Fourre-tout à mots fous (Lecrilibriste)
J’ai un fourre-tout à mots fous
Où je loge à peu près tout
Ce que j’entends de partout
Il y a des bijoux
mais aussi des cailloux
Des clous et des écrous
Des boubous, des chouchous
Un tattoo, un hibou
Un gourou tout grigou
Un sachet de sagou
Même un didgeridoo
Et quand je le secoue
Mon carnet de mots fous
J’entends un doux froufrou
Qui me joue du biniou
Mais un jour au mois d’août
j’ai mis un carcajou
qui m’a jeté un sort
d’Amérique du Nord
comme il est omnivore
Il a tout avalé
Toi ô mon sac (JAK)
Toi mon sac, ce havresac contenant mille recours
Mon compagnon chéri des fastes et ténébreux jours
Sac de plage décontracté, par moi travailloté avec tissus récupérés
Sacs de Ville, toute une flopée, avec dedans, lové, ce charmant ajout pratique, utilitaire ,
Ce petit sac-trousse, redondant, et zippé regroupant tous les inévitables indispensables :
Identité, cartes de toute race, bancables
Ou de fidélité, et autres ,
pochette à ne surtout pas transvider utile pour permuter selon l’humeur
Du jour, de la saison, ou d’une robe, la couleur.
Et puis et puis
Sac de cérémonie strict et tenu d’une main ferme
Sac de bal pour twister dans lequel est glissé l’indispensable
en cas de rencontres inopinées
Sac bandoulière pour mon très cher ordi- portable
Sac de voyage, me transportant dans des ailleurs
Et j’allais taire , celui pour moi sacré, et dont je suis totalement toquée
celui où je cache mon reflex pour photos passionnantes , moments de vie à éterniser
Sans vous sacs je ne suis plus, plus qu’une fiche-molle, ridicule toupie
Alors, pourquoi à longueur de temps, oh ! mes idoles., je vous cherche éperdue ?
Et je râle et puis soupire, souvent il m'arrive d'en transpirer!
Mais où l’ai-je donc rangé ou plutôt abandonné ?
Sont-ce quelques œstrogènes malveillants qui pour me nuire, perturbent ainsi les jours
où je perds tout mon temps à tenter de vous trouver, ne sachant plus ou je vous ai posés.
Quelle transcendante et maligne femme pourra enfin me le dire ?
J’attends avec impatience qu’elle me tienne au courant
Avant que je ne devienne timbrée, toquée,
en un mot totalement parano siphonnée en manque de mes complices
Le scaphandre et le papillon (maryline18)
Est-il raisonnable de chercher après "perdu" dans un fourre-tout aussi profond...? Plus j'y descends, plus il y fait noir, plus il y fait froid. Des poissons partagent mon espace. Ils ont beau ouvrir la bouche, aucun son n'arrive jusqu'à moi, bien sûr.
En scaphandre, je glisse entre les vestiges d'une enfance ignorée de la surface. Je n'entends déjà plus le ressac. Le Capitaine qui a sabordé ce triste bateau échoué, n'était qu'un pirate. Il a volé ce que j'avais de plus précieux.
Je sais ce que vous pensez, peut-être n'y est-elle plus mais alors où la chercher ? Parcourez le monde si ça vous chante, moi je continue de fouiller les entrailles de ce foutu ressac...
Je suis toujours en retard pour les grands défis, jamais prête pour aucune traversée et pourtant, comme dans ces drôles de rêves où la conscience revient doucement nous prêter main forte et étirer un peu plus l'absurde, je prépare tout les jours ma valise. Comme une enfant déjà ridée, je me berce d'histoires où demain, tout arrivera mais voilà, le jour s'éternise...
Parfois, des fées me font remonter à la surface et me tendent un somptueux gilet que j'enfile, oubliant les questions. Ausssitôt, mes bras se soulèvent et redescendent. La mer est calme, un léger vent me dépose sur la grève. Près d'un fauteuil de toile rouge, un livre m'attend. Je déploie mes ailes...
Fourre-tout (TOKYO)
J’avais tente de trier les lettres entassées dans ce fourre-tout.
C’était émouvant de lire ces lettres moi qui n’écrivais plus à personne.
Je ne peux m’empêcher de vous en lire certains extraits/
‘ Il pleut, il fait froid, j’ai retrouvé mon pieu sans pouvoir m’y endormir.
Je me suis relevé et je t’écris. J’ai retrouvé un vieux Picasso accroché au mur comme une estampe japonaise.
En voilà une autre.
