Pour découvrir la
prochaine consigne, celle de la semaine suivante.
100 mots pour dire combien c’est enthousiasmant
d’écouter les secondes égrainer le temps. Un coup d’œil furtif vers
l’horloge, NON les aiguilles ne semblent pas avoir bougé. S’éloigner,
pour revenir encore et toujours.
Soudain c’est l’heure juste.
Celle
où tout s’accélère. La pulsion du « top départ »qui fait basculer dans
l’euphorie des mots qui se bousculent au portillon de la page blanche.
De la main fébrile qui s’empare du crayon et couvre la feuille de bleu….
Pour calligraphier d’une courbe jolie le 101ème
défi.
Ça
m’est soudainement passé par la tête… un souvenir de jeunesse.
Tel un courant
d’air pure, vivifiant comme la fenêtre du salon quand elle s’ouvre,
aussitôt la leçon de piano terminée.
Je suis bien
aise, j’ai ma mie auprès de moi.
La tête sur son
épaule, je sens le souffle chaud de son cœur battre délicatement.
Le nez au creux
de sa gorge, je goutte au délice du rythme lent de sa poitrine, qui
entrouvre régulièrement la boutonnière de son petit chemisier à fleurs
bleues.
Vous dire combien j’y tiens serait lui faire offense tant elle fait parti de mon univers.
Au cœur de notre famille depuis que nous avons amarré Hoguet, elle est les yeux du foyer. Et, quand nous quittons momentanément le navire, devant la baie vitrée elle prend ses quartiers d’été pour devenir vigie…
Du haut de ses 1M30, elle semble passer à travers les mailles du temps, sans qu’aucune ride ne viennent ternir l’orangé de ses joues. Pourtant, combien d’histoires elle pourrait nous compter, elle qui a vu tant et tant de gens passer par de-là les rayons du grand magasin de la rue principale.
Aux galeries elle était quelconque.
Une de plus, une de moins… qui ferait la différence ?
C’est ce qu’a du se dire mon père quand l’entreprise « charpente et menuiserie » a été commandée pour refaire tout l’agencement du magasin.
-« donnez moi un coup d’jeune à cette vieille bâtisse »..
Alors les gars du bâtiment ont tout sorti,,, et quand je dis tout.
C’est tout ! plus rien, du rez de chaussée consacré à la femme et toutes les déclinaisons qui sont faites autour de l’habillement féminin… au grand couloir donnant sur l’escalator qui conduisait au 1er étage consacré par moitié aux costumes pour messieurs désireux d’impressionner la hiérarchie, au galant tout excité à l’idée d’un premier rendez-vous…et pour l’autre partie, à ces chères têtes blondes qui n’en finissent pas de grandir et vider nos portefeuilles…aux vitrines magiques qui se parent de mannequins gracieux et joliment drapés quelque soit la saison.
Un plein camion ils en ont ramené à l’entreprise. Bien sur, tous ces orphelins ont trouvé famille d’accueille. Pour certains ce fut synonyme de douche froide quand l’épousée d’un menuisier, trouvait couchée dans le lit de son époux, une jolie femme, qu’elle reconnaissait aussitôt pour être une supercherie ! Pour tous la plaisanterie avait fait son petit effet… et le lendemain de conter aux camarades de chantier l’affaire et d’en rire encore.
Pour d’autres (comme ce fut le cas pour notre famille) hormis deux précieusement mis de coté dans ma chambre, les envahisseurs vinrent coloniser le sous-sol de notre petite maison des bois. Petite fille, je jouais avec ces frère et sœur si sages et obéissants à tous mes caprices. N’ayant pas forcément d’habits à leur taille, styliste en herbe, je peignais à même la peau de jolies tenues, qu’un simple coup d’éponge effaçait en attendant une nouvelle collection. Mais plus que tout, j’étais fascinée par la cave, qui la nuit venue, me terrifier tout autant qu’elle m’attirait par tous ces clones aux regards fixes et aux sourires figés.
Un été, que mon père avait l’âme taquine, il en disposa bon nombre à travers le bois. Au détour d’un virage, à la croisé d’un chemin,,,, tout le long du parcours du GR 22 pour se rendre au ruisseau. Et lui, certain de son effet, en bon observateur se posait sur un rocher et attendait la réaction du randonneur qui randonnait !
Une autre année qu’il se sentait d’humeur artistique, il décida que nous allions nous lancer dans la sculpture. Pour ce faire, après un défilé très haute couture, quelques uns furent sélectionnés pour donner leurs corps à la créativité familiale, et foultitude de moules en plâtre fait-main aussitôt réalisés. Ainsi cet été là, j’appris à faire de «la colle» à la truelle… à bien répartir la matière première pour ne pas faire de bulle dans le coffrage… à décoffrer délicatement pour ne pas briser l’œuvre intérieure et à peindre les statuettes une fois sèches. Celles-ci plus solides, puisqu’en ciment, sont toujours d’actualité et trônent fièrement sur leur socle originel.
.. Et puis j’ai grandi, et mon père a perdu son engouement pour les farces et pitreries de tout genre. La petite fille est devenue femme. Les frères et sœurs de substitution, mal menés par les saisons, ont fini dans le grenier de mes parents, jusqu’au précieux jour de libération où mon épousé et moi même avons aménagé dans notre maison actuelle.
