Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Le défi du samedi

Visiteurs
Depuis la création 1 049 951
Derniers commentaires
Archives
17 janvier 2009

LuSa! - Janeczka

yo!

je m'apL g6k, g 15 piges, chuis tomB sur vot' blog par hasard et G tro kiffer!! surtout la tof. Le papi, il ressemble a mon papi a moi en moins vieux. Et pis comment chuis trop love de la fille aux gros nibards!!!

par contre, je comprends pas pourquoi votre papi il s'appL papistache, il est incontinent?
Et les 2 filles avec lui, C ses petites-filles?

en fait, je sais pas trop ce que vous faites, G p0 tou compri, mais j'aime bien votre nom! meme si je pense que vous pouver fer + court, genre 'samdef', kom Mos Def, tu vois le genre?

j'aimerai bien 0si ke vous passiez me fer 1 pti c0uc0u, g 1 blog sur skyrock, il est tr0 2 la bal! vous allez etre epates, chui sur ke ca va vous plaire. fo tro ke vous me lachez un com! lol

bon aller, a la revoyure!

bizzz

Publicité
17 janvier 2009

(Poupoune)

Salut les ancêtres !!!!!  JJJ

 

Vous voulez pour une fois un VRAI DEFI ????!!!!!

Vous voulez enfin découvrir la VRAIE VIE de vos enfants (ou petits-enfants !!!)

Vous êtes prêts à TOUT savoir sur la vie des djeun’s ?

 

Alors venez tout apprendre avec KEVINA, la reine du cancan lycéen !!!!!!!

 

Allez les vieux JJJ, on prend sa souris (le truc au bout du fil, là !) et on clique sur le lien !!

 

Là, le lien Ê

 

http://les-scoops-a-kevina.over-blog.fr/

 

JJJJJJJJJJJJJJJJJJJJJJJJJJ

 

Allez, les papy’s & mamy’s, A TOUT’ !!!!!

 

(et si vous y arrivez pas demandez à un jeune !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!)

17 janvier 2009

Hé, mec, tu m'aides ??? S'teuplé !!! (Teb)

Salut !!

Je suis une meuf de 15 ans, et j’trouve k’les adult’s déconne grave !!

Jamais ils écoutent leurs enfants…

Alors j’ai créé un blog exprè. Ils pourront dire tout ce kils veulent… et j’leur répondrai jamais… juste écouter !!!

Ziva !!! Tu veux pas m’fair d’la pub ???

T’assure grave, mec, merci !!!

Ah, l’adresse du blog : http://oreilleouverte.canalblog.com/


17 janvier 2009

Pour le 17 janvier‏ (Joye)

Bonjour.

J'ai entendu que vous cherchiez des blogs pourris écrits par les ados de
quinze ans. Je ne sais pas pourquoi vous cherchez des blogs pourris,
mais je me disais qu'il y aurait peut-être un prix, alors, je pose ma
candidature, parce que j'ai vu les blogs de mes camarades de classe, et
je pense que le mien est aussi pourri que les leurs. Enfin, pas pourri,
exactement, mais sûrement naze.

J'espère que le prix que vous offrez est un voyage. La destination n'est
pas importante, je voudrais juste pouvoir partir d'ici.

Merci pour votre considération.

phiPhine
http://phiphine.weebly.com/
17 janvier 2009

DAIFY 43 (MAP)

Chert Défis du Samedi,

 

Je vient de créer mon blog personel et je voudrez vous demandé commen vous fêtes pour avoir otan de visiteure ! Je trouve sa SUPER et j’aimeret bien faire pareye sur mon blog a part que je voudret des visites tous les jour au lieu que du samedi ! J’aim bien aicrire et je croi que j’é des dons pour sa ! Alorre je vous montre l’addresse de mon blog. Dite-moi se que vous en pensé ! Merci bocou !

Bla

 8 Commentaires

 

Linette. Posté le lundi 1er décembre 2009 12 :30

 

Coucou Manu, Trop Kool ta tof ! J’te love ! Mille bizooSSSSSSS !