Cher bon vieux walrus.
Tu es au fond de mon cœur, je pense à toi souvent. J’ai vu ta môme, soleil des soleils.
Quel fourre- tout
Une lettre trouvée adressée à joye.
Est-ce toi ou moi qui suis loin ?
Tu te souviens de cette lumière rose, on préparait notre voyage en GRECE toi et moi. Excuse-moi e t’avoir laissée longtemps dans le blanc.
Puis je me suis demandé ce que nous avions perdu en cessant la correspondance.
Le silence de la page blanche, le refus de faire comme si on était ensemble, une langue qui refuse de se taire dans son intime plage. On s’en débrouillait si bien que notre souffrance, nos émotions, n’étaient pas une suite chaotique de sms, de constellations de mots vides, mais une langue déréglée, sensible, purgée du réel démoniaque. En supprimant la correspondance l’homme s’est ajusté, comme une variable d’ajustement, la matrice des sms , des échanges vidéos sont le fantasme d’un miracle de l’instantanéité , abandonnant , les fluctuations du temps des distances de l’absence et du desir .
Dans ce fourre -tout voilà celle-ci.
Ma chère Cathy.
Merci de ta lettre douce Cathy. Ce séjour à Paris avec toi m’a fait du bien.
Depuis qu’on s’est quittes j’ai rempli le vide, en écrivant. A cause du manque de toi j’ai eu beaucoup de peine à rentrer chez moi à Barcelone. Tu en feras ce que tu voudras. J’ai simplement envie de te traduire le cout de ton absence.
La caravane trépasse (Vegas sur sarthe)
Dans la pénombre et la touffeur du lieu j'enjambe un alignement de sacs poubelles débordant de vieilles hardes que leur propriétaire destine sans doute à l'Armée du Salut qui n'en saura que faire.
Sur une table de camping bancale trône un aquarium poussiéreux rempli de flacons et produits de beauté d'où émanent des relents plus proches du poisson avarié que d'un numéro 5 de Chanel …
Plus loin sur un fauteuil Emmanuelle en rotin étripé dort un poste de TSF Pathé Marconi que côtoient des boîtes de pâté et de macaronis.
Contre la cloison tapissée de tissus berbères et de peaux de chèvre pendouille le fameux lavabo pour lequel on m'a téléphoné en urgence et où un usager en manque de bidet s'est manifestement assis !
Je ne peux m'empêcher de proférer ces mots traduisant le spectacle hallucinant qui s'offre à moi : « Mais c'est un vrai B..... ici ! »
Dans le fond de la caravane, une voix féminine bien que rocailleuse sort d'un amas de couvertures évoquant une literie : « Evidemment ! Z'avez pas vu la serviette et le savon à l'entrée ? »
Une tignasse rousse et hirsute s'agite, encadrée à la manière de presse-livres par deux armoires à glace qui cuvent et que je n'ai nullement l'intention de réveiller.
Je bats en retraite, tournant les talons et entraînant avec eux une serpillière du siècle dernier qui s'avère être une guêpière du siècle d'avant.
Je gagne la sortie – heureux de gagner quelque chose – enjambant de nouveau le rempart des sacs poubelles qui obstrue la porte.
Le rire gras de la rousse m'accompagne quand je me retrouve dehors où aboie un chien pouilleux.
Je jette un dernier regard à la caravane ; un écriteau délavé par la pluie annonce « Ici, on fourre tout »
Le sac (Emma)
Seigneur,
dit la vieille,
me voici devant toi
avec mon corps usé.
Usé Poussez, Madame ! Poussez !
J'ai juste un petit sac,
deux fois rien,
une comptine…
un dessin…
dessin à Maman, pour sa fête...
des couleurs...
des odeurs…
le bruit du ressac…
des mots…
des mots printemps, amour, blablabla…
Chopin dans le ghetto…
Mozart dans la savane…
Mozart à partir de maintenant, tout ce que tu diras, je le croirai
Quelques tessons de cœur…
tessons ça t' suffit pas, salope ? t'en veux encore ?
des petites joies
des grandes douleurs
la peau douce, la peau douce…
tout ça ne pèse rien,
un fouillis,
un sac de femme, quoi.
Je suis toujours femme
dit la vieille,
et j'aime encore.
Arrête de rigoler, Seigneur,
je sais très bien
que tu n'existes pas !
Mais à qui veux-tu que je parle ?
