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Le défi du samedi

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27 février 2021

99 dragons : exercices de style. 63, Volubile (Joe Krapov)

METTRE LE D.J. EN RIDEAU

Albrecht Dürer - Saint-Georges à cheval tuant le dragon 2

- Alors comme ça c’est vous le représentant de l’ordre public ? Eh bien dites donc vous en avez mis du temps pour arriver ! Vous faites partie des carabiniers d’Offenbach ou quoi ? Je suis enchanté de faire votre connaissance, Messire de La Croix rouge. Vous avez une bien belle épée, un bien bel écu mais la fatigue de votre haridelle laisse à penser qu’on est allé vous chercher un peu loin. Ne seriez-vous pas, par hasard, un mercenaire étranger ? Ceci expliquerait cela. De fait il ne fallait pas vous déranger pour si peu. A mon humble avis vous avez fait ce long voyage pour des prunes. Si vous voulez on va reconsidérer la situation. Elle n’a rien d’exceptionnel. Il se trouve, voyez-vous, que le Dieu que vous servez m’a créé carnivore ainsi que vous et que, tout bien considéré, du fait de ma grande taille, de mon surpoids, de mon système de cuisson intégré au palais, je puis paraître terrifiant au commun des mortels, voire vorace à outrance. Mais quoi ! Un mouton par jour, ça équivaut à quoi à votre échelle ? Un plat de lentilles pour Esaü ! Le pain béni du repas quotidien ! Notez de plus que je ne reproche rien à ces pauvres ovins. Je pourrais, tel un loup, et je vous rappelle que l’homme est un loup pour l’homme, reprocher à l’agneau de troubler mon breuvage ou me jeter avec méchanceté sur la chèvre de M. Seguin. Eh bien pas du tout ! Ça me chagrine même de mettre fin à l’existence de ces pauvres bêtes. Mais quoi, il faut être raisonnable. Si le monde entier devenait végétarien par exemple les espèces animales n’en prolifèreraient pas moins ! Vous seriez très vite encombrés par les sangliers bretons, les chats sauvages, les chaussettes noires, les chiens errants, les vaches sacrées, les bœufs, les moutons à cinq pattes, les canards boiteux, les poulets ripoux, les ânes bâtés, les pangolins, les chauves-souris, les virus couronnés, les cochons de payants, les truies qui filent, les requins de la finance, les chevaux de retour et tous ces drôles de zèbres que votre Créateur a lâchés dans la nature ! Tout de même, vous serez d’accord avec moi : un peu d’ordre et d’équilibre s’imposent. Et puis, voyez-vous, j’ai quand même l’impression que le problème n’est pas tout à fait là. Si j’étais un dinosaure herbivore ou un Martien tout juste débarqué de sa soucoupe volante, eh bien, je vais vous dire, on aurait quand même fait appel à vous ! J’ai comme l’impression qu’ils n’aiment pas beaucoup les étrangers par ici. Alors moi du coup, en tant que vagabond, pas du coin, manouche, saltimbanque et cracheur de feu, je coche toutes les cases. On ne dira jamais assez les méfaits de la sédentarisation. Déjà qu’ils ne parlent plus le même langage les uns et les autres, ils sont toujours en conflit pour l’appropriation des richesses du sol et du sous-sol. Et pourtant la culture, plus que le remplacement de la forêt par des plantations d’huile de palme ou par la construction de bateaux qui vont faire du commerce triangulaire, ça consiste bien en une ouverture aux autres, non, en une curiosité, en un dialogue permanent ? Enrichissez-vous, certes, mais surtout apprenez à vous aimer les uns les autres ! Nous avons la chance de vivre dans une époque prospère : l’abondance des ressources de la planète permettrait que chacun mange à sa faim, se déplace ciomme il le souhaite pour ses loisirs et développe en lui le petit Mozart qu’il a forcément. Alors pourquoi confiner les uns et les autres dans des tâches rébarbatives ? Au profit de qui et dans quel but ? Pourquoi ne pas songer plus à l’égalité, à la fraternité, à la liberté ?

DDS 652 Volubilis
C’est à ce moment-là du discours que Saint-Georges a coupé la parole et la tête au dragon. Le sang du monstre s’est répandu sur le sol et comme par miracle on a vu pousser instantanément de jolies fleurs bleues de la famille des Convolvulaceae, principalement dans le genre Ipomoea, plus communément appelées volubilis. Puis le chevalier s’est remis en selle et a éperonné son cheval blanc, lequel n’a pas tardé à prendre la parole.

