01 mai 2010

Lettre à Elise (Perne)

Voici un document retrouvé dans les archives de la bibliothèque nationale. Il est assez abîmé, et il était passé inaperçu car dissimulé dans le revers de la couverture d’un original de la cinquième de Ludwig Von B.

Notre archiviste vient de l’exhumer et nous vous le livrons « dans son jus, ayant seulement pour une lecture plus aisée seulement pris la peine de la retaper :

 

 

 

 Vienne, le 1er avril 1810

 

 

Cher Monsieur Ludwig

 

 

 

En tant que g-------e de votre immeuble et me considérant si vous me le permettez, nous nous connaissons depuis de si longues années, n’est-ce pas, comme votre dévouée amie, je me permets de vous faire part de certaines réflexions des occupants de notre bel immeuble.

 

Il s’agit en fait d’une certaine jeune personne qui habite l’une des chambres de bonnes dont vous êtres propriétaire, au sixième. Cette jeune fille répond je crois au nom d’Elise V.

Je crois savoir que c’est une de vos protégées, et de surcroît une élève assidue de vos cours de musique. Vous avez d’ailleurs poussé l’amitié jusqu’à lui fournir un piano, piano que mon mari a aidé à monter au sixième, ce qui ne fut pas une mince affaire, rappelez-vous, on a bien cru qu’il ne passerait pas le dernier étage…

Or, il se trouve que cette jeune personne trouble la t----------é des occupants des chambres de l’étage en jouant avec enthousiasme et malheureusement à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, une certaine mélodie sur son piano, toujours la même.

Je sais l’influence que vous avez sur vos élèves qui vous considèrent à juste titre comme un maître de génie, et j’en appelle donc à votre aimable influence sur leurs jeunes âmes pour que fassiez usage de toute votre autorité auprès de vote jeune élève qui jusque là est restée insensible aux remarques de ses voisins dont le sommeil est t-----é à chaque instant.

Nous vous serions reconnaissants, et ici j’exprime le sentiment de nombre de copropriétaire de notre immeuble, de bien vouloir i--------r auprès de votre jeune élève, peut-être pourriez-vous lui faire une lettre (que je me ferai un plaisir de lui transmettre si vous le s-------z) dans laquelle vous pourriez lui conseiller de modérer ses ardeurs musicales, au moins dans des heures diurnes, ce qui permettrait à ses voisins de p----r de jouir d’un repos bien mérité le soir.

 

Croyez bien Monsieur Ludwig à ma très grande c-----------n, et sachez que je suis à votre entière et complète disposition.

 

 

 Madame C. , votre dévouée concierge

 

 

PS  Je me permets de joindre à ma missive l’un des courriers déjà adressé par une voisine, madame S., à mademoiselle Elise :http://www.deezer.com/music/playlist/lettreouverte-a-mademoiselle-e-38330498?provider=website

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17 avril 2010

Acrostiches irrespectueuses, ou une proposition de revisite des humeurs de nos héros de bédé préférés (Perne).

M’enfin, qu’est c’qu’y m’veut… J’ai pas fini mon rêve, moi…
Encore Fantasio ? M’empêche de finir ma sieste et toujours le même mot idiot :
Retard, vous êtes en retard Gaston pour le courrier urgent !!!
Devrait faire attention, avec tout ce stress il va nous faire un ulcère !
Et c’est sur qui que ça va encore retomber s’il est malade, le boulot ? Devinez !

Mais c’est pas possible, Gaston !  Vous le faites exprès ou quoi ?
Et Monsieur de Mesmaeker qui doit arriver dans deux heures !
Réveillez-vous, bon sang,  vous avez vu tout le courrier que vous avez en retard ?
Donnez-moi ça, qu’est-ce que vous bricolez encore ?
Ecoutez-moi bien, Monsieur Dupuis ne vous paye pas pour inventer des machines idiotes !

Mais qu’est-ce qu’ils ont dans ce pénitencier ?
En guimauve, ils sont leurs murs ! Ouaip, trois fois par an je reçois le même télégramme :
« Regrets devoir faire encore appel à vos services,
Daltons évadés ce matin, merci de les ramener au plus tôt,
Envoyons Rantanplan en renfort ».

Méfions-nous, mon cow-boy vient de recevoir un télégramme…
Et voilà, je l’aurais parié !!! Encore une évasion des frères Dalton !
RRRR, j’enrage, mais ce n’est pas le pire !
Devinez qui va se pointer pour se faire transporter à dos de cheval ?
Exact, cet imbécile heureux de Rantanplan, la honte du genre animal !

Milou ! Milou !!! Où est passé ce chien ?
Et le professeur Tournesol qui n’est pas encore arrivé…
Regardons dans le salon… Non, rien en vue, ni chien ni invités, ni même Nestor !
Décidément, le mariage du capitaine et de Bianca  bouleverse tout à Moulinsart
Eh bien te voilà toi ! Mais tu as bu !!! Où as-tu encore traîné ? Vilain chien mal élevé !

Milou, Milou !!!! Pfff Qu’est-ce qu’il me veut encore ce nain en culottes de golf ?
Evitons de trop nous montrer, dans l’état où je me suis mis…
Raté ! Il m’a débusqué, ça va être ma fête, comme d’habitude
Devrait y avoir un moyen d’y échapper, à ses sermons, j’en peux plus moi !
Envoyez-moi le numéro de la SPA !

Même en me suppliant à genoux, tu n’en auras pas !
Essaie de comprendre, Obélix, tu es tombé dedans quand tu étais petit
Regarde la force que tu as, tu n’en as pas besoin,
Demande aux Romains que tu as attaqué ce matin… Allez, change toi les idées
Emmène donc Idéfix faire un tour dans la forêt, il adore ça !

Marre, marre d’être toujours privé de potion !
« Ecoute, Obélix, sois raisonnable, gna gna gna… »
Rien, j’ai jamais droit à rien, pas même une petite goutte !
Dégoûtant, c’est dégoûtant, c’est pas juste,
En plus je me sens si faible…  Juste une petite goutte ?

Posté par valecrit à 00:01 - - Commentaires [9] - Permalien [#]
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