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Le défi du samedi

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28 novembre 2009

Demi-lune (Moon)

demi_lune_bis

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28 novembre 2009

La petite Lulu (MAP)

La petite Lulu
s’évade bien souvent
dans son monde de rêve :

Rêvi, rêva, rêvotte
« Oh, je suis un lutin ! »

Les soirs de pleine lune
ses rêves vont croissant :

Rêvi, rêva, rêvotte
au milieu des lupins !

Vêtue de lupuline
piquetée de lucioles

Rêvi, rêva, rêvotte
danse avec les lapins.

Coiffée de jolies nattes
décorées de luzules

Rêvi, rêva, rêvotte
taquine les cyprins.

Chaussée de ballerines
-telle un ludion- jaillit

Rêvi, rêva, rêvotte
souple comme un félin.

A la main une pomme
dans l’autre un lumignon

Rêvi, rêva, rêvotte
princesse du jardin.

Mais c’est demain lundi
bien sûr ses parents veillent :

Rêvi, rêva, rêvotte

.........................
« Ta leçon de latin !!!! »

R_vi

28 novembre 2009

Légende Urbaine (Stipe)

Lundi matin

L'empereur, sa femme et le p'tit prince

Sont venus chez moi

Pour me serrer la pince

Mais comme j'étais parti

Le p'tit prince a dit

"Puisque c'est ainsi, nous reviendrons mardi"

 

Mardi matin

L'empereur, sa femme et le p'tit prince

Sont revenus chez moi

Pour me serrer la pince

Mais comme j'étais encore parti

Le p'tit prince a dit

"J'aurais pourtant juré avoir vu de la lumière. Bon ben tant pis, on reviendra mercredi"

 

Mercredi matin

L'empereur, sa femme et le p'tit prince

Sont encore venus chez moi

Pour me serrer la pince

Mais comme j'étais toujours pas là, tu parles d'une lubie,

Le p'tit prince a dit

"On va lui mettre un mot sur la porte, il doit quand même pas en avoir pour des lustres ! On n'a qu'à repasser jeudi"

 

Jeudi matin

L'empereur, sa femme et le p'tit prince

Sont revenus cogner à la lucarne de chez moi

Pour me serrer la pince

Mais comme ça faisait belle lurette que j'avais déguerpi

Le p'tit prince a dit

"Il n'a pas lu notre post-it ou quoi ? Bon belle-Maman, vous ne voudriez pas jouer un air de luth, ça va peut-être le faire venir le Gai-Luron du Lubéron ? Sinon on dit qu'on reviendra vendredi"

 

Vendredi matin

L'empereur, sa femme et le p'tit prince

Sont, devinez quoi ? Bingo, venus chez moi

Pour me serrer la pince

Mais comme j'avais toujours pas donné signe de vie

Le p'tit prince a dit

"Bon, là, je pense qu'il se fout de notre gueule, le lutin lusitanien. Il a de la chance que Père ne soit pas lunatique ni du genre à se payer le luxe de bouffer les œufs de lump à la louche parce que sinon y'a longtemps qu'on y aurait pété ses lunettes à coups de luge, mais on va plutôt revenir samedi"

 

Samedi matin

L'empereur, sa femme et le p'tit prince

S'sont radinés chez moi

Pour me serrer la pince

Mais comme j'avais prévu de rentrer dans la nuit

Le p'tit prince a dit

"Il a intérêt à bien se lubrifier la lune, le lutteur lusitanien de mes deux, parce qu'on va la lui lustrer jusque dans la luette, qu'il va en choper un lumbago à en bouffer la luzerne par la racine. Ah il veut du lubrique, du lugubre, attends qu'on lui lutine la lunette à lui en filer du lupus, j'vais lui faire clignoter la luciole, moi !!! Rendez-vous dimanche !"