DDS 652 Lucky-luke-jolly-jumper-ne-repond-plus-9782884713702_0- En même temps, c’est pas faux, ce que racontait ce dragon ! Je me mets à sa place ! Ça ne me plaîrait pas vraiment qu’on vienne faire du foin ou me brouiller l’écoute à propos de ma nourriture ! Après tout, on ne fait qu’assumer une fonction de combustion, d’absorption d’énergie pour assurer notre survie. Bien sûr qu’il ne faut pas vivre pour manger mais il faut manger pour vivre ! Quant au mouton, à la brebis ou à l’agneau qu’il dérobe aux agriculteurs ou plutôt aux éleveurs, enfin bon aux deux en un puisque bien souvent ils cumulent les emplois, c’est un peu comme le renard dans le poulailler. C’est la nature certes, mais si on y réfléchit bien, c’est le mot « poulailler » qui pose problème. En quoi une poule, une vache ou un cochon ont-ils vocation à devenir la propriété d’autrui ? Et quand je dis autrui, bien sûr je pense aux hommes ! Je ne pense pas être un mauvais cheval mais vous avez quand même, outre une propension assez nombrilique, un sacré culot à vous accaparer tout ce qui se trouve sur cette planète, y compris les êtres vivants, et vous allez même jusqu’à réduire vos pareils en esclavage ! Si mes renseignements sont exacts, et justement ce ne sont pas des fake news, je n’ai pas d’œillères, je m’en remets à ce que j’ai vu de mes propres yeux, le marché aux esclaves, à Rome, ça existe bel et bien et un mercenaire, ça s’achète comme le reste…

C’est à ce moment-là que Saint-Georges a coupé la parole et la tête à son cheval. Il est rentré à pied de cette mission-là mais cette marche silencieuse lui a fait des vacances. C’est un peu, toutes proportions gardées, comme quand on éteint Olivia Gesbert, qu’on coupe le sifflet à Adèle Van Reetha-Kouchovski ou qu’on fait cesser le bagou d’Ali Badou sur France-Culture ou qu’on zappe d’autres baratineurs de la télé pour se mettre à table en vue de déguster une bonne côtelette d’agneau.

Ou lorsque, dans le bush australien, cesse le son du didjeridoo et que le kangourou remet dans sa poche ventrale ses gants de boxe rouges, cadeau de Georges Carpentier ou de Mohamed Ali, il ne se souvient plus très bien. A force de se prendre des coups dans la gueule, on a la mémoire qui flanche.

DDS 652 gotlib_kangourou18

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27 février 2021

Le souffle des ancêtres (Lecrilibriste)

 

A la pleine lune

le souffle des ancêtres

murmurera cette nuit

l'histoire du monde

dans le désert en terre d'Arnhem

Le souffleur de didgeridoo

fera résonner la voix de tout un peuple

colorant la fête et les rituels

de sa vibration gutturale

Avec les danses et les chants

il emplira l'espace des cérémonies

de ses notes basses et méditatives

escortant les histoires

que l'on se raconte

qui parlent du chemin à suivre

et de la loi à respecter...

avec l'histoire de la fourmi à miel

du kangourou qui va boire au billaboug

ou du serpent arc en ciel,

Ses notes sonores résonneront dans le bush

Galvanisés par la musique

Les kangourous écouteront

et feront des bonds sous la lune

pour danser, avec les aborigènes

réunis autour du feu de bois

 

27 février 2021

Restons philosophes ! (Walrus)

 
Quand tu t'appelles Didier Ridoux, y a quand même relativement peu de chances que quelqu'un pense à relever l'homophonie de ton blaze* avec celui de cet instrument  mélange de cor des Alpes et de corne de brume.

Faudrait pour ça que tu tombes sur :

  • un spécialiste de la civilisation aborigène australienne
  • un pop-rocker épris de sons nouveaux
  • un participant au Défi du samedi.

Avoue que c'est pas précisément le genre d'énergumène qui court les rues (d'autant que les rues, avec le confinement...) !

Bref, t'aurais pu tomber plus mal, saucisse, et t'appeler Justin Bridou par exemple !

 

*Coïncidence, dans la langue de mes compatriotes du nord "Blazen", c'est "souffler". Ainsi, un sonneur de cor de chasse se dira "jachthoornblazer" et un abo australien "didgeridooblazer". Elle est pas belle la vie ?

 

Remarquez qu'il y a une légère différence entre cor de chasse et trompe de chasse,
mais ce sera pour une autre fois,  je fatigue, là !

27 février 2021

Curieuse dedidgeridoo, curieuse de tout (Laura)

 

Quand j'ai découvert ce matin le nouveau sujet du défi du samedi, il m'a enthousiasmé[1] car je ne connaissais pas le didgeridoo et maintenant grâce à vous, j'ai appris un nouveau mot et avec lui un instrument de musique, "âme-son" selon vos mots et symbole de la culture aborigène. Mon ignorance m'encourage plus que mon savoir à me lever le matin: apprendre quelque chose. J'ai eu peur de perdre cet enthousiasme (que nous partagions) au sens fort du mot mais la curiosité a envahi le vide que tu as laissé, le didgeridoo étant ma bouée de sauvetage de ce monde qui rejette vers la plage les restes du naufrage de nous deux.

 

Curieuse[2] de didgeridoo, curieuse de tout.

 

 

20 février 2021

Défi #652


Laissez-vous prendre à l'âme-son !

