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Le défi du samedi
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2 avril 2010

100 mots‏ (rsylvie)

Cent mots pour attendre demain…

Pour découvrir la prochaine consigne,
celle de la semaine suivante.

100 mots pour dire combien c’est enthousiasmant d’écouter les secondes égrainer le temps.
Un coup d’œil furtif vers l’horloge, NON les aiguilles ne semblent pas avoir bougé.
S’éloigner, pour revenir encore et toujours
.

Soudain c’est l’heure juste.

Celle où tout s’accélère. La pulsion du « top départ »qui fait basculer dans l’euphorie des mots qui se bousculent au portillon de la page blanche. De la main fébrile qui s’empare du crayon et couvre la feuille de bleu…. Pour calligraphier d’une courbe jolie le 101ème défi.

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1 avril 2010

Cent mots poisson d'avril (rsylvie)

 rsylvie100
30 mars 2010

100ème‏ (rsylvie)

   

Ecrire 100 mots ?

Pure folie que penser pouvoir écrire sans maux !

Que dis-je c’est un pic, c’est un cap, c’est escarpé »  !

Si laborieux qu’au premier faux pas,
le précipice abrupt du manque d’idée

engloutit l’espoir d’une tournure d’esprit à peine calligraphiée.

Qui n’a jamais expérimenté la douleur de la feuille blanche ne connaît,

la jouissance de la page bleue des coups de crayon (malmenés par une bouche gourmande)

jetés impulsivement, ou délicatement déposés par une main

exprimant les méandres d’une pensée (saine comme diabolique),

par l’imaginaire d’un esprit torturé, à l’angoisse d’une feuille blanche !

   

   

29 mars 2010

100mots (rsylvie)

   

Ça m’est soudainement passé par la tête… un souvenir de jeunesse.

Tel un courant d’air pure, vivifiant comme la fenêtre du salon quand elle s’ouvre, aussitôt la leçon de piano terminée.

Je suis bien aise, j’ai ma mie auprès de moi.

La tête sur son épaule, je sens le souffle chaud de son cœur battre délicatement.

Le nez au creux de sa gorge, je goutte au délice du rythme lent de sa poitrine, qui entrouvre régulièrement la boutonnière de son petit chemisier à fleurs bleues.

Pour rien au monde, je n’ouvrirais les yeux.

De peur de voir s’enfuir mes rêves.

   

   

29 mars 2010

100 mots (rsylvie)

   

cent mots pour le dire

sans mot pour te dire,

100 maux à vomir.

Bien mal lui prit.

ça brûle, elle gémit.

Le mauvais œil… elle est maudit

…de jolies dentelles, tendresse,

Du miel pour caresse,

Sous l’ombrelle, elle paraisse.

Puis au printemps venu, fleurit belle eidelwess.

Mais trop jolie, petite princesse

Porte un masque pour cacher sa faiblesse.

Derrière la beauté, la douleur d’un cœur malheureux.

Derrière le maquillage, l’enfant miséreux,

Sans mot pour te dire :

« Je t’aime d’un amour si grand,

Que même cent mots ne seraient suffisant

Pour te dire, combien je t’aime tant ».

   

   

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29 mars 2010

100 mots (rsylvie)

   

Une fois de plus il s’est fait prendre au doux jeu de la séduction facile.

Lui, simple passant d’un soir qui n’ose lever les yeux, de peur de ne pouvoir résister.

Elle, frigorifiée dans une guêpière de piètre qualité, le sourire engageant, lui annonce la couleur.  

150 tu t’rinces l’oeil, 200 la bagatelle, 500 la nuit est à nous ».

Il a tout pris, son corps et son âme.

Dehors il fait déjà jour… pas le temps de se retourner,

au loin des sirènes hurlent à la mort…se cacher et attendre la nuit.

Sur sa joue glisse une larme.

   

   

27 mars 2010

La merveille (rsylvie)

Vous dire combien j’y tiens serait lui faire offense tant elle fait parti de mon univers.

Au cœur de notre famille depuis que nous avons amarré Hoguet, elle est les yeux du foyer. Et,
quand nous quittons momentanément le navire, devant la baie vitrée elle prend ses quartiers d’été pour devenir vigie…

Du haut de ses 1M30, elle semble passer à travers les mailles du temps, sans qu’aucune ride ne viennent ternir l’orangé de ses joues. Pourtant, combien d’histoires elle pourrait nous compter, elle qui a vu tant et tant de gens passer par de-là les rayons du grand magasin de la rue principale.

Aux galeries elle était quelconque.

Une de plus, une de moins… qui ferait la différence ?

C’est ce qu’a du se dire mon père quand l’entreprise « charpente et menuiserie » a été commandée pour refaire tout l’agencement du magasin.

-« donnez moi un coup d’jeune à cette vieille bâtisse »..

Alors les gars du bâtiment ont tout sorti,,, et quand je dis tout.

C’est tout ! plus rien, du rez de chaussée consacré à la femme et toutes les déclinaisons qui sont faites autour de l’habillement féminin… au grand couloir donnant sur l’escalator qui conduisait au 1er étage consacré par moitié aux costumes pour messieurs désireux d’impressionner la hiérarchie, au galant tout excité à l’idée d’un premier rendez-vous…et pour l’autre partie, à ces chères têtes blondes qui n’en finissent pas de grandir et vider nos portefeuilles…aux vitrines magiques qui se parent de mannequins gracieux et joliment drapés quelque soit la saison.

Un plein camion ils en ont ramené à l’entreprise. Bien sur, tous ces orphelins ont trouvé famille d’accueille. Pour certains ce fut synonyme de douche froide quand l’épousée d’un menuisier, trouvait couchée dans le lit de son époux, une jolie femme, qu’elle reconnaissait aussitôt pour être une supercherie ! Pour tous la plaisanterie avait fait son petit effet… et le lendemain de conter aux camarades de chantier l’affaire et d’en rire encore.

Pour d’autres (comme ce fut le cas pour notre famille) hormis deux précieusement mis de coté dans ma chambre, les envahisseurs vinrent coloniser le sous-sol de notre petite maison des bois.  Petite fille, je jouais avec ces frère et sœur si sages et obéissants à tous mes caprices. N’ayant pas forcément d’habits à leur taille, styliste en herbe, je peignais à même la peau de jolies tenues, qu’un simple coup d’éponge effaçait en attendant une nouvelle collection. Mais plus que tout, j’étais fascinée par la cave, qui la nuit venue, me terrifier tout autant qu’elle m’attirait par tous ces clones aux regards fixes et aux sourires figés.

Un été, que mon père avait l’âme taquine, il en disposa bon nombre à travers le bois. Au détour d’un virage, à la croisé d’un chemin,,,, tout le long du parcours du GR 22 pour se rendre au ruisseau. Et lui, certain de son effet, en bon observateur se posait sur un rocher et attendait la réaction du randonneur qui randonnait !