 

Manu. Posté le lundi er décembre. 13 :02

 

J’te love auçi Linette !

 

VistU. Posté le lundi 1er décembre 2009 17 :14

 

Hey Manu. Enfin tu te lence !!! Jte met dans mé favori !!! @+ au bahut !

 

Manu. Posté le lundi 1er décembre 2009 18 :23

 

O.K. VistU ! @+

 

Rolfi. Posté le mercredi 3 décembre 2009 18 :00

 

OUAIS !!! Super HELLO Manu !!! T’es tjrs O.K. pour jeudi ?

 

 

Manu. Posté le mercredi 3 décembre 2009 18 :30

 

No problém Rolfi ! RDV comm d’hab. Amène ton 2ème kasque, ke ça face pas comm l’autfoi  (kesske j’é pris)!!!

Tu peu dire a Laura ke j’é un blog ? sankyou !

 

Rolfi. Posté le mercredi 3 décembre 2009 20 :03

LOL !!! l’istoir du kasque !!! MDR !!!

D’ac pour Laura.

 

Laura. Posté le jeudi 4 décembre 2009 18 :20

Coucou Manu. Cé genti de m’avoir prévenu. Cool ton blog. J’adoooooooooore !!!

 

…………………………………………….

  MAP

 

 

 

 

Publicité
17 janvier 2009

(Walrus)

Me captez-vous ?

Si la communication fonctionnait vraiment (ce dont je doute), un message devrait s'autogénérer et communiquer ainsi à la blogosphère l'endroit où mon récit se trouve.

Le garçon de l'arbre au pendu.

17 janvier 2009

Proposition 43 (Laura)

Avant de pondre un blog d’enfer, je voulais être sûre que vous soyez nombreux à lâcher  des coms.

Pour vous donner envie, je peux vous dire que je parlerais de… je ne sais pas si je peux divulguer en avant-première le contenu d’un blog qui va créer le buzz de 2009, j’en suis sûre.

Des sujets d’actu : le pouvoir d’achat, les soldes, des potins sur le père de l’enfant de Rachida Dati, le froid, etc. bref des  news que vous ne lisez nulle part ailleurs.

Et puis, comme un blog est un journal, n’est-ce-pas ? vous me suivrez dans ma vie trépidante de lycéenne : les horaires des bus, le menu de la cantine etc.

Et puis zut, faites des coms maintenant, je n’ai pas une minute pour faire ce blog entre mon acné et ma Wii.

12 janvier 2009

17 janvier 2009

Marché (Val)

Salut l’ancêtre (nan je deconne fais pas la gueule lol) et aussi les deux gouines,

Déjà moi je voulais vous dire que ben j’ai rien contre les lesbiennes, ça me dérange pas du tout chacun sa vie. Moi j’ai même mon prof de bio eh ben il est puceau, mais moi je critique pas c’est pas mon genre, chacun fait c’qu’il veut à ce niveau là c’est pas moi que ça va déranger. 

Sinon j’aime bien aussi les grand-père, même que moi j’en ai un, et il est même plus vieux que toi Papistache alors c’est pour te dire que ça me dérange pas du tout que tu sois vieux.

 

Alors voilà la raison de mon courrier :

En fait j’ai découvert votre blog par hasard, et je me suis dit que peut-être on pourrait faire un arrangement ensemble vous et moi.

 

Je pense par exemple que je pourrais vous rendre quelques services et vous donner des conseils qui seraient pas du luxe si en échange vous mettez un lien pour mon blog (www.blondattitioude.canalblog.com, vous verrez il est grave bien !) .

 

Bon déjà vos looks ça va pas du tout. Les filles c’est pas parce que vous vous accouplez entre vous que vous devez vous laisser aller et pas prendre soin de vous un minimum hein. Je sais pas moi, vous pourriez peut-être vous maquiller un peu ou vous arranger. Je pourrais vous montrer ça serait pas un luxe du tout. Enfin moi je dis ça c’est pour vous, hein, après je m’en tape c’est pas moi qu’à cette gueule-là c’est vous mdr.