 

Didgeridoo

6521

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20 février 2021

Nous ont fait part de leur(s) expérience(s)

20 février 2021

Son chemin de vie par bongopinot

b


Il écrit sur un cahier
Son chemin de vie
L’école en dents de scie
Il doit trouver un métier

Il travaille comme jardinier
Puis sur le chalut « le sans peur »
Il est marin pêcheur
Puis il fait les marchés

Il trouve un stage pratique
Pour devenir soudeur
Il aime cette rigueur
La précision il s’applique

Il est embauché à un poste de nuit
Il met du ballast sous les voies ferrées
Il voyage pendant quelques années
Et rongé par l’ennui

Il revient en Normandie
Occasion d’aller à la pêche à pied
Sous le soleil de février
Une passion depuis tout petit

Oreille de mer ou ormeau
Pendant les grandes marrées
Abalone dans le panier
Attention à la montée des eaux

Il note sur son cahier
Les métiers et les années
Pour faire son curriculum vitae
Pour pouvoir retravailler

20 février 2021

Le CV de la revanche (TOKYO)

v1

 

 

1784 / accusé d’insurrection.

1785/ emprisonné pour cinq ans.

1787 / Accusé d’être l’instigateur d’un coup de force pour faire tomber le ROI.

1789/ libéré.

 

1790. / apprenti boulanger.

1792. Boulanger.

1793/ pris en otage par les sans culotte incendie de la boulangerie.

 

1795. Départ de paris pour la province.

1796/ ouvrier dans la savonnerie de Marseille

1797/ Peste à Marseille. .

1797/ employé à la vielle charité comme infirmier stagiaire.

1798 / entrée à l’école de médecine.

1803. interne des hôpitaux Ambroise Pare à paris.

1813 / officier de l’armée de terre médecin des armées.

1816/ médaillé de la bataille de Leipzig.

1820 : Candidat aux élections de la Mairie de Paris.

1821 : Elu Maire de paris.

1823 / publication des mémoires de guerre.

v2

1824 / Prix Nobel de la paix.

1825 /    Elu sénateur de la seine maritime.

1830/ retraite.

1832 / rencontre honoré Balzac et fonde les éditions ‘du raz de marais.’

1834 / Elu président de la république.

 

 Toute ressemblance avec un personnage existant n’est que pure coïncidence ou pas !

20 février 2021

CURRY CUL HUM (L'homme parenthèse)


Bonsoir,

C'est avec soing (dit avec l'accent de ma fille qui traine à l'école occitang) que je vous adresse ma lettre de motivation Mr Walrus (ovation du clavier)

Tout d'abord permettez moi piedestalement de vous saluer de m'avoir fait entrer dans les 1ers rangs du classement ATP des Samedidéfi'Heing (peuple relativement âgé et légèrement érudit qui hante votre forêt de MotRWOODs)

Je vois bien derrière moi toutes les sarbacannes de stylos pleines de jurons machés prêt à me mitrailler mon arrière train capillaire

Mais Queue-nini Chèr gentilhomme, point la peine de lever votre b(r)aguette en fer ou de virguler les doigts de ces pleutres pleurnicheurs du Dimanche
Une araignée m'a piquée hier soir et je suis tout AWARE à éviter ces mauvaises blagues de cancres et cancrelettes (cf spiderman)
Et à la récré je vous montrerai quelques manchettes mains propres et le calembours coup de tête appris sur le tôt avec JCVD (par tuto évidement)

Bref,

Ce n'est pas la Joye ces Samedi Défi mais bon faut rien lâcher on est Tiniak ou on ne l'est pas
Sur cette île de la tentation Vanina en à perdu les bretelles de son Chapeau ah oh

De par la présente je vous adresse ma Complainte Velour cher érudit de la trouvaille du mot qui compte sextuple, qui conte à quiconque ouvre sa conque et BANCO (bis)

Je suis l'homme parenthèse perché sur son tabouret et je vous lèche mon timbre tout net cette semaine Z'encore
Je vise entre les poteaux à la Serge BLANCO (bis)

...

Je ne sais plus quoi dire en fait

Je meuble j'avoue les amiches du vendredi qui s'égrenne

Je parle sans réfléchir comme certaing l'ont devinés

Je porte la capuche de fils en père hésitant entre le saint, le sein et le côté obscure

Je n'ai pas fait de Curcuma au Veau depuis si longtemps que je me sens Coi

Aujourd'hui je peux vous dire que j'ai vu un escargot, trois canards, un héron et une mamie chien
Mais je sens que ça ne suffit pas pour vous distraire

Et quand je dis cultuRHUMvitae je ne peux pas m'enpêcher de penser à ma bouteille arrangée qui se trouve sur l'étagère de ma Dominaciliatrice et à mon intermittence de Maison (1 an offert) vidée au goulot de la biocop ainsi que chez tampographe

Je cuve mon envie de traire ses lèvres pulpeuses (à qui ? La caissière, Germaine ou directement à la charette)
Et que la fiction dépasse mon iréalitée

Au vu des différents éléments requis contre moi je vous serai gré d'accepter ma Démistification

Merci de respecter mes Connes de Volontées et ne point larmoyer face à cette perte qui laissera à jamais une faille incommensurable dans ton coeur et autres appendices qui palpitent encore chez toi Warlrus de la nuit, innuit de l'ennuie, semeur de pitance...