Une autre année qu’il se sentait d’humeur artistique, il décida que nous allions nous lancer dans la sculpture.  Pour ce faire, après un défilé très haute couture, quelques uns furent sélectionnés pour donner leurs corps à la créativité familiale, et foultitude de moules en plâtre fait-main aussitôt réalisés. Ainsi cet été là, j’appris à faire de «la colle» à la truelle… à bien répartir la matière première pour ne pas faire de bulle dans le coffrage… à décoffrer délicatement pour ne pas briser l’œuvre intérieure et à peindre les statuettes une fois sèches. Celles-ci plus solides, puisqu’en ciment, sont toujours d’actualité et trônent fièrement sur leur socle originel.

.. Et puis j’ai grandi, et mon père a perdu son engouement pour les farces et pitreries de tout genre. La petite fille est devenue femme. Les frères et sœurs de substitution, mal menés par les saisons, ont fini dans le grenier de mes parents, jusqu’au précieux jour de libération où mon épousé et moi même avons aménagé dans notre maison actuelle.

Parce que je sais combien vous prendrez soin d’elle,

Le temps d’un défi, je vous la confie

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20 mars 2010

Le temps (rsylvie)

Prunille avait couru toute la journée.

« De-ci de-là cahin cahà,,,

marche vite, marche vite… »

Qu’elle était tombée dans les bras de Morphée, à peine touché le lit.

Le temps de fermer les paupières, elle rêvait d’un monde joli.

D’un monde tout en couleurs, d’un monde gourmand.

D’une planète où les aiguilles de l’horloge seraient jouet d’enfant.

« 2 et 2 font 4

4 fois 2 fait 8 ….

J’aime la galette, savez-vous comment ?

Quand elle est bien faite, avec du beurre dedans »..

Vous imaginez

Des secondes qui ne pourraient

Ni avancer ni reculer !!

En fait, qui ne sauraient où aller ?

« Un kilomètre à pied,
Ca use, ça use... Un kilomètre à pied,
Ca use les souliers....

Deux kilomètres »...

Seulement voilà,

Ca ne pouvait durer plus que ça.

Même dans les rêves, il y a des troublions.

Qui aiment par-dessus tout la raison.

« Frère Jacques, frère Jacques
Dormez vous, dormez vous
Sonnez les matines, sonnez les matines,
Ding ding dong, ding ding dong
 

Monsieur EncorEnRetard0travail, roi du monologue,

Qui avait pris les traits du mécanichien 

Intervint rapidement, afin de réparer le mécanisme de l’horloge.

Et remettre le temps sur le droit chemin.

Prunille avait couru toute la journée.

« De-ci de-là cahin cahà,,,

marche vite, marche vite… »

Qu’elle était tombée dans les bras de Morphée, à peine touché le lit.

Le temps de fermer les paupières, elle rêvait d’un monde joli.

D’un monde tout en couleurs, d’un monde gourmand.

D’une planète où les aiguilles de l’horloge seraient jouet d’enfant.

« 2 et 2 font 4

4 fois 2 fait 8 ….

J’aime la galette, savez-vous comment ?

Quand elle est bien faite, avec du beurre dedans »..

Vous imaginez

Des secondes qui ne pourraient

Ni avancer ni reculer !!

En fait, qui ne sauraient où aller ?

« Un kilomètre à pied,
Ca use, ça use... Un kilomètre à pied,
Ca use les souliers....

Deux kilomètres »...

Seulement voilà,

Ca ne pouvait durer plus que ça.

Même dans les rêves, il y a des troublions.

Qui aiment par-dessus tout la raison.

« Frère Jacques, frère Jacques
Dormez vous, dormez vous
Sonnez les matines, sonnez les matines,
Ding ding dong, ding ding dong
 

Monsieur EncorEnRetard0travail, roi du monologue,

Qui avait pris les traits du mécanichien 

Intervint rapidement, afin de réparer le mécanisme de l’horloge.

Et remettre le temps sur le droit chemin.

Mais comptine

Semblait vouloir une morale.

Alors Prunille, qui elle le savait resterait toujours une gamine

Décida que Dors&Navrant,

de  l’horloge du temps

et ses gros yeux elle se foutrait pas mal !

13 mars 2010

consigne ourson contre attaque‏ (rsylvie)

J’avais horreur quand il m’appellait de la sorte !

Mais bon, depuis 7 ans que nous travaillions ensemble, ce n’était plus la peine que je perde mon temps à lui rappeler combien cela m’est pénible de l’entendre déforme ce doux prénom Corinne !

Toute au récit que me fait le boss,

je pense déjà au personnage que j’allais interpréter

afin de me fondre dans le décor et récolter le plus d’infos possible.

Un ours en peluche… un commissariat… dans l’Oregon des States…

Lors de ma dernière mission, grâce à anglais très scolaire, j’avais sympathisé avec Dona, fille d’un riche propriétaire terrien. J’allais lui téléphoner. Ensuite rien de plus facile que d’enfiler un jean, une chemise à carreaux, une paire de bottes et se faire passer pour une petite cousine venue étudier l’agriculture intensive et la traite des vaches !

-29 décembre, 18heures-

Sac en bandoulière, le col de mon blouson cuir pleine peau retroussé, je descends l’escalator du grand aéroport. A deux pas de là, un jeune blondinet fait de grands signes en ma direction.

 Pas à dire, dans l’Oregon on sait recevoir » pensais-je en montant dans le vieux pick-up bleu métallisé du frère cadet de Dona. La nuit tombante, nous prenons enfin la direction de Salem (capitale de l'État) qui se trouve au centre de la fertile vallée de la Willamette.

Alors que confortablement installée sur la banquette avant, je me remémore les conseils du patron. -« ...pour pas d’confusion, tu t’ appeleras Cerise. Facilité de communication entre nous avec le C qui t’est déjà commun et puis…. pour rappeler leur festival des cerises qui a lieu tous les ans » me dit-il fier d’étaler sa science »- La sordide histoire des sorcières de Salem me revient en mémoire. Je frissonne d’effroi avant de m’endormir épuisée par le décalage horaire.

-30 décembre, 11 heures-

Quitter le ranch des parents de Dona.

Il avait été décidé d’un commun accord, afin de faire plus crédible, que j’aurais des corvées à faire matin et soir. Je devrais aider à la bonne gestion du bétail à travers le coral et donner un coup d’main à la femme de ménage dans les tâches quotidiennes de l’entretien des chambres. Après avoir fait mes travaux du matin, je retire rapidement mes habits tout crottés qui puent la vache, et enfile une robe couleur myrtille, applique un peu de brillant à lèvres, de quelques coup de blush rehausse mes pommettes (pure coquetterie féminine dont je n’avais pas besoin, me faisait toujours remarquer le boss), 3 gouttes de Shalimar et me dirige après avoir enfilé mon manteau vers le garage, afin de prendre place dans le vieux pick-up que Dona mettait à ma disposition, le temps de mon séjour parmi eux.

