26 novembre 2016

Participation de Prudence Petitpas

PenseurA quoi pense-t-il ?

On se le demande, un penseur qui pense, pense forcément à quelque chose !
Et s’il ne pensait pas, s’il avait la faculté de se vider la tête de toutes ses idées ? si ses pensées s’étaient envolées pour laisser place au vide sidéral, au calme plat, à ce moment où l’on n'a rien d’autre à faire qu’à accueillir ce qui arrive, à cet instant présent où les sensations, les perceptions sont tellement plus importantes que les pensées parasites qui passent sans s’accrocher, sans s’orienter, et où l’esprit n’est plus focalisé que sur nos ressentis, que sur ces messages forts que nous envoie notre corps…
Et bien, pour moi, ce penseur ne pense pas, il attend, il observe, il reçoit, il perçoit, il est rempli de sensations agréables qui le rendent vivant, il ne veut plus se laisser embarquer par des pensées parasites, il n’est plus le pensouillard qui tourne dans le vide, ce hamster sportif qui ne vit qu’au gré de ses challenges… qui tourne toujours plus vite et nous donne mal à la tête. Ce penseur n’est pas un penseur, c’est un être évolué qui se place bien au dessus de ces petites pensées de rongeurs décadents. Ce penseur ne pense plus, alors arrêtez de vous demander ce qu’il pense… il est dans le néant des pensées du monde et sourit à son être intérieur qui l’emmène vers la lumière…

 

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10 janvier 2015

Le miroir coquin (Prudence Petitpas)

Chaque fois qu’elle se regarde dans un miroir

Son reflet lui lance un clin d’œil…

La première fois  l’a surprise,

L a deuxième fois elle fut prise

D’un fou rire devant sa mine.
La fois d’après elle grimaça

Le miroir alors se fâcha…

Il se mit à parler

Ce qui la fit reculer

Et ouvrir des yeux étonnés :

Pourquoi grimacer, reprit ce dernier

Je te lance des œillades

Je te montre que tu me plais

Et toi tu me railles

Comme si je n’existais…

Elle s’avance alors près du miroir

Plante ses grands yeux dans son regard

Et vois enfin tout cet amour

Que lui renvoie ses beaux atours…

« Est-ce moi qui m’aime ainsi »

Se dit-elle tout haut

Le miroir lui renvoie poli

Un clin d’œil si joli

Qu’alors elle lui sourit

Et retourne à sa vie !

Et l’on voit sur le miroir

Ces quelques mots s’aligner, puis partir en fumée…

« Sans estime de toi, comment veux-tu aimer ! »

 

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01 novembre 2014

Mes 50 ANS (Prudence Petitpas)

Ca va peut être en étonner certains, mais OUI j’étais au courant qu’il se tramait quelques choses autour de moi ces derniers temps…. Alors je me suis dit, si jamais c’est moi qui remporte le César cette année, ce serait bien de préparer un petit discours…  Il faut dire que mon adorable mari a essayé de préparer cette fête comme une surprise, mais il me connait depuis plus de 30 ans et a bien comprit que ce n’était pas facile avec une femme aussi curieuse que moi ! Et puis pourquoi me priver du plaisir de la préparation de semaines précédent une fête alors que j’adore ces moments magiques où je m’imagine cette soirée et le bonheur qui en découlera forcément…  Pour moi une fête : c’est Avant, Pendant et Après….

Pour ce qui est des Césars, je remercie le jury de m’avoir retenue pour cette année encore : j’ai adoré faire ce film et même s’il a duré 50 ans de ma vie… je crois que toutes les prises sont bonnes puisqu’on n’a retenue que les meilleures…  Ce film est passionnant à vivre et je suis heureuse de vous dire que le producteur et le réalisateur se sont mis d’accord pour m’accorder les futurs crédits nécessaire à la réalisation de la suite… Je vous donne donc rendez vous pour la diffusion suivante d’ci une dizaine d’année, en espérant que vous resterez les acteurs qui m’entourent dans ce rôle. Pour ce qui est  des acteurs principaux : mon mari, mes enfants et petits enfants (déjà presque deux) et tous ceux à venir, je les remercie de supporter les caprices de l’actrice qui se situent surtout sur l’envie constante de les avoir autour de moi dans Mon Film….  Mille mercis à eux, à vous et au Grand Réalisateur.

pr01

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18 octobre 2014

Participation de Prudence Petitpas

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11 octobre 2014

Une lettre retrouvée (Prudence Petitpas)

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14 juin 2014

Mes hallucinations (Prudence Petitpas)

pr01Dessin que j’ai fait à 12 ans, sans doute pour apprivoiser les premiers personnages de mes hallucinations…