 

Et puis Papistache bon déjà c’est quoi ce pseudo à la con? C’est quoi l’embrouille ? J’sais pas, moi, en changeant même qu’une lettre ça pourrait être mieux et il déchirerait grave mieux ton pseudo. Papislache ça serait pas mal déjà, ça voudrait dire que tu te lâches. Bon Papislache je voulais te dire un truc que les autres doivent pas oser te dire, mais moi t’as vu j’dis ce que je pense hein. Te vexe pas mais quand t’écris tes billet on comprends pas tout lol faudrait peut-être un peu s’exprimer en français lol sinon ça va être chaud de capter tout ce que tu dis.

 

Vous voyez moi j’ai plein de conseils pour que votre blog il déchire grave et qu’il soit plus un blog de vieux cons comme maintenant, mais enfin c’est comme vous voulez, restez dans votre trip sinon, moi c’est pas mon problème.

 

Allez, biz , à très bientôt sur mon blog. Tenez-moi au courant please.

17 janvier 2009

Message de carole61 (rsylvie)

Salut les cent’naires,

J’sais bien que du haut de mes petites’années d’expérience, il m’est prétentieux de penser que mon blog, "à l’ouest des autres", mérite l’attention de lecteurs pertinents comme vous. Mais un bon coup d’pouce me ferait l'plus grand bien question recharge du compteur.

Alors les séniles, si entre 2 tasses de tisanes poussièreuses et quelques madeleines périmées, la curiosité vous poussait d’un simple clic sur mon globi, et ben j’en s’rais bougrement jouasse.

ligne1

« à l’ouest des autres »

http://carole61.sosblog.fr



122298_031

un endroit où je laisse mon esprit vagabonder,

librement et sans interdit, d'un univers à l'autre

17 janvier 2009

Message de Gus (Tilleul)

Mesdames, Messieurs les administrateurs,

Je suis jeune, j’ai quinze an ! Samedi dernier, je suis tombé par hasar sur votre blog et j’ai remarqué que vous avié beaucoup de visiteur et visiteuse… Je sais que vous, les administrateurs, vous n’ête plus tout jeunes alors je viens vous demander un petit service… je pourrais être votre petit-fils, alors j’espère que vous direz oui… Pourriez-vous faire un peu de pub pour mon tout nouveau blog que je vien de créer ?

Vous, les administratrices paraissez encore jeunes alors vous comprenez que j’ai envie d’avoir plein de commentères pour pouvoir répondre et me fer plein de nouveau pots…

Voici mon adresse

 

http://legus.canalblog.com 

Un grand merci d’avance ! Par pollittesse, je vous invite aussi sur mon blog… peut-être que vous n’étes pas si vieux que ça… et que vous aimé rire…

Gus

10 janvier 2009

Messages reçus à ce jour

e_mailTilleul ; rsylvie ; Val ; Laura ; Walrus ; MAP ; Joye ; Teb ; Janeczka; Poupoune ; Kloelle ; Papistache ; Violette7 ; (Tiphaine = participation promise pour cet après-midi) ;

10 janvier 2009

Consigne #43

Vous avez 15 ans, (ne discutez pas, vous avez 15 ans) vous voulez que votre blog particulièrement insipide se gonfle rapidement d'une masse de lecteurs célèbres :

a) rédigez une invite, la plus maladroite (inadaptée, incongrue, stupide, ...) possible, à l'adresse des administrateurs du défi du samedi ;

b) donnez le lien vers votre blog* (celui du djeun de 15 ans aspirant à la célébrité, pas le vôtre ! ! !)

* C'est à dire, qu'il vous faudra créer** un blog (une page, trois ou quatre billets, éventuellement un commentaire ou deux) qui soit à l'image du djeun que vous aurez imaginé.
Valérie, lors de la conception de cette consigne, a eu cette expression que nous avons adorée :

"Oh, alors là, mille fois OUI !!
Créer le blog pourri ? Excellent!
Depuis le temps que j'en crève d'envie ! ! !"