Salem étant la deuxième ville en termes de population. Il m’est très facile de me glisser dans la foule pour disparaître aux yeux des badauds et arriver le plus naturellement du monde devant la porte de l’immeuble abritant les services de police du conté de l’Oregon.

 

Un coup d’œil devant, un coup d’œil derrière, je suis dans la place. Devant moi, cela grouille de partout. Ce soir c’est feu d’artifice et repas de fin d’année. Alors pas une minute à perdre. Le commissaire sur son 31, interpelle l’adjudant au sujet de... et surtout de l’organisation de la soirée. Ce dernier hurle aprés ses troupes et convoque tout le monde pour un dernier briefing avant la mise en place du buffet de ce soir.

-...well Miss, do not remain there

thus go in runs to seek what misses for the installation of the tables”!

« Et bien mademoiselle, ne restez pas là,

allez donc dans la coure chercher ce qui manque pour la mise en place des tables » ! »

Le ton ne souffrant aucune répartie, je m’exécute. D’autant mieux que cela sert mon enquête, étant de ce fait tout naturellement introduite dans la place. Je m’affaire tant que ce peut, quand soudain j’entends des éclats de voix en direction du bureau de l’inspecteur Hary.

- you were still with your whores!

All the pretexts are good for you to find them

You are only one mental patient.

And me which believed you to walk the baby!

Do you think only of Junior when it sees you behaving kind?

You disgust me… old ruined sexual

 tu étais encore avec tes putains !

Tous les prétextes te sont bons pour les retrouver

Tu n’es qu’un malade mental.

Et moi qui te croyais à promener le bébé !

Penses-tu seulement à Junior

quand il te voit te comporter de la sorte ?

Tu m’dégoutes …vieux détraqué sexuel… »

Vlan….. fait la porte en claquant derrière

une femme d’age mure,

qui s’enfuit sans se retourner !

Sans plus attendre, je me dirige vers la sortie et quitte l’immeuble, bien décidée à rentrer illico en France. Cette année je ne serai pas le cul l’an de l’agence. En moins qu’il ne fallait pour le dire, je venais de comprendre et résoudre l’énigme de l’ours de l’Oregon.

-31 décembre, 21 heures-

 Et ben coco affaire rond’ment menée

T’as bien mérité la première page».

Rouge de confusion, car ce n’est pas souvent que le patron me félicite de la sorte, je repose négligemment le journal du soir sur une table et tends mon verre au boss !

6 mars 2010

à quatre mains (rsylvie)

« à quatre mains »

 

-«  qu’est-c’que cette  singerie ?

Combien vous dites » ?

Effet trompe l’œil, une seule partition pour un récital en double.

Tsstsstss… mes Dan’oiseaux (comme il aimait à les appeler) assez parloté !

Allez donc faire vos gammes. Et pas de fausseté » !

Tout était dit. Il n’y avait plus qu’à. Seulement voilà, c’était sans compter sur l’esprit de plaisanterie de Dan et Waso. Deux bons vieux potes qui se connaissaient depuis les années 1978. Sans oublier les heures passées à jouer de toutes sortes d’instruments de musique dans la cave du pavillon familial de Saint Saturnin lès Avignon. C’est pourquoi, depuis 5 ans maintenant, ils se rendaient ensemble, une fois par mois, au conservatoire du Bois de la mousse, afin d’écouter les conseils que voulait bien leur prodiguer Merle Moqueur, un professeur de piano de renommée internationale. 

En quelques sonorités, voilà ce que l'on enAttendait d'eux.


valses 4 mains de Brahms

pour les mélomânes qui n'auraient pas l'image

PAA PA PAMMMMMMmmmmmm 

( traduction pour les non- avertis) PA PA PA PAMMMMMMmmmmmm…)

paM …pAM ! ( traduction pour les non- avertis) paM …pAM !

Papi ! Papi ! 

( traduction pour les non- avertis)Papi ! Papi !

accordPLAQ !

( traduction pour les non- avertis) accordPLAQ ! 

(fait par l’un, tandis que l’autre répondait…)

Poum !pooum ! poum POU!

( traduction pour les non- avertis) Poum ! poum ! poum ! poum ! POUM !

poupoupouPOUM !

( traduction pour les non- avertis) poupoupouPOUM !

tritritritriolet. ……

( traduction pour les non- avertis) tritritritriolet. …… 

tri tri tri trioLET !

( traduction pour les non- avertis) tri tri tri trioLET !

(souple et détaché le poignet !)

La partition ne semblait pas difficile. Les doigts ne demandaient qu’à apprendre. Alors ils apprirent. D’abord séparément sur leur propre piano, chacun sur son petit tabouret, le port droit, les poignets bien au dessus des touches blanches. Puis arriva le moment tant attendu de travailler en concerto de mano à mano.

Une seule partition 

Un seul piano 

Un seul tabouret 

Pour sur, cela compliquait bien les choses.


Une seule partition
? Ils décidèrent de procéder par ordre alphabétique. Une fois ce serait Dan qui tournerait la page, une fois ce serait Waso qui tournerait la page… et ainsi de suite.

Un seul piano ? Là, ils tirèrent au sort. Résultat, ce serait Dan qui prendrait le coté gauche et Waso le droit. Ce qui rendait inévitablement le jeu plus difficile, vu que Dan faisait la partie haute de la mélodie et Waso la partie basse. Nous assistâmes alors à de périlleux passages de mains, de terribles prises de risque à s’en mordre les doigts, d’acadabrantesques chevauchement de poignets allant malheureusement jusqu’à l’épuisement du clavier. 

(….et de 2, car ce n’était pas le première fois. La toute première fut un samedi après-midi que Dan jouait mélodieusement une marche nuptiale en la chapelle du p’tit canard boiteux. Quand l’idée lui prit d’harmoniser la partition à sa façon et d’en monter la tonalité. Ainsi pensé, ainsi fait. Mais cela était sans compter que vieux clavecin, qui n’était pas né de la dernière pluie, ne souffrait aucune indélicatesse. Et du coup, note jouée, note coincée à jamais,,,, mais je m’égare, je m’égare)

Un seul tabouret ? L’affaire devenait périlleuse car avec le temps, ils avaient tous deux pris un certain embonpoint certain même ! Ils essayèrent bien de jouer à pile ou face qui des deux serait sur le tabouret et supporterait l’autre en toute confiance. Mais la figure composait allait au-delà de toutes désespérances. Fort heureusement, il restait quelques jours avant l’apparition en publique.

