10 octobre 2009

Sport 3 - Langue 0 (shivaya-warduspor)

DEFAITE A ROLAND GARROS

- Yon, je me rapproche de vous et j’imagine bien que vous êtes encore sous le coup de cette th’errrrible défaite. Cependant, vous comprenez que tous vos admirateurs (et vos admiratrices, heu heu) si ce n’est tooooute la nation qui a vibré avec vous tout au long de ce th’errrrrible match aimeraient vous entendre de vive voix.
- Yeah… well… it’s that fucking leg… hurts too bad… da hell widit !
- Eeeeeeet oui, merci, thank you Yon, thank you beaucoup. Et oui, donc, Yon qui nous explique que hélas, hélas, il n’a pas été en mesure, aujourd’hui, malgré des conditions a priori plutôt favorables au développement de son meilleur jeu, qu’il n’a pas pu, donc, libérer tooooutes ses capacités physiques – amoindries, comme nous le redoutions avant la rencontre, par les séquelles de sa blessure du printemps dernier. Dites-nous quand même Yon… que s’est-il passé dans votre tête quand vous avez senti le jeu vous échapper dans la troisième manche ? What did you think during the third set whilst it was dripping away?
- What? What the fuck are you talking about?
- Okaaaaay! Thank you very much, Yon! Yes, thank you, bye bye, you’re wonderfull! Ah… quel dh’éésappointement, vous l’aurez compris, chers téléspectateurs : un graaaand champion quitte le tournoi, ce soir. C’est toujours un moment bien amer, mais Yon nous assure de sa combativité et nous comptons bien le retrouver en pppl’eeeeine forme en Australie.


NUL A SAINT-DENIS

- Bon, les gars. Je vous présente Mademoiselle Olga Zeth-Dukwen. Elle vient prendre vos impressions d’après match. Il me faudra un volontaire pour aller en faire le compte-rendu à la tribune de presse, juste après… qui s’y colle ?
- Non, mais avant tout… Bonsoir, messieurs… Exprimez-vous librement sur le match de ce soir. Comment expliquez-vous ce résultat ?
- Ah ben ça… on a pas eu de chance, hein. On menait, et puis bon, le terrain était un peu lourd…
- Ouais, ça et puis le ballon qui glissait…
- Sans compter les supporters adverses qui faisaient du bruit plus que les nôtres, alors…
- Y en a même un qu’a traité ma mère !
- Sans déc’ ?
- J’te jure ! La tête de ma mère !
- nnnnnd’accord… résumons-nous : « Bien que le score nous ait été longtemps favorable – ce qui récompensait nos efforts constants pour dominer la partie, les conditions de jeu se sont vite dégradées et le match a pris une toute autre tournure. Nous quittons le terrain sur un résultat nul qui reste prometteur. »
- Kékédi ?
- Oué oué, c’est ça (laisse faire, toi)…
- Mais elle a pas parlé d’ta mère, si ?


KO VAINQUEUR A BERCY

- Ouais t’as vu ça comment j’y ai défoncé sa tronche à c’bâtard !
- Donc, je note : « Je suis content de ma performance qui m’a permis de prendre vite de l’ascendant sur mon adversaire.. Il n’a aucunement démérité et a merveilleusement défendu les lettres de noblesse de cet art qui est le nôtre. » Allez, à toi.
- OK mec… alors : « Chu trop content de ma performance sur l’ascen… l’ascen- quoi déjà ?
- l’ascendant, mais…
- ah ouais… sans dents, tu m’étonnes, avec c’que j’y ai mis ! « … trop content de ma perf’ sur l’aut’ sans dents qui l’a bien mérité dans la noblesse que j’y ai mis dans l’lard. »

 

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19 juillet 2009

Régime sensuel (shivaya-warduspor)

- Ben, t'es encore à poil à c't'heure ?! T'exagères!

- Ben, j'arrive pas à mettre la main sur ma gaine.

- Laquelle ? La blanche ou la chair ?

