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Le défi du samedi

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26 décembre 2021

Hypo-con-driaque (Joe Krapov)

01 lumbago-lombalgie1

Quand on en a vraiment plein l’dos
On s’ paye un point de lumbago

Quand on est victime de stress
On déclare un vilain herpès

Bien souvent sur le bord d’la lèvre
Ça s’appelle un bouton de fièvre

Le reste du temps on va bien
Alors on va chez le médecin

Refrain 1

Et à part-ça, Docteur, quoi d’neuf ?
Est-ce que votre coeur fait teuf-teuf
Quand vous buvez du Châteauneuf
Ou lorsque que vous courez la meuf ?

Chassez-vous toujours les Papous
Afin de leur prendre le pouls
Et les amulettes magiques
Qui remplacent tous les antalgiques ?

Prenez-vous toujours, pour être zen,
De l’Efferalgan sans gluten,
D’la Boldoflorine bigoudène
Et du vieux sirop Théralène ?

Prescrivez-vous l’bicarbonate
Pour le cancer de la prostate
Et conseillez-vous le clystère
Pour Bach à la cantate prospère ?

2

Docteur Jekiffe et Mister Aïe
On lui déballe son attirail

De malaises de petit bobo
Pour qu’il nous r’file un placebo.

On le sermonne et on le tance
Pour qu’il nous fasse une ordonnance

S’il se permet de résister
Lors on s’enquiert de sa santé

Refrain 2

04 whats-up-docSo ! Really ? Tell me, what’s up, doc
Have you some gonocoques en stock ?
Conseillez-vous, en cas d’mal-être,
De prendre l’autocar pour Bicêtre ?

Faut-il aller jusqu’au Congo
Pour soigner son impétigo 
Et interdire à l’Amérique
L’usage du barbiturique ?

Avez-vous les oreilles cassées
Par les angoisses ressassées
De vos confrères installés
A demeure dans les télés ?

Est-ce qu’on a marché sur la tête
Depuis qu’est arrivé la bête ?
Faut-il faire pour le sanitaire
Tintin au pays de l’ornière ?


3
Lorsque je vois l’état immonde
Dans lequel se trouve le monde

Quand j’écoute à la radio braire
De sinistres apothicaires

Plutôt que des les insulter
Je préfère aller consulter

Ces habitués du bizarre
Qu’on appelle « les hommes de l’art »

Refrain 3

9B whatsupdocEt à part ça, Docteur, ça va ?
Dansez-vous toujours la java ?
Faites-vous rimer « douille » et « andouille »
Même si ça n’remplit pas vos fouilles ?

Peignez-vous jusque sur les murs
Le besoin d’respirer l’air pur ?
Pour ceux qui ne dorment plus guère
Prescrivez Proust en somnifère ?

Et pour le monde qui va mal
Avez-vous un remèd’ de ch’val ?
Se mettre au lit, manger et boire 
Et Rimbaud en suppositoire ?

Ah, Docteur Batifolamour !
Vraiment, vous m’étonnerez toujours !
Je crois que vous perdez la boule
Vite ! Vite ! Une cure à la Bourboule !

 

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26 décembre 2021

Lumbago, l'autre pas (joye)

26 décembre 2021

La belle Hélène (ou) Une histoire en queue de poire (maryline18)

 

Sa vie, constamment en chantier, était devenue par trop fatigante, voir dangereuse, aussi, avait-elle trouvé refuge dans un petit bungalow. Après avoir échappé de justesse à un récent éboulement, la sagesse lui  dictait de repartir à zéro. Y avait-il eu malfaçons lors des fondations de la dite "vie" ? Les matériaux utilisés auraient-ils été défectueux ? Leurs assemblages auraient-ils été sabotés ? Autant de questions restaient sans réponse.