 

Dimanche matin,

L'empereur, sa femme, le p'tit prince, son coiffeur, Brice Hortefeux, Eric Besson, l'armée française et les journalistes

Sont venus chez moi

Pour me passer les pinces

Mais comme j'étais sans patrie,

Le p'tit prince a dit :

"Puisque c'est ainsi, tu vas retourner en Bamboulie"

 

 

Proverbe franco-africain : le lundi au soleil, c'est une chose que l'on n'aura jamais. Par contre, le lundi à l'ombre…

 

 

28 novembre 2009

L'as-tu lu Lulu ? (Sebarjo)

Un lundi matin au petit jour chez les Lulu...

 

-Bonjour ma Lucette...

-Salut mon Lucien. Te v'la enfin levé !

-Oui, je sais c'est d'jà lumineux au-dehors...

-Sûr mon gars, l'coq l'a d'jà déchanté d'puis bell' lurette ! Et la lune a plus sa lueur !

-Dis don' ma Lucette, à propos d'coq, t'as lu l'canard ?

- Hein ? Qu'est-tu m'dis mon Lucien ??? (criant à l'autre bout de la maison)

-T'égosille pas comm'ça ma Lulu, Tu vas t'luxer la luette !!! Non j'te d'mandais juste si t'avais d'jà lu l'Luberon déchaîné ?

-Ben mon vieux, y'a des lustres ! Et c'est quoi don' c'te nouvelle lubie d'lire l'une dès l'lever ! Ah ! Quel sacré lunatique tu fais mon vieux Lulu !!!

-Des lustres, des lustres ! Di'don' eh, t'exagères, il est qu'huit heures... (il vérifie en regardant la pendule) vingt-trois... et on l'a qu'à sept heures trente not' feuilll' de chou ! Et pis faut qu'j'active car j'ai rendez-vous chez l'urologue à dix heures alors...

-J'hallucine l'autre, m'le prends pas hein (l'chou) ! Et pis Prends -le, tiens, j'ai dû l'laissé à l'urinoir...enfin j'crois ben, après avoir lunché mon p'tit déj' !

-Ah... à l'aisance quoi... J''vas l'utiliser tout' d't'façon... Dis t'as pas vu mes lunettes tant qu't'y es ???

-R'garde don' a côteu d'la lunette d'la cuvette...

-Ah ah !!!... là v'là qu'é'm'prend pour Affleflou dis don' !!! j'n'a qu'une paire moi ma Lulu !!! J'la sème pas aux quatre vents !!! Bon j'vas voir sur la luminiun d'la tabl'de nuit !!! J'a dû les mett' à côteu d'la lupiotte !

-Alors t'y vois quéqu'chos'tant qu'tu causes ???

-Les v'là dis don' mes biglotrons... Pil'poil sur la lustrine !!! Bon j'me mets l'Lubéron sur l'lutrin et j'te l'bouquine pendant une 'tite demi-heure !!!

-Ouais ben lambine pas trop pasque moi j'frais ben les mots d'Lurent Rumechku !!!

-Sûr quj'e m'dépêche ! Si tu veux les finir avant demain... pasque eh, l'temps qu'tu déchiffres tout' ces lett' !!!

-Rigol' don' va !! c'est mon luxe c'te grille, qu'est qu'tu veux mon Lulu !!! Pendant c'temps t'iras lutiner dan la luzerne, va ...

-Ah non, c'est plus d'mon âge ça... d'ici qu'j'chope un' luxation ou un lupus, ou pire un lumbago !!! Et j'te parle pas de la lupinose !!! J'suis lucide ma pauv' Lucette, j' peux plus lutter contre ça !!! J'me roul' plus dans la lupuline d'puis belles lupercales, vieux païen qu'j'suis tiens !!! Et c'est pas l'hurluberlu d'urologue qui va arranger ça !

-Ben mon vieux Lulu,tu sais faut pas t'en faire, j't'aime bien mieux assagi tout d'même !!!

-Ben moi j'm'aimais mieux gai luron un rien lubrique!!! Avec l'usure, j'me trouv' plutôt lugubre.

-T'en fais pas tu s'ras toujours mon Lulu...

-Vrai ma Lulu ?

-Lu et approuvé...