- Non, non, non ! Celle avec les dentelles.

- M'enfin, bidon, on n'est pas samedi.

- Moui, mais c'est ton anniversaire quand même.

- Et c'est pas cette semaine que t'as tes ragnagnas ?

- Ben non, chonchon. C'est pas toutes les semaines.

- Vouiche, mais vu comme t'étais encore grognasse pas plus tard que ce matin...

- T'as pété au lit, aussi. Tu sais que je déteste ça, le matin.

- Je t'avais dit de faire des nouilles. C'est sensuel, ça, les nouilles. Mais non. Le jeudi : chou farci.

- A propos de sensuel... si tu crois que je t'ai pas vu mettre du sel dans ton chou ! Le docteur t'a bien dit que c'est pas bon pour ce que t'as.

- Eh bien figure-toi, que j'ai vu l'autre jour à la télé qu'ils disaient que la gaudriole, ça vaut tous les régimes... alors comme on est vendredi, je m'étais dit que je pouvais faire un écart avant samedi.

- Et à quelle heure tu r'gardes donc la télé pour voir des trucs pareils ?

- Comme d'hab', vers deux heures du mat ! Sauf que vu que t'as résilié mon abonnement à K-nal, maintenant je me tape les rediffs de la nuit.

- Bah, tu f'rais pas mieux de dormir ? que t'es tout patraque en ce moment, mm ?!

- Je dors bien... quand j'ai pas mangé d'chou, chou. Pi je dormirais mieux si le samedi revenait plus souvent dans la semaine.

- Oui, ben piskeu t'en parles, où qu'elle est cette gaine ?

- La blanche ?

- Tu l'fais d'exprès ou quoi ?

- Si je te disais ce que j'en ai fait, tu vas encore partir pour une semaine de ragnagnas dans le ciboulot, avec Auberge du Cul-Tourné et tout et tout.

- Ooouh, bah, ce que j'en dis, moi...! C'était pour te faire plaisir, hein. Après tout, c'est ton anniversaire pas le mien.

- Pi t'aurais fait quoi d'autre qu'un samedi - vu qu'on est pas samedi ?

- Ben justement, c'est ça l'truc. Sauf que j'aurais besoin de ma gaine.

- Tu veux pas mettre la chair ? J'aime bien moi la chair, tu sais.

- Oh non, je trouve qu'elle me boudine un peu. Et pi je la mets d'jà le lundi et le jeudi. Là, je voulais te faire le grand jeu.

- Donc le grand jeu c'est samedi, mais la veille et une fois l'an, quoi.

- Oh, eh! A nos âges, j'en connais pas mal qui s'contentent du premier samedi du mois.

- Ah ouais, quand même ! Sévère le régime.

 

 

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05 juillet 2009

Clair-obscur à la clef (shivaya-warduspor)


« Putain, merde ! Mes clés ! »

C’est plutôt un refrain connu de tous les automobilistes, mais moi, ié né pas dé ouatoure, je suis berger. Si. Et je me demande bien où sont ces fichues clés. Merde !

Encore une farce de la Blanchette ? la Marguerite ?... Bon sang, qui pourrait bien avoir l’usage des clés de ma bergerie ? Je ne suis pas fou, je les avais bien rangées là, hier soir…

Et allez, faut qu’je redescende au village. De toute façon, j’ai le meilleur des bâtards comme clébard. Le troupeau sera bien gardé.

 

Tiens, c’est joli ces clématites sur le balcon de la Louise… Elle doit être au bistrot avec les autres, je vais y aller voir direct, je gagnerai du temps.

Déjà, entreprendre la Clémence. Si y a une connerie dans l’air, elle sera au courant. La dernière fois, c’était mes bottes et elle a pas été longue à me cracher l’morceau. C’est bien simple : tu lui souffles une question et elle joue du clairon comme à la parade.