 

Le manque de place lui avait interdit d'emmener tous ses cartons, à la bonheur ! S'en était fini de la corvée des rancunes à récurer, des espoirs à regretter, des déceptions à enterrer et des égos à lustrer ! Elle s'offrait des vacances à durées indéterminées, dans sa nouvelle demeure. Quand un courant d'air mauvais secouait sa maisonnette, elle ouvrait une fenêtre pour mieux s'en débarrasser. Elle avait compris (non sans mal) que d'élever des murs fragiliserait sa demeure, qui ne serait de toutes les façons, jamais totalement hermétique aux intempéries, quoi qu'elle en crut !

 

Sensible au phénomène de réchauffement latent de la planète, elle y avait installé des récupérateurs d'eau. Après chaque fonte d'isbergue, elle partait en arroser son jardin secret. Elle y avait planté des idées et des projets à tout và.

 

Dans son bungalow, repoussant le souvenir désagréable d'un horrible lumbago, elle machonnait des marshmallows. C'est alors que, suivant des rennes lançées au grand galop, apparut un homme, sortant d'un nuage de poudreuse argentée, dégoûlinant de crème chantilly et tout de rouge habillé. Il lui expliqua qu'il parcourait le monde pour donner ce qui n'a pas de prix à tous les enfants de la terre, du rêve à n'en plus savoir que faire... Elle ouvra alors ses fenêtres aux quatre vents meilleurs et s'envola avec lui, accrochant à son traîneau, une malle pleine de baisers.       

 

 

 

26 décembre 2021

tiniak en mode gitan

Sa o Roma babo, e bakren ćhinen
A me ćhorro, dural beśava...

Nadir à l'horizon... J'en ai plein le derrière !
Quand mes cotisations deviennent lourdes charges
quand la télévision me dit que je suis barge
(sans façon, de cela, je pourrais être fier)
c'est la destination, l'enjeu, ou quelque enfer ?

Et pourquoi, s'il-vous-plaît, dois-je battre ma coulpe ?
Quand fondent les névés, sombrent dauphins et poulpes
quand j'ai tout bien jeté, du gris à l'indigo
dans la poubelle idoine - à m'en navrer le dos !
de bécot à déchet, les débris de mon couple ?

Retourner mon propos dans l'un ou l'autre sens
jamais n'a su peser, d'un mot, dans la balance !
Ai tout tenté : la transe et la prise d'options
sur les marchés dédiés à la compromission
pas moyen de plier ni de quitter ma France

France aux parfums divins de fromage ou de rhum
France aux multiples plaints, pétris de Femme et d'hommes
France qui m'a donné, plus d'une fois, la fièvre
pardon d'être trivial, mais j'ai mal aux vertèbres
pour m'être agenouillé au baptème d'un Rom

Vœu pieux à mon kiné : lâchez ce lumbago !

26 décembre 2021

Je voudrais un lumbago (Laura)

 

Je voudrais un lumbago,

Une lombalgie,

Une crise de douleur

Qui me bloque,

Me coince

Comme ils disent.

Je voudrais grimacer,

Boiter,

M'allonger,

Etre plainte;

Qu'on me fasse une piqure

Et aller mieux.

Je voudrais un lumbago

Pour qu'on sache que j'ai mal,

Qu'on me croit,

Qu'on me comprenne.

Je voudrais un lumbago

Mais j'ai une discopathie

Dégénérative.

Les crimes mensuelles

Se sont transformés

En hebdomadaires

Et depuis quinze ans

Quotidiennes.

Et depuis deux ans,

Je n'ai plus mon mari

Pour... m'aimer

Et voir combien j'ai mal

Du matin au soir

Et du soir au matin

Et la nuit.

Alors je souffre

Et je marche

Et bouger

Car c'est mon remède.

Presque en silence

Je souffre

Car quand je parle

Ma douleur

Reste invisible.

Alors je voudrais un lumbago

Pour qu'on m'aime



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18 décembre 2021

Défi #695

 
Comme en raison d'une fête de famille,
(Joyeux Noël à tous !)
je serai dans l'impossibilité de publier vos billets de dernière minute,
je prolonge le délai d'envoi de 24 heures

Croyez bien que ça me fait mal !