28 novembre 2009

qui est Lulu ? (Poupoune)

- Lucette !
- Ludivine ?
- Nan…
- Lucie ?
- Non plus.
- Luce ?
- Nan…
- Ludovic !
- Ludovi… que ?
- Euh… ouais, s’tu veux.
- Non.
- Lucienne ?
- Eh ! C’est bon, c’est pas ma grand-mère non plus !
- Elle s’appelle Lucienne ta grand-mère ?
- Non pourquoi ?
- Ben j’sais pas, t’as dit…
- Lucifer !
- …
- Ben quoi ?
- Tu trouves que c’est un prénom d’fille, ça ?
- Parce qu’on cherche un prénom d’fille ?
- Putain Lucien t’es lourd !
Lucien, il était nouveau dans le coin. Il avait l’air de plus ou moins s’planquer suite à une sale affaire, mais il était pas très causant et moi j’évitais d’me montrer trop demandant, sinon c’était des coups à m’fourrer dans une histoire à la con, qui me ferait perdre du temps et pas gagner un kopek. N’empêche, tout nouveau qu’il était, il s’était très bien intégré chez Gégé et on aurait pu croire qu’il avait au moins autant de bouteille que Norbert comme pilier de bar. Sauf qu’il était lucide plus souvent. Et plus longtemps. Ce qui l’empêchait d’ailleurs pas d’être con : des plombes qu’on jouait à « c’est quoi en vrai son nom à Lulu » et lui qui nous sort du Ludovic et du Lucifer… Comme si pouvait y avoir matière à douter de la féminité de ma ludci… dluci… dulcinée. T’en foutrais du Lucifer !
- Ludmila !
- On a dit Lulu, pas Loulou…
- Merde… S’ça s’trouve, c’est un nom con comme la lune…
A c’moment-la, y a eu comme une lueur d’intelligence dans l’œil de Norbert, qu’on a tous bien cru qu’il allait même dire un truc, puis non. Il a replongé le nez dans son verre. Y a des fois tu peux pas lutter. Norbert, il avait perdu la bataille depuis belle lurette, mais de temps en temps, comme ça, il avait un geste ou un mot qui rappelait qu’il était pas encore tout-à-fait mort. Pour autant j’arrivais pas vraiment à avoir pitié. Après tout, il avait au moins les moyens de se torcher tous les jours copieusement et il avait toujours pas eu besoin de mettre au clou sa montre de luxe. En plus je savais de source sûre que Gégé lui faisait pas crédit, vu qu’il me l’avait dit, Gégé. Alors bon, je gardais ma pitié pour des vrais types pittoresques. Pitoyables, j’veux dire. Comme l’aut’con, là, par exemple. Celui qu’on appelait juste l’aut’con. Lui, ouais, ça, pour faire pitié, il faisait pitié. Il était convaincu qu’au lupanar on trouvait des podologues. C’qu’est pas forcément exclu, mais lui croyait qu’y avait que ça… c’était pas une lumière. En plus il était lunatique et un coup sur deux qu’y venait y supportait pas qu’on se moque et ça finissait en baston. Enfin… en empoignade de poivrots, quoi. Le pire qu’est arrivé un jour, c’est Norbert qui s’est luxé l’épaule, mais c’était en voulant refaire son lacet qui s’était défait pendant la bagarre alors je sais pas si ça compte.
- Lucille !
Ah ! Gégé… lui y perdait jamais l’fil… S’il avait pas cédé à cette lubie de sa Toinette qu’avait voulu un beau jour devenir barmaid, il aurait pu être au moins… euh… un truc où faut d’la suite dans les idées. Bon, en fait, y avait eu comme un genre de malentendu, vu qu’en vrai elle voulait devenir mermaid, la Toinette. Du coup on la voyait jamais trop par ici, sauf avec cet air lugubre et hautain qu’elle s’efforçait d’arborer sitôt qu’elle franchissait le seuil du bistrot. Mais l’Gégé, lui, il avait assumé la boulette jusqu’au bout. Pour le plus grand bonheur des ivrognes du quartier.
- Eeeeeet nan ! Allez, ressers-nous, va, on rejouera une autre fois !
- Ah ben non, allez, dis-nous : c’est quoi son nom à ta Lulu ?
- Ben j’sais pas !
- Hein ?
- Ben j’en sais rien ! Elle a jamais voulu m’le dire !
- Tu déconnes ?
- Même pas.
- Ben alors comment tu sais qu’c’est pas Lucille ?
- Parce que j’y ai déjà demandé.
- Et Lucifer, tu y as d’mandé, pour Lucifer ?
- Ta gueule Lucien !
- Nan mais sans rire… ça fait des lustres que t’es avec elle et elle t’a jamais dit son nom ?
- Ben non.
On a levé nos verres et trinqué, en hochant gravement la tête, aux grands mystères de la vie.

