs du défi. Bon je vais voir, attendre la dernière minute au cas où ! Le vent chante sa complainte au gré des obstacles qu'il rencontre, l'entendez vous, ce vent de liberté, je peux foncer, j'ai dans mon porte feuille un trèfle à quatre feuilles. Rien ne peut m'arriver sauf bien sur, si je croise un chat noir. Oui mais le problème c'est que, à la maison j'en ai deux de chats noirs, un cadeau de ma fille. C'était peut être pour ce débarrasser de moi ?

Mon porte bonheur de toute façon, je suis tranquille, je l'ai dans la poche. Là au moins, c'est fait. L'autre jour je l'ai égaré, j'étais dans l'obligation de mettre de la distance entre lui et moi. J'avoue c'était assez contraignant. Et puis un autre jour, je croyais l'avoir dans la poche et puis non c'était le contraire. Lorsque  j'ai des situations stressantes,  près de la panique, il me suffit de le sentir de le savoir de le serrer discrètement et je redeviens courage. J'ai même une fois bravé, défié le mauvais sort, montre toi Lucifer, non, faut pas pousser.


Passer sous une échelle, en même temps c'est une histoire de bon sens, c'est qu' il y a quelqu'un qui y travaille avec sûrement des outils tout ce qui tombe du ciel est béni, sauf le marteau. Je disais donc que je pouvais affronter les dangers grâce à mon porte bonheur, pour certaine personnes c'est un appui pour la vie, pour les mauvais moments, s'accrocher à une branche, un transfert de pensées négatives, pour faire tourner la chance. Mais dire" Je suis née sous une bonne étoile, c'est dèjà croire en son destin, le positiver.

Il y a des fois où la barrière entre la pensée positive et négative est infime, si il suffit d'avoir un grigri pour  ne pas basculer du côté obscure et bien soit. Il est vrai aussi que les croyances peuvent coûter très cher. Sans toi, mon porte bonheur, je ne suis rien, je n'aurais pas la force d'affronter les forces du mâle, tu me portes dans ton bonheur, mon porte bonheur,mon grigri d'amour, mon amour...

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1 décembre 2012

Cons qui s'adorent‏ (titisoorts)

Près tout près à faire le saut, j'ai été sauvé par hasard, par erreur ? En tout cas je ne regrette rien, je pleure juste les miens, qui croyaient que l'eldorado était de l'autre côté de la frontière. Pourtant l'eldorado c'était nous c'était mes frères, mes soeurs, nos pères, nos soeurs, nos racines, nos traditions, notre mémoire.

On parle beaucoup de mon peuple en moment, d'après notre calendrier c'est bientôt la fin du monde. Il y a quelques années j'aurais pris  peur, je me serais posé beaucoup de questions mais plus maintenant. Un jour dans mon village une américaine est venue nous parler, nous raconter notre histoire, faire résonner les pierres sacrées en nous. Je ne sais pas si c'est Dieu qui me l'a envoyée mais merci d'avoir illuminé ma vie d'avoir creusé le tunnel du savoir comme une vis sans fin qui perfore ma façon de vivre de penser, comme un trou béant que je rempli des  vies de mes ancêtres.

Mes parents m'amenaient devant ces temples, ces pyramides de ruines où ils s'agenouillaient sans que nous puissons comprendre ses dessins, comme j'ai appris bien plus tard des glyphes comme des rébus qui les racontent qui nous fait revivre. La chercheuse américaine m'a appris à lire ces dessins, à les comprendre, à me faire revivre le grand peuple intelligent que nous étions. Des mathématiciens des astrologues des guerriers la culture du maïs de la fève de cacao.