Je ne sais pas vous, mais lorsque je ferme les yeux, tout un monde magique apparait entre mes pupilles et mes paupières…Ce sont plutôt des visages qui prennent forme et se succèdent sans forcément d’ordre. Parfois j’en retiens un, comme une image, elle fait le tour de mon cerveau, et me revient à chaque fois transformée, avec un chapeau en plus, ou un sourire de travers, souvent avec une grimace qui du coup m’effraie et je la chasse de ma tête. Aussitôt remplacée par une autre, et encore une autre… Toutes ces images sortent de mon imaginaire, je ne reconnais jamais quelqu’un que j’ai croisé dans ma vraie vie, ou alors je ne me rappelle plus vraiment de lui. J’appelle cela mes hallucinations et j’en joue le soir lorsque je cherche le sommeil. On pourrait croire que ce jeu est puéril, oui, il est vrai que depuis toute petite, je vois des formes partout… dans les nuages, dans les tapisseries aux traits bizarres qui s’entrelacent jusqu’à ce que mes yeux y trouvent l’aspect qui m’attire et me laisse partir dans mes délires. Délires qui durent encore maintenant, mais je n’en parle à personne, j’ai peur qu’on me prenne pour une folle. Je suppose que les hôpitaux psychiatriques sont remplis de ces gens qui voient toutes sortes de choses étranges et qui le disent tout haut. Non, cela reste mon secret, cela reste mon terrain de jeu imaginaire et j’y suis parfois si bien que le sommeil tarde à venir. Avec le temps, j’ai même réussi à contrôler le jeu, je le commence et l’arrête quand je veux, je fais circuler les silhouettes derrière mes paupières à l’allure qui me plait. Parfois rapide, parfois lentement, cela me permet de les détailler, de les rhabiller, de les colorer… La seule difficulté serait de les attraper pour qu’elles restent plus longtemps ou de les faire revenir. Non, ça rien à faire, elles changent constamment d’allures et me narguent parfois tranquillement, d’autres fois plus sournoisement, particulièrement  lorsque je suis malade. La fièvre les fait apparaitre sans plus aucun contrôle, des milliers de visages me tombent dessus, comme de gros coussins qui dégringolent sur ma tête. Ce jeu là, ne m’amuse plus du tout et je crains devenir vraiment folle, là, il faut que ça s’arrête. Heureusement, je reste le plus souvent en bonne santé et peut continuer à loisir de faire aller et venir derrière mes yeux fermés, ce petit monde qui envahit mon esprit… A vous je vous en parle, mais ne le dites à personne…. Est-ce grave docteur ?

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31 mai 2014

Petite Rose (Prudence Petitpas)

Une rose a percé la pierre de la neige

Une rose a percé la pierre de l'hiver

Galopez dans le ciel, chevaux blancs des cortèges

Une rose a percé la pierre de la neige

Une Rose a éclos un matin, en hiver

Un sourire a traversé le blanc de la neige,

Chantez dans les champs, chassez les sortilèges

Une Rose est tombée dans les bras de sa mère.

Un ange accompagne cette petite boule de chair

Son ange la regarde atterrir sur la terre

Il marque ses lèvres d’un « chut »nécessaire

Pour que la petite Rose oublie tout le manège

De ses vies antérieures des derniers millénaires.
Une Rose a percé la pierre de la neige

Un bonheur a traversé une nouvelle grand-mère

Une Rose, un bébé, une larme au matin

Mes yeux noyés d’amour ont réchauffé la neige

Et notre Rose qui déjà, nous donne sa petite main….

 

A ma première petite fille prénommée Rose

 De sa Moona

 

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24 mai 2014

Avenir à deux mains… (Prudence Petitpas)

Maintes fois j’ai cherché à savoir l’avenir, jusqu’à ouvrir ma main et la scruter d’une loupe pour repérer par où était passé ton amour… Ma ligne de cœur est coupée en deux, serais-tu celui qui a fait main mise sur une des moitiés ? La deuxième est en cours, un autre t’a remplacé en passant par le mont de vénus il a tout emporté… M’a serré fort la main, j’ai arrêté de pleurer, mais dans un coin, tout en haut, près du Mont de Saturne, je sais que tu existes encore… La ligne de cœur continue de pousser les heures, les jours, les années pour rejoindre la ligne de vie qui sur ma main n’en finit plus. Et quand je plisse un peu cette paume qui me sourit, ça fait ressortir ce trait de caractère qu’on appelle ligne de tête. Du coup, je fronce les yeux, me persuade de ma force, je relève la tête, je ne veux plus jamais avoir peur de perdre l’essence même qui me tient, cet amour dont j’ai besoin. A force de regarder l’intérieur de ma main, je finis par y perdre mon latin… Alors, je saute les lignes, je cours sur les Monts, je rentre dans les interdits, je fonce dans les « allons-y », je veux me donner la chance de  tout vivre moi aussi… comme un triangle des Bermudes qui se cacherait là au creux de ces dessins qui dessinent ma vie… Et puis je ferme les yeux, je relâche la main, je baisse un peu la tête, je rêve que  toutes ces lignes passeront un jour par chez toi, je maintiens l’idée que nos mains se croiseront de nouveau, que nos lignes s’emmêleront de plus belle, que l’amour renaitra en un tournemain… Aurons-nous la chance de nous revoir demain ?