Nos 2 Zig’multipliant efforts, café et autres aphrodisiants.

Voilà comment ils s’y prirent.
piano

piano

piano
pour ceux qui n'ont toujours pas l'image

ci-contre
un petit aperçu photographique




pour ceux qui voudraient voir la version originale
(en vidéo pure jus)
http://61sylvie.canalblog.com
milles excuses de vous  réORienter sur une autre page
mais j'ai pas pu faire mieux
pour illustrer sur celle-ci,toute la musicalité du texte



signé
Rsylvie du "défi du sam'di"
"

27 février 2010

«le voleur de chapo n’a ca bien se tenir »! (rsylvie)

 Comme c'est un peu long, je vous propose la lecture en plusieurs chapitres, ainsi c'est à loisir.


«le voleur de chapo n’a ca bien se tenir »!

rs01Voici le billet, que monsieur Viscère vient de trouver par terre, après avoir ouvert la porte de sa classe puis les 2 fenêtres qui donnent sur la coure de récréation des filles.


                 Les élèves rangés en file indienne, étaient entrés silencieusement dans la grande pièce froide, de 2 jours sans chaleur. Certains se dirigeant rapidement vers le fond de la classe où attendait une enfilade de portes manteaux. Les autres, déposant en passant devant le vieux poêle toussotant, leur contribution au chauffage de la journée. Quelques uns étaient allés ranger la précieuse cantine contenant pour la majorité d’entre eux, un maigre repas fait d’un sandwich du poulet de la veille entre deux tranches de pain rassis, et une pomme flétrie. Mais surtout, une fois assis, aucun ne levait les yeux, afin de ne pas croiser le regard du maître, de peur de lui déplaire en attirant son attention par un tonitruant 
 

rs02

–« n’avez-vous pas mieux à faire » ?

Qui se terminait inévitablement par un

venez donc nous expliquer au tableau,

ce qui vous rend si fier » !

 


Et vlan, ça n’avait pas manqué.

rs03rs04Tiphaine le cancre, avait une nouvelle fois, essuyé les foudres de colère de monsieur Viscère. Cette fois-ci il n’avait pourtant rien fait de mal, trop attentionné qu’il était de se faire oublier. C’est donc très appliqué, qu’il écrivait de son mieux sur le tableau noir, prenant mille et une précautions pour ne pas casser la jolie craie blanche ou la faire crisser de douleur tant il était concentré…. Qu’il réfléchissait bien longtemps avant de risquer à répondre. Mais cela était trop long au gré du maître. Alors, c’est une fois de plus les bras derrière le dos, un bonnet d’âne sur la tête, qu’il allait passer le quart d’heure de récréation en punition dans la classe, au lieu de se joindre à la bande des rouges qui passeraient une tannée à ces guignols de CM1

rs05Accroupi depuis maintenant une bonne demi heure, Olivier, un des jeunes élèves de mademoiselle Lajoie, commençait à trouver le temps un peu long ! Pas signe de son ami Tiphaine élève en CM2 transition. Pourtant, c’était bien après la récréation du matin qu’il lui avait donné rendez-vous derrière les pissotières !

rs06Pour sur, on ne viendrait pas les chercher là ». Pendant ce temps, ils auraient tout loisir de mener leur enquête. Tiphaine ayant, parait-il, rédigé un tract pour effrayer le voleur.

Depuis qu’il avait entendu son père relater les exploits des « brigades du tigre », Olivier n’avait qu’une chose en tête, devenir l’un des leurs. Tout prétexte était bon pour mener l’enquête. Hors voilà, que l’autre après-midi, en suivant à la dérobée le groupe des jeunes hirondelles du Sacré Cœur de Marie, il avait entendu l’une d’elles raconter que l’intendant du collège se plaignait depuis quelques semaines de voir disparaître un à un ses précieux couvre-chef ! Il n’en fallait pas plus à Olivier pour se sentir l’âme d’un justicier. Seulement voilà, son ami n’arrivait pas.

2ème épisode

rs07

 

Il ne faut pas que l’affaire s’ébruite. Les mains dans les poches, Monsieur Viscèrefait les cents pas sous le préau. Il tourne et retourne le petit carton. Ce ne peut être qu’un de ces vauriens de redoublants qui en est l’auteur. Bien sur, il a sa petite idée pour confondre le coupable, mais reste interloqué par la férocité du contenu.
Quand la cloche sonne.

rs08–« c’est quand même terrifiant, cette photo d’un homme dépecé de la sorte ».
Pense-t-il en demandant à Tiphaine de regagner sa place

 

--« messieurs, ouvrez votre cahier de dictée… je vous préviens, cette note comptera double sur le bulletin trimestriel. Faites de votre mieux… bien que pour certains, ce soit pure utopie ! »

rs09Mademoiselle Lajoie, est un rayon de soleil pour qui la regarde.De taille moyenne, elle porte de jolies robes fleuries, qui donnent un air de fête à la classe qu’elle occupe. Mais surtout, il flotte dans son sillage un parfum de vanille qui éveille les sens déjà bien agités des jeunes élèves pré pubères ! Seulement, en fonction depuis 2 ans, elle n’est pas familière des filouteries des garnements du pensionnat. C’est ainsi que le cours suspendu par la sonnerie de la récréation, reprend sans qu’elle ne fasse attention à l’absence d’Olivier.

 

 

Point final. P0sez vos crayons, je relève les cahiers ».

rs10Les bras croisés sur son pupitre, Tiphaine n’en mène pas large.

Il a bien compris que le maître savait, et voulait le confondre.

Et puis, il y a son ami Olivier qui doit l’attendre.

Comment se tirer de ce mauvais piège ?

Quand soudain le beffroi se met à carillonner, couvrant les cris de détresse d’une voix lointaine qui crie ..Au feu, au feu…. Evacuez les salles de classe, tous dehors,,,, Au feu, au feu » Dans la panique et la précipitation tous quittent la classe au plus vite, sans s’apercevoir de la disparition de Monsieur Viscère. Ce n’est qu’en fin de matinée, que tous les élèves regroupés au centre de la coure de récréation, accompagnés de leurs enseignants, entendent la petite voix innocente d’Oliver s’écriait. -« Mais  est Monsieur Viscère » ?

 

 Suite et fin du 3ème épisode

Prostré devant l’amoncellement de grava et de cendres fumantes,

les pompiers intervenus au plus vite, se félicitent d’avoir maîtriser l’incendie qui aurait pu s’étendre aux étages supérieurs rs12rs11du prieuré. Mademoiselle Lajoie, entourée de tous ses élèves, pleure d’inquiétude la disparition tragique de son collègue. Quand le directeur, propose à chacun de se rendre dans les dortoirs afin d’y faire une sieste réparatrice.