 

Lumbago

6951

 

 

18 décembre 2021

N'ont pas échappé à l'avalanche

18 décembre 2021

Kyrielle (TOKYO)

 

JUDAS ISCARIOTE dormait sous la petite véranda. Jésus christ et ses douze disciples jouaient à la pétanque sur le mont des oliviers ,quand une kyrielle de corbeaux noirs vinrent se mêler à leurs échanges nourris par des éclats de rire .

 Cette attaque était tellement énorme et insistance que judas sortit  brutalement de son  somme.

 Ont-ils une mauvaise nouvelle à nous annoncer demande judas à jésus.

Seigneur Dieu répond Matthieu tu n’y penses pas que peut il nous arriver va plutôt préparer l’apéro   nous sommes entrain de faire fanny l’équipe de de Ponce Pilate .

Voilà une bonne nouvelle non ?

v1

Vous vivez dans une citrouille ou quoi répond judas exacerbé.

 Vous avez encore fumé un de ces putain de joint qu’on vend dans la cité de Jérusalem.

Comment ça intervient Simon qui vient de faire un carreau devant l’air médusé de ponce Pilate ce n’est qu’un jour de plus dans la vie de jésus.

Tu ferais mieux de dessouler judas.

Non dit judas quelque chose va arriver. le changement ça peut arriver comme ça comme cette kyrielle d’oiseaux de malheur .

 Le portable de jésus sonne, oui dit jésus que voulez-vous mon père ?

 N’humilie pas Ponce Pilate c’est un mauvais perdant, mon fils . Jésus déglutie une fois , cligne des yeux deux fois

En suçotant des pastilles de menthe, surpris par le contenu du message.

Dix minutes passent.  Le reste de l’histoire est trop connue pour que je poursuive.

v2

 

18 décembre 2021

Une envie d'ailleurs (Clio101)

« S’assurer de reposer chaque objet à sa place. »

« Faire les pièces du premier le matin et celle du rez de chaussée l’après-midi. »

« Utiliser un produit différent pour les toilettes, la salle de bain et la cuisine. »

« Ne jamais utiliser la même éponge pour la salle de bains du rez-de-chaussée et celle du premier étage. »

« S’adresser au majordome uniquement en anglais. »

« Ne pas écouter de musique. »

c01

 Crédits photographiques : magnetme, Pixabay, 24 janvier 2020 (dernière mise à jour : 10 novembre 2020)

 

Et caetera, et caetera, et caetera

Ça faisait quarante minutes que mon interlocuteur me détaillait une kyrielle d’instructions pour faire le ménage dans son appartement. Seule la perspective de faire de lui un nouveau client m’empêchait d’éclater de rire ou de faire transparaître mon ennui. Je m’efforçais donc de garder un air aimable et attentif tout en priant pour que cet entretien s’achève.

Un habitant du seizième arrondissement, propriétaire d’un cinq pièces en duplex, donc deux réservées à sa collection de statuettes en verre provenant de tous les continents. Tiré à quatre épingles dans un costume trois pièces de chez Armani, il se tenait droit sur sa chaise, les mains fermement appuyées sur le bureau, en homme qui a l’habitude d’être écouté et obéi. Il s’adressait à mon agence de services à la personne car un de ses amis lui avait vanté la qualité de mes prestations. Autrement dit : un futur potentiel de développement.

Je prenais donc fidèlement en note toute ses recommandations.

Quand au bout d’une heure il s’en alla, je poussais un soupir de soulagement. Contrairement à mes habitudes je ne me précipitais pas pour mettre mes notes au propre et rechercher dans mes dossiers l’employée la plus convenable pour cette mission. Je me levais, sortis hors de l’agence et m’affalais sur le premier banc venu. Je pris quelques grandes inspirations, me visualisant dans mon île du Morbihan, allongée sur la plage avec un bon polar.