Parce que je sais combien vous prendrez soin d’elle,
Mais bon,
depuis 7 ans que nous travaillions ensemble, ce n’était plus la peine
que je perde mon temps à lui rappeler combien cela m’est pénible de
l’entendre déforme ce doux prénom Corinne !
Toute au récit
que me fait le boss,
je pense déjà au personnage que j’allais interpréter
afin de me
fondre dans le décor et récolter le plus d’infos possible.
Un ours en
peluche… un commissariat… dans l’Oregon des States…
Lors de ma
dernière mission, grâce à anglais très scolaire, j’avais sympathisé avec
Dona, fille d’un riche propriétaire terrien. J’allais lui téléphoner.
Ensuite rien de plus facile que d’enfiler un jean, une chemise à
carreaux, une paire de bottes et se faire passer pour une petite cousine
venue étudier l’agriculture intensive et la traite des vaches !
-29 décembre, 18heures-
Sac en
bandoulière, le col de mon blouson cuir pleine peau retroussé, je
descends l’escalator du grand aéroport. A deux pas de là, un jeune
blondinet fait de grands signes en ma direction.
-«Pas à dire, dans l’Oregon on sait recevoir» pensais-je en montant dans
le vieux pick-up bleu métallisé du frère cadet de Dona. La nuit
tombante, nous prenons enfin la direction de Salem (capitale de l'État) qui se trouve au centre de la fertile vallée
de la Willamette.
Alors
que confortablement installée sur la banquette avant, je me remémore
les conseils du patron. -« ...pour pas
d’confusion, tu t’ appeleras Cerise. Facilité de communication entre
nous avec le C qui t’est déjà commun et puis…. pour rappeler leur
festival des cerises qui a lieu tous les ans » me dit-il fier d’étaler
sa science»- La sordide
histoire des sorcières de Salem me revient en mémoire. Je frissonne
d’effroi avant de m’endormir épuisée par le décalage horaire.
-30 décembre, 11 heures-
Quitter le
ranch des parents de Dona.
Il avait été
décidé d’un commun accord, afin de faire plus crédible, que j’aurais
des corvées à faire matin et soir. Je devrais aider à la bonne gestion
du bétail à travers le coral et donner un coup d’main à la femme de
ménage dans les tâches quotidiennes de l’entretien deschambres.Après avoir fait mes travaux du matin, je retire rapidement mes
habits tout crottés qui puent la vache, et enfile une robe couleur
myrtille, applique un peu de brillant à lèvres, de quelques coup de
blush rehausse mes pommettes (pure coquetterie féminine dont je n’avais pas
besoin, me faisait toujours remarquer le boss), 3 gouttes de Shalimar et me dirige après
avoir enfilé mon manteau vers le garage, afin de prendre place dans le
vieux pick-up que Dona mettait à ma disposition, le temps de mon séjour
parmi eux.
Salem étant la
deuxième ville en termes de population. Il m’est très facile de me
glisser dans la foule pour disparaître aux yeux des badauds et arriver
le plus naturellement du monde devant la porte de l’immeuble abritant
les services de police du conté de l’Oregon.
Un coup d’œil
devant, un coup d’œil derrière, je suis dans la place. Devant moi, cela
grouille de partout. Ce soir c’est feu d’artifice et repas de fin d’année. Alors pas une
minute à perdre. Le commissaire sur son 31, interpelle l’adjudant au
sujet de... et surtout de l’organisation de la soirée. Ce dernier hurle
aprés ses troupes et convoque tout le monde pour un dernier briefing
avant la mise en place du buffet de ce soir.
-...well Miss, do
not remain there
thus go in runs
to seek what misses for the installation of the tables”!
«Et bien
mademoiselle, ne restez pas là,
allez donc dans la coure chercher ce qui
manque pour la mise en place des tables» ! »
Le ton ne souffrant aucune répartie, je
m’exécute. D’autant mieux que cela sert mon enquête, étant de ce fait
tout naturellement introduite dans la place. Je m’affaire tant que ce
peut, quand soudain j’entends des éclats de voix en direction du bureau
de l’inspecteur Hary.
-you were still
with your whores!
All the pretexts are good for you to find
them
You are only
one mental patient.
And me which believed you to walk the baby!
Do you think only of Junior when it sees you
behaving kind?
You disgust me…
old ruined sexual…”
-«tu étais
encore avec tes putains !
Tous les prétextes te sont bons pour les
retrouver
Tu
n’es qu’un malade mental.
Et moi qui te croyais à promener le bébé !
Penses-tu
seulement à Junior
quand il te voit te comporter de la sorte ?
Tu m’dégoutes
…vieux détraqué sexuel…»
Vlan…..
fait la porte en claquant derrière
une femme d’age
mure,
qui s’enfuit
sans se retourner !
Sans plus
attendre, je me dirige vers la sortie et quitte l’immeuble, bien décidée
à rentrer illico en France. Cette année je ne serai pas le cul l’an de
l’agence. En moins qu’il ne fallait pour le dire, je venais de
comprendre et résoudre l’énigme de l’ours de l’Oregon.
-31 décembre, 21 heures-
-«Et ben coco
affaire rond’ment menée
T’as
bien mérité la première page».
Rouge de
confusion, car ce n’est pas souvent que le patron me félicite de la
sorte, je repose négligemment le journal du soir sur une table et tends
mon verre au boss !