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28 novembre 2009

Ludovic et Lulu : lumpy lullaby (Joe Krapov)

lettrineIl était une fois, il y a belle lurette de cela, un pays lumineux tout couvert de forêts qui avaient poussé dru sur des rochers escarpés. Les villes, verticales, étaient rares et montaient jusqu’à la Lune ou presque. Pour s’y rendre on devait cheminer sur des troncs d’arbres abattus, tremblotants, sans rambarde ni balustrade.

haudegond_02_en_avant_r_duit

Ludovic habitait le village de Lunenville. C’était un jeune homme un peu farfelu, un grand ludion naïf encore plein d’illusions, un étourneau lunaire insouciant du lucre, du luxe, des œufs de lump et du lustre certain que confèrent les ans aux porteurs de Rolex 1 de la ville effilée.

Pour vivre il exerçait toutes sortes de métiers mais jamais le même chaque jour. Le lundi chez Lucullus, l’aubergiste à lunettes de la rue Tabaga, il faisait le cuistot, s’occupait des poulets qu’il cuisinait à l’eau, les saupoudrant d’épices lointaines telles le gingembre de Lübeck, le safran jaune du Luxembourg, la cannelle de Saint-Jean-de-Luz ou le poivre noir de Lutèce. Au bout d’une heure il ajoutait jus de citron, rondelles d’agrumes verts, olives dans leur huile et servait ce délice avec un riz Lustucru 2 aux clients délurés qui payaient leur écot en laissant un écu. Au dessert, c’était petit Lu et parfois, émanant de belles dames de Nantes, il recevait un pourboire royal, de luxe.

Le mardi il dressait des lucanes cerfs-volants au combat. Il faisait s’affronter Luftwaffe et Lufthansa mais malheureusement les petites bestioles étaient lusitaniennes 3 et, collées dans le sable, ne s’envolaient jamais en dehors de leur bac 4.

De Lucien le charpentier, il était, mercredi, l’assistant. Il fabriquait des lucarnes en PVC, en aluminium, en bois de hêtre ou ne pas hêtre, des portes par lesquelles on sortait et des fenêtres par lesquelles on entrait mais jamais l’inverse.

Le jeudi pour Lucette, la marchande de fleurettes, il livrait des lupins à Ludmila, des pétunias à Mélanie, de la lavande à Ludivine, des tulipes à Pétula et des pétunias à Hortense.

Tout émoustillé par ces allumeuses luxurieuses, le jeune homme timide ne voyait personne le vendredi et consacrait ce jour à l’apprivoisement d’une hermine sauvage qu’il avait recueillie un jour qu’elle gisait blessée dans la luzerne à deux pas de chez lui.

Puis le samedi venait. Il se faisait tout beau, tout propre et tout luisant. Il prenait son baluchon et s’en allait à la ville.

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lettrine_Elle s’appelait Lulu, bossait au lupanar, lubrifiait la luciole que les hurluberlus de sexe masculin ont entre les guiboles. Ces vipères lubriques venaient la lutiner dans sa chambre lugubre car c’était tradition pour tous ces lucernaires que d’aller au baluche palucher les greluches parmi les fanfreluches de leur nid à peluches.

haudegond_03_Lulu

Cela faisait des lustres et quelques lunaisons qu’elle en avait assez de vivre de luxure. Elle rêvait d’une vie plus ludique, dans un village translucide après d’un homme lunatique, léger, gentil, une espèce d’artiste un peu illuminé qui jouerait du Lulli sur son luth et lirait au lutrin des contes d’autrefois, un gars plus proche de Lucrèce que de Borgia.

lettrineIls ne se rencontrèrent pas, ne se marièrent jamais et n’eurent aucun enfant. Et pourtant Lucifer l'écrit dans ses Mémoires  : ils étaient faits l’un pour l’autre et ils auraient pu vivre heureux longtemps.