L’ennui causé par cet entretien s’estompa peu à peu mais je ne me pressais pas pour regagner mon poste. D’habitude c’était la partie que je préférais : découvrir mes clients, connaîtres leurs habitudes et leurs petites exigences puis déterminer à partir de là le ou l’employée qui leur correspondrait. C’était cette formule sur-mesure qui m’avait permis de fonder mon agence et d’accroître sa réputation d’excellence. Le bouche-à-oreille avait fait le reste. A présent j’étais connue dans tout Paris, et de simples services de ménage, j’avais pu étendre mon activité au soutien scolaire, à la garde d’enfants et à l’aide à domicile. Ma clientèle ne cessait de croître et si ce contrat avec le riche excentrique fonctionnait je pourrais attirer à moi tout un panel de clients fortunés.

Pourtant je ne parvenais pas à m’en réjouir.

Depuis quelques mois déjà me rendre à l’agence me pesait de plus en plus. Prospecter pour rechercher de nouveaux clients, établir les plannings en fonction de la personnalité de mes employés, les guider au début de la prestation et surveiller l’évolution de leur travail, réfléchir à de nouvelles prestations ne me satisfaisais plus autant qu’avant.  Je me sentais vide, asséchée et cela se répercutait sur mon humeur. Les entretiens hebdommadaires se terminaient souvent par des larmes. Je ne tolérais aucune erreur dans la réalisation des prestations et les contrevenants subissaient un discours sentencieux sur le rôle de l’excellence et de la perfection dans la paix du ménage et de l’hygiène de vie.

J’avais beau avoir gagné un peu en sérénité après ma pause, je m’en pris dès mon retour à mes assistantes à qui je reprochais le désordre quasi permanent sur leur bureau qui nuisait à l’image de l’agence et leur obstination à privilégier l’agenda papier au lieu d’utiliser celui d’Outlook.

 Toute à mon discours je ne perçus pas le coup d’œil de connivence qu’elles se lancèrent.

—   Maintenant, ça suffit, m’interrompit Joanna, une ravissante Polonaise.

Première à répondre à mon annonce, six ans plus tôt, pour un poste de secrétaire, elle m’avait aidée à fonder l’agence et avait assisté avec moi à son développement. Elle me tenait lieu d’adjointe et de confidente.  De caractère franc et direct, elle était la seule à pouvoir me dire ce qu’elle pensait et ne s’en privait pas.

—   Ça ne peut plus durer. Vous terrorisez nos employés qui se demandent à chaque entretien quel reproche vous allez leur faire. Alors ils se mettent la pression, accumulent du stress, font des erreurs, encaissent vos critiques et travaillent de plus en plus mal. Si vous continuez ainsi vous allez perdre vos employés et la boîte. Vous allez donc me faire le plaisir de ficher le camp d’ici, préparer vos valises et vous retirer sur votre île le temps de reprendre vos esprits.

—   Mais…

—   Il n’y a pas de mais. L’agenda est à jour, les plannings sont faits pour deux mois, aucun nouveau client n’est à prévoir. Les notes de votre entretien de ce matin sont sur votre bureau, je les retaperai et trouverai l’employée parfaite. Ce n’est qu’un essai, la signature du contrat pourra attendre votre retour. Prenez des vacances et ne revenez que quand vous aurez un esprit plus bienveillant.

Au regard de Joanna je vis qu’il n’y avait aucun lieu d’insister. Je râlais pour la forme mais intérieurement je jubilais. Je retrouverai mon île et j’y trouverai la paix et une nouvelle étincelle pour mon travail.

Arrivée la veille par le train je pris le premier train du lendemain à Port Blanc.

c02

 Crédits photographiques : ThMilherou, Pixabay, 14 juillet 2005 (dernière mise à jour : 6 avril 2021)

Le soir même j’étais installée dans mon salon, plongée dans un policier. Le feu crépitait dans la cheminée et répandait une douce chaleur ; les flammes entamaient une danse hypnotisante et je goûtais la saveur délicieuse de vacances à durée indéterminée.