C'est vrai nous arrachions le coeur à des humains  pour le sacrifice au dieu soleil pour le bien de la société. Nous vivions dans des cités états avec des pyramides qui prenaient de la hauteur par vanité un peu comme les clochers des églises pour être le plus grand mais juste en hauteur et pas par la gardeur du coeur et l'amour de son prochain. Nous avions même pensé à récupérer le fil de l'eau, les grandes places étaient badigeonnées d'enduits qui faisaient glisser l'eau avec une pente astucieuse qui remplissait trois réservoirs. Le premier, le plus propre, pour les hauts dignitaires qui vivaient dans les pyramides puis plus bas un deuxième et troisième pour les paysans et leurs cultures, la banlieu quoi.

J'ai appris la datation des calendriers, nous en avions plusieurs, le tzolkin,13 mois de 20 jours puis celui pour usage agricole Haab de 18 mois de 20 jours plus 5 jours à la fin ce qui nous faisait 365 jours. La datation de départ, les cycles,  il y a 16,4 milliard d'années; celui où nous sommes a commencé il y a 3114 av JC et ce termine le 21 décembre 2012, fin d'un solstice et ensuite? ensuite?   

 Un nouveau cycle. A part le vers qui pourrit la pomme de l'intérieur et le soleil, qui lui reste 5 milliard d'année à vivre, que peut il arriver? Nous avions l'eldorado et pour nous, Mayas, la colombe volait la plupart du temps au dessus de nos têtes, sur notre monde, avant que n'arrive là Colomb et Cortez sur leur bateau pour nous voler nous  enlever nous amputer de nos connaissances, notre intelligence, nos vies, nos traditions, au nom de quoi ? D'un dieu, un dictateur, nous on sait, des hidalgos avides de faire parti de la haute. Pour arriver là ou je suis,à vous raconter que le monde serait peut être different, maintenant que je connais mon passé, que je le lis, je le transmets à mon peuple avec fierté, pour que ensemble, un jour,conquistador nous redevenions l'Eldorado, pour les autres.

24 novembre 2012

Que j'aime çà‏ (titisoorts)

je souffle pour qu'elles s'envolent

je suis fils d'Eole
elles dansent et j'en raffole
dans une farandole
ne me réveillez pas
car j'aime çà
je souffle sur les feuilles
victime de mon orgueil
je marche tout en rêvant
je suis fils du vent
toi blottie tout contre moi
que j'aime çà
je souffle pour mon travail
je sens pourtant que je défaille
dans un vent de liberté
laissez moi dans mes pensées
tu m'entêtes encore une fois
et j'aime çà
Dans mes rêves je m'abandonne
face aux feuilles qui tourbillonnent
danse pour moi une fois encore
mes souvenirs d'autrefois
oui j'aime çà
Et tu danses danses pour moi
au milieu des feuilles là
il est temps que je t'abandonne
loin des feuilles qui tourbillonnent
las de ne penser qu' à toi
mais j'aime çà

17 novembre 2012

Bien employer les modes‏ (titisoorts)

" Mais non pas comme ça, tu m'énerves , réfléchis un peu !"

-Hé ho calme toi, c'est la première fois que j'en vois une neuve, en plus à monter !
- Et pour moi, tu crois qu'il en pousse à chaque coin de rues de ces machines, bon allez,
restons concentrés, relis moi le mode d'emploi. Tu te souviens de la dernière occasion, fiable au début mais si susceptible, l'usure, la défaillance  au bout d'un an, c'est la catastrophe. C'est vrai que certaines arrivent avec tant de défauts, alors pour une fois que j'ai les moyens.
 
-Et c'était comment avant, c'est mieux maintenant ou bien avant ?
 