-« Effet trompe l’œil, une seule partition pour un récital en double.
Tsstsstss… mes Dan’oiseaux (comme il aimait à les appeler) assez parloté !
Allez donc faire vos gammes.Et pas de fausseté » !
Tout
était dit. Il n’y avait plus qu’à. Seulement voilà, c’était sans
compter sur l’esprit de plaisanterie de Dan et Waso. Deux bons vieux
potes qui se connaissaient depuis les années 1978. Sans oublier les
heures passées à jouer de toutes sortes d’instruments de musique dans
la cave du pavillon familial de Saint Saturnin lès Avignon. C’est
pourquoi, depuis 5 ans maintenant, ils se rendaient ensemble, une fois
par mois, au conservatoire du Bois de la mousse, afin d’écouter les conseils que voulait bien leur prodiguer Merle Moqueur, un professeur de piano de renommée internationale.
En quelques sonorités, voilà ce que l'on enAttendait d'eux.
( traduction pour les non- avertis) PA PA PA PAMMMMMMmmmmmm…)
paM …pAM! ( traduction pour les non- avertis) paM …pAM !
Papi ! Papi !
( traduction pour les non- avertis)Papi ! Papi !
accordPLAQUÉ !
( traduction pour les non- avertis) accordPLAQUÉ !
(fait par l’un, tandis que l’autre répondait…)
Poum !pooum! poumPOU!
( traduction pour les non- avertis) Poum ! poum ! poum ! poum ! POUM !
poupoupouPOUM !
( traduction pour les non- avertis) poupoupouPOUM !
tritritritriolet. ……
( traduction pour les non- avertis) tritritritriolet. ……
tri tri tri trioLET!
( traduction pour les non- avertis) tri tri tri trioLET!
(souple et détaché le poignet !)
La
partition ne semblait pas difficile. Les doigts ne demandaient qu’à
apprendre. Alors ils apprirent. D’abord séparément sur leur propre
piano, chacun sur son petit tabouret, le port droit, les poignets bien
au dessus des touches blanches. Puis arriva le moment tant attendu de
travailler en concerto de mano à mano.
Une seule partition
Un seul piano
Un seul tabouret
Pour sur, cela compliquait bien les choses.
Une seule partition
? Ils décidèrent de procéder par ordre alphabétique. Une fois ce serait
Dan qui tournerait la page, une fois ce serait Waso qui tournerait la
page… et ainsi de suite.
Un seul piano
? Là, ils tirèrent au sort. Résultat, ce serait Dan qui prendrait le
coté gauche et Waso le droit. Ce qui rendait inévitablement le jeu plus
difficile, vu que Dan faisait la partie
haute de la mélodie et Waso la partie basse. Nous assistâmes alors à de
périlleux passages de mains, de terribles prises de risque à s’en
mordre les doigts, d’acadabrantesques chevauchement de poignets allant
malheureusement jusqu’à l’épuisement du clavier.
(….et
de 2, car ce n’était pas le première fois. La toute première fut un
samedi après-midi que Dan jouait mélodieusement une marche nuptiale en
la chapelle du p’tit canard boiteux. Quand l’idée lui prit d’harmoniser
la partition à sa façon et d’en monter la tonalité. Ainsi pensé, ainsi
fait. Mais cela était sans compter que vieux clavecin, qui n’était pas
né de la dernière pluie, ne souffrait aucune indélicatesse. Et du coup,
note jouée, note coincée à jamais,,,, mais je m’égare, je m’égare)
Un seul tabouret ? L’affaire devenait périlleuse car avec le temps, ils avaient tous deux pris un certain embonpoint certain même
! Ils essayèrent bien de jouer à pile ou face qui des deux serait sur
le tabouret et supporterait l’autre en toute confiance. Mais la figure
composait allait au-delà de toutes désespérances. Fort heureusement, il
restait quelques jours avant l’apparition en publique.
Nos 2 Zig’multipliant efforts, café et autres aphrodisiants.
pour ceux qui voudraient voir la version originale (en vidéo pure jus) http://61sylvie.canalblog.com milles excuses de vous réORienter sur une autre page mais j'ai pas pu faire mieux pour illustrer sur celle-ci,toute la musicalité du texte
Comme c'est un peu long, je vous propose la lecture en plusieurs chapitres, ainsi c'est à loisir.
«le voleur de chapo n’a ca bien se tenir »!
Voici le billet, que monsieur Viscère vient de trouver par terre, après avoir ouvert la porte de sa classe puis les 2 fenêtres qui donnent sur la coure de récréation des filles.
Les
élèves rangés en file indienne, étaient entrés silencieusement dans la
grande pièce froide, de 2 jours sans chaleur. Certains se dirigeant
rapidement vers le fond de la classe où attendait une enfilade de
portes manteaux. Les autres, déposant en passant devant le vieux poêle
toussotant, leur contribution au chauffage de la journée. Quelques uns
étaient allés ranger la précieuse cantine contenant pour la majorité
d’entre eux, un
maigre repas fait d’un sandwich du poulet de la veille entre deux
tranches de pain rassis, et une pomme flétrie. Mais surtout, une fois
assis, aucun ne levait les yeux, afin de ne pas croiser le regard du
maître, de peur de lui déplaire en attirant son attention par un
tonitruant
–« n’avez-vous pas mieux à faire » ?