Alors que j’étais absorbée par le déroulement de l’enquête je crus entendre un très léger sifflement. J’y prêtais peu d’attention mais les aigus s’amplifièrent peu à peu, comme une bombe qui serait prête à tomber. Le cœur battant et les mains tremblantes, je me précipitais à la fenêtre.

Un trait de lumière aveuglante tomba du ciel avant d’infléchir sa course et de se diriger vers le sud de l’île.

Le phénomène disparut aussi brusquement qu’il était apparu. Nul doute que demain, tous les îlois le commenteront au marché.

Dès demain, songeais-je, j’irai voir dans le sud de l’île si ce rayon a eu des conséquences. 

18 décembre 2021

Les petits bouchons (Yvanne)

 

Vous ne devez pas savoir mes amis de plume – mais non, vous ne pouvez pas savoir – Voilà : je suis atteinte d'une maladie incurable. Pas très grave mais hélas chronique. Je suis frappée de champignonnite aiguë. Vous connaissez ? Ce trouble obsessionnel affecte particulièrement – allez savoir pourquoi – la plupart des Corréziens. Quitte à paraître vraiment foldingue j'aime ma maladie. Mieux : je l'adore ! Elle se manifeste par des fourmillements dans les jambes et des rêves, voire même des hallucinations. Ils me hantent quand dans l'air, flotte cette sacrée odeur imposante créée par mon imaginerie mentale olfactive. Celle-ci se met alors à fonctionner à plein régime. Je vous le dis : je les sens, je les devine, les champignons. Bien entendu il faut avant tout se référer aux indices précurseurs : les traces blanches appelées joliment fleurs qui apparaissent sur la terre humide. Elles sont le signe infaillible de l'imminence de la poussée. Et puis il y a la lune. Très important la lune. Mais je ne vais pas m'attarder sur ce sujet au risque de vous ennuyer pour de bon !

Quand tout concorde je me prépare pour partir en chasse. Car il s'agit bien de chasse. Sans fusil évidemment. Les champignons ici ce sont les cèpes. Les autres espèces sont nommées par leur nom. Enfin celles que l'on ramasse et il y en a peu : girolles, coulemelles, trompettes, pieds de mouton, chanterelles et les rares et fameuses oronges. Les cèpes, il faut savoir les débusquer tout comme le gibier. Il est primordial de ne rien oublier  pour la traque : bottes en caoutchouc, couteau, panier ou poche, clayettes quand on espère une bonne récolte et surtout le bâton.
Tout comme j'ai un bâton pour les randonnées, j'utilise un bâton bien spécifique pour chercher les champignons. Il faut qu'il soit solide, les bois étant très souvent vallonnés et ça grimpe...Mon « outil » à toute épreuve est taillé pour cela dans le houx.

A l'approche de « mes coins » - chacun les siens – des démangeaisons cryptogamiques commencent à m'envahir et la fièvre monte. La forêt est dominée par des effluves suaves et prégnants. De très bon augure. Je fonce. L'œil rivé au sol, je cherche. En voilà un dans la mousse puis un peu plus loin, deux autres à peine visibles derrière des branches de châtaigner. Mon bâton m'est bien utile pour écarter les ramures. Je m'accroupis pour les cueillir délicatement et tout en enlevant les brindilles qui s'accrochent j'examine attentivement les alentours.

Mon panier, garni de fougères rousses, se remplit petit à petit. Je ne vois pas le temps passer. Et je ne pense à rien, trop occupée à sonder les environs. Le meilleur moment, quand il se produit, c'est la découverte d'une kyrielle de petits bouchons, têtes brunes serrées les unes contre les autres. Ici on dit avoir trouvé un nid. C'est le graal ! Cela n'arrive pas très souvent mais quand je découvre de tels trésors, un sentiment de pure joie me submerge. Je les prends un par un, doucement et je les respire. Posés avec précaution sur le dessus de ma corbeille d'osier ils ont fière allure.