- Ce n'est pas la même chose, maintenant que les machines sont au point, il n'y a presque plus de dérive, 
les choses sont dans l'ordre et en ordre. Avant, nous n'avions aucun contrôle, sur rien. En y pensant, je ne sais pas vraiment, pour certaines personnes c'est sûr, c'est mieux mais pour les arriérés, les traditionalistes alors là non.
Tu les vois bien, à tourner en rond avec leurs pancartes toute la journée. Ce qu'on remarque maintenant, c'est qu'il y a plus de pilotes d'avions aussi bien dans l'armée, plus de scientifiques de philosophes, c'est bien çà l'évolution. Nous avons su en tirer parti.
Passe moi le tournevis et arrête de poser des questions, j'aimerais bien finir avant la nuit.
- Ok, mais à qui je peux poser mes questions grand mère, je ne connais que toi qui aies connu cette évolution, cette  époque, ce changement.
-Oui peut-être, mais tu as les livres historiques, les revues de presse dans les bibliothèques, va au bout des choses ma fille, si le sujet t'intéresse tant que cela.
Regarde çà, ils ont fait des progrès, mais regarde moi cette machine, nous allons gagner du temps, du temps ou nous pourrons flâner, visiter, j'en ai toujours rêvé, de voir l'endroit ou tout a commencé, visiter les endroits où les machines ne sont pas majoritaires, comme à l'ancienne, le tiers monde quoi.
- Les pauvres, dis tu pourras m'y amener, maman ne sera pas d'accord mais si tu lui parles, peut être, tu es forte pour çà.
Retour au temps de la préhistoire, j'exagère un peu , chouette chouette!
- Ne t'emballe pas, on n'en est  pas encore là, que nous reste t 'il  à assembler?
 
-Dis, on fait une petite pause comme hier, on va prendre un café au bar du coin. J'ai bien rigolé quand tu as dit : "Hé garçon deux cafés et que ça saute, et quand tu lui as pincé les fesses ? Dis on y retourne ?"
-Pas aujourd'hui chérie, je tiens vraiment à essayer cette machine ce soir, pour vérifier que tout est conforme, qu' aucune pièce ne manque, en plus, nous avons presque fini.
- Dis, est ce que je pourrais quand même revenir de temps en temps, malgré ta machine, Maman elle, elle s'en fiche de tout cela , elle est triste maman
pas comme toi, peut être quand voyant ta machine ça lui donnerait du baume au coeur.
-Tu ne sais pas ma chérie, nous avons fini, c'est terminé.
- Ouais, chouette, non attend ! Il reste un joint au fond de la boîte !
-Un joint ?  Fais voir ça, mais non chérie c'est un anneau, une bague pour certifier que cette machine m'appartient, elle est baguée avec  un numéro. C'est pour la retrouver plus facilement partout dans le monde au cas ou on me la volerait. Autrefois cette bague avait une autre signification. Enfin, peu importe, c'était avant, testons cet homme machine, programme numéro un...
10 novembre 2012

le sens de mon sytème‏ (titisoorts)

Bon sens et sytème D, un thème qui je l'avoue, j'ai bien du mal, je ne sais pas par où commencer, m'exprimer. Je pense que le système D est en nous à la naissance.L'intelligence d'adaptation des humains est grande, j'ai confiance en elle, et tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Dans certains métiers, il y a des personnes qui n'ont pas fait d'étude, on ne leur a pas expliqué, pourquoi il vaut mieux faire comme ceci au lieu de cela. Ils ont appris par des blessures, des acharnements des erreurs, du courage et maintenant ils savent surtout ce qu'il ne faut pas faire et vont à l'essentiel, le bon choix au bon moment et toujours ils apprennent. Vous me direz la vie est comme cela, tout le monde n'a pas eu un ancien sage du village pour l'initier. En pensant à ce fameux 21 décembre, si il fallait attraper une biche pour la tuer la dépecer. Il faudrait aller chercher mon instinct bestial, le cerveau reptilien serait invité pour la danse.On nous prendrais pour des fous furieux, mais pourtant ce serait la survie qui nous commanderait. Cela me rappelle une histoire : un conducteur d'auto crève devant la fenêtre d'un asile ou un fou est présent à le regarder. Et  le fou n'arrête pas "pas de chance tu as crevé, pas de chance tu as crevé". Le chauffeur ne s'occupant pas de lui commence à démonter sa roue, il dévisse ses écrous et les posent dans l'enjoliveur. En transportant la roue au coffre, il donne un coup de pied dans l'enjoliveur et fait tomber les quatre écrous dans une grille d'eau pluvial. Le fou de son côté" but ! but ! jolie coup de pied, but !" tout en levant les bras. Le chauffeur déjà énervé réfléchit et ne trouve pas de solution à son problème, il se frotte la tête. Et le fou lui dit "Hé Ronaldo ! tu prends un écrou sur chaque roue, et avec ces trois écrous tu remontes ta roue et tu vas doucement au prochain garage". Le chauffeur le regarde et tombe des nues vexé aussi de ne pas y avoir pensé et lui dit "mais vous êtes vraiment fou vous ?" et l'autre lui répond " fou oui, mais pas con !"