 


Elle ne trouva pas son Lulu mignon,
Il ne
lui dit ni
Lulu Hi ni Lulu Bye,
Il ne balaya jamais les soucis qui Lulu cernèrent.

L’histoire des deux lubies finit en luxation
Et pour que vous trouviez l’histoire plus amère
Je vous balance ici l’ultime vexation :
L’auteur de ce récit n’est pas une lumière ! 5

 

1 : anneau magique porté par les seigneurs du haut château et qui a la particularité de donner l’heur.
2 : publicité gratuite (espérons que l’oncle Bens ne nous en voudra pas !)
3 : elles avaient les portugaises ensablées
4 : de là est née l’expression «  on n’est pas sortis du sable ! »
5 : l’auteur des illustrations, M. Patrice Haudegond, de Douai, est par contre doué d’un talent admirable.  Jugez en par vous-mêmes ici.

28 novembre 2009

LU (Martine27)

Bien chers amis.

Aujourd'hui je prends la liberté de vous faire une conférence sur la syllabe LU. J'attendais cette possibilité depuis belle lurette. Rien à voir, je le précise avec un éventuel sponsor fabricant de gâteaux. Non, avec l'aide de Monsieur Larousse je vous invite à me suivre dans le monde étonnant et fascinant de la LU. Mais laissez-moi d'abord m'installer à mon lutrin, chausser mes lunettes et allumer le luminaire mis à ma disposition.

Bien, alors voilà !

Sur le coup d'une lubie vous pourriez éventuellement faire preuve de lubricité et vous précipiter luxurieux, lubrifiant à la main, dans un lupanar pour vous goinfrer d'œufs de lumps. Joyeux luron revêtu de lurex, faites quand même attention à ne pas attraper un lumbago cela ferait désordre en rentrant lundi au bureau.

Vous pourriez aussi vous transformer en poète et ,au son du luth, regarder par la lucarne luire la lune dans le ciel tel le lumignon céleste qu'elle est. Vous en profiteriez pour admirer le vol des lucioles et essayer de deviner le passage d'êtres lucifuges tel le vampire lugubre.

Vous pourriez également, comme un charmant lulu, vous précipiter dans une ludothèque et entamer de folles parties de jeux avec un luxembourgeois, un lusitanien et un luthérien de passage. Evitez toutefois la lutte, nous ne voudrions pas que vous vous luxiez quelque chose et que vous vous arrachiez la luette à force de brailler.

Si vous être bucolique, embusquez-vous dans la luxuriante luzerne et épiez le charmant lutin en train de lutiner la minuscule lucilie tout en chevauchant un lucane bien lustré.

Plein d'entrain, vous avez aussi la possibilité de dévaler les pistes allongé sur une luge, qui lunatique, s'amusera à faire un triple lutz et à vous planter dans le premier tas de neige venu.

Enfin, méfiez-vous de Lucifer qui pourrait vous faire perdre votre lucidité en jouant avec votre esprit de lucre ou de luxure, vous seriez contraint pour retrouver la lumière de vous plonger dans des eaux lustrales.

Je pourrais encore vous parler de lucernaire, de luddisme, de luffa, de lumachelle, de luminisme, de luminophore, de lunule, de lupin, de lupuline, de lupus, de lusin et autres lut, lux ou luzule.

Mais allons plutôt profiter du lunch luxueux qui nous est offert par notre lumineux hôte, j'ai nommé le ludique Défi du Samedi. Je vous remercie pour votre attention !

28 novembre 2009

Lulu est lucide... (Droufn)

"Lulu est lucide. Ce qu'elle a lu assise sur la lunette des chiottes concernant les lupus dans le journal de lundi à la lueur du lustre chez le lutin joueur de luth, est un peu lugubre.."