L'homme parenthèse (ex fan de JCVD
qui à dit "J'aime bien les nains qui savent bien peindre")


20 février 2021

lettrée et motivée (joye)

Champfleury, le 19 février 2021

Monsieur, Madame :

Je me permets de vous envoyer cette participation en réponse à la consigne CURRICULUM.

Depuis longtemps, j’ai été prof, au collège, au lycée et finalement à une fac ici en Iowa.

Mes responsabilités à la fac étaient nombreuses. J’ai développé et publié un cursus de français et aussi en anglais deuxième langue, et j’ai enseigné plusieurs cours, y compris l’espagnol et des cours de recyclage pour les anglophones.

La partie la plus facile de ces derniers cours était d’apprendre aux étudiants comment écrire un CV.  Je dis que c’était facile parce que j’avais déjà enseigné cela à mes lycéens en troisième. Alors, rien de plus facile, et pourtant, il faut souvent beaucoup de talent créatif, sinon une maîtrise de fiction,  à résumer une formation et des compétences quand on n’en a pas, ou pas beaucoup…d’où mon exercice de cette semaine.

Je reste à votre disposition pour des commentaires généreux à votre convenance éventuelle.

Veuillez donc agréer, Mesdames, Messieurs et Mesdemoiselles les Défiant·e·s, l’expression de mes sentiments les plus distingués.

petite signature

 PJ : CV 

cleaned up

20 février 2021

C'est parti, mon Kiki ! (Joe Krapov)

  

DDS 651 tampon police1200px-Logo_DCPJ

Duplicata de CV

pour dossier

n° 1920-PRI-01

 

Alice Christine PRIN 

née le : 2 octobre 1901 à Châtillon-sur-Seine (Côte-d'Or) 

Adresse actuelle : Brasserie La Rotonde, 105 boulevard du Montparnasse 75 Paname (demander Kiki) 

Tél : épris Kiki croyez prendre !

Email : dentaire, comme tout le monde ! Blanc et brillant !

DDS 651 Kiki

FORMATION


LANGUES

De velours, palais d’amour, corps diplomatique, paluches baladeuses et tout le reste, bonne poire, à l’avenant

 


Châtillon-sur-Seine
1901-1913


BA BA de la cambrousse bourguignonne chez Mamie Renée (avec initiation aux galipettes par la grâce du cousin Roger dit «L’as Vegas surpatte»).

Paname-sur-Seine

1913-1914

 

Apprentissage de la lecture à l’Ecole communale de la rue de Vaugirard

LOGICIELS

Plastique. 2.0 ; Khol 8 ; Rouge à lèvres Rouge vif 31 ; Coiffure Qu’au bol 10

Paris

1914-1915

Diplôme de Démerde-toi ma grande sur le trottoir de la rue Dulac (sans tomber dans la galanterie non plus, nonméo ! C'est pas mon genre !)

EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE

Paris 1915

Maison d’édition Raoul Soulmanteau

Brocheuse de Kamasutra

Paris 1915

Interflorus

Livreuse de bouquets de violettes

Paris 1915

Latécoère

Visseuse d’ailes d’avion (poste de haut vol)

Paris 1915

Félix Potin

Laveuse de bouteilles (ben quoi ? Y’en a bien d’autres qu’elles essuyent les verres au fond des cafés !)

Paris 1916

Boulangerie Thénardier

Vendeuse surexploitée

Paris 1916

X (Désolée, j’ai oublié son blase au vioque à qui j’ai montré ma boutique pour la première fois !)

Modèle pour sculpteur

Paris 1917-1920

Maisons Soutine S.A., Mendjizki Ltd, Societa Modigliani, Foujita Sushishop

Modèle pour peintre

Paris 1918-1920

Auto entrepreneuse (start-up La Femme libérée)

Portraitiste talentueuse de bidasses heureux d’être sortis des tranchées

Paris 1920

 Chez Papa Libion, piège à touristes amerloques

Pilière (ça se dit ?)  de bar puis agent d’ambiance à La Rotonde

CENTRES D’INTÉRÊT

 


La chanson de salle de garde, l’amour des hommes, le dessin, la diplomatie de charme. Mais surtout l’espionnage et le service de la France. J’aimerais bien être Mata-Hari mais pour le compte de Marianne et qu’on ne me fusille pas sur la fin.

20 février 2021

Curriculum vitae (Lecrilibriste)

 

Mettre en avant ses compétences

Cibler des bribes de sa vie

Qui collent avec les exigences

De l’offre d’emploi repérée

Plan d’action, à la carte,

parfaitement élaboré

en petits morceaux bien ciblés

d’après les mots dépistés

Et dont il faut trouver la clé

Le sésame de Baba Ali

Qui peut changer ta vie

Gymnastique de l’esprit

Ne pas trop s’étaler

Mais ne rien oublier

Réussir son plaidoyer

Orthographe bien corrigée

Curriculum vitae ! C’est parti

Il  t’ouvrirait, c’est sûr

…  ou peut-être pas sûr …

Ce n’est pas la carte du tendre

Seul’ment un morceau de la vie

Mais pour toi  aujourd’hui

Décrocher ce gros lot

Serait voir se lever le rideau

vers ce paradis espéré… travailler !

et tu te prends à rêver

en attendant le verdict

qui viendra, ou ne viendra pas.