Bah, pourquoi il a mis une clepsydre devant la porte le Norbert ? Il se la pète Gardien du Temps ou bien ? N’importe quoi… D’accord, on y passe du temps dans son rade, mais de là à se prendre pour Saturne.

Bon… j’cuisinerais bien le Robert à la clé de douze, juste pour le plaisir, mais à part sa gueule de con, j’ai rien à lui reprocher, il est bon comme le pain.

Noël, à part des clémentines dans le panier des treize desserts, y s’rait pas fichu de piquer quoi qu’ce soit, l’abruti. C’est vrai qu’c’est moche la consanguinité…

Ah ben il est là aussi le clergyman ? Oui bon, disculpé d’office… pas tant pour sa moralité (hautement discutable), mais parce qu’il est encore plus bigleux que Saint Antoine.

Y aurait bien eu le clerc - un type obscur, mais il est en ville.

Quant à Riton, à part nous saccager la Marseillaise en clé d’ut les jours de défilé y sait rien faire d’ses dix doigts. Même en clé de sol, il nous la viande, le fat !

 

Un cleptomane au village ?... bon, mais qui ? Non, j’vois pas.

Qui irait voler ses clés au pâtre ?

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25 juin 2009

clic (shivaya-warduspor)

Non, pas ça ! Non, dites-moi que c'est pas ce que je crois ! Pas le coup de la panne, non non ! Et justement pour clore ce week-end en solitaire... Où sont les allumettes ? A-t-on seulement des allumettes quelque part ? Nooon. Si ?

On peut pas ne pas en avoir, c'est pas possible. Oh noooooon. Où elle a bien pu les mettre ? Allez... respire. Schh... schh... schh.... ça va aller. Calme. Compte jusqu'à dix... Un... Schhhhhhh... Deux... Schhhhhhh...

Et si c'était pas une panne... Si c'était... si c'était... genre... une grève ! Une panne ça se répare, on intervient, on vole au secours du citoyen ; mais une grève ! On sait quand ça commence, mais pas quand ça finit. Comme celle du dix-huit, là... Oh non, les mecs, pas au coeur de l'hiver, merde ! Les nuits sont loooongues, chier ! Des allumettes !!!

Ou alors c'est une attaque terroriste ? C'est possib' ça que des terroriss' y nous terrorisent comme ça ? Sûr... c'est sûrement possible... oh la la. C'est quoi le numéro pour ça ? Le 15, le 112, ça d'accord, mais non... le 911, c'est pas chez nous. Oh nooooooon. Pourquoi c'est si noir, la nuit?! Où sont ces foutues allumettes ???

Attends, on est au vingt-et-unième siècle et pas moyen de trouver un allumette chez soi, c'est pas une vie !... roooh euh, et merde aussi, il est nul ce truc à plaques électriques ! Un bon vieux four à gaz, avec des brûleurs qui brûlent longtemps. Aïe ! putain, c'était quoi ça ?

Y a quelqu'un ? Sans déconner les mecs, arrêtez ! Allez, quoi ! Prenez tout c'que vous voulez, y a un billet de cinquante dans le tiroir... Juste pas les allumettes si vous en trouvez ! Aïe ! Putain mais c'est quoi ce chat ? Aaaah !... Tigrou ? Tigrou c'est toi ?

Con ce chat, aussi !

Bon, pas d'alloufs, d'accord. Panne secteur en plus, pas de lampadaires ? Ah si. Ah. Mais au quinzième les lampadaires.... bon... euh... quoi ?... hein, quoi ?... Qu'est-ce que je vais faire moi ?... Petit déjà, j'aimais pas être dans le noir... J'ai jamais joué dans les placards fermés, moi. Non. Non, non non... Oui ben, non, j'aime toujours pas... J'ai grandi, j'ai vieilli... mais non. Toujours pas. Là, lààà... je vais où moi ? Euh... dans la chambre ?

Aïe ! Merde ! C'est quoi cette porte ? Chuis où là ? Oh putain... Hein ? C'est quoi ce bruit ? Qui qui rentre chez moi ? Qu'est-ce qui s'passe ?