Mon sac ou mon sac, c'est selon. (Yvanne)
Je ne vais pas être très originale c'est certain mais mis à part mon sac à dos quand je vais en balade, je ne vois pas plus fourre-tout que mon sac dit à main porté d'ailleurs à l'épaule et qui a plutôt l'air d'une besace. Toujours une histoire de sac quoi !
Mon sac me suit partout et même à la maison, je l'ai à l'œil. Je n'en change pas comme de chemise, vous allez comprendre pourquoi. M'en fiche qu'il ne vienne pas de chez...ou de chez...Moi, ce que je lui demande, c'est d'abord de me plaire bien sûr. D'être passe-partout et d'aller avec tout (je parle vêtements et chaussures) aussi il est surtout noir l'hiver et beige l'été. Des couleurs moins classiques m'obligeraient à vider mon sac pour en changer et ça, ça me casse la tête.
Je veux qu'il soit solide ce sac, pratique et peu salissant. Ou bien, dans ce cas, pouvoir être nettoyé facilement, pour le sac d'été notamment. Et puis, il faut des poches, encore des poches dans son ventre - d'ailleurs j'y ajoute fréquemment des petites trousses parce que des pochettes intérieures il n'y en a jamais assez. Et qui ferment avec fermeture éclair. Pour ne rien perdre parce que, le pauvre, il est toujours plein comme un œuf.
Plein de quoi me direz-vous ? D'abord, les indispensables : papiers, porte-monnaie, carte bancaire, chéquier et cartes de fidélité pour les magasins (je ne sais pas vous, mais moi, j'en ai un tas!), trousse à retouche-maquillage bien garnie mais là je ne vous ferai pas l'inventaire.
Puis l'accessoire de la vie moderne dont on ne se sépare plus, le téléphone portable parce qu'un mari, ça ne peut pas rester seul une matinée sans avoir besoin d'un conseil. Et il garde aussi, mon sac, tout au fond, mes trésors : le coquillage rapporté de classe de mer par mon fils aîné (il a 53 ans) un minuscule lapin en peluche de mon cadet, (40 ans) une très petite statue de la Vierge de Lourdes donnée il y a …60 ans par ma grand-mère, mon chapelet en nacre de communiante. Non, non, je ne suis pas une catho acharnée, mais bon ! Fétichiste ? Non plus. Pas trop. Besoin seulement d'avoir avec moi ces objets porte-bonheur, c'est tout.
C'est tout ? Non ce n'est pas tout dans mon sac fourre-tout. Un petit sachet noir fermé par un lacet noir cache, devinez quoi ? Un pendule. Pourquoi un pendule ? Non, non je n'ai rien à voir avec Madame Irma., ou madame Soleil. Mais il fut un temps où la vibration des ondes m'intéressait. Bref, une toquade, une fantaisie idiote. Mais il est très joli ce pendule alors je le garde avec moi. Et puis hein peut être qu'il m'apporte des ondes positives.
J'y place aussi un carnet avec un stylo accroché pour noter une idée, une belle phrase, un mot. Et toujours, un livre. On ne sait jamais : si j'étais coincée quelque part, je pourrais toujours lire un poème, une nouvelle. Il y a tellement de livres à lire qu'il ne faut pas perdre de temps et c'est un tel bonheur !
Tiens j'oubliais : il y a aussi mon appareil photo miniature bien utile quand l'occasion se présente de capter un paysage, un coin de rue, une fleur, un animal etc...qui me plaît. Et tout au fond de mon sac se trouve un autre sac en tissu soigneusement plié qui me dépanne pour une petite course.
S'y logent aussi des lunettes de soleil et un petit parapluie pliant.
Voilà. Je pense avoir fait le tour de ma musette. Un joli mot : musette. On devrait l'employer plus souvent. Maintenant je vous demande : à votre avis, combien pèse ma musette ? Posez la question à mon époux : il lèvera les yeux au ciel ! C'est tout dire.
De quoi faire un fourre (joye)
À tout hasard, je voulais, à tout prix et contre toute attente, en toute liberté, aller à toute vitesse à toutes jambes et à tout bout de champ tout à l’heure; tout le monde a tout de suite tout compris. De toute façon, je les ai remerciés en toute franchise de tout coeur. Tout un chacun dans le tout Défi sait tout à fait que c’est tout...
Les Dialogues énervés de Cidpla et Zomu. 1, Fourre-tout (Joe Krapov)
- Qu’est-ce que t’as mis dans ton fourre-tout ?