Curriculum, nous voilà !

 

20 février 2021

« Qui pense peu se trompe beaucoup » (Vegas sur sarthe)


« Alors, nous avons parcouru laborieusement les douze pages de votre curriculum vitae Monsieur … Monsieur … peu importe pour l'instant.
C'est très conséquent mais notre premier souci c'est qu'on n'y comprend rien, c'est un vrai torchon et même douze torchons »
« Ah … désolé, j'ai la manie des gauchers, celle d'écrire de droite à gauche mais je peux vous traduire sans difficulté »
« Ça ne sera pas la peine. Résumez-le très succinctement de vive voix mais à l'endroit s'il vous plaît »
« D'accord. Je suis donc né en Toscane et j'ai commencé à gribouiller des choses à Milan et puis à Rome, à Bologne, à Venise, à ... »
« Je vous arrête, des ritals qui croquent le marmot il y en a plein la place du Tertre à Montmartre et sur la place Saint Marc … vous avez fait quoi d'autre ?  »
« J'ai joué un peu avec des grues puis des métiers à tisser »
« Hum ... »
« De là j'ai imaginé une machine à faire les spaghetti»
« Ça coule de source … et puis ?»
« J'ai conçu des scaphandres, des roulements à bille et des machines de guerre, des sous-marins, des chars d'assaut, des hélicoptères, des mitrailleuses... »
« Des mitrailleuses, ça c'est très intéressant ! Vous êtes comme le type qui a inventé la Kalachnikov ? »
«Ce type c'est Kalachnikov »
« Que voulez-vous dire ? »
« Je dis que c'est Kalachnikov qui a créé la Kalachnikov »
« Ah bon ? »
« Oui, c'est en kalachnikovant qu'il est devenu son inventeur … tout comme c'est en sciant que Léonard devint scie, comprenez-vous ? »
« Non »
« C'est dommage car vous auriez eu une bonne image de ma personnalité» 
« En tout cas vous pourriez intégrer notre programme de recherche de Force Spatiale Opérationnelle et ... »
« Je vous demande pardon mais je suis lassé de ces engins de mort, moi ce que j'aimerais c'est peindre une femme qui sourit »
« Une femme qui quoi ? »
« Quelque chose d'iconique, d'énigmatique, une oeuvre qui suscite l'émotion »
« L'émotion ? Ça ne marche pas et ça ne rapportera jamais rien. Dites nous quand même, tous ces signes bizarres à la dernière page ça veut dire quoi ? »
« C'est juste un code »
«Comme un code secret ? Vous êtes également cryptographe ? »
« Euh … non. J'ai fait ça pour le fun sans savoir si ça servira un jour, je l'ai appelé le code De Vinci »
« Bon et bien tout ça est intéressant mais plutôt décousu et assez farfelu … Si vous pouviez réécrire votre curriculum vitae à l'endroit, on vous rappellera plus tard »
« Plus tard ? C'est que je n'ai plus beaucoup de temps car je voudrais profiter de ce parachute pyramidal doré que je viens d'inventer »
« Un parachute doré dites vous ? Attendez une petite minute Monsieur … Monsieur comment déjà ? »

(Soupir)

20 février 2021

CURRICULUM, QUID EST ? (Walrus)

 
Avant d'aller plus loin, je vais vous faire lire une petite histoire (c'est pratique pour les feignants de mon espèce d'avoir un blog où puiser des anecdotes).

Vous comprendrez donc que, mon unique employeur étant venu me recruter sur place, l'utilité du fameux curriculum me passe par dessus la tête.

Alors, j'ai essayé d'en savoir plus long en me plongeant dans le Gaffiot (un dico que j'ai découvert dans mes vieux jours parce que quand j'ai tenté d'apprendre, avec un succès mitigé, le latin dans mon jeune âge à l'Athénée de Mons, nous utilisions un autre dictionnaire). J'aime bien creuser un peu voir ce qui se cache derrière les mots, particulièrement quand on nous les sert sous leur forme latine, bruts de décoffrage.

Si j'en crois le dico, curriculum concerne le déroulé de votre existence et pas seulement ce qui dans celle-ci intéresse votre supposé ou espéré futur employeur. Je trouve donc que ça fait un peu snob de dire curriculum plutôt qu'expérience acquise par exemple.

Et savez-vous que cursus veut dire exactement la même chose ? Je laisse ça à votre réflexion.

20 février 2021

Un ti-curry réunionnais (Ilonat)

 

Chèr missier Direktèr le « Rèstoran Zoreil »

Un « curry kylom vit’fé », kom ou l’a di o téléfone, mi koné pa

Romark ! Si ou pensé un ti curry la case, cari poulet, cari zourite ou cari
                boucané, un ti-curry vréman

Réunionnais, sa ! mi koné par kér. I fo ziste trouvé les

Ingrédians nana bezoin pou fèr la sos : tomates, zonions, é surtou les zépices

Coriandre, cumin é curcuma pou la koulèr

Un ti bout de zinzembre, un bonpé de pimans

Lé bon ! La sos pou le cari, sé le plus importan

Un vré cari réunioné i fo prandre son tan, é lésé

Mizoter, lontan, lontan….