** Si vous ne savez pas créer un blog et que cette partie du défi vous effraie, ne donnez pas le lien vers un vrai blog (on ne vexe personne) mais vous trouverez un moyen de contourner la consigne de manière si imaginative que nul ne s'apercevra de la supercherie.

Toujours : samedidefi@hotmail.fr

10 janvier 2009

Sac de patates et Baskets Roses (Camille)

Les histoires d'amours ça paraît bien souvent mièvre quand ça nous concerne pas.
 
Je n'ai pas l'âge d'avoir les mots assez affinés pour paraître à portée des plus endurcis. Paraît-il qu'il faut avoir l'âge pour avoir vécu. Dans ce sens-là, 22 ans, ce n'est sûrement pas assez d'âge.

   

basketroseSurtout quand je vais vous dire que mon histoire à moi commence avec un sac de patates. Ce n'est pas sérieux. Pourtant il est arrivé, dans ce minuscule appartement, ses yeux cherchant quelque chose. Moi, je ne pouvais voir que lui. Ce jour-là, on devait se ressembler un peu. J'étais habillée tout en blanc et les cheveux longs attachés comme une petite fille. La seule chose qui prouvait que je n'étais pas une gamine sage, c'était mes baskets roses. Elle était là, ma malice. Sage, moi ? Regardez plutôt mes chaussures et mon sourire. Ai-je l'air d'un ange ?
Lui aurait pu avoir l'air aussi. Un tee-shirt blanc bien repassé et la stature bien droite. Mais regardez ses cheveux. Il leur a peut-ête chuchoté avant de partir de faire ce qu'ils avaient envie. C'est l'impression qu'ils donnent. Et comme moi, son sourire. Prenez-vous une porte dans la figure que ça vous ferait le même effet. En plus doux malgré tout.
 
Nous n'aurions pu jamais nous revoir. Il n'était pas malicieux avec les filles. Il a fallu que j'y mette du mien. Je n'avais rien à perdre. J'ai pris ma malice à deux mains. J'ai chuchoté à ma copine de me donner son adresse. Quelques jours plus tard. Je m'asseyais dans ce grand appartement que j'habitais à l'époque. Avec des grandes baies vitrées qui surplombaient Besançon. Et j'ai écrit. J'ai écrit une lettre qui ne me ressemblait pas vraiment. Ou alors qui donnait tout de moi. Il n'existait comme souvenir que ce sourire et ses yeux qui n'avaient pas de couleurs. Tout pouvait encore être gommé. Je n'avais rien à perdre.
 
    Je n'ai rien perdu. Mes mots et moi, on avait tout gagné.
 
    Mes malices amoureuses ont toujours été mes mots. ça ne voit pas beaucoup. Mais ça laisse beaucoup plus de traces.

10 janvier 2009

A la puissance cinq (Papistache)

Fanette — c’est ma fille— aime se nicher sur mes genoux. Elle a deux ans, trois ans, j’ai oublié.
Je m’étonne :
— Mais, mais, comment es-tu arrivée sur mes genoux  ? Je ne t’ai pas senti t’y glisser !
Fanette exulte. Désormais, elle va s’ingénier, des années durant, à surprendre son papa. Elle s’approche en catimini, le frôle, s’installe sur ses genoux et il s’ahurit :
— Mais, mais, comment es-tu arrivée sur mes genoux ?
Rires, caresses, câlins !
Le jeu se reproduit encore et encore.

***


Fanette a grandi, beaucoup, trop ! Un jour—elle a terminé ses études maintenant— elle évoque ces merveilleux souvenirs. Moi, quintuple imbécile, j’avoue que je surjouais la scène. Fanette accuse le coup ; elle y croyait encore !

10 janvier 2009

Amante, poétesse, prédatrice (Pivoine)

Cette fois, je le sais, j’en suis sûre, c’est lui que j’aime, je l’aime 
à la folie ! Je l’aime et je l’aurai.