Hélas, leur vie est courte. On ne peut pas garder les cèpes trop longtemps. Les petits mignons vont finir à la casserole mais ils n'ont pas dit leur dernier mot : ils terminent en beauté en embaumant toute la maison et le voisinage en prime.

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18 décembre 2021

Participation de JAK

Défi #694 kyrielle

18 décembre 2021

Alléluia ! (Walrus)

 
Ah ben là, y a pas besoin d'être un étymologiste distingué pour deviner d'où ça vient ce mot à deux francs cinquante !

Ce doit être la répétition lancinante des paroles du chant liturgique Kyrie éléison ( Κύριε ἐλέησον) des églises catholique et orthodoxe qui a donné naissance à ce mot. Tiens, je vais même pas vérifier dans le dico !

Je l'aurai entendu et même interprété le machin ! Pourtant, j'étais même pas kreoltsje (enfant de chœur en burgondje) d'ailleurs j'habitais même pas Bruxelles quand j'avais l'âge ad hoc. Vous n'avez quand même pas oublié les chants grégoriens, les antiphonaires et leurs neumes ?

Après ça qu'est-ce que tu veux que j'en fasse de ce mot, hein ?

Ce ne fait jamais qu'un de plus dans la kyrielle de mots abscons que propose ce blog à la noix !

M'demande bien quel sera le suivant !

Seigneur prends pitié !

w694

18 décembre 2021

Kyrielle de moyens de transport (Kate)

 

Ma chère Marianne,

Merci pour ta lettre et les trésors qu'elle contient. En cette période de l'Avent, où la durée de chaque jour diminue mais où l'étoile de Noël brille au loin, le passé s'invite dans mes pensées.

Non pas le passé qui constitue mon quotidien et mon travail passionnant sur l'histoire et sur l'histoire de l'art et de l'architecture mais le mien...

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En me promenant hier j'ai pris quelques photos et au retour j'ai compris qu'en plus d'évoquer les fêtes elles évoquent des moyens de transport (version hypermarché et version boutique du centre ville historique) et ma rêverie a galopé vers l'autrefois.

Alors, en cette fin d'après-midi encore lumineuse, en compagnie du silence et d'une tasse de thé, des flots de souvenirs sont venus en visite mais sans le moindre carton d'invitation, pas si bien élevés que ça, ceux-là ! Des hordes ou plutôt, puisqu'ils n'avaient rien de farouche ou de sauvage et qu'on est le 13 décembre, fête de Sainte Lucie et de la lumière : des kyrielles, joli diminutif du mot "kyrie", soit dit en passant.

Kyrielle de jours

Avant Noël

Kyrielle d'amours

Enfuies à tire d'ailes

Kyrielle d'atours

Velours et dentelles

Kyrielle de moments

Qu'on ne goûte pas vraiment

Kyrielle de musiques

Qu'on retient pourtant

Kyrielle de comiques

Plus ou moins élégants

Kyrill religieusement

Yves vraisemblablement

Richard chaleureusement

Isidore adorablement

Ernest prestement

Ludwig vigoureusement

Lucien musicalement

Etienne tendrement

Kyrielle d'amours

De rencontres

Moments

Impasses détours

De jamais

Malencontres

Égarements

Oui mais

La clé tourne dans la serrure, la porte s'ouvre : Pacôme que je n'attendais pas !

Il est là, il fait nuit à présent. Le présent, le moment dont il faut profiter.

Voilà chère Marianne, ma conclusion ce soir, banale, d'un feu qui réchauffe et non d'un feu qui brûle.

Tu sais tout ça et je te souhaite de bons moments en cette période pas aussi gaie qu'elle en a l'air, enfin...