28 novembre 2009

"évidences.... passe le temps ! ou miroire suite" par rsylvie

Nous sommes samedi, iil est exactement 9heures1. Bien qu’elle ne soit pas encore toute à fait réveillée Mag, (comme aime à l’appeler familièrement son entourage), est de bonne humeur. Aujourd’hui c’est le défiDUsamedi. Pieds nus, pas le temps de chercher l’autre mULe égarée sous le lit. Qu’elle s’affaire à pas menus. Prendre les bûchettes préparées la veille pour ravigotter le vieux poêle dans la pièce principale. Mettre la bouilloire à chauffer. Pendant que l’eau frémissante entamera le chant mélodieux des gouttelettes libératrices de l’enivrant nectar, qui se dégagera de la cafetière, repue du précieux breuvage. Aller faire un brin de toilette avant de s’habiller chaudement car le froid qui pointe son bout de nez, ne laisse rien présager de bon. Cette année, l’hiver sera rude. Mais avant tout, alLUmer l’ordinateur. Car ses petits enfants le LUi ont bien dit et répété !

Mamie Mag, l’est nUL ton ordi ! Il est obsolet et bien trop vieux,  pour que tu puisses surfer sur le net tranquillement. Tu devrais investir mamie.. sinon t’auras toujours des délais d’attente interminables avant d’obtenir la moindre connexion » !

Qu’importe. Du temps ? Elle en a encore un peu en réserve. Et puis

Investir ! pense MarieMagdelaine en appuyant sur le gros bouton gris de l’unité centrale, rangée sous la tablette faite expressément par Pierre son fils, pour permettre à sa mère de travailler sa mémoire. Car le docteur de l’hôpital de jour l’a bien écrit dans son bilan médical : détection d’une forte probabilité de maladie d’alzheimer !


Du haut de votre lucarne... nous vous proposons cette semaine d'écrire un texte humoristique où l'on trouvera au moins 10 mots commençant par les lettres "LU" ... à envoyer à l'adresse bien connue : samedidefi@hotmail.fr Bonne inspiration et à très bientôt ...

Humoristique ?

Agréable, comique, divertissant, joyeux, réjouissant, spirituel, …..

-« …. faire rire.

Sourire ? oui…. un peu.

Mais à gorge déployée… ne sais pLUs » !

Nostalgique, MarieMagdelaine regarde l’image que lui renvoie (ce qu’elle pense être) un psyché soigneusement disposé sur une coiffeuse année 50. Quand soudain, elle se penche vers la glace, et d’un doigt mal habile, souligne les traits d’un visage qui LUi devient de pLUs en pLUs étrange.

D’un trait grossier, elle dessine le contour d’une bouche qu’elle veut rose et charnelle. En hardie, elle s’attaque aux yeux quelle colorise de bleu. Attentive aux moindres détails, elle trace quelques bouclettes de cheveux et contemple son œuvre.

-«  Miroir, Ho mon beau miroir,

laquelle est plus belle que moi » ? interroge-t-elle en chantonnant

.

-Je n’ai besoin de personne,

hors harley davidson !

Beaujour MarieMag, vous chantonnez ce matin  ? interroge la jeune femme qui pénètre dans la pièce après avoir frappé quelques coups sur la porte de chambre. Je ne vous ai pas fait peur au moins ? Vous étiez tellement occupée que vous n’avez pas entendu mon appel, lorsque je suis entrée.

Mais que faites vous devant l’ordi, de si bon matin?

J’espère que vous l’avez bien éteint cette nuit…

Allez !  faites-moi voir… Mais ça a l’air très joli ce que vous avez tracé sur l’écran ».

Ensemble les deux femmes contemplent l’œuvre. Quand MarieMargdeleine, encouragée par l’avis complaisant de la jeune auxiliaire de vie, se met de nouveau à faire des courbes qui se rejoignent pour former une jolie paire de lunettes rouges sur le bout de nez.

comme c’est amusant, MarieMag, vous venez de métamorphoser Marilyn en maîtresse d'école» !

-« vous savez ma petite,

à 20 ans, je rêvais de ressembler à B.B.