Putain, putain, putain !... Ah non, mais comment je fais, moi, s'ils sont armés, les gus ?... Non, mais COMMENT JE FAIS ?!... Putain, ça vient!... ça vient par ici, non ?

- Chéri ? Chéri ? T'es où ?... Ben qu'est-ce que tu fais dans le noir ?

CLIC

- M'enfin chéri, c'est quoi ce bordel ?

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12 juin 2009

toqué ! (shivaya-warduspor)

Il avait sûrement commencé à perdre la boule depuis un moment, mais il était sûr d'avoir entendu un coup à la porte.

 

"ça se fait pas des trucs pareils, pas à moi, a-t-il aussitôt pensé. D'accord je suis encore tout chamboulé, mais non, je suis pas fou à ce point !"

 

Il aurait pas dit qu'il avait la trouille, mais il aurait pas dit non plus qu'il l'avait pas... pour tout dire il savait pas quoi penser de ce boum.
Rien ne filtrait plus dehors ni dedans, tous les sons se résumaient en ce seul : boum !

 

"C'est comme cette machine dans ma tête ! Machines sourdes et tempête... si ça se trouve, j'en ai pris un coup dans le cigare, moi. Déjà, je suis toujours en vie, mmm... boum... c'est déjà ça."

 

Il marchait seul... boum, dans cette pièce. Et son coeur battait fort dans sa tête, boum.

 

"Pour sûr, je me l'étais répété et répété... Je te survivrai, je te survivrai, je te survivrai... et ça avait marché. Mais ce nouveau boum me fait l'effet d'un nouveau coup de folie, c'est pas fini, folie, fini, ooooOOOooooh"

 

Il se mettait à entendre des boums partout... il était fou, enfin, pour de bon cette fois. Il allait pouvoir supporter cette existence de solitude et d'angoisse. Il savait qu'enfin il ne défendrait plus son bien, le cul sur la commode. Il en descendit même, d'un bond. Mais au lieu de tomber, il s'éleva dans la pièce. Pas de beaucoup, mais il avançait dans les airs, à deux doigts du plafond. Un genre de cosmonaute d'intérieur. Il lui semblait que jamais rien ne l'empêcherait plus d'aller plus haut.

 

"Je suis comme l'oiseau... murmura-t-il dans un souffle extatique en lévitant vers la porte."

 

Et là, boum !

 

"Ni une ni deux, rien compris, me suis retrouvé le cul par terre. Boum. J'avais l'air d'un con, mais je m'en foutais pas mal vu qu'y avait pu un rat pour me voir dans c'foutu bled."

 

Boum !

 

"A moins que... ?"

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02 juin 2009

Tribulations carnées d'un bienheureux (shivaya-warduspor)

12/08, B***

Trop longues ces avenues! Heureusement, l'assortiment de charcutailles et pain noir, rehaussé de la patate chaude, m'avait donné des forces suffisantes. Mais bof, le thé rouge le matin, j'aime pas.

 

27/11, B***

Il fait 35°C dehors, je suis monté à au moins 50 dedans en croquant un piment dans un samosa. Heureusement, le lassi était bon.

 

02/02, B***

C'est pas avec leurs légumes maigrichons que je vais supporter la caillante. Le concombre au yaourt, ça vous gèle le plus beau des palais. Envoyez les chars!!

 

21/05, B***

Le fromage au matin, j'ai rien contre. Surtout accompagné d'une bonne brune. Heureusement, c'est encore leur jambon qui me fait fondre. Pour un peu j'irais cueillir des trèfles dans la tourbe.

 

21/07, B***

Y a pas à chier, j'aime pas leurs tongues. Heureusement, je serais du genre à me damner pour leur tajine aux figues.