Les élèves rangés en file indienne, montent silencieusement le grand escalier qui donne sur les combles, quand en passant à l’étage des enseignants, ils aperçoivent par une porte entre baillée, la silhouette de monsieur Viscère agenouillé parmi d’innombrables chapeaux à même le plancher, devant un coffre en osier.

Dans la malle reposent la cagoule de Poupoune, le couvre-chef de Papistache, la casquette de Walrus, le petit bonnet en laine de Maprs13, la chapka de bibi, le berret d’oncle Dan, le casque de Sebarjo, le turban de Tilu, la capuche en laine de Carors14, la coiffure en moumoute du cap’taine lilirs15, la cornette de Teb, le foulard de Tilleul, le képi de Sebrs16, le galure de Joyers17, le melon de Zigmund, le feutre de Joe Krapov, le canotier de Berthoisers18, et tous les p’tits tricotés main d’Adirs19, la dame aux camélias, Adrienne , Aignel , Akel, l’abbé Frapp0hasard, Alexandra, Alfred, Alice , Anthom, Armelle,  Aude, Aurélie, Borsolina, Brigou, Cacoune, Camille, sœur Dominique, Cartoonita, Popey, Cinderela, Citronnelle, Claire, Miss Marpel, Claudie, Enriquea, étincelle, Fabeli, le cap’taine Hadoc, Gilsoub, J. Valjan, Janeczka, Jaqlin, Jujube, Kloelle, Lorraine, Madame de Fontenay, Martine27, Miss-Ter, Babar, Ondine, Pandora, Don Camillo, PHIL, Pivoine, Plume Dame, Péponne, rsylvie, Sandrine, Al Capone, Stipe, Tiniak, Tiphaine, Val, Vanina, Vegas sur sarthe, Venise, Véron, violette7, Virgibri... 

Un coup d’œil devant,

rs20un coup d’œil derrière,

Olivier, rejoint par son ami Tiphaine,

presse le pas dans les ruelles de la vieille ville,

Indifférent au reste des élèves,

 sagement monter s’installer sur leurs lits bras croisés sur la poitrine,

chaussures retirées pour ne pas froisser les couvertures.


20 février 2010

Chien jaune a encore frappé (rsylvie)

« chien jaune a encore frappé » par rsylvie

Quand le temps le permet, je lève les yeux
et regarde
l’arc en ciel des couleurs de notre monde 

c’est comme qui dirait

mais ne vous inquiétez pas

les scientifiques ont mis au point

de jolies pilules arc bi-colorées

pour nous faire voir la vie en couleur

 

Et ça marche, regardez !

Bon, j’avoue que c’est un peu l’anarchie !
Mais c’est comme tout, faut pas en abuser
Je vous assure, une fois le juste équilibre trouvé

 

c’es b0

c’es beau

 

signé

P.S
: oups ! j'm'ai, comme qui dirait, éloginé d'la consigne... JEU corrige le  T I R 

"mon arc en ciel" par rsylvie

je sais pas qui a eu l’idée d’associer le bleu au froid,

moi qui aime tant cette couleur

je la préfère en bleu du ciel un jour d’été !

le rouge ?
mon  synonyme de douceur, de sensualité.

Alors qu’il peut traduire la violence et la colère !

L’orangé ? mon symbole de chaleur, de joie et de bonheur !

le vert ? je n'en parlerais pas, vous savez ce qu'il en est ! (pour ceux qui ne savent pas c'est ici !)

le rose ? ben j'avoue que c'est un peu pareil... parc'que je l'associe au BARBI !!

Ha le jaune ! le soleil de la palette, l’or pure.. oui celui là je l’aime, mais ne l’utilise jamais ou toujours en fond… peut-être pour irradier la toile ?

rsylvie

13 février 2010

Songe d'une nuit de l'étrange (rsylvie)


<p>« Songe d’une nuit de l’étrange » par rsylvie</p>

 

 Ya pas de raison que ce soit toujours moi qui cède ! »

Alors, d’un pas bien décidé, je franchis le seuil de la maison.

Faisant claquer violemment la lourde porte de l’entrée.

Il fait sombre. Je ne distingue plus très bien ce qui m’entoure. D’étranges créatures me regardent. Certaines allant jusqu’à se rire de moi. C’est vrai que la situation est assez cocasse. Je suis là dehors, en chaussettes à grelotter de froid dans mon pyjama vichy rose, une brosse ronde à la main, attendant que ma sœur vienne m’aider à retirer le second élastique qui s’est pris dans mes cheveux emmêlés ! 

La nuit, commencée depuis une petite heure, donne au jardinet qui entoure la maison un aspect menaçant et fascinant à la fois. Bien qu’apeurée par le vent qui siffle à mes oreilles, faisant battre mon coeur de plus en plus fort, je m’enfonce d’un pas hésitant dans la tourmente de l’obscurité sans retour. Car c’est bien décidé, puisque ma soeur n’arrive pas, je ne reviendrai pas !

Enfin, pas pour le moment.

Je reste sur mes positions, et compte bien ne pas lui faire d’excuse.

Cette fois, c’est la goutte d’eau qui a fait déborder son vase…

en inondant la table, sur laquelle était posé le soli fleur que je viens de renverser

(en jouant avec l’élastique, qui retenait une de mes nattes),

tachant de milles gouttelettes bleutées, le joli dessin pour son ami Pierre.

Je suis tellement pétard, que je n’entends les pas furtifs qui se glissent dans l’obscurité et s’approchent de moi.. Un crissement sur les graviers me rappelle à la réalité. Je ne suis pas seule. Une silhouette me contourne puis me frôle. Son souffle froid m’effraie. Sur mes épaules, je sens peser son bras. Nerveusement une main passe à travers mes cheveux pour s’arrêter sur ma joue, et soudain s’accrocher à la mienne. Je reste là, figée, incapable du moindre geste, incapable du moindre cri pour appeler à l’aide. Ce ne peut être que le gardien des morts qui vient me chercher pour me conduire par delà les limites du monde des vivants. Je me vois, devenir jolie statue de pierre décorant le jardin en attendant l’heure de mon jugement, alors qu’au loin la voix de maman résonne étrangement.

-« Marie charlotte et Anne Sophie !

ça suffit de vos enfantillages. 

Allez-vous cesser vos jérémiades,

et enfin vous comporter comme des sœurs » 

L’une se met à hurler, indifférente à mon égard qu’elle me marche presque dessus. Et l’autre prend la porte qu’elle repousse violemment, laissant traîner derrière elle un nuage de poussière.