Qui se terminait inévitablement par un
-« venez donc nous expliquer au tableau,
ce
qui vous rend si fier » !
Et vlan, ça n’avait pas manqué.
Tiphaine le cancre, avait une nouvelle
fois, essuyé les foudres de colère de monsieur Viscère. Cette fois-ci il
n’avait pourtant rien fait de mal, trop attentionné qu’il était de se faire oublier. C’est donc très
appliqué, qu’il écrivait de son mieux sur le tableau noir, prenant mille et une
précautions pour ne pas casser la jolie craie blanche ou la faire crisser de
douleur tant il était concentré…. Qu’il réfléchissait bien longtemps avant de
risquer à répondre. Mais cela était trop long au gré du maître. Alors, c’est
une fois de plus les bras derrière le dos, un bonnet d’âne sur la tête, qu’il
allait passer le quart d’heure de récréation en punition dans la classe, au
lieu de se joindre à la bande des rouges qui passeraient une tannée à ces
guignols de CM1
Accroupi depuis maintenant une bonne demi heure, Olivier,
un des jeunes élèves de mademoiselle Lajoie, commençait à trouver le temps un
peu long ! Pas signe de son ami Tiphaine élève en CM2 transition. Pourtant, c’était bien après la récréation
du matin qu’il lui avait donné rendez-vous derrière les pissotières !
-« Pour
sur, on ne viendrait pas les chercher là ». Pendant ce temps, ils auraient
tout loisir de mener leur enquête. Tiphaine ayant, parait-il, rédigé un tract
pour effrayer le voleur.
Depuis qu’il
avait entendu son père relater les exploits des « brigades du tigre », Olivier
n’avait qu’une chose en tête, devenir l’un des leurs. Tout prétexte était bon
pour mener l’enquête. Hors voilà, que l’autre après-midi, en suivant à la
dérobée le groupe des jeunes hirondelles du Sacré Cœur de Marie, il avait
entendu l’une d’elles raconter que l’intendant du collège se plaignait depuis
quelques semaines de voir disparaître un à un ses précieux couvre-chef ! Il
n’en fallait pas plus à Olivier pour se sentir l’âme d’un justicier. Seulement
voilà, son ami n’arrivait pas.
2ème épisode
Il ne faut pas que l’affaire s’ébruite. Les mains dans les
poches, Monsieur Viscèrefait les cents pas sous le préau. Il tourne et retourne le petit
carton. Ce ne peut être qu’un de ces vauriens de redoublants qui en est l’auteur. Bien
sur, il a sa petite idée pour confondre le coupable, mais reste interloqué par la
férocité du contenu. Quand la cloche sonne.
–« c’est quand
même terrifiant, cette photo d’un homme dépecé de la sorte».
Pense-t-il en demandant à Tiphaine de regagner sa place
--« messieurs, ouvrez votre cahier de
dictée… je vous préviens, cette note comptera double sur le bulletin
trimestriel. Faites de votre mieux… bien que pour certains, ce soit pure utopie ! »
Mademoiselle Lajoie, est un rayon
de soleil pour qui la regarde.De taille moyenne, elle porte de
jolies robes fleuries, qui donnent un air de fête à la classe qu’elle occupe.
Mais surtout, il flotte dans son sillage un parfum de vanille qui éveille les
sens déjà bien agités des jeunes élèves pré pubères ! Seulement, en fonction
depuis 2 ans, elle n’est pas familière des filouteries des garnements du
pensionnat. C’est ainsi que le cours suspendu par la sonnerie de la récréation,
reprend sans qu’elle ne fasse attention à l’absence d’Olivier.
-« … Point
final. P0sez vos crayons, je relève
les cahiers».
Les bras croisés sur son pupitre, Tiphaine n’en mène pas
large.
Il a bien compris que
le maître savait, et voulait le confondre.
Et puis, il y a son
ami Olivier qui doit l’attendre.
Comment se tirer de
ce mauvais piège ?
Quand soudain le
beffroi se met à carillonner, couvrant les cris de détresse d’une voix
lointaine qui crie -« ..Au feu, au feu…. Evacuez les salles de classe, tous dehors,,,, Au feu, au feu … » Dans la panique et la précipitation tous quittent la classe au plus
vite, sans s’apercevoir de la disparition de Monsieur Viscère. Ce n’est qu’en
fin de matinée, que tous les élèves regroupés au centre de la coure de
récréation, accompagnés de leurs enseignants, entendent la petite voix innocente
d’Oliver s’écriait. -« Mais où est Monsieur
Viscère » ?
Suite et fin du 3ème
épisode
Prostré devant l’amoncellement de grava
et de cendres fumantes,
les pompiers intervenus au plus vite, se
félicitent d’avoir maîtriser l’incendie qui aurait pu s’étendre aux étages supérieurs du prieuré.
Mademoiselle Lajoie, entourée de tous ses élèves, pleure d’inquiétude la
disparition tragique de son collègue. Quand le directeur, propose à chacun de
se rendre dans les dortoirs afin d’y faire une sieste réparatrice.
Les élèves rangés en file
indienne, montent silencieusement le grand escalier qui donne sur les combles,
quand en passant à l’étage des enseignants, ils aperçoivent par une porte entre
baillée, la silhouette de monsieur Viscère agenouillé parmi d’innombrables
chapeaux à même le plancher, devant un coffre en osier.