 

15/09, UB***

Le prochain qui essaie de me faire bouffer du mouton, je l'assomme avec le sac de fromages en pierre ponce qu'ils m'ont refilé. Avec tout ce qu'ils ont comme chevaux, ils feraient bien d'en manger un peu, ça les changerait. Heureusement on peut toujours se torcher avec leur vodka qui rend aveugle.

 

02/12, QueB***

Aïe, quelle caillante! Heureusement, le menu « best off » avec poutine à la place des frites, ça te remet un bûcheron droit dans ses bottes en moins de deux. Une tarte au sirop d'érable pour finir, tu remontes le Saint-Laurent à la brasse.

 

06/06, B***

Alors eux, leurs noirs, ils sont vraiment noirs : dedans, dehors et au figuré. Heureusement, le kangourou est rose et tendre à l'intérieur.

 

08/10, TimB***

Une boule de pain cuisinée vapeur par 333 saints (tout ça pour 12 condiments), c'est vrai que ça change des poules maigrichonnes. Heureusement que je suis de bonne composition, sinon c'est du guide que j'aurais bouffé la cuisse.

 

19/01, B***-Terre

Finalement, je suis moins moite que ce boudin. Heureusement que le punch d'hier va me permettre de dissoudre tout ça : morue, riz, sauce columbo, re-riz, haricots rouges, dombas, cochon et re-morue... ça tue!

 

27/03, B***

Non! Les tropiques, ça me ramollit à tous les coups. Heureusement, le homard directement pêché par le serveur à moitié à poil dans son petit futal blanc, ça revigore avant de s'essayer à la capoeira.

 

10/04, B***

Tous ces petits bouts de petits trucs tout découpés c'est bien joli et c'est pas mauvais, mais j'échange leur palais royal et toutes ses dépendances avec une côte de boeuf d'une seule pièce! Heureusement, les masseuses sont bonnes.

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16 mai 2009

ACID ULRIK (shivaya-warduspor)

ACID ULRIK

- Ach, t'as payé le péhache ?
- Ya, zalé !!!
- Tu feux dire : acide !


ACID VICHIOUSSE

- Ah, Sid! Tou as viou le cancert ?
- ACDC ? Yeah d'enfeeerh !
- YEAAAAAH !


ASSID IBOUSSAID

- Ah Sidi, vini voir par ici.
- Oui, mon ami.
- Li pique om po ton picrate, Sidi, nan ?
- Bon, c'est du Sidi Brahim, aussi.


ACIDE BARRETTE

- 'tain, tu sais quoi ? chui lysergique !
- A quoi ?
- A l'acide !!
- Ah naaaaande !?!
- Ah siiiiide !!
- Ah naaaaande !?!
- Ah siiiiide !!
- Ah naaaaande !?!
- Ah siiiiide !!
- Ah naaaaande !?!
- Ah siiiiide !!
- Ah naaaaande !?!
- Ah siiiiide !!
- Ah naaaaande !?!
- Ah siiiiide !!
- Trop foooooort !
- Ouééééééééé !


ACIDE ANIME

- Eh eh ! Eeeeeeeeeeeeeh ! Eh dis, eh eh !
- Hm ?
- Dis, eh, dis, t'as quoi dans ton pif, dis ?
- Ben placid et muzo, tiens !

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09 mai 2009

Une nuit à tuer (shivaya-warduspor)

Encore une nuit à tuer. Et toujours chez Charlie’s. 'Faudrait pas que je m'éternise, mais j'aime encore mieux être ici. Pas mal servi. Et puis c’est calme, au moins… la bière est fraîche, la musique d’ambiance discrète. Dur de se fondre dans la foule, sûr, mais on n’a rien sans rien.

Bon, c'est pas les tourtereaux en fin de parcours qui vont parasiter mon Chet Baker... ça rigole plus depuis combien, pour eux ? Allez, six mois. Encore deux, et y en a un des deux qui déjuque... si c'est pas déjà en cours.

Je leur dirais bien de pas insister et de laisser pisser, que ça sera pas pire, mais vu sa tête, elle, elle doit pas être prête à entendre ce genre de vérité. Puis lui il a pas l’air tellement à l’aise non plus, en fait… et ça me regarde pas.