Même si des fois, je doute, je l’aurai, je le veux. Parce que nous
sommes faits l’un pour l’autre. Ne me demandez pas comment je le sais,
ni pourquoi je le pense, c’est comme ça, je le sens, je l’ai toujours
su. Dès que je l’ai vu. Je suis égoïste je le sais. Juste aujourd’hui!
Pour la première fois de ma vie, je ne me préoccupe ni des conséquences
de mes actes, ni des autres, ces autres! –Je les redoute simplement,
seront-ils des amis ou des ennemis? S’ils nous surveillent… Que sais-je
moi?

Chaque mercredi matin, il vient à la ville en train. Je le sais parce
qu’un jour, il m’a demandé de le raccompagner jusqu’à la gare. Alors,
voilà le stratagème que j’ai imaginé. Je me lève à l’aurore, moi qui ai
toujours été une lève-tard, moi qui redoute l’hiver, les aubes grises,
la pluie qui fouette les frontons de la Grand-Place et les dorures du
Baroque comme les pavés glissants… Moi qui hais l’hiver, je suis là,
sortie des voyageurs, chaque mercredi matin, cachée derrière une colonne
Morris.

Facile ! Je connais à peu près l’horaire de son train, je surveille
l’arrivée des navetteurs, - cela me donne le vertige, tous ces hommes,
toutes ces femmes à la face pâle et inexpressive, accrochés à leur
serviette de travail, en imperméable beige, tous ces gens inodores,
incolores et silencieux, se peut-il qu’ils aient une vie de passion
comme moi, comme lui? Si j’arrive à mes fins? Moi, l’amante, la poétesse
et la prédatrice?

Le voilà. Dès qu’il sort du tunnel, dès qu’il se détache de ce tsunami
humain, je m’en vais légèrement, droit devant moi, vers la Grand-Place,
il ne peut pas savoir, j’ai quelques mètres d’avance sur lui et c’est
lui qui m’aperçoit, et c’est lui qui se hâte et c’est lui qui m’appelle
et je me retourne, faussement surprise. Et nous nous regardons, nous
nous disons bonjour, on s’embrasse, on se tutoie, on fait quelques pas,
on y va, la matinée est belle, la journée sera bonne, qu’il pleuve,
qu’il vente qu’il neige, je m’en fous, aujourd’hui, la Reine! C’est moi!

***

J'aurai vu l'or et la gloire
L'orgueilleux chant de l'histoire
Et nos pas et notre joie
Bleuir au front de ces maisons
Aujourd'hui solitaires


J'aurai vu toutes les heures
Et l'aurore et sa douceur
Et l'attente dans l'hiver
Rougir un coin de ces maisons
Aujourd'hui silencieuses


J'aurai reçu pour demain
D'une voix et d'une main
Ma cité comme un bijou
Blotti dans la nuit revenue
Aujourd'hui souveraine


J'aurai peint ces souvenirs
En un trait en un soupir
Et leur tain fidèle et sûr
Qui resplendit dès aujourd'hui
En deux miroirs

.Embrasés


10 janvier 2009

Mes préférés (Val)

J’avais eu envie de vous dire que je n’ai jamais rusé en amour. Jamais ! J’en étais persuadée jusqu’à ce soir. Pour moi, c’était clair, je n’avais jamais manœuvré de manière à me retrouver inopinément dans les bras d’un garçon. J’ai trop de retenue pour ce genre de chose. Et puis.. je n’y ai jamais songé !

Il ne faut peut-être jamais dire jamais, même lorsque ce « jamais » fait référence au passé.

J’ai foré profond, et j’ai trouvé l’or noir qui fera l’affaire. Malice souterraine presque inconsciente, en réalité. Mais, à bien y réfléchir, et avec le recul, la ruse s’apparente tout de même à une malice…hem … amoureuse ? Le mot m’égratigne un peu la gorge tout de même. Vous jugerez.

L’entreprise dans laquelle j’étais salariée employait une majorité d’hommes. Des jeunes, des plus anciens, des beaux, des moins beaux, des prévenants, des mufles… des hommes, quoi ! Beaucoup d’hommes… pour le peu de femmes que comptait l’effectif. On dira 5%. Pas plus.