- Un grand coupe-choux,
Une intégrale de Fu-Manchu,
Le plan de la ville de Tombouctou,
Un bulletin de vote « Philippe Poutou »,
Une photo d’Anquetil et Poupou
Si vite prise qu’elle est toute floue,
Une histoire de Pif et Doudou,
La laisse pour sortir le toutou
Et un brouilleur d’écoute ;
Un Bibi Fricotin et Razibus Zouzou,
Une Africaine sans son boubou,
Une viole au-dessus d’un nid de coucou,
Un extraordinaire joujou,
Trois proverbes bantous et un piège tabou,
Un vieux gourou tout mou né à Pleumeur-Bodou,
Un Rodrigue en courroux
Et un brouilleur d’écoute ;
Une carte postale de Kourou,
Deux pots de lait de ma nounou,
Un coloriage de Riquiqui et Roudoudou
Un coquillage que j’ai ramené de Poulennou,
La grille des accords de « Zouzou »,
L’78 tours de « Frou-frou »,
Les gants de boxe d’un kangourou,
Une statuette de Mobutu
Importée de Ouagadougou,
Et un brouilleur d’écoute ;
Un brancard de pousse-pousse,
Un flacon de pousse-mousse
Un pigeon qui roucoule,
Un plan de La Bourboule
Vingt-six graines de coucourde,
Le dévédé de « Loulou » (de Pialat),
Ma place pour Guingamp-Rennes au stade du Roudourou
Et un brouilleur d’écoute ;
Une soutane de Desmond Tutu,
Les clés de ma belle Subaru
Mon carnet de rendez-vous doux,
Un veau d’or pas toujours debout,
Un culte de vaudous aux livres de Debord,
Toutes les paroles de « Viens Poupoule »
Et celles d’un hymne zoulou
Qu’a écrit Georges Pompidou,
L’enregistrement du glou-glou
Que fit le Titanic après avoir cogné l’igloo.
- Je crois que c’était plutôt un iceberg. Qu’as-tu mis dans ton baise-en-ville ?
- J’y ai mis le chien des Baskerville,
L’adresse du Lapin agile,
Un CD de Philippe Lavil,
Le gars qui met les nerfs à bout
Rien qu’en tapant sur des bambous
Et « Le Désir d’être inutile ».
- C’est d’Hugo Pratt, je le connais. Qu’est-ce que t’as mis dans ta sacoche ?
- Toute ma collection de vide-poches
Et un éléphant plutôt moche
Qui n’ fait qu’à r’garder la téloche
Et un brouilleur d’écoutes
- Qu’est-ce que t’as mis dans ta valise ?
- Mon fourre-tout, mon baise-en-ville, ma sacoche, mon piano et ta ringardise !
Est-ce que j’t’en pose, moi, des questions,
Espèce de fouine ?
Est-ce que je fourre mon nez partout ?
Sacré boudiou !
Est-ce que j’te brouille l’écoute, andouille ?
tiniak - vide-heure
Voici, puisque tu le demandes
monsieur Gelate-Lekumand
l’ultime à-valoir sur ma viande
Il est, dirait-On, pas banal
quoique d’aspect méridional
Peut-être, un sac ?
….Tu jugerez…
Dedans ? Voilà… On y vient donc
verser, comme il faut, son obole
(estampillée @bonobol)
Dedans ? Ben, c’est un vrai boxon !
Et z’y-vas ! et tous azimuts !
(en espace conformisé)
Du lisible; de l’éthérée; des garborygmes t’au bismut…
Hiver y perdit des sentiers
au titre de nombre chapitres !
Une fourmi flanquée d’un pitre
en pourrait sitôt témoigner
Éléphants de Verneuil-sur-Cène
jetant à l’épouse au bassin
le confort d’un mouton-coussin
qu’elle s’y lance, enfin sereine
Un billard prenant par la bande
un rang de pipes sur la lande
Riez… mais c’est pas le toutim !
Y avait du sordide et du crade
des nitrates sur la Camargue
de lâches toiles d’araignée
des sentiments dépareillés
(pas comme l’amarre et son algue)
peu recommandés pour la firme
En veux-tu qu’en voilà, du lourd
du caramel sur le velours
(et son cadet : le petit Fours)
de la bobine déconfite
auprès d’un bocal d’abricots
(dont deux complices de tarot)
et comme ça, ainsi de suite…
Confession d'une néo-rurale (Kate)
Si des bijoux
Côtoient des cailloux
Planter des choux
M'a mise sur les genoux
Quand la nuit les cris des hiboux
M'éveillent je nettoie les joujoux
Pour que mes petits boutchoux
Ne rattrapent pas des poux !