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3 novembre 2012

Participation de titisoorts

le silence une goutte de pluie
qui se lâche de son nuage gris
dans une descente vertigineuse
pour finir là sur ma joue, bienheureuse
 
le silence c'est une nuit qui tombe
lourde sur un cimetière de tombes
petit garçon apeuré dans mon lit
pour finir main sur ma joue, endormi
 
le silence, un vent de liberté
d'une aile d'oiseau ou papillon
parcours le monde dans un tourbillon
pour finir sur ma joue me caresser
 
le silence c'est un coup de poignard
quand tout seul âgé dans ta tour d'ivoire
ou tu t'accroches à tes souvenirs
oublié ta main sur ma joue, finir
 

27 octobre 2012

Participation de titisoorts

 

champi

(cliquez !)

titisoorts

 

20 octobre 2012

Le marionnettiste‏ (titisoorts)

Je croyais que je ne faisais qu'un
ne pensais pas qu'au dessus de moi
des cordages fait de petits brins
que je portais une croix de bois

Hé ho toi le marionnettiste
toi le super illusionniste
prestigitateur arriviste
ne te prends pas pour un artiste

Quand je croyais me faire la belle
il y a quelqu'un qui me rappelle
j'étais sûr de tirer les ficelles
le fil à la patte c'est mortel

Hé ho toi le marionnettiste
toi le super illusionniste
prestigitateur arriviste
ne te prends pas pour un artiste

C'est toi Dieu au dessus de ma tête
ou es-tu toi même marionnette
je ne veux pas être un rebelle
mais toi pose un peu mes ficelles

Hé ho toi le marionnettiste
toi le super illusionniste
prestigitateur arriviste
ne te prends pas pour un artiste

Et si ma vie ne tient qu'à un fil
et si le fil de ma vie se défile
je recherche un fil conducteur
au fil du temps celui du bonheur

Hé ho toi le marionnettiste
toi le super illusionniste
prestigitateur arriviste
ne te prends pas pour un artiste

 

 

 

13 octobre 2012

si mais trie, six maîtres ris (titisoorts)

Au départ, je l'ai épousé simplement parce qu'il me plaisait, avec son petit çôté écologiste.

 Mais pourquoi faut il que les hommes, veulent nous façonner à leur image.
 Je ne savais pas que c'était un pur et dur écolo et pour tout vous dire, ce n'est pas ma tasse de thé.
Et lui quotidiennement, inlassablement à être derriere mon dos "tries ! non, le papier pas dans la poubelle jaune 
 le plastique, non pas la verte". J aimerais aussi de temps en temps pouvoir me poser, lire un livre regarder la télé.
Non, je n'ais seulement comme réponse " oui oui après, mais trie d'abord"
Si, mais, trie ! Ok. J'ai prie une décision, demain je trie, je jette cet andouille, à savoir maintenant dans quelle poubelle.
6 octobre 2012