J’y étais comme un coq en pâte. On peut même dire comme un coq dans la basse-cour. Un homme qui fréquente un univers d’hommes, il apprécie bien souvent l’exotisme d’une collègue femelle. Pas pour lui conter fleurette, mais simplement pour le dépaysement. Enfin, là-bas, c’était comme ça. Jamais je n’ai bu un café toute seule !

Mon chef (j’étais son assistante) n’avait que des besoins ponctuels (quand je dis besoins ponctuels, j’entends … des services d’une assistante, ne vous méprenez pas !). Aussi, j’étais assez libre de mon temps lorsqu’il était occupé, ou absent, ou qu’il n’avait tout simplement pas besoin de moi…

J’avais des consignes, bien évidemment, mais plutôt souples : moduler mon temps de travail entre les différents services selon les besoins.

Bureau d’études, service après vente, magasin, service commercial… j’avais le choix. Ou quasi. Aucun n’était vraiment débordé, aucun ne refusait mon aide non plus. Et puis du temps, je devais tout de même en accorder un peu partout, donc partager,  mais j’avais le choix du créneau horaire.

Eh bien, je ne vous dirai pas pourquoi j’estimais que les magasiniers étaient des gens vraiment très débordés à qui il fallait prêter main forte une bonne partie de la journée. 

Je ne vous dirai pas non plus pourquoi j’allais bosser « là-haut » chaque soir après seize heures et pas en milieu de journée.

Enfin, je ne vous dirai pas pourquoi je me suis portée volontaire pour l’inventaire alors que j’étais en congé.  Dix heures à compter des vis et des boulons, un trente et un décembre, quand on est pas obligée…c’est charmant…l’année suivante, j’ai récidivé.

Ne vous montez aucun scénario ! Je n’ai jamais attendu ni espéré quoi que ce soit de l’un d’eux (d’ailleurs, j’ai affiché un ventre tout rond là-bas, et ensuite je déposais un bébé chez la nounou chaque matin avant de m’y rendre). J’aimais juste leur compagnie, parce qu’ils étaient mes préférés.

10 janvier 2009

Opportunisme ;-)) (Teb)

, Allo? Grand Chêne … J’aurais besoin de quelques conseils éclairés pour la rénovation de notre structure de L. B….. ; peux tu m’y accompagner et me donner ton avis ???

 

' Avec plaisir… je passe te chercher samedi après midi ???

 

Teb, en raccrochant : « Yesssss »

 

 

 

 (l’anecdote date un peu ;-))

10 janvier 2009

Les ruses amoureuses (Jujube)

Comment faire, en 1967, quand l’élu se révèle tunisien alors que le rendez-vous était fixé à Jérusalem entre deux copines aventureuses ? La copine devenue chaperon veut bien suivre en Tunisie. Mais les parents de l’amoureuse ont eu déjà bien des difficultés à accorder une permission pour Israël ! Et comment motiver ce brusque revirement sans compromettre le secret des amours ? Voilà six mois que ce voyage se préparait, au mépris des tempêtes du désert !

Qu’à cela ne tienne ! Rassemblons une documentation variée et conséquente sur la vie en kiboutz. Quelques amis de là-bas nous feront parvenir des cartes postales vierges… Et nous voilà, à deux pas de la digne cathédrale, en train de rédiger des textes exaltés sur la culture de l’avocat, des pamplemousses, sur les divertissements nombreux, l’esprit convivial des communautés que nous rencontrons. Nous renvoyons tout cela sous enveloppe aux amis israêliens qui posteront aux dates indiquées. Ce qu’ils font ponctuellement.

 L’ennui est que l’amoureuse oublie son dispositif ingénieux pour adresser des cartes postales de Monastir à ses cousines, dont la mère lit la correspondance : qu’est-ce que cette ubiquité ? Sa sœur lui a donné de récentes nouvelles venues d’Israël ! Elle en fait état aux parents, lesquels vont voir les parents du chaperon, lesquels s’affolent, ne sachant plus si leur propre fille est vraiment en Tunisie, et lancent un avis de recherche… bien vite abouti.

 Retour assez penaud.