pru01

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10 mai 2014

Miroir, Miroir... (Prudence Petitpas)

Miroir, miroir, dis moi qui est le plus bel arbre de la forêt…Mais personne ne répondit à la question lancé en haut du ciel, juste les oiseaux qui chantaient de plus belle, les insectes qui papillonnaient, les feuilles qui tourbillonnaient du haut de leur branche ralentissant la course pour être la dernière à toucher terre… Miroir, miroir, reprenait un peu plus fort, le grand acacia du jardin, dis moi qui est le plus bel arbre de ce hallier ? Et le vent qui soufflait sa chanson, se moquant de la question, les nuages qui se bousculaient au dessus de la clairière laissant une trace blanche dans leur sillage, les oies qui planaient aux cimes des grands feuillus ricanant de les voir faire du sur place… Miroir, miroir, pleurait un peu plus le baliveau, dis moi qui est le plus beau ?

Une voix s’éleva dans les airs, une voix aigu, puissante, qui figea le temps, les oiseaux se turent, les insectes s’arrêtèrent de moustiquer, les feuilles tourbillonnantes restaient en suspension, le vent stoppa sa course, les nuages paralysés ramassèrent leur copie, les oies perdirent leurs ailes dans la foulée… la voix monta du plus profond du néant pour poser ces quelques mots à l’attention du quémandeur… « Monsieur l’arbre, vous êtes le plus beau de tous ces bois, mais à quelques lieux de là, pousse un arbrisseau, encore tout petit, mais qui sera MILLE FOIS PLUS BEAU QUE VOUS….d’ici quelques décennies… »

Puis le silence, un silence tendu, un silence froid, un silence de mort, le ciel s’obscurcit en plein après midi, le vent se mit à souffler sans chanter, les oiseaux s’affolèrent dans les branches… L’arbre qui avait posé La question se courba en deux, puis en trois, il perdit d’un coup toutes ses feuilles qui ne trainaient plus pour mourir la dernière sur le sol, les insectes en escadrons partaient dans tous les sens, le temps suspendu avait reprit vie mais comme après l’apocalypse… des nuages, déferla une pluie torrentielle, les oies courraient vers les pays chauds sans demander leur reste. L’acacia se mourait lentement, la jalousie venait d’entrer en lui comme un ver et ’empoisonnait sa sève. Il se redressa alors, prit sa respiration et poussa un grand cri énorme qui le laissa foudroyer sur place… il avait trop mal, il ne pouvait plus vivre, impossible de se déplacer jusqu’à l’arbrisseau pour le détruire afin de rester le plus beau… il n’avait plus qu’à mourir et lorsque les bucherons qui l’avaient repéré depuis plusieurs semaines, arrivèrent pour le tronçonner, il ne résista pas un instant, laissa ses branches se découper en mille morceaux et il ne resta de lui qu’un décalcomanie de son image collé sur le mur de la chambre d’un enfant tout petit, petit qui un jour deviendra si grand, si grand… comme lui…

 

pru01

 

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03 mai 2014

Participation de Prudence Petitpas


Musique Maestro…
S’envoler sur une partition
Comme j’aimerais connaître la chanson
Qui permet de s’évader de prison
Et d’échapper aux tourbillons…
Une note, deux notes, trois notes
Et je m’envole, je me dérobe
Je prends le large, je suis la côte
Je ne rentrerai pas à l’aube …
Ecole buissonnière
Serais-je la première
A voler ainsi le temps
De juste quelques instants
D’arrêt sur le piano
D’écouter jouer le beau
De sauter dans l’abîme
Sans avoir le vertige
De monter à la cime
Aller jusqu’à la tige
D’une escapade d’un soir
D’une balade dans le noir
Et ne jamais vouloir
Repartir, revenir
Sans même vraiment savoir
Où je vais pour m’enfuir…
Alors : Musique Maestro !

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