 

Vi d’mande a moin un lètr spésial, tapé a la masine, pou travay avek zot !

Invit pluto a moin un zour dan zot kwizine

Trouve pou moin toutes les sozes nana bezoin, ek un ti-punch pou bwar ensam

Alors,  mi fèr a ou un cari du tonèr, un vré cari réunioné, m’an dira dé nouvèl !

Ek vot réspé, missier le Directèr, pas bizoin de CV

 

20 février 2021

Curriculum (Pascal)

 

L’usine « Magie et Alchimie » cherche un veilleur de nuit pour surveiller ses locaux ; aussi, de ma plus belle plume, la plus ailée, j’ai aligné sur ma feuille un curriculum vitae digne des contes des… mille et une nuits…  

Origine : Fils de Aline Éha-Larousse, goûteuse chef à la Pie qui Chante, et de Petit Robert, inventeur de l’accent aigu sur Kréma (ils travaillaient dans la même usine de bonbons), je sollicite auprès de votre entreprise le poste de veilleur de nuit. Insomniaque, je pense avoir toutes les compétences nécessaires pour satisfaire aux conditions d’embauche à l’emploi que vous proposez.

Études : maternelle sup, troisième cycle, dont trottinette et cheval à roulettes, premier en balançoire et médaille d’or à chat perché, bac à sable, option château fort, math soupe de poireau pomme de terre, math spé-léologie, entre Pi et Phi, et sciences pot.  

Autodidacte, je suis l’inventeur de la camisole de farce, de l’ampoule dans la lampe à frotter, le fil à couper la peur, de la confiture d’arnica, de la cintreuse de bananes, du papier hygiénique à double face, des confettis en trois dimensions, de la baguette magique rétractable.
Je suis dresseur d’escargots de Bourgogne, dompteur de cerfs-volants, testeur de boules de cristal, confesseur de gorgones, toiletteur de licornes, promeneur de dragons ; je saurai changer l’eau des sirènes sans me laisser charmer par leurs chansons. Occasionnellement, je suis souffleur de vers au théâtre, balayeur de fausses notes au kiosque à musique. À ce jour, je suis bonimenteur, option vaisselle cassée, sur le marché du vendredi.

Emplois précédents : Douze métiers, treize mystères, j’ai été vendeur de strapontins devant le cimetière du Père-Lachaise, de parapluies à Cherbourg, de robinets à Vannes, arlequin à Tolède, calibreur de petits pois chez D’Aucy, montreur d’ours en peluche aux établissements King Jouet, videur de boîtes de conserve, gardien de plein phare chez Cibié, doublure de Rocco Siffredi dans « L’Éjaculateur Précoce » et dans « La Chatte Épilée » des films Miaou, capitaine de gondole, conducteur de trains électriques chez Jouef, accordeur de scies musicales, soldat de réserve dans l’Armée du Salut, jockey sur chevaux de bois, prêteur sans gage, essayeur de matelas chez Dunlopillo, traducteur de ragots de sorcières, matador chez Taureau Ailé, trafiquant de larmes en Afrique et de pastachuta au Surinam, gardien des vêtements dans un club de naturistes, testeur d’airbags chez Lolo Ferrari (paix à son âme), vendeur de graines de choux à la crème, coupeur de citrons à la mi-temps d’un jeu de baby-foot, Père Noël chez Mammouth, accordeur de serpents à sonnette, émondeur d’épines de roses, tasteur de vains mots, diapason pour oiseaux lyres, chauffeur nuiteux chez Lustucru avec du vermicelle de contrebande dans la remorque, tendeur d’arcs-en-ciel, distributeur de flocons de neige et d’avoine, fabricant de gants de boxe pour la traite des puces, ressemeleur de bottes de sept lieues, oreiller à mémoire de méforme pour femmes infidèles, chorégraphe pour ombres chinoises, placier en chaussures de verre, dynamiteur d’aqueducs, chers à Bashung, compteur de vagues à l’âme à marée larmoyante, réparateur de plancher des vaches, ajusteur chez Metallica, cueilleur de trèfles à quatre feuilles, excuse dans jeu de tarot en rodage, pilote des c chez Cédille Sport, traducteur de la bible en langue de bois, aiguiseur de plumes de poète, figaro pour femmes à barbe, juré aux Assises dans le cas Lembredaine, goûteur de déclin ordinaire, serveur de bières chez Roblot, semeur de fleurs en plastique et graveur d’épitaphes en lettres d’or…    

Sports pratiqués : La Game boy, option Tetris ; les yeux fermés, le tir aux pigeons avec fléchette-ventouse-salive ; les exploits inutiles en tous genres dont escalade d’immeubles de vingt étages par la face nord et par les escaliers, la conduite en état d’allégresse forcenée, le saut à l’élastique sans élastique (au pantalon) ; la peinture sur girafes au galop, la traversée du désert (en mode expert).    