Si on était venu nous dire quoi que ce soit à Mag' et moi, surtout dans les moments de grogne, pas sûr qu'on aurait rien voulu entendre. Le secret de notre longévité, sans doute : aveugles et sourds à tout ce qui nous entoure.

 

 

- Je vous le chauffe le lait, m'sieu ?

Il boit du lait ? En pleine nuit, sapé comme un milord avec sa femme habillée en vamp ? Du lait ?

 

 

- Oui, mais juste tiède s’il vous plaît.

- Tu vois, c’est ça aussi qui m’agace. Toujours à faire ton précieux, là…

Allez, c'est parti. Ils vont réussir à me la gâcher ma nuit, ces deux-là. Qu'on leur file un mouchoir, et ciao bambini ! allez donc voir ailleurs s'il y fait toujours nuit.

En même temps, qu’est-ce que ça peut lui foutre, aussi, qu’il le boive tiède, son lait ? Ah les bonnes femmes… ça me rappelle quand Mag’ me faisait suer parce que je buvais mon bourbon avec deux glaçons… Bien sûr que ça changeait quelque chose si y en avait trois !

 

 

- Tu veux du feu ?

Elle t'a rien demandé, couillon !

 

 

- Est-ce que je t'ai demandé quelque chose ?

- Non, bien sûr. Mais tu as sorti cette cigarette depuis...

- Oui, eh ben non. Je m'occupe les doigts, c'est tout.

Et voilà… il est pourtant pas si jeune, pour s’y prendre aussi mal… tu vas voir qu’il va lui demander…

 

 

- Tu es nerveuse ma chérie ?

Ah le con !

 

 

- D'après toi ? Tu crois quoi, sans blague ? ...

Et bla et bla et bla, cette fois, mon vieux tu vas en prendre pour ton grade - vu comment elle est lancée, la vache !... J'ai laissé la fenêtre ouverte ou fermée, tiens, au fait ? Sais plus. C'est pas qu'on craigne la pluie, ces temps-ci, mais bon... pas malin-malin.

 

 

- Arrête, je t'en prie, arrête-toi. On finit et on remettra tout ça au clair de retour à l'appart', tu veux bien ?

Cela dit, il peut bien s’échapper, le nouveau, Mag’ en ferait pas une maladie… elle a pas l’air d’y être très attachée… Quant à moi, c’est la chasse que je préfère, alors plus vite on s’en débarrasse…

 

 

- Des clous ! J'en reprends une autre tasse.

Hé hé… pour ce qui est de la chasse… si ces deux-là sont pas trop cons, ils vont pas rentrer ensemble et j’ai une nouvelle proie toute trouvée, moi ! Je devrais p’t’être appeler Mag’, lui dire de laisser partir l’autre, des fois qu’il se serait pas barré tout seul…

 

 

- Et vous, m'sieu, je vous en sers aussi une autre ? Pareil, avec du lait tiède ?

- Moui ben, non, tenez. Mettez-moi plutôt un double.

- Bourbon ? Scotch ? Glenn ?

- Tu vas pas reprendre un scotch, après tout ce que tu t'es déjà enfilé chez eux ?

- ... Glenn... sans glace, merci.

- Bien, ms'ieu

- T'es gonflé !

 

Ah tiens… Finalement l’est peut-être pas si couillon… elle va se barrer. Il va siroter son verre peinard. Et dès qu’il sort… C’est Mag’ qui va être contente. Bien son type.

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02 mai 2009

La maison de tous les plaisirs…DANGER ! (shivaya-warduspor)

<p><p><p>La maison de tous les plaisirs…DANGER</p></p></p>

 

La maison de tous les plaisirs…DANGER !