Comme un flash, je me revois petite fille,

un soir d'hiver

me chamaillant avec ma sœur

6 février 2010

Contes et légendes de nos contrées (rsylvie)

 

Contes et légendes de nos contrées

             

syl1

               

Collection « premières lectures »

 

   

Il était une fois une petite fille appelée Joyeuse, qui aimait à se promener

dans la forêt lointaine, on entend le hibou.

Du haut de son grand chêne qui répond au coucou… »

syl2syl3Une petite fille si rayonnante, qu’elle faisait le bonheur de tout ceux qui l’approchait.

Une fois par semaine elle se rendait chez sa mère grand

dans la forêt lointaine, on entend le coucou.

Du haut de son grand chêne qui répond au hibou… »

Et cette petite fille qui n’avait peur de rien, ni du loup ni du vilain serpent…

 pst sylvie… tu t’égares encore ! »

Joyeuse est guillerette,

 

elle butine de fleurs en fleurs, de buissons en buissons

syl4quand soudain comme une plainte.

-« houlaLA, comme je m’ennuie »

Intriguée la petite cherche vainement dans la direction de la voix, mais ne voit rien.

-«  Et puis j’ai les membres tout engourdis. Que j’aimerais pourvoir m’agiter un peu….. Pas le moindre courant d’air. Rien qui me permette de secouer mon feuillage. Si ça continue mes branches vont devenir de pierre.

HoulaLA comme j’ai mal »

Joyeuse a enfin trouvé d’où venait la voix. Seulement elle n’ose s’approcher du vieil arbre. On a beau être la plus brave des petites filles. Un arbre qui parle, c’est quand même un peu effrayant. Alors elle reste à quelques mètres de lui, et le regarde curieusement.

tiens de la visite ! dit la voix qui essaie de se faire plus douce.

approches petite je ne vais pas te manger » !

 

-« me manger ? non, je ne pense pas,

s5répond la fillette qui n’en était pas à son premier conte magique.

mais, me retenir prisonnière tu pourrais le faire, avec tes branches tentaculaires. »

comprenant qu’il ne réussirait pas à attraper l’enfant de la sorte,

Arbre décide de changer de stratégie. Et se remet à geindre :

-« comme je souffre d’être parmi tous ces sapins. Pas un regard pour moi, surtout quand arrive l’hiver. Tout le monde rêve de trouver le plus beau des sapins. Et moi je reste là, seul abandonné, sans l’espoir qu’une guirlande illumine mes yeux si fatigués de pleurer ».

…. Arbre est bon comédien, des larmes

se mettent à couler le long de son tronc jauni pas les années.

Joyeuse est très émue par les perles cristallines qui coulent des yeux de son nouvel ami. elle n’a plus peur d’Arbre. Elle a bien compris que sous l’écorce bat le cœur d’un brave bonhomme qui s’ennuie et ne demande qu’à se faire des amis.

 

Heureuse de pouvoir lui faire plaisir, elle lui prend une branche et la serre fort contre elle pour le réconforter. Mais en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, la voilà prisonnière des toutes les branches d’Arbre qui hurle de joie du bon tour qu’il vient de jouer à sa nouvelle prisonnière.

-« Ha Ha que je suis diabolique …

 

ha ha que c’est bon… » hurle –t-il de joie.

A l’intérieur du tronc Joyeuse ne comprend pas ce qui vient de lui arriver, et appelle au secours. Mais personne ne l’entend.

 

s6 SI Si, Personne l’entend, lui !

 

(ben oui, c’est un conte magique, alors je fais comme je veux et hop !)

caché derrière un arbre, lutin Personne a tout vu.

Oui, a tout vu

 

pst,,,, y en a pas un parmi vous, qui voudrait bien dire

« ha bon, mais pourquoi l’a tout vu » ?

s7

PERSONNE  ne répond ?

….

ok, je le fais moi même (pst faut vraiment tout faire dans ce bas monde !

bon je vous la laisse dire (et oui, on ne peut compter sur PERSONNE !!)

lutin Personne a tout vu, puisqu’il est toujours là pour veiller sur Joyeuse.

C’est son protecteur. Mais sur ce coup là, il n’a pas été vraiment efficace.

(juste entre nous, je le crois un petit peu amoureux, ce qui pourrait expliquer cela mais surtout pas un mot, c’est un secret)

 

Grand père Merlin va sur’ment le réprimander une fois de plus. Mais l’urgence pour le moment est de délivrer l’enfant. Alors n’écoutant que son courage, il court le plus vite qu’il peut, pour prévenir les habitants du village.

 

Très attentifs aux explications de Personne, les villageois font bloc autour de lui. Pas un ne met en doute la parole de Personne. Depuis la nuit des temps, il y a toujours eu des disparitions plus qu’étranges dans la forêt. Alors maintenant qu’ils en connaissent le coupable, ce dernier allait payer s8pour tous les autres !

 

 

Les uns armés de scies ou brandissant une haches, les autres prêts à mesurer l’envergure d’Arbre afin de répartir équitablement les rondelles qui seraient découpées et rapportées comme trophée de guerre, tous marchent d’un pas alerte vers la forêt.

Arbre est abattu puis taillé en de multiples bûchettes équitablement réparties dans chaque foyers du village.

s9Joyeuse qui s’était perchée sur la plus haute branche retombe comme par magie dans les bras de Personne, qui pour une fois, n’avait pas failli à sa tâche.

c’est pourquoi

depuis cette sombre histoire,

les petites filles sages ne s’aventurent jamais seule dans les bois.

 

Publication aux éditions "feuilles d'automne"

du même auteur, à venir :

s10-"j'ai pas d'chat mais j'ai un chien"

-"je chante faux, mais j'suis gentille "

-"papa, je voudrais pas d'p'tite soeur"

30 janvier 2010

Consigne 91 (rsylvie)

k1180264Bon ben apparemment il semblerait que l’affaire ait mal tourné, puisque je me trouve au pied du mur. Pourtant elles sont bien belles ces pierres..  Bleues comme j’aime. Vraiment il n’y a rien à redire. Tout semble parfait. Sauf que je ne suis pas encore prête pour le grand voyage. Tenez, je n’ai pas la moindre idée de la date à laquelle nous sommes. Mais entre nous, ça m’est bien égale, car j’avoue ne pas être pressée de la connaître. Surtout que pour le moment j’ai d’autres chats à fouetter. Comme celui qui vient depuis quelques jours conter fleurette à mademoiselle mounette, notre petite protégée.