Hobbies : Collectionneur de poussière d’étoiles filantes, de sable d’îles désertes, de cigarettes en chocolat, de chapeaux chinois, d’estampes d’Étampes, de petits cailloux blancs, de bouteilles de sirop typhon, de feuilles mortes de San Francisco, de cartes postales de Mars, de larmes de crocodile, de médailles en toc, de billets de trains jamais compostés et de sourires périmés…  

Rêves : Rencontrer Bob Dylan et Hattie Carroll ou Stephan Eicher, et déjeuner en paix, ressusciter Marie Laforêt pour continuer les vendanges de l’Amour, chanter a cappella chez Capello, retrouver Manureva et son skipper, tricoter les nuages en pull-over pour les miséreux, les essorer pour les assoiffés, les écarter pour les vacanciers, passerla tondeuse dans les Verts Pâturages…  

J’espère que ma candidature retiendra toute votre attention. Salutations respectueuses.

 

20 février 2021

Ah vraiment quel beau métier ! (Yvanne)


- Salut Michou ! Tu t'es fait chic aujourd'hui. T'es allé aux filles ?
- Pfff. Te fous pas de moi Max.
- Mais non. T'es allé en ville ?
- J'étais à la Mairie.
- Ah ! Il fallait se mettre sur son trente et un pour voir le maire ?
- Tu comprends rien. Et tu m'agaces avec tes questions. Si tu veux savoir, je suis allé me présenter pour faire l'entretien.  
- L'entretien de quoi ?
- De la commune pardi. Tu te rends compte si je suis pris ?  ( Michou se frotte les mains. Il en rêve d'être cantonnier ) A la place de ce pauvre Jeannot qui peut plus soulever un outil tellement les douleurs le bouffent.
- Tu vois ce qui t'attend... Et le Jeannot, il s'en est pas beaucoup servi de sa pelle. Ah si, le plus souvent pour s'appuyer dessus. Il a plutôt la maladie du renard oui !
- Mauvaise langue. En plus, le malheureux, il paraît qu'il a attrapé la prostate.  Et puis, tu vas pas comparer ? T'as vu comme je suis costaud.
- Et alors, c'est le maire qui t'as reçu ? Il te connaît bien et il préfère sûrement que tu te lèves le matin pour aller bosser un peu, plutôt que  te planquer sous les fenêtres de la Marie-Jo toutes les nuits. Pour essayer de la voir à poil. Tu l'auras le poste, je te le dis.
- Si tu continues à raconter des racontars de merde, je te fous mon poing dans la figure.
- Allez, te fâche pas.
- Bon. Il était pas tout seul le maire. Y avait un type qui rigolait tout le temps comme si on le chatouillait et une nana qui me regardait de travers,  une grosse qui montrait ses seins.
- T'as pas dû t'ennuyer alors !  Ils t'ont posé beaucoup de questions ? T'es embauché ou quoi  ?
- Doucement pas si vite. Faut que j'y revienne. J'avais pas fait mon spéculum vité.
- Hihihi.
- Qu'est ce que t'as à te foutre de ma gueule ? Tu te crois intelligent ?
- Te fâche pas. T'as pas bien compris je crois.  Le truc dont tu parles c'est les toubibs des femmes qui l'utilisent. Ça servirait à rien que je t 'explique puisque t'as pas de femme. Les autres, là, à la Mairie, ils veulent voir ton curriculum vitae. C'est du latin. Tu sais bien que maintenant ces gens-là peuvent pas parler comme tout le monde. Ça veut dire qu'il faut que tu écrives sur un papier tout ce que tu as fait jusqu'à présent et tout ce que tu sais faire.
- Ah bon ?  Il faut tout ça pour être cantonnier ? Tu pourras m'aider toi ?  T'es plus instruit que moi. Je te paierai un canon, tiens.
- Si tu veux. Pour ce qui est de ce que tu as fait jusqu'à présent, ça ira vite.
- Comment ça ?
- Ben dis-donc Michou, avoue quand même qu'à part glander et te balader sur ton pétarou...
- Oh ça va hein !  Mais j'y pense : ils m'ont demandé si je savais conduire une balayeuse. Tu crois pas qu'ils sont maboules ? Faut pas savoir conduire pour pousser un balai tout de même. Et puis ils veulent pas que je dise « cantonnier ». Ils parlent  d'employé de la voierie. Quelle voierie ? Ils savent même pas qu'on a depuis longtemps fait sauter les rails du transcailladou. Et ils se croient malins ces deux gougnafiers. Je parle pas du maire : bouche cousue. J'avais beau le regarder pour qu'il dise deux mots. Rien. Pourra toujours courir pour que je lui apporte des truites, et des cèpes celui-là !
- A mon avis, tu devrais bien pourtant. A la fin, c'est lui qui décide.
- Tu crois ?
- J'en suis sûr. Tu vas réfléchir pour tes compétences et  ce que tu espères comme paie. On se voit demain.
- Hé Max,  les compé...comme tu dis : pas de problème, ils peuvent compter sur moi. Pour l'argent, ils me donneront ce qu'ils voudront. Pourvu que je puisse payer mes pipes et mettre de l'essence dans ma bécane, moi, ça me va. Mais faudra pas oublier de préciser qu'il me faut mon transistor pour travailler. Et aussi ma mobylette. A demain chez la Jeanne. Tu auras ton verre de blanc servi. Même qu'on demandera la bouteille si tu veux.