Dans la malle reposent la cagoule de Poupoune, le
couvre-chef de Papistache, la casquette de Walrus, le petit bonnet en laine de Map, la chapka de bibi,
le berret d’oncle Dan, le casque de Sebarjo, le turban de Tilu, la capuche en laine de Caro, la coiffure en moumoute du cap’taine lili, la
cornette de Teb, le foulard de Tilleul, le képi de Seb, le galure de Joye, le
melon de Zigmund, le feutre de Joe Krapov,
le canotier de Berthoise, et tous les p’tits tricotés main d’Adi, la dame aux camélias, Adrienne, Aignel, Akel,
l’abbé Frapp0hasard, Alexandra, Alfred, Alice, Anthom, Armelle, Aude, Aurélie,
Borsolina, Brigou, Cacoune, Camille,
sœur Dominique, Cartoonita,
Popey, Cinderela, Citronnelle, Claire,
Miss Marpel, Claudie, Enriquea, étincelle, Fabeli,
le cap’taine Hadoc, Gilsoub, J. Valjan, Janeczka, Jaqlin, Jujube, Kloelle, Lorraine, Madame de Fontenay, Martine27, Miss-Ter, Babar, Ondine, Pandora, Don Camillo, PHIL, Pivoine, Plume Dame, Péponne, rsylvie, Sandrine, Al Capone, Stipe, Tiniak, Tiphaine, Val, Vanina, Vegas sur sarthe, Venise, Véron, violette7, Virgibri...
Un coup d’œil devant,
un coup d’œil derrière,
Olivier, rejoint par son ami Tiphaine,
presse le pas dans les ruelles de la
vieille ville,
Indifférent au reste des élèves,
sagement monter s’installer sur leurs lits
bras croisés sur la poitrine,
chaussures retirées pour ne pas froisser
les couvertures.
Quand le temps le permet, je lève les yeux et regarde l’arc en ciel des couleurs de notre monde
c’est comme qui dirait
mais ne vous inquiétez pas
les scientifiques ont mis au point
de jolies pilules arc bi-colorées
pour nous faire voir la vie en couleur
Et ça marche, regardez !
Bon, j’avoue que c’est un peu l’anarchie ! Mais c’est comme tout, faut pas en abuser Je vous assure, une fois le juste équilibre trouvé
c’es b0
c’es beau
signé
P.S : oups ! j'm'ai, comme qui dirait, éloginé d'la consigne... JEU corrige le T I R
"mon arc en ciel" par rsylvie
je sais pas qui a eu l’idée d’associer le bleu au froid,
moi qui aime tant cette couleur
je la préfère en bleu du ciel un jour d’été !
le rouge ? mon synonyme de douceur, de sensualité.
Alors qu’il peut traduire la violence et la colère !
L’orangé ? mon symbole de chaleur, de joie et de bonheur !
le vert ? je n'en parlerais pas, vous savez ce qu'il en est ! (pour ceux qui ne savent pas c'est ici !)
le rose ? ben j'avoue que c'est un peu pareil... parc'que je l'associe au BARBI !!
Ha
le jaune ! le soleil de la palette, l’or pure.. oui celui là je l’aime,
mais ne l’utilise jamais ou toujours en fond… peut-être pour irradier
la toile ?
-« Ya
pas de raison que ce soit toujours moi qui cède !
»
Alors, d’un pas
bien décidé, je franchis le seuil de la maison.
Faisant
claquer violemment la lourde porte de l’entrée.
Il fait sombre.
Je ne distingue plus très bien ce qui m’entoure. D’étranges
créatures me regardent. Certaines allant jusqu’à se
rire de moi. C’est vrai que la situation est assez cocasse. Je suis
là dehors, en chaussettes à grelotter de froid dans mon
pyjama vichy rose, une brosse ronde à la main, attendant que
ma sœur vienne m’aider à retirer le second élastique
qui s’est pris dans mes cheveux emmêlés !
La nuit,
commencée depuis une petite heure, donne au jardinet qui
entoure la maison un aspect menaçant et fascinant à la
fois. Bien qu’apeurée par le vent qui siffle à mes
oreilles, faisant battre mon coeur de plus en plus fort, je m’enfonce
d’un pas hésitant dans la tourmente de l’obscurité
sans retour. Car c’est bien décidé, puisque ma soeur
n’arrive pas, je ne reviendrai pas !
Enfin,
pas pour le moment.
Je
reste sur mes positions, et compte bien ne pas lui faire d’excuse.
Cette
fois, c’est la goutte d’eau qui a fait déborder son vase…
en
inondant la table, sur laquelle était posé le soli
fleur que je viens de renverser
(en
jouant avec l’élastique, qui retenait une de mes nattes),
tachant
de milles gouttelettes bleutées, le joli dessin pour son ami
Pierre.
Je suis tellement
pétard, que je n’entends les pas furtifs qui se glissent
dans l’obscurité et s’approchent de moi.. Un crissement
sur les graviers me rappelle à la réalité. Je ne
suis pas seule. Une silhouette me contourne puis me frôle. Son
souffle froid m’effraie. Sur mes épaules, je sens peser son
bras. Nerveusement une main passe à travers mes cheveux pour
s’arrêter sur ma joue, et soudain s’accrocher à la
mienne. Je reste là, figée,
incapable du moindre geste, incapable du moindre cri pour appeler à
l’aide. Ce
ne peut être que le gardien des morts qui vient me chercher
pour me conduire par delà les limites du monde des vivants.