Fourrage, bourrage, courage ! (Walrus)
J'aimerais déjà pouvoir conclure "Et voilà, c'est bouclé, l'affaire est dans le sac !"
Mais ...!
Car il y a toujours un "Mais...", n'est-ce pas ?
Ce fourre-tout m'a tout l'air d'un coup fourré. Et devinez qui qu'est derrière l'affaire, je vous le donne en mille ? Il serait pas en peau de morse son fourre-tout ?
Parce que le fourre-tout, comme piège à con, on ne fait pas mieux :
On pourrait croire, au vu du mot, qu'on peut tout fourrer dans un fourre-tout.
Tout, peut-être...
Mais quand même pas n'importe quoi !
Ou alors, ce n'est plus un fourre-tout, c'est le sac à main de ma femme !
Ma tête fourre-tout (Laura)
Ma tête est un fourre-tout d'économie grâce au bac (éco), la prépa(HEC) en ouvrière(pendant et après mes études), fille puis femme de directeur technico-commercial. J'ai vu les deux bouts de la chaîne.
Ma tête est un fourre-tout de bulles de terre crayeuse.
Ma tête est un fourre-tout de droit (études pendant six ans mais c'est autre histoire) , de politique, de diplomatie et autres relations internationales.
Ma tête est un fourre-tout de tableaux parisiens baudelairiens.
Ma tête est un fourre-tout de littérature(reprise d'études par correspondances à 27 ans), de poésie, de prose, de langue française(j'ai longtemps fait des dictées au niveau local et national) et de polars.
Ma tête est un fourre-tout de Garonne, de Pas de la Case et de Pyrénées.
Ma tête est un fourre-tout d'art que j'ai découvert grâce à un amant peintre, une professeure de la Sorbonne qui m'a fait aimer Kandinsky et mon sujet de DEA qui portrait sur le représentation du paysage.
Ma tête est un fourre-tout de Forez, du Pilat, de collines, d'Ardèche, de Drôme, de Loire et de Rhône.
Ma bibliothèque est un fourre-tout de presse(que j'achète depuis ma prépa) de droite, de gauche, économique, littéraire et artistique
Ma tête est un fourre-tout de Casablanca, de Venise, d'Istanbul, de Sahara et de paysages à découvrir encore.
Ma bibliothèque est un fourre-tout de Baudelaire, de polars, de Guys, de Nerval, d'orientalisme, de Fromentin.
Ma tête est un fourre-tout de "grande" musique, de rock, de variété française, de danse, de paroles, de gym, de cuisine gourmande et/ou équilibrée.
Ma tête est un fourre-tout de places du nord, du Corbusier(d'ici, de Marseille et de Paris), de bière , d'architecture, du roman , de l'art déco au contemporain.
Ont eu un petit creux là
Laura ; Vegas sur sarthe ; Lecrilibriste ; Walrus ;
Kate ; Adrienne ; JAK ; bongopinot ; joye ; Yvanne ;
Le B.A.- BA de A à Z (Vegas sur sarthe)
Nous ayant provoqué avec son capodastre
un truc pince-sans-rire à faire hausser le ton
qui plongea les auteurs dans un défi coton
Maître Walrus en verve nous sert épigastre
Grâce à sa dyslexie et non pas dyslexastre
nous aurons par bonheur échappé au Désastre
cette fois c'est au tour des aigreurs d'estomac
en creusant nos méninges à fond, jusqu'au coma
Quand quelque Diafoirus ou piètre médicastre
aura pansé nos crânes, nos plumes refroidies
par tant d'assauts fougueux aux défis du Sam'di
alphabétiquement, nous céderons au rite
tout en sachant combien Walrus a du mérite
qu'à la fin du dico surviendra Zoroastre
Hors-saison, la cloche se tinte (joye)
Épigastre
Quel désastre !
Ça me fout bien mal !
Je veux juste
Un mot robuste
Et non pas anormal !
Hé !
Épigastre,
Mot jobastre,
C’est un mauvais signe !
Filez-moi
Un mot de joie
Au lieu de cett’ consigne !
Je suis une Défiante
Du samedi, oui, j’avoue,
Mais parfois le gérant
Me pousse dans la boue.
Et puis pauvre de moi,
Une allophone ignare,
Je voudrais bien aller bon train
Sans me perdre à la gare !
Hé !
Épigastre
Mégadésastre !
L’horrible machin !
Mon estomac
Dans le coma
Jusqu'à samedi prochain.
Attention par bongopinot
Evidemment les
Produits
Industriels trop
Gras
Avec des
Sodas
Troublent
Réellement votre
Estomac