 

Je vous dis cela, car je l’ai surprise l’autre soir à la tombée de la nuit, toute miaulante sur le toit de la cabane du pêcheur, en compagnie d’un jeune rouquin à peine plus âgé qu’elle.  D’esquives à pas feutrés en galipettes félines, ils roulèrent vers le sol, pour disparaitre tous les deux par delà les sous-bois. J’ai bien essayé de l’appeler mais rien n’y a fait. Et depuis ce soir là, je suis tout le jour à me languir de son retour. Quand hier, chemin faisant dans ma jolie voiture bleu, de les apercevoir par la vitre de gauche, entrain de se courser pattes dans pattes au travers des allées du cimetière voisin.

1271215L’est pas bien grand notre cimetière, mais suffisamment pour y accueillir papa et maman. Bien sur il y a grand père et sa femme, une tante et bon nombre d’oncles et cousins. Aussi bien d’autres personnes du village que je ne connais pas bien. Enfin, que je ne connais pas du tout. Mais à force de se visiter, j’ai comme l’impression que l’on fait un p’tit bout de chemin ensemble. Alors on finit par tisser des liens. Pourtant je ne sais rien d’eux, ou presque, un nom, une date, une épitaphe.  

« Il n’y a pas de plaisir comparable à celui de rencontrer un vieil ami, excepté peut-être celui d’en faire un nouveau » RudmyardProjet1 Kipling 

« Souris même si tu es triste. On sait jamais qui pourrait tomber amoureux de ton sourire » S.T. Coleridge

« La paix n’est pas un don de dieu à ses créatures. C’est un don que nous nous faisons les uns aux autres » Elie Wiesel 

« On ne nait pas femme, on le devient » Simone de Beauvoir


k0060632Allez savoir pourquoi, j’ai soudain pensé à mes filles qui s’amusent à me narguer en regardant toutes mes peintur’lures au mur :« Il faut être un homme vivant et un artiste posthume » à laquelle je préfère : « Les grands artistes ont du hasard dans leur talent et du talent dans leur hasard » Victor Hugo   Mais celle qui fait le plus rire mon époux est celle-ci :

« Versez sur ma mémoire chére,
Quelques larmes de chambertin,
et sur ma tombe solitaire,
plantez des soles… au gratin »
Charles Monselet

Soudain un geste brusque, le temps d’entendre un miaulement plaintif.k2673945 
Et me voici à écouter les jérémiades de deux chérubins
qui s’amusent à vouloir me persuader
que dans peu de temps, je finirais par détester ce bleu que je chérie tant !

« la façon de donner vaut mieux

que ce qu’on donne » Pierre Corneille

post scriptum ...

lumiere_soleil_sapin__IWA1006

il me semble que les montages d'écriture 
sur les photos
ne passent pas bien.

C'est pourquoi 
des épitaphes
tout au long du texte
 tu poseras 


amen.

23 janvier 2010

Extrait des petits papiers d’une institutrice de campagne (rsylvie)

« extrait des petits papiers d’une institutrice de campagne »

 

classe de mer CM1-CM2, à Pirou Plage / Cotentin

2ème jour  ... les bobos de l’âme

  

…."je n'ai pas pied" ! hurlait-elle.

Alors suivre Mélanie et Tristan par delà les vaguelettes du rivage, pas question !

Du haut de ses 7ans1/2 la petite, faisant face à ses aînés, se campa sur ses 2 pieds et ne bougea plus, que mademoiselle Coulicou n’arrive.


Inquiète et très intriguée par le comportement de la fillette habituellement si sage, la jeune maîtresse se dit que ce n’était pas ce qu’elle avait fait de mieux, en acceptant au pied levé de remplacer mademoiselle la directrice adjointe pour cette classe verte. Et puis qu’elle idée aussi, afin de rentabiliser au maximum la sortie pédagogique, d’avoir demandé aux plus petits de venir compléter les places laissées vacantes. On ne peut de la sorte, proposer à des enfants de 7 à 12 ans et demi les mêmes activités.

 

Pendant plus d’une heure, elle expliqua à la petite qu’il existait des méthodes très fiables pour apprendre à nager. Qu’il y avait même des moyens artificiels pour garder l’équilibre et que de toute façon, il n’était pas envisageable qu’un enfant se baigne sans bouée de sauvetage et brassards.

Mais rien n’y faisait.

Pour qui ne connaissait pas l’histoire que je vais vous conter par la suite, malgré toutes les blablat’ries enseignées en école préparatoire au métier d’enseignant, il était impossible de se douter, que ce qui pouvait passer pour de l'entêtement, ne l’était pas.

Marine, avait à peine dépassé l’âge des premiers PAPA ..MAMAN,

qu’elle connaissait déjà  tout de la vie de nos côtes normandes.

Des gliglis qui chatouillent entre les doigts de pieds quand on court de dune en dune, aux petits grains qui se faufilent au travers du maillot de bain, pour retomber en pluie fine sur le parquet de la salle de bain avant la toilette du soir. Du sable chaud que le soleil brûle de ses rayons ardents, au sablon humide dont on fait de jolis châteaux, que la mer engloutit à chaque marée.

De la vague qui vous lèche les mollets aux clapotis de l’eau sur les rochers. Du limon qui abrite crabes et crevettes, aux bois flottants qui font de jolis radeaux fiables et bien solides.

Le nom de tous les oiseaux qui survolent le rivage, de la mouette criarde, au froufrou silencieux d’un fou de Bassan , en passant par l’amusant déhanchement d’un albatros, au vol majestueux d’un goéland 

De la cloche du village, tintinabulant le retour des bateaux partis pour la pêche, au tocsin qui sonna si longtemps ce soir là. Qu’il résonne encore dans la tête de l’enfant. Rappelant une a une, les vagues martelant le bateau disparu corps et biens dans la tourmente.


Les années ont passé, tapissant d’amertume le cœur triste de la petite orpheline

qui du jour au lendemain, avait pris le premier train pour ailleurs.

n’importe où, avait pleuré sa mère,

pourvu qu’il n’y ai plus d’eau alentour » !

Ainsi débarquaient à Briouze, par un triste soir d’hiver,
d’un très vieux 
tchouchou
vert de gris en provenance de Granville,
quai 1 voie B, madame veuve Martin, tenant en sa main droite
celle d’une petite fille à peine âgée de 4 ans et dans l’autre, une valise ficelée à la hâte.

16 janvier 2010

toute en rondeurs (rsylvie)

""toute en rondeurs" " par rsylvie

gui......nous fait songer à un autre et
c'est à partir de ce dernier que nous donnons notre texte.


A peine habillée d’un éventail joli, elle se promène la poitrine accueillante, se délectant de la chaleur de temps. Dévoilant à la ronde, toutes les générosités dont dame nature lui a fait offrande depuis la nuit des temps, elle s’amuse tout le jour et n’a que faire, d’une couture qui lâche ici ou là… d’un regard scandalisé ou d’un doigt accusateur

ganacheElle aime la vie et tous ses plaisirs. Et,
n’en déplaise aux langues de vipères.
Oui, elle est gironde et l'admet sans honte.
Belle époque que celle-ci, où la femme s’acceptait comme elle est.
Triste époque que la notre, où la femme n’accepte pas ce qu’elle est…

-ganache_au_chocolat« Pst. Tu crois ,qu’on t’as pas vu v’nir avec tes arabesques .