Participation de Titisoorts

Cette nuit, j'ai mal dormi. Je me suis réveillé, ce matin, la tête dans le brouillard, dans les nuages, 
j'étais tout bonnement dans le coltard. Il faut dire que hier soir, je me suis brouillé avec ma copine.
Donc au petit déjeuner, pas pour congédier le sort, mais plus parce que j'avais faim, je me suis fais
cuire des oeufs brouillés. Une histoire banale de couple, j'ai voulu brouiller les cartes, c'est là que
l'embrouille a commencé. Il est vrai que je me demande pourquoi je vous raconte tout cela. Je 
ne cherche pas à brouiller les pistes, je voulais juste m'expliquer, pourquoi ce matin j'étais dans le brouillard.
Ne vous inquiétez pas, comme d'hab, je vais me débrouiller.
29 septembre 2012

mon petit bout de monde‏ (titisoorts)

J'ai cherché au delà des montagnes
voir si l'herbe était vraiment verte
sac à dos toujours prêt ça vous gagne
vie d'errance et de découverte

mon amour pas de bout de chandelle
je vois ton corps au bout du tunnel
mon petit bout en train ma miss monde
mon univers mon p'tit bout du monde

maintenant je suis enraciné
mais je sais qu'à l'autre bout du monde
un sac à dos prêt à s'évader
ici pour eux c'est leur bout du monde

mon amour pas de bout de chandelle
je vois ton corps au bout du tunnel
mon petit bout en train ma miss monde
mon univers mon p'tit bout du monde

12 mai 2012

Participation de Titisoorts

 

 
Il a fallu si longtemps pour s'apercevoir
qu'un peuple aussi intelligent puisse croire
plutôt que s'agenouiller devant leur seul Dieu
c'est de suivre leur rêve, leur chant et leur voeux
 
Au départ les scientifiques se sont trompés
croyant avoir sous les yeux un calendrier
les douze mois de l'année qui faisaient un rond
autour de quatre quartiers, pour eux, les saisons
 
Ils ont compris bien plus tard que c'était un lieu
où le peuple se retrouvait autour du feu
un lieu où les idées fusaient de tous côtés
Peuple du fin fond des temps les tnaifed sont nés
chacun mettant une pierre à l'édifice
aussi bien un vieux, qu'un arrière petit fils
tous les matins le peuple se réunissait
toutes les nuits ils rêvaient puis se racontaient
les séances étaient dirigées par des sages
un tnaifed qui avait rêvé en mal, en rage
d'un autre villageois, lui offrait un cadeau
ou la remerciait, pour un rêve plutôt chaud
les tnaifed ont continué des générations
des idées collégiales, des pensées d'unions
mené par des maîtres sages SURLAW et PAM
la communion des pierres sacrées, fin fond d'âmes
le vent peut souffler, il peut même les user
il restera toujours la convivialité
21 avril 2012

Si................‏ (titisoorts)

 

avec des si si je savais
avec des si  si je saurais
et ce n'est pas demain la veille
qu'ces cons me mettront en bouteille
 
si patati et patata
si bla bla bla bla bla
si 
si
 
si par amour pour ma brune 
lui décrocher d'amour la lune
et puis déplacer les montagnes
tout çà pour que je la regagne
 
si patati et patata
si bla bla bla bla bla
si 
si
 
et si ma tante en avait
et si mon oncle en saurait
leur choix de vies extrapolantes
mais les deux seront dans l'attente
 
si patati et patata
si bla bla bla bla bla
si 
si

14 avril 2012

Stupéfiant (Titisoorts)

 
C'est quoi cette semaine les défiants
il faut du grand du beau du stupéfiant
avant c'était récits y'a plus de gêne
maintenant c'est dans l'hallucinogène
 
je me délecte avec délice 
pour raconter l'histoire d'Alice
qui cause cause pour une fille
elle va jusqu'à parler aux chenilles
 
C'est quoi cette semaine les défiants
il faut du grand du beau du stupéfiant
avant c'était récits y'a plus de gêne
maintenant c'est dans l'hallucinogène
 
vie d'une fille c'est tout mignon
va tous plutôt finir en prison
pour les stups de la dynamite
Alice mange des amanites
 