Je me vois, devenir jolie statue de pierre décorant le
jardin en attendant l’heure de mon jugement, alors qu’au loin la
voix de maman résonne étrangement.
-«Marie
charlotte et Anne Sophie !
ça
suffit de vos enfantillages.
Allez-vous
cesser vos jérémiades,
et
enfin vous comporter comme des sœurs»
L’une
se met à hurler, indifférente à mon égard
qu’elle me marche presque dessus. Et l’autre prend la porte
qu’elle repousse violemment, laissant traîner derrière
elle un nuage de poussière.
Il était une fois une petite fille appelée Joyeuse, qui
aimait à se promener
-« dans la
forêt lointaine, on entend le hibou.
Du haut de son grand chêne qui
répond au coucou… »
Une petite fille si rayonnante, qu’elle
faisait le bonheur de tout ceux qui l’approchait.
Une fois par semaine elle se rendait chez
sa mère grand
-« dans la
forêt lointaine, on entend le coucou.
Du haut de son grand chêne qui
répond au hibou… »
Et
cette petite fille qui n’avait peur de rien, ni du loup ni du vilain serpent…
-« pst sylvie… tu t’égares encore ! »
Joyeuse est guillerette,
elle butine de fleurs en fleurs, de buissons en buissons
quand soudain comme une plainte.
-« houlaLA, comme je m’ennuie »
Intriguée la
petite cherche vainement dans la direction de la voix, mais ne voit rien.
-« Et puis j’ai les membres tout engourdis. Que j’aimerais pourvoir
m’agiter un peu….. Pas le moindre courant d’air. Rien qui me permette de
secouer mon feuillage. Si ça continue mes branches vont devenir de pierre.
HoulaLA comme j’ai mal »
Joyeuse a enfin trouvé d’où venait la
voix. Seulement elle n’ose s’approcher du vieil arbre. On a beau être la plus
brave des petites filles. Un arbre qui parle, c’est quand même un peu
effrayant. Alors elle reste à quelques mètres de lui, et le regarde
curieusement.
-« tiens
de la visite ! dit la voix qui essaie de se faire plus douce.
approches
petite je ne vais pas te manger » !
-« me manger ? non, je ne pense pas,
répond la fillette qui n’en était pas à
son premier conte magique.
mais, me retenir prisonnière tu pourrais
le faire, avec tes branches tentaculaires. »
comprenant qu’il ne réussirait pas à
attraper l’enfant de la sorte,
Arbre décide de changer de stratégie. Et
se remet à geindre :
-« comme je souffre d’être parmi
tous ces sapins. Pas un regard pour moi, surtout quand arrive l’hiver. Tout le
monde rêve de trouver le plus beau des sapins. Et moi je reste là, seul
abandonné, sans l’espoir qu’une guirlande illumine mes yeux si fatigués de
pleurer ».
…. Arbre est bon comédien, des larmes
se mettent à couler le long de son tronc
jauni pas les années.
Joyeuse est très émue par les perles
cristallines qui coulent des yeux de son nouvel ami. elle n’a plus peur
d’Arbre. Elle a bien compris que sous l’écorce bat le cœur d’un brave bonhomme
qui s’ennuie et ne demande qu’à se faire des amis.
Heureuse de pouvoir lui faire plaisir, elle lui prend une branche et la
serre fort contre elle pour le réconforter. Mais en moins de temps qu’il ne
faut pour le dire, la voilà prisonnière des toutes les branches d’Arbre qui
hurle de joie du bon tour qu’il vient de jouer à sa nouvelle prisonnière.
-« Ha Ha que je suis diabolique …
ha ha que c’est bon… » hurle –t-il de joie.
A l’intérieur du tronc Joyeuse ne comprend
pas ce qui vient de lui arriver, et appelle au secours. Mais personne ne
l’entend.
SI Si, Personne l’entend, lui !
(ben oui, c’est un conte magique, alors je
fais comme je veux et hop !)
caché derrière un arbre, lutin Personne a tout vu.
Oui, a tout vu
-« pst,,,, y en a pas un parmi vous,
qui voudrait bien dire
« ha bon, mais pourquoi l’a tout vu » ?
…
PERSONNE ne répond ?
….
ok, je le fais
moi même (pst faut vraiment tout
faire dans ce bas monde !
bon
je vous la laisse dire (et
oui, on ne peut compter sur PERSONNE !!)
lutin Personne a tout vu, puisqu’il est
toujours là pour veiller sur Joyeuse.
C’est son protecteur. Mais sur ce coup là,
il n’a pas été vraiment efficace.
(juste entre nous, je le crois un
petit peu amoureux, ce qui pourrait expliquer celamais surtout pas un mot, c’est un secret)
Grand père Merlin va sur’ment le réprimander une fois de plus. Mais
l’urgence pour le moment est de délivrer l’enfant. Alors n’écoutant que son
courage, il court le plus vite qu’il peut, pour prévenir les habitants du
village.
Très attentifs aux explications de Personne, les villageois font bloc
autour de lui. Pas un ne met en doute la parole de Personne. Depuis la nuit des
temps, il y a toujours eu des disparitions plus qu’étranges dans la forêt. Alors
maintenant qu’ils en connaissent le coupable, ce dernier allait payer pour tous
les autres !