Bises de ta cousine,

Sarah

 

18 décembre 2021

Kyrie eleison (Joe Krapov)

Quelle kyrielle de fous-rires n’a-t-on pas entendue ce soir dans mon «home sweet home» tandis que je cherchais, dans les archives du Défi du samedi, sous la catégorie «Joe Krapov», une photo qui ne s’y trouvait pas !

En ai-je déposé, au fil des ans, des bêtises chantées, écrites ou déclamées, des photos drôles, des collages, des lettres à Rimbaud, des rêves de Marcel P. et des exercices stylistiques autour de Saint-Georges et de ses dragons ! Et qu’est-ce que c’est drôle pour moi de les relire ou réentendre !

Inquiétez-vous, braves gens : ce n’est pas fini ! Je suis en excellente santé et toujours aussi prolixe de la plume ! Et le taulier ne me met pas dehors même si je reste jusqu'à la fermeture le vendredi soir !

Simplement je suis étonné par la kyrielle de vidéos qui ont disparu de la plateforme de M. Youtube tout comme par l’inefficacité, désormais, du moteur de recherches de M. Google qui semble avoir désindexé beaucoup de mes photos et ne ramène que peu de résultats sur des recherches d’images.

Mais bon, c’est la vie, tout passe, tout casse, tout lasse.

Parmi les fous-rires que je me suis payé, il y a surtout eu la disparition «partielle» de « (Mon cul) Sur la commode » de Jeanne Aubert.

Figurez-vous que cette vidéo n’est plus visible "que sur Youtube" parce qu’elle est «soumise à une limite d'âge (conformément au règlement de la communauté)».

https://www.youtube.com/watch?v=Z9FLsIqsTEE 

 

DDS 694 Rene-Magritte-Le-violC’est quoi cette kyrielle d’hypocrisies ? Y a-t-il là-dedans des seins à couvrir que nous ne saurions laisser voir à nos enfants ? Des seins non mais des culs, oui ! Dans ce cas couvrons, coupons, cachons, Dame Anastasie ! Mais non, on ne censure pas ! Les «kids» peuvent continuer de voir la vidéo... sur Youtube mais pas sur le Défi du samedi !

Ma vidéo sur «Nagasaki ne profite jamais» de Sttellla a subi le même sort ! Parce qu’on y voit le tableau «Le viol» de Magritte ! Excellent !

Je ne sais pas si j’ai bien raison de rire, en fait. On a les talibans qu’on peut mais surtout les nôtres sont, à mon humble avis, en train de se déclarer propriétaires du travail des internautes sans que nous ne puissions rien dire « au nom de la bonne moralité » et du « règlement de la communauté » établi par eux.

Ca fait penser aux clauses d’utilisation de Google photos où l’on peut lire que cette maison s’approprie le droit d’utiliser les photos que nous déposons sur leur plateforme pour un simple partage avec nos proches ! "Par le biais de cette licence, vous autorisez Google à utiliser vos droits de propriété intellectuelle sur vos contenus (tels que les droits d'auteur et les marques enregistrées), ainsi que les droits immatériels que vous détenez sur vos contenus (tels que les droits à l'image)".

Je ne sais pas si ce n’est pas une kyrielle d’énervements des nerfs qui va succéder à celle des fous-rires !

En tout cas, j’ai fini par retrouver la photo du mec qui joue de la guitare avec des lunettes à monture d’écaille, la raie à gauche et le pull à lignes horizontales.