C'est quoi cette semaine les défiants
il faut du grand du beau du stupéfiant
avant c'etait récits y'a plus de gêne
maintenant c'est dans l'hallucinogène
 
on ne va pas se la raconter
une mangeuse de champignons
son monde plein d'imagination
chenille au bout d'un narguilé
 
C'est quoi cette semaine les défiants
il faut du grand du beau du stupéfiant
avant c'etait récits y'a plus de gêne
maintenant c'est dans l'hallucinogène
 
 
 
7 avril 2012

Makel (Titisoorts)

 
 
 
Dés la naissance, j'ai ressenti ce paysage dur et rocailleux, le vent tout d'abord au printemps me caressait, puis parfois, me mordait de sa température glaciale. Il faisait partie de moi je respirais le vent, il m'atteignait jusqu'au coeur. Je grandissais heureux au milieu des miens. Je suis un Mespilus germanica, c'est comme cela que les savants m'appellent, je suis tout bonnement un néflier, un néflier du pays Basques s'il vous plait. Vous, je ne vous connaissais pas, les humains. Puis un jour, un homme est venu, je n'ai pas bien compris, mon coeur s'ouvrait à cet inconnu. Il s'est approché, à choisi une branche, puis m'a incisé, des coupures sur tout le corps, des traces sur ma chair tendre et dure à la fois puis il m'a laissé là tout étonné et secoué. Je m'en souviens encore c'était le printemps. Le vent de mai me soulageait de ses caresses. Le temps que je cicatrise et c'était déjà l'hiver. Depuis ce jour tant de rêves parcouraient ma sève, tant de tourments avec une impression hors nature, le tatoué, le scarifié c'est moi. Tant de questions. La réponse m'est venue l'hiver suivant. L'homme est revenu, m'a sectionné, m'a séparé, laissant une grande partie de moi même dans ma chère montagne. Triste, je me suis retrouvé dans un panier, avec tant d'autres comme moi. La punition continuait, on m'a amené dans une petite maison ou un atelier, sombre. Puis ensuite, nous sommes passés au four, pour faire ressortir nos tatouages en reliefs. Déposé sur une étagère, on m'a laissé là pendant, pas dix jours, pas dix mois mais dix ans. D'abord la séparation ensuite l'enfermement, mais qu' ai je donc fait ? Enfermé avec mes compagnons d'infortune, nous refaisions le monde nous rêvions de nos montagnes à nous raconter nos destins, il nous arrivait même de comparer nos tatouages. Le temps s'écoulait, simplement, quelques fois dérangé par la venue de l'homme qui nous triait, les tordus d'un côté, les biens droits posés délicatement dans un panier. Je compris qu'il valait mieux se tenir droit comme un i. Et un jour, ce fut mon tour, pourvu qu'il me pose délicatement dans le bon panier, l'homme avait vieilli. A partir de là, je suis passé entre plusieurs mains. Tout d'abord on m'a habillé d'argent. En partant du bas, une pointe, suivi d 'un martelement sur une feuille d'argent, inscrivant le nom du fabricant, ainsi que sa ville. J'avais fier allure. Plus haut le nom du proprietaire ainsi que sa devise inscrite en basque. Pour ma part : "il est bon, pour aller loin, de s'apercevoir des appuis que nous offre la vie". J'ai même eu droit au niveau du pommeau à du cuir ainsi qu'à une lame, cachée, pour armer le bras de mon propriétaire. Je vais pouvoir être donné de génération en génération, et peut être qu'à chaque marche, je retrouverai ma montagne, la respiration du vent jusqu'a mon coeur. Makila je serai. 
 