Ah ! Ce brave Michou. Le cœur sur la main. Toujours prêt à rendre service. Ce travail lui conviendra j'en suis sûr.  Si on sait le prendre on en fait ce qu'on veut. Il mérite la place allez. C'est pas de sa faute si  les crapauds n'ont pas de queue tout de même !

20 février 2021

J’ai… (tiniak)

 


Cargué la voile de mon cotre
Uni Le Chien à quelqu’un d’autre
Rengorgé ma colère, toute
Rebattu les cartes du doute
Ignoré les menaces veules
Caressé à paume l’éteule
Usé le Sort à mon Festin
Lofé à l’anse du matin
Usiné ma voix sous le vent
Mûri de songes mon tourment

Voilà tout mon curriculum
Il est léger, m’en diriez-vous ?
Testez-le à l’aune d’un somme
Après ce premier rendez-vous
Et goûtez ce qui me fait homme

 

20 février 2021

Ordinaire (Kate)

 

Toi Danny moi Brett comme une évidence

Notre amitié comme un hasard

Toi Danny qui se bat et s'élance

Moi Brett aristo en costard

J'y repense

Comme il se fait tard

Notre amitié

Dura des années

On s'identifia

À ces beaux gars

Nous des filles

Sans sombre héros

Ni mantille

Juchées sur nos vélos

 

Musique de John Barry, "britannico-américain" comme dit sa bio

(et "véritable créateur de la musique "bondienne""

et premier mari de Jane et père de Kate, mais c'est une autre histoire...).

Musique qui nous transporta 

Toi vers la folk de New York à San Francisco

Moi de Cambridge à Glasgow

Nourries de nos héros

Tels des flambeaux ardents

Nous réchauffant souvent

Surtout nous permettant

D'échapper à nos parents

Adolescentes nous sommes restées

Nourries de nos clichés

Attirées par nos vies rêvées

Adolescentes vieillissantes

Mais de ciné

Et de musiques gavées

Toi attirée par Liam

Et moi William

Quel message dans cette bouteille

Sacrée bouteille ?

Ben ordinaire

Nous étions ben ordinaires

Nous ne l'acceptions pas

De cette vie nous n'en voulions pas

Mais quand j'entendais cette chanson

Je ne l'écoutais pas

Maintenant c'est ma passion

Si tendre est Charlebois

Je ne dis pas non

Je crie qu'il a raison

Et on n'en guérit jamais

C'est ben vrai...

Hommage

À l'auteur

Et aux interprètes

Vigueur

Des poètes

Ben ordinaires ?

 

20 février 2021

Ah... Les curriculums (Vanina)


Connaissez-vous l’Eugène?
C’est un vigneron, tout comme son cheval.
Une fois dit cela, c’est un peu comme si l’on avait tout dit de son curriculum.
Cependant l’Eugène aime son cheval. Comme tout bon maître de troupeau, car le cheval est un animal grégaire, il le nourrit, le protège, le soigne et si besoin le gronde! C’est que l’Eugène il l’a vu naître son compagnon. Vu qu’la jument s’appelait Jolie Dame, l’Eugène avait eut l’idée d’appeler le poulain Quel Homme. Mais lorsqu’il déclara son animal, il y eut une erreur de saisie. Le Quel Homme devint Qul Homme. Il en aurait fallu bien plus pour ennuyer l’Eugène qui préféra en rire!
Qul Homme est fort, gentil, intelligent. La grande précision de sa traction, permet à l’Eugène de traiter chaque rangée et même chaque cep de vigne. Son crottin nourrit la terre, valorise le terroir, comme y disent à la ville. L’Eugène se moque un peu des benêts de la ville, il a fait étiqueté son vin «bio», du coup le prix a flambé. L’Eugène aime son travail auquel il n’a jamais rien changé, malgré un diplôme d’ingénieur agronome (Master 2); il respecte les traditions ancestrales. Comme il le dit lui même avec un ton malicieux: «Là où y’a d’l’Eugène, y’a du plaisir!». Il est ravi de mettre quelques sous de côtés et d’pouvoir offrir à Qul Homme, d’ici que’ques années, une belle retraite. D’ailleurs ils la prendront ensemble! Pour sûr, Qul Homme est le cheval de sa vie.
Chaque jour, Qul Homme passe sur des parcelles pentues là où les tracteurs motorisés trépassent... Et chaque soir, lorsque le labeur, du labour à la vendange, est fini, l’Eugène invite son compagnon à rentrer au bercail : A l’écurie Qul Homme !


- - - Il y a de cela quelques années, j’avais écrit pour un défi, une lettre de motivation - - -
http://samedidefi.canalblog.com/archives/2008/06/07/9477529.html
 

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