Je ne sais pas non plus si, par décence, je ne devrais pas moi-même la censurer ! ;-)

DDS 694 JK 110309692

18 décembre 2021

Okay, je me jette...à ton coup ! Synonymooooooo !! (joye)

A comme avalanche

B comme bordée

C comme cascade

D comme défilé

E comme escalade

F comme foultitude

G comme grêle

H comme horrifiant, je trouve pas

I comme incroyable

J comme jaillissement

K comme kyrielle

L comme litanie

M comme multitude

N comme nuée

O comme ouragan

P comme pléiade

Q comme quantité

R comme ribambelle

S comme succession

T comme tirade

U comme un tas

V comme volée

W comme waouh-c’est-beaucoup

X comme xénophobe, car c’est énorme

Y comme y-lis-tu-encore-jusqu’ici

Z comme ZAD (zone à déluge)

(P.S. - Daniel Auteuil, je t'aime encore)

18 décembre 2021

Litanies (Lecrilibriste)

 

 Pour qu’un défi culturel soit nickel

Aujourd’hui, il me faut une kyrielle

Une kirielle de rimes en elle

Vous !  Ô Kyrielle d’el ou d’ailes

Cantabo nobis

 

Opinel, essentiel passionnel

Airelle mirabelle citronnelle

Gamelle, gargamelle haridelle

Cantabo nobis

 

Rimmel demoiselle dentelle

Sauterelle, coccinelle anophèle

Bretelle filoselle flanelle

Cantabo nobis

 

Carroussel caramel et ciel

Pastourelle pimprenelle ménestrel

Fraternel et providentiel

Cantabo nobis

                                     Amen !

 

18 décembre 2021

Kyrielle (et lai y sonne) - tiniak


Avant-propos : A la lettre K, me devais de faire grand cas de celle, qui nous a gratifiés, la fois dernière, d'un florilège d'acrostiches et autres charmanteries langagières.C'est donc à toi, en particulier, que s'adresse cette "inventation au virage", chère Kate.

Kyrielle (et lai y sonne)

Kamandu-Konakry, via Koursk, à dos de yacK...
Y a vraiment un défi à relever, d'IssY !
Rentrer n'est pas l'objet, mais trouver un trésoR
Il y faudra suer, en prendre son partI
Et ne pas rechigner aux mets que l'on nous offrE
Là dans un pantalon, ici dans un sarouel
La route égrenera ses feuillets de missel
En n'ayant à redire à sables, ni à flaques

En chemin, le trésor sera complète foirE
Tant la kyrielle humaine abonde à son histoire

Le périple accompli, que faire de son seL ?
Annoter un CV de son nota benE ?
Ils en penseront quoi, tous les a priorI ?

Yoga de complaisance au présentiel Issy ?

Sanas, mausolés, nids, promenades, patioS...
Où croyiez-vous mener - disons : grosso modO ?
Non dans l'obscur signet valant sine qua noN
Ni l'heure à ce clocher qu'orgues zélées y sonnent...
En route, l'intérêt, c'est de rêver, en somme !

ti694



18 décembre 2021

La foi (Laura)

 

Une kyrielle de mots,
Une kyrielle d’oiseaux,
Qui volent autour de moi
Pour me donner la foi ;

La foi en la beauté,
La flamme de la vérité.
Y croire encore,
Voyager dans l’espace ;

L’espace inspiré d’une utopie
Qui ressemblerait à la vie.
Au bout du voyage,
Trouver la nuance

Parfaite de l’amour ;
Ne pas rester sourd
A la kyrielle de mots
A la kyrielle d’oiseaux,

Qui chantent autour de moi
Et me redonner la foi
De chercher encore demain
Quelqu’un.

 

18 décembre 2021

Kyrielle (maryline18)

 

Quand on ne dort pas, on compte les moutons

Quand on ne mange pas, on compte les gloutons

Quand on ne rêve pas, on compte mais rit-on ?

 

Quand on ne part pas, on compte les camions

Quand on ne boude pas, on chante des chansons

Quand on ne bouge pas, on meugle, à quoi bon ?

 

Quand on ne lit pas, on mange des bonbons

Quand on ne joue pas on scrute l'horizon

Quand on ne pleure pas on dit, allons bon ! 

 

Tout ce qu'on fait vient de ce qu'on ne fait pas, une kyrielle de choses...

 

11 décembre 2021

Défi #694

 

Un petit tas ?

 

Kyrielle

 

6941

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