Et bien maintenant que le temps a passé

je trouve que c'est elle

qui me ressemble ! Non » ?

 

et toutes les deux, d'éclater de rire sans retenu tant le bonheur est simple..

28 novembre 2009

La lutte est finie ! (Zie)

Je n’ai jamais été ce qu’on peut appeler, commode. Disons que je suis plutôt du genre lunatique. Faut dire qu’j’habite un plat pays désespérant et qui manque cruellement de lumière et accessoirement de soleil, aussi. Je suis du sud, alors je lutte contre une descente congénitale du moral dès que les nuages s’installent. Mais ceci n’a rien à voir avec mon propos.

 

Du lundi au dimanche, c’était surtout en voiture que ma lubie me prenait… Ma luette se déliait à la moindre contrariété, dans une musique qui n’avait rien d’un morceau de luth, si vous voyez ce que je veux dire ! J’avais le verbe ordurier fort abondant, et ludique, qui plus est... J’y prenais presque du plaisir… Presque de la luxure, mais faut pas exagérer…

 

Je suis sûre que cette activité de jurons instantanés aurait pu être lucrative. Le vocabulaire frisait la luzerne ! Heureusement que ces phrases-là n’étaient pas lues ! Elles fusaient à vive allure, et moi, je restais planquée derrière ma lucarne bien fermée, même en été, des fois que je me serai fait luxer l’épaule ou la lunule par un plus fou que moi… Mieux vaut se méfier ! Je m’égosillais, les lunettes de soleil plantées sur le nez, même par mauvais temps, histoire que personne ne voie mes yeux révolvers. Parfois, j’avais aussi la gestuelle prolixe d’une lutteuse ou d’une catcheuse… Ma caisse a gardé tant de traces de ces luttes !

 

Il paraît que ça me déstressait de passer mes nerfs sur le premier con venu qui avait sa berline devant la mienne ! J’étais lucide, ça ne pouvait pas durer ! J’aurais fini pendue par les pieds à un lustre ou insultée par un dément lubrique ! Mais je ne sais pas, comme par magie mes mauvaises habitudes m’ont quittée ! Parties, comme par enchantement ! Serait-ce un lutin qui rôde ? Devrais-je l’honorer comme il se doit, les lundis de pleine lune ?

 

Honnêtement, ce n’est pas un luxe d’être un peu plus détendue et lubrifiée du gosier qui se met à chanter des ritournelles, presque gaiement, même dans les pires embouteillages ! Enfin une lueur d’espoir ça faisait belle lurette que j’attendais cela : de simplement baisser les armes.

 

Vrai ! Même lui, mon amoureux, ne me reconnaît plus !

 

28 novembre 2009

Le lutin et la luciole (Vegas sur sarthe)

Un lutin facétieux pris soudain de lubie
s'en vient au lupanar flanqué d'un lumignon.
Il frappe à la lucarne, personne à la maison
pourtant une lueur brille comme un rubis.

Le luron ébloui ajuste ses lunettes
découvre une luciole, un pauvre ver luisant
qui luttait à la porte depuis belle lurette
pour ne pas dire des lustres, et presque agonisant.

"Postérieur lumineux, réfléchis, sois lucide"
lui dit le farfadet, "ce lieu n'est pas pour toi;
ici c'est la luxure, ça tapine à tout va
tu risques un lumbago ou un insecticide".

"Pauvre lutin lubrique, laisse-moi travailler,
pour moi c'est lucratif, je viens pour lubrifier...
je suis luminescent et je graisse les portes,
qu'elles cachent des culs, des lutins, que m'importe!"

Le lutin stupéfait s'en luxe la luette,
le bec ainsi cloué par l'étrange bébête;
l'envie lui est passée, la lune est bien lugubre,
et l'endroit si ludique devenu insalubre.

Le luron déconfit s'enfuit dans les lupins
tandis que la luciole graisse en pleine lumière,
reluque les luronnes, bichonne les charnières,
et sent monter en elle un étrange venin.

28 novembre 2009

L.U. (Papistache)

Lue ?