Les uns armés de scies ou brandissant une haches, les autres prêts à
mesurer l’envergure d’Arbre afin de répartir équitablement les rondelles qui
seraient découpées et rapportées comme trophée de guerre, tous marchent d’un
pas alerte vers la forêt.
Arbre est abattu puis taillé en de multiples bûchettes équitablement
réparties dans chaque foyers du village.
Joyeuse qui s’était perchée sur la plus haute branche retombe comme
par magie dans les bras de Personne, qui pour une fois, n’avait pas failli à sa
tâche.
c’est pourquoi
depuis cette sombre histoire,
les petites filles sages ne s’aventurent
jamais seule dans les bois.
Bon ben apparemment il semblerait que l’affaire ait mal tourné, puisque je me trouve au pied du mur. Pourtant elles sont bien belles ces pierres.. Bleues comme j’aime. Vraiment il n’y a rien à redire. Tout semble parfait. Sauf que je ne suis pas encore prête pour le grand voyage. Tenez, je n’ai pas la moindre idée de la date à laquelle nous sommes. Mais entre nous, ça m’est bien égale, car j’avoue ne pas être pressée de la connaître. Surtout que pour le moment j’ai d’autres chats à fouetter. Comme celui qui vient depuis quelques jours conter fleurette à mademoiselle mounette, notre petite protégée.
Je vous dis cela, car je l’ai surprise l’autre soir à la tombée de la nuit, toute miaulante sur le toit de la cabane du pêcheur, en compagnie d’un jeune rouquin à peine plus âgé qu’elle. D’esquives à pas feutrés en galipettes félines, ils roulèrent vers le sol, pour disparaitre tous les deux par delà les sous-bois. J’ai bien essayé de l’appeler mais rien n’y a fait. Et depuis ce soir là, je suis tout le jour à me languir de son retour. Quand hier, chemin faisant dans ma jolie voiture bleu, de les apercevoir par la vitre de gauche, entrain de se courser pattes dans pattes au travers des allées du cimetière voisin.
L’est pas bien grand notre cimetière, mais suffisamment pour y accueillir papa et maman. Bien sur il y a grand père et sa femme, une tante et bon nombre d’oncles et cousins. Aussi bien d’autres personnes du village que je ne connais pas bien. Enfin, que je ne connais pas du tout. Mais à force de se visiter, j’ai comme l’impression que l’on fait un p’tit bout de chemin ensemble. Alors on finit par tisser des liens. Pourtant je ne sais rien d’eux, ou presque, un nom, une date, une épitaphe.
« Il n’y a pas de plaisir comparable à celui de rencontrer un vieil ami, excepté peut-être celui d’en faire un nouveau » Rudmyard Kipling
« Souris même si tu es triste. On sait jamais qui pourrait tomber amoureux de ton sourire » S.T. Coleridge
« La paix n’est pas un don de dieu à ses créatures. C’est un don que nous nous faisons les uns aux autres » Elie Wiesel
« On ne nait pas femme, on le devient » Simone de Beauvoir
Allez savoir pourquoi, j’ai soudain pensé à mes filles qui s’amusent à me narguer en regardant toutes mes peintur’lures au mur :« Il faut être un homme vivant et un artiste posthume » à laquelle je préfère : « Les grands artistes ont du hasard dans leur talent et du talent dans leur hasard » Victor Hugo Mais celle qui fait le plus rire mon époux est celle-ci :
« Versez sur ma mémoire chére, Quelques larmes de chambertin, et sur ma tombe solitaire, plantez des soles… au gratin » Charles Monselet
Soudain un geste brusque, le temps d’entendre un miaulement plaintif. Et me voici à écouter les jérémiades de deux chérubins qui s’amusent à vouloir me persuader que dans peu de temps, je finirais par détester ce bleu que je chérie tant !
« la façon de donner vaut mieux
que ce qu’on donne » Pierre Corneille
post scriptum ...
il me semble que les montages d'écriture sur les photos ne passent pas bien.
C'est pourquoi des épitaphes tout au long du texte tu poseras
« extrait des petits papiers d’une institutrice de campagne »
classe de mer CM1-CM2, à Pirou Plage / Cotentin
2ème jour ... les bobos de l’âme
…."je n'ai pas pied" ! hurlait-elle.
Alors suivre Mélanie et Tristan par delà les vaguelettes du rivage, pas question !
Du
haut de ses 7ans1/2 la petite, faisant face à ses aînés, se campa sur
ses 2 pieds et ne bougea plus, que mademoiselle Coulicou n’arrive.
Inquiète
et très intriguée par le comportement de la fillette habituellement si
sage, la jeune maîtresse se dit que ce n’était pas ce qu’elle avait
fait de mieux, en acceptant au pied levé de remplacer mademoiselle la
directrice adjointe pour cette classe verte. Et puis qu’elle idée
aussi, afin de rentabiliser au maximum la sortie pédagogique, d’avoir
demandé aux plus petits de venir compléter les places laissées
vacantes. On ne peut de la sorte, proposer à des enfants de 7 à 12 ans
et demi les mêmes activités.
Pendant
plus d’une heure, elle expliqua à la petite qu’il existait des méthodes
très fiables pour apprendre à nager. Qu’il y avait même des moyens
artificiels pour garder l’équilibre et que de toute façon, il n’était
pas envisageable qu’un enfant se baigne sans bouée de sauvetage et
brassards.