 C’est compliqué, mais cela finit simplement : ils se sont mariés, elle était leur témoin.

10 janvier 2009

Un secret (Berthoise)

 

Est-ce que je vous l'ai déjà dit ? Non, il y a des secrets qu'on dévoile difficilement.

Il en est qu'on raconte rapidement en marchant dans les bois, en attendant le train, ou dans les rayons en poussant son chariot. Il y en a qu'on fait vivre aux fins de repas quand l'ambiance est aux rires. Ces choses-là sont légères, on les oublie rapidement. Mais il y a d'autres secrets, des.. dont on n'est pas bien fier, qu'on chuchote à l'oreille, imposant le silence.

Je vais vous dire des choses, vous ne les répèterez pas.

Je ne fus pas toujours bien sage. Il fut un temps où j'aimais trouver dans mon lit, un amant quelqu'il fut, pourvu qu'il fut ardent et toujours différent.

En ces temps éloignés, je savais me faire belle. J'employais les onguents, utilisais les fards, et jouais des parfums. J'allais à la ville le soir, et en fin de semaine, pour chercher le bel homme qui saurait m'enchanter. J'avais appris les danses, celles qui ensorcellent. Je savais les pas qui font venir les amis. Après mes folles nuits, ivre de musique, et rompue par les charmes, je rentrais à l'aurore, pour reprendre la route qui mène au droit chemin. Je croyais, fille folle, que je menais la danse, que je tenais ces hommes comme aux creux de mes mains.

Je me trompais, bien sûr, vous l'avez deviné.

Celui que j'aperçus ce soir-là me conquit. Il avait des airs pour lesquels je fondais. Il me laissa venir, jouant l'indifférent, il aiguisa ma soif, et provoqua ma fin. Il joua mon propre jeu, affûta les mêmes armes. Et je devins la proie, ayant été chasseur.

Je ne regrette en rien

ma défaite cuisante.

J'ai perdu, je l'avoue,

au jeu des amourettes.

Il demanda ma main.

Je dis oui, rougissante.

Il devint mon époux.

Jamais je ne regrette.

Moralité :

Méfiez-vous, jeunes filles, des amours sans lendemain

Écoutez les conseils d'une qui se croyait libre.

Si vous voulez garder les atouts dans vos mains

Restez sagement chez vous et lisez un bon livre.

 

10 janvier 2009

Premier amour, à bicyclette… (Tilleul)


J’avais douze ans… lui aussi ! Il était le plus beau de l’école des garçons…

Comment m’a-t-il repérée ? L’amour a ses secrets…

A cette époque, chaque jour après la classe, je montrais beaucoup d’assiduité pour vite terminer mes devoirs scolaires et partir…

" Où vas-tu encore ? " me demandait maman…

" Je vais faire un petit tour à vélo ! "… Lui, il n’avait pas de bicyclette, alors, il m’attendait devant sa maison en shootant dans un ballon…

" Salut ! Ca va ? Je ne savais pas que tu serais dehors… Quelle coïncidence ! " Il me glissait alors dans la poche, une feuille de cahier pliée en huit et je repartais… Je découvrais son gentil message un peu plus loin… Il aurait été gêné de me voir lire devant lui. Nous rougissions tous les deux et ne savions que dire… c’est sans doute pour cela que nous l’écrivions… je ne gardais jamais ses lettres… J’avais trop peur que quelqu’un ne découvre mon secret… Si maman avait su où j’allais tous les jours, peut-être m’aurait-elle privée de sortie… ?

Il est parti interne dans une autre école… je ne l’ai plus jamais revu.

Même pas un bisou ! Nos mains se sont-elles jamais touchées… ? C’était un amour par écrit… J

Il y a cinq ans, j’étais dans un magasin quand j’ai senti une main sur mon épaule…

" Salut ! Ca va ? Tu fais encore du vélo ? "

" Et toi, tu joues toujours au foot ? "

J’ai un peu rougi, lui aussi… A son épouse, il a dit " je te présente mon premier amour… "


Publicité
Newsletter
Publicité
Le défi du samedi
Publicité