Lulu ?
Lulu lut :  « Lu... Lu... Lu... »
« Lu » lu : « Lu »

L’« U » ? Lulu l’eût lu ?
L’« U » ? Lulu l’eut !
L’« U » ? Lulu l’hue !
L’ulule, Lulu, l’« U » ? Lulu l’hulule l’« U » !

Lulu l’eût lu l’ « U » !
Lu, lu, lu !

Lu !

28 novembre 2009

Lustucru ? (Walrus)

C'est bien connu chez les lutins du Luberon : la pleine lune les rend d'abord ludiques et finalement lubriques.
Un lundi de pleine lune donc, un lutin luberonnais lutinait sa lutine.
Serais-tu beurré comme un petit Lu pour m'entreprendre ainsi, lui demande-t-elle.
Non, Lulu, lumière de mes yeux,lui répond-t-il, c'est la lueur de la lune qui m'engage à la luxure, tu ne vas quand même pas m'expédier au lupanar ?.
Non, mon gentil luron, c'est bien trop agréable et une fois par mois, ce n'est pas un luxe finalement, murmure la lutine mutine.
D'ailleurs dit-elle, baissant encore la voix, la lubrification est suffisante, passons aux choses sérieuses, allongeons-nous sous les lupins...

28 novembre 2009

LUCKY LULU LUMBERS IN THE LURCH (Joye)

À Lucerne, Lulu la Luxembourgeoise, cousine distante de Guy Lux et bonne luthérienne lucide, ayant lu la toute dernière lubie lunaire et lumineuse - quel luxe ! - lutta lugrubrement dans la lumière hallucinante devant sa lucarne. Rechaussant luxueusement ses lunettes lustrées, notre gai luron s'imagina en train de lubrifier lucrativement les luges luminescentes à Duluth tout en ululant une petite lullaby. Son copain, Luc, toujours bien luné, lui, l'accompagnait par des alléluias sur son luth. Normal, ils étaient lundi, et ils avaient mangé du lump au lunch. La lune luisant par la lucarne l'ulcérait. Qui l'eût cru ? Lustrucru le Luddite qui la lutinait impitoyablement lui servirait d'inspiration. Il serait bien son ludion. Luxuriante, elle l' utiliserait comme l'unique héros de son oeuvre épique : Lucie au Lupanar.

28 novembre 2009

Nostalgique luminaire (Anthom)

 

Quelle était donc cette tremblante lueur
Eteinte depuis des lustres
Qui brillait sous la lune,
Eclairant faiblement la ruelle lugubre?
Quel était ce rouge lumignon
Se reflétant sur le pavé mouillé,
Fantasque fanal
Vacillant au vent?
Quelle était cette luciole
Feu-follet luminophore,
Balancé par la rafale,
Au-dessus de la lucarne
D'une sombre porte-cochère?
Quel était ce lanterneau lunatique
Signalant de ses reflets rubis
Le discret passage vers un salon lucratif
Au décor luxuriant ?
C'était, mon cher, l'enseigne lunaire
Signalant au passant...
L'entrée du lupanar d'antan!

22 novembre 2009

Lu et approuvé (?) les textes suivants :

affiche_LUAnthom ; Joye ; Walrus ; Papistache ; Vegas sur sarthe ; Zie ; rsylvie ; Droufn ; Martine27 ; MAP ; Joe Krapov ; Poupoune ; Sebarjo ; Stipe ; Teb ; Moon ;

21 novembre 2009

Défi #82

82ème défi

Du haut de votre lucarne

nous vous proposons

cette semaine

d'écrire

un texte humoristique

où l'on trouvera au moins 10 mots

commençant par les lettres "LU" ...

à envoyer à l'adresse bien connue : samedidefi@hotmail.fr

Bonne inspiration et à très bientôt ...

21 novembre 2009

Miroir, Miroir magique, un McCartoonita au Haïkus et la Frite… et vite ! (Cartoonita)

diva_sabotee

21 novembre 2009

Miroir (Moon)

miroir_entier

La photo d'origine est de Didier HEROUX

21 novembre 2009

L'Autre reflet de moi-même (Virgibri)

virgibri

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Le défi du samedi
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