Makila
25 février 2012

Haïku, d'hiver (Titisoorts)

             

        tu m'ouvres les bras
        va et vient de l'enfance
 
           aïe cul, j'ai froid
18 février 2012

Je suis Zen (titisoorts)

si le souffle c'est la vie
à fond la sophrologie
la force est avec toi
je suis maître yoga
 
tendu la relaxation
faire la méditation
prier sur l'himalaya
des noeuds aux jambes aux bras
 
je suis cool vraiment cool
je suis zen vraiment zen c'est fou
m'casse pas les pieds j'aurais les boules
pas encore près à tendre l'autre joue
 

 

11 février 2012

Enlève ton masque (titisoorts)

 

petit je me déguisais en cowboy de l'ouest
prêt à sauver les belles dans leur diligence
Fréro nous étions complètement à l'ouest
un héro avec la parfaite diligence
 
tu as beau te déguiser
tu as beau te maquiller
je sais toutes tes pensées
ton âme m'est dévoilée
 
la société elle aussi t'as déguisé
inventant les marques oui tu es démodé
pourvu que tu restes dans le moule au fond
surtout ne sors pas du troupeau reste mouton
 
tu as beau te déguiser
tu as beau te maquiller
je sais toutes tes pensées
ton âme m'est dévoilée
 
il se peut qu'un jour tu aies envie de chercher
pas besoin d'être un pirate pour creuser
pour trouver au fond de ton cœur ton vrai trésor
seul, la pureté de ton âme en accord
 
tu as beau te déguiser
tu as beau te maquiller
je sais toutes tes pensées
ton âme m'est dévoilée
 
Je me sens lourd et très fatigué de porter
ces masques superposés pendant ses années
comme une vieille tortue manquant d'espace
qui réussira à fendre ma carapace
 
tu as beau te déguiser
tu as beau te maquiller
je sais toutes tes pensées
ton âme m'est dévoilée
 

4 février 2012

ronde des lettres‏ (titisoorts)

On en chuchote, surtout en ville, Soorts -Hossegor. Les gens en sont restés cois, des personnes en pleurent de cette perte. Il est juste de dire que le B en est resté bouche bée. C'est évident, ils s'inquiètent tous. Eh oui, c'est pour lui, que le couperet est en suspens. Le C et le D ont cédé, peur du décès. Les mots du E ne sortent plus il est heu, boulversé. Le F souvent porté fier, MLF, FO, est recroquevillé, blotti. Tout le monde lèvent le point, G envie de pleurer. Le H le i et le O restent unis, ensemble ils pleurent leur confrère première lettre, je rigole moins, les hi hi ou ho ho sont moins drôles. Il est sûr, les plus vieux s'en vont les premiers. C'est dur. Les mots restent bloqués en moi. Je rêve de toi. Ici J, ne dort plus, il rêve de tombe. Le K est compliqué. Le L veut se doubler pour s'envoller, il M. En ville une N monte, O, je me rends compte, que toute P doit revenir. J'en reste sur le Q, sûrement besoin de prendre l'R, hors de cette ville où tout le monde se côtoie. S T mots qui me font perdre tête et pieds. Le V de victoire un jour ici, le doubler peut être, oui un W pour leur montrer que nous sommes encore ici. Lorsque je pense grèce, eux qui ont perdus le triple, si un jour je l'Y, c'est que l'europe, devenu moins folle vit. Et qui, le héro signé du Z de Zorro, nous montre le chemin, vient, nous te suivrons. Chez moi, Soorts Hossegor ou bien loin, c'est identique, le sort en est jeté. Le président sur son destrier doit nous positiver, j'en reste coi. J'en ri ...

28 janvier 2012

sous ton ombre‏ (titisoorts)

la première fois tu m'as pris pour un chameau
alors que moi je te voyais petit oiseau
lorsque je te voyais tu me rendais chèvre
j'étais sans défense suspendu à tes lèvres
 
Maintenant je suis bien
sous l'aile de ton ombre
dès que j'en suis loin
les maux reviennent en nombre
 
toujours la première fois tu m'as pris pour un ours
alors que pour moi t'étais mon petit canard
et quand je rêve je vois je te cerf dans mes bras
mais quelle vie de chien dans mes bras rien of course
 
Maintenant je suis bien
sous l'aile de ton ombre
dès que j'en suis loin
les maux reviennent en nombre
 

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Le défi du samedi
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