Mais rien n’y faisait.
Pour qui ne connaissait pas l’histoire que je vais vous conter par la suite, malgré toutes les blablat’ries
enseignées en école préparatoire au métier d’enseignant, il était
impossible de se douter, que ce qui pouvait passer pour de
l'entêtement, ne l’était pas.
Marine, avait à peine dépassé l’âge des premiersPAPA ..MAMAN,
qu’elle connaissait déjà tout de la vie de nos côtes normandes.
Des gliglis
qui chatouillent entre les doigts de pieds quand on court de dune en
dune, aux petits grains qui se faufilent au travers du maillot de bain,
pour retomber en pluie fine sur le parquet de la salle de bain avant la
toilette du soir. Du sable chaud que le soleil brûle de ses rayons
ardents, au sablon humide dont on fait de jolis châteaux, que la mer
engloutit à chaque marée.
De
la vague qui vous lèche les mollets aux clapotis de l’eau sur les
rochers. Du limon qui abrite crabes et crevettes, aux bois flottants
qui font de jolis radeaux fiables et bien solides.
Le nom de tous les oiseaux qui survolent le rivage, de la mouette criarde,au froufrou silencieux d’un fou de Bassan , en passant par l’amusant déhanchement d’un albatros, au vol majestueuxd’un goéland…
De la cloche du village, tintinabulant
le retour des bateaux partis pour la pêche, au tocsin qui sonna si
longtemps ce soir là. Qu’il résonne encore dans la tête de l’enfant.Rappelant une a une, les vagues martelant le bateau disparu corps et biens dans la tourmente.
Les années ont passé, tapissant d’amertume le cœur triste de la petite orpheline
qui du jour au lendemain, avait pris le premier train pour ailleurs.
-« n’importe où, avait pleuré sa mère,
pourvu qu’il n’y ai plus d’eau alentour » !
Ainsi débarquaient à Briouze, par un triste soir d’hiver, d’un très vieuxtchouchou vert de gris en provenance de Granville, quai 1 voie B, madame veuve Martin, tenant en sa main droite celle d’une petite fille à peine âgée de 4 ans et dans l’autre, une valise ficelée à la hâte.
......nous fait songer à un autre et c'est à partir de ce dernier que nous donnons notre texte.
A
peine habillée d’un éventail joli, elle se promène la poitrine
accueillante, se délectant de la chaleur de temps. Dévoilant à la
ronde, toutes les générosités dont dame nature lui a fait offrande
depuis la nuit des temps, elle s’amuse tout le jour et n’a que faire,
d’une couture qui lâche ici ou là… d’un regard scandalisé ou d’un doigt
accusateur
Elle aime la vie et tous ses plaisirs. Et, n’en déplaise aux langues de vipères. Oui, elle est gironde et l'admet sans honte. Belle époque que celle-ci, où la femme s’acceptait comme elle est. Triste époque que la notre, où la femme n’accepte pas ce qu’elle est…
-« Pst. Tu crois ,qu’on t’as pas vu v’nir avec tes arabesques .
Se s’rait pas une façon de te dis culpabiliser ?
Pour peu, tu vas nous filer l’adresse de ta pétition contre l’anorexie
qui se défile sur tous les podiums de la haute couture » !
-« Non, PAS du tout ! enfin… juste un peu, le temps de reprendre un tranche de vie et m’insurger contre notre époque. Où « la barbie de luxe » n’a d’autre obsession que de s’affamer alors que tant d’autres se contenteraient des miettes !
-« et ben nous v’la r’parti dans du rsylvieBIENpensant ! Moâ qui croyait qu’on allait parler volutes et peintures aux couleurs jolies, courbures du trait… En fait, même si t’aime pas cette couleur, en vert s’eut été plus bucolique !
-"voilà... voilà ... j'arrive" :
Pastorale voyez comme cette femme est belle à regarder.De la tête aux pieds, ses courbes sont parfaites. Tout n'est que rondeurs pour la main qui s'apprête à cueillir le fruit défendu.
alors en moi cela s’apaise et j’offre le mot : sourire
Qui dit cadeau dit : méchanceté !
« Je l’ai pris, mais c’était un cadeau empoisonné »
Oups je me cache, honteuse d’avouer ce coté obscure.
Qui dit cadeau dit : espoir !
« et si je lui offrais un cadeau » ?
oui j’aime mieux ça et j’offre le mot : conciliation
-« Bon sylvie c’est bien beau de réfléchir tout haut,
mais pour qui ces mots-cadeaux » ?
-« pour tout te dire, je n’en ai aucune idée
Par contre, je sais une chose,
à personne je ne souhaiterai de méchanceté ou
de connaître l’injustice et tant d’autres vilains mots » !
-« allé arrêtes tes chichis et dis nous à qui tu offres tous les autres mots » ?
-« tu l’es bien curieux toi.. bon j’avoue ne pas faire dans l’originalité.
Tous ces mots douceurs je les offre à ceux qui me sont chers et que j’aime par dessus tout, mes enfants et mon épousé,,,, bien sur, ensuite vient tout’la clique des parents, amis etccccc
tu
vois en fait, je suis ni plus ni moins comme tout l’monde..... juste
une femme, qui le temps de déposer une trace sur la feuille blanche, se
prend à rêver que demain,