 

 

4ème de couverture :

ATT00033

LA MAISON DE TOUS LES PLAISIRS… DANGER !!

shivaya-warduspor

 

Un album pédagogique et ludique

de la collection LES YEUX GRANDS OUVERTS

promu dans le cadre de la semaine de la sécurité domestique

avec le soutien du Ministère de la Santé Publique

et des Eboueurs de Paris.

 

Ta maison, ce doux foyer où nous t’élevons dans le respect de ton développement le plus harmonieux, ce lieu recèle des dangers que ton innocence est à mille lieues d’imaginer. C’est pourquoi, nous te destinons cet ouvrage, qui te guidera, nous l’espérons, sur la voie de la sagesse éclairée.

 

 

 

 


ATT00035Ne mets pas les doigts dans la prise !

Sinon : ouille, ouille, ouille, ça pique !!

 

C’est même pire avec une fourchette !

Cet excellent conducteur, plus efficace que tes doigts, te délivrera une décharge dont tu ne te souviendras même pas. Tu seras atrocement grillé(e) de l’intérieur, tes cheveux seront tout raides sur ta tête, ton cerveau fondra, tes yeux quitteront leurs orbites… et, ce qui est pire, conviens-en, ta mère ne te reconnaîtra même pas !

 

 

 

 

 

 

 

ATT00037La cuisine ? le domaine de ta maman !

Sinon : catastrophe !!

 

Une casserole sur le feu ne contient pas seulement de la purée ou ton petit déjeuner. Il pourrait s’y trouver de l’eau, du lait, ou pire de l’huile bouillante ! Cela pourrait te défigurer à vie, et te donner l’horrible apparence d’un monstre des films de ton grand frère.

 

Ce grand couteau rigolo peut te crever un œil, te trancher un doigt, voire t’éventrer… Imagines-tu tes boyaux sur le carrelage tout propre de la cuisine de ta maman ? Quelle horreur !!!

 

 

 

 

ATT00039

Ne te penche pas par la fenêtre !

L’ivresse des hauteurs, c’est pour les paras !!

 

Dès le premier étage, c’est dangereux.

Alors, si tu habites encore plus haut… tu n’as pas idée des dégâts que causerait ta chute vertigineuse jusqu’au bitume sur ton petit corps.

 

As-tu déjà vu un vomi de ratatouille ?

Tu aurais de la chance si tu avais encore si bel aspect.

 

Les ambulanciers n’auraient plus qu’à te ramasser à la louche dans de grands sacs poubelle. Encore qu’un moto-crotte ferait tout aussi bien l’affaire !

 

 

 

 

 

 

 

ATT00041

La salle de bain, l’endroit le plus dangereux de tous !

Mille et un dangers t’y attendent !!

 

Ne fais pas d’acrobaties dans la baignoire, ce tapis n’est pas un tapis de gymnastique. Ne joue pas avec le tuyau de douche, il est pire qu’un boa constrictor. Tu pourrais t’étrangler avec, te fracasser le crâne contre le robinet et finir par mourir noyé(e) dans ton propre sang.

 

La présence de ta maman à tes côtés n’y pourra rien changer.

C’est toi qui dois faire attention.

 

A ton âge, on est à même de comprendre ce genre de recommandations.

 

 

 

 

 

Allez, maintenant fais bien attention à toi et à tout ce qui t’entoure.

Ces conseils sont précieux. Sache les partager avec tes amis.

Fais de beaux rêves, maintenant. Tu peux dormir sur tes deux oreilles.

 

 

 

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25 avril 2009

Comment que j'te dis d'jà pas adieu! (shivaya-warduspor)

 

S'il y faut un texte, je le peux

te virer mon ex, ouvre les yeux

et dans ce contexte, fais gaffe mon vieux!

je vais te dire adieu

 

 

Range-moi ce sexe calamiteux

concave et convexe, au bout du noeud

qu'importe tes exploits vaniteux

moi je me casse, adieu

 

Et si tu te vexes, et ben tant mieux

vois comme je vais t'exploser, bouseux!

reprends ton solex de loqueteux

n'y reviens pas, péteux!

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