Se s’rait pas une façon de te dis culpabiliser ?

 Pour peu, tu vas nous filer l’adresse de ta pétition contre l’anorexie

qui se défile sur tous les podiums de la haute couture » !

 Non, PAS du tout !
enfin… juste un peu, le temps de reprendre un tranche de vie
et m’insurger contre notre époque. Où « la barbie de luxe »
n’a d’autre obsession que de s’affamer alors que tant d’autres
se contenteraient des miettes !

tatidani_leet ben nous v’la r’parti dans du rsylvieBIENpensant !
Moâ qui croyait qu’on allait parler volutes
et peintures aux couleurs jolies, courbures du trait…
En fait, même si t’aime pas cette couleur,
en vert s’eut été plus bucolique
 !

-"voilà... voilà ... j'arrive" :

tatidani_lePastorale
voyez comme cette femme est belle à
regarder.De la tête aux pieds, ses courbes
sont parfaites. Tout n'est que rondeurs pour la main
qui s'apprête à cueillir le fruit défendu.


 

-« Alors heureux » ?

9 janvier 2010

... (rsylvie)

oups, je crois que j'ai bu un verre de trop !
c'est vrai que je n'aime pas le vert, mais quel pied !!!

_____________________


quand le verseau s’amuse de mes âneries »

-« vous ai-je dit que je n’aimais pas le vert ?

Ne m’en demandez pas la raison, je ne sais !

Allé savoir pourquoi, il est des couleurs que l’on n’utilise pas souvent.

Des teintes que l’on délaisse au dépend d'autres.

Tenez, le bleu par exemple.

Oui, l’azuré merveilleux d’un ciel d’été.

Ou l’orangé d’une toile, aux chaudes couleurs d’automne.

Mais le vert NON ! je n’arrive pas à le peintur’lurer,

Tout juste le crabouiller sur une feuille blanche, au risque de briser mon crayon » !

« Vertubleu …de vertudieu »

Jamais de verveine !
 me r’voilà les 4 verres en l’air.

Allé ‘core un vertugadin de plus.

Une nouvelle fois, vérin vu venir quand soudain, la verrue sur moi, que j’en perdis l’équilibre, plongeant dans le versant de la confusion des sens.

Le vermifuge libère en moi un délicieux poison.

Le vertige rend fou qui conque le défi.

Le versatile me saoule.

D’humeur versicolore, je me questionne ;

Le verset ou le garder pour moi ?

Quant au véridique je suis la plus belle, et moi

Vergerette folle, je vais je va, par de là les frontières…

Allongé, les yeux éblouis du ciel illuminé de soleil

Le véranda tout ce qu’il avait pris ; le jaune, le bleu.
Véritable chargée de produits multicolores, sans vergogne

Je prends, tout ce que me donne l’arc en ciel .

Pas plus vernissage qu’une autre,

Je vernis le passé, les yeux tournés vers l’avenir.

Au risque de me mélanger les pinceaux

Je beurre la page blanche de vert.

Vermillon ensemble mes Frères !

« la vertu, qui conque l’ignore ».


Cette véracité mériterait d’être encadrée.
 


Signé :

Véronique !

2 janvier 2010

Consigne 87 (rsylvie)

 

Ivresse des sentiments,

Déferlante d‘amour,

Tsunami d‘affection.

 

Titubant au gré des oscillations du verbe aimer,

telle une frêle embarcation, qui lutte toutes voiles dehors,

verre après verre contre des cartes truquées.

Je sombre dans l’abîme de l’amour sans retour.

Hurle ma douleur,

Saigne mon cœur, quand

se brisent les chaînes qui me retiennent à ce visage au mien pareil.

Le vent me grise.

La houle me saoule.

Je titube de douleurs, incapable que je suis,

de résister à l’appel trouble des eaux amers.

Mais, tel un roc je me dresse, face à ce rivage inconnu.

Défiant les vents, j’écume de rage de 45 années perdues.

Sans défaillir, je lutte de toutes mes forces contre l’orage

qui gronde ne moi, quand je vois ton sosie dans mon miroir.

 

La haine me grise,

La douleur me saoule.

Petit cœur déchiré je m’évanouis, incapable d’entendre

le chant, de la mère qui m’appelle, sans renier

la complainte, de celle qui me bercerait encore, aujourd’hui.

Ivre de colère, poupée démantibulée,

Je voudrais vomir l’amertume qui me brise l’âme

de te blesser source d’eau vive.

Engendrée, non pas élevée,

Je me maudis, par delà les océans,
De ne savoir t’aimer, pourtant

12 décembre 2009

Positive attitude (rsylvie)

C’est le temps joyeux des cadeaux jolis


H O R S


Qui dit cadeau dit : plaisir !

alors j’envoie le mot : douce

Parc’que souhait d’une « douce année 2010 »

Qui dit cadeau dit : injustice !

« et ben, c’est pas un cadeau celle-là  »

et je pleure de n’avoir aucun mot qui guérit. 

Qui dit cadeau dit : générosité !

« tiens, c’est cadeau »

alors en moi cela s’apaise et j’offre le mot : sourire

Qui dit cadeau dit : méchanceté !

« Je l’ai pris, mais c’était un cadeau empoisonné »

Oups je me cache, honteuse d’avouer ce coté obscure.

Qui dit cadeau dit : espoir !

« et si je lui offrais un cadeau » ?

oui j’aime mieux ça  et j’offre le mot : conciliation

 Bon sylvie c’est bien beau de réfléchir tout haut,

mais pour qui ces mots-cadeaux » ?

 pour tout te dire, je n’en ai aucune idée

Par contre, je sais une chose,

à personne je ne souhaiterai de méchanceté ou

de connaître l’injustice et tant d’autres vilains mots » !


-« allé arrêtes tes chichis et dis nous à qui tu offres tous les autres mots » ?

 tu l’es bien curieux toi.. bon j’avoue ne pas faire dans l’originalité.

Tous ces mots douceurs je les offre à ceux qui me sont chers et que j’aime par dessus tout, mes enfants et mon épousé,,,, bien sur, ensuite vient tout’la clique des parents, amis etccccc

tu vois en fait, je suis ni plus ni moins comme tout l’monde..... juste une femme, qui le temps de déposer une trace sur la feuille blanche, se prend à rêver que demain,

le bonheur existerait pour chacun…. »


Positive attitud'ment vôtre
              rsylvie


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