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Le défi du samedi

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17 juillet 2010

« C’est ta chance », chante Goldman. (Captaine Lili)

Défi 16 – consigne soufflée par Teb.

La vie quotidienne s'enlise dans de petites habitudes.

Un œil neuf (lequel ?) ne nous permettrait-il pas d'y voir comme autant d'événements exceptionnels.

Serez-vous capables (c'est un défi, rappelons-le) de truffer votre texte de la répétition (choisissez la périodicité) d'une même phrase ?

Me réveiller.

La douleur est là.

Allumer l’ordi comme on ouvre une fenêtre.

Enfiler un vêtement. Descendre l’escalier.

Traverser la rue. Lever les yeux vers la colline et le ciel.

La douleur est là.

Le pain frais aussi.

Le tartiner de miel. Boire un thé.

La douleur est là.

Un tour dans la salle de bain. Après, c’est l’aventure.

La douleur est là. Cette phrase-là rythme mon quotidien.

C’est la douleur qui met les points sur les i que je dessine.

Je vais d’escales en ports : kiné deux fois dans la semaine, danse orientale une fois, l’amoureux au téléphone certains soirs.

Mais la douleur est là, peu importe ce que je brode, ce que je crée, ce que je chante.

C’est toujours la surprise. L’aventure au bout des neurones, au gré du cerveau qui dicte les signaux.

La douleur est là.

Alors j’invente. Je cherche. J’explore les possibles des impossibles.

Et je me frotte à l’impossible des possibles.

C’est selon. Selon les jours, selon les heures.

La douleur est là. Et m’offre un quotidien pas banal.

« C’est ta chance », chante Goldman.

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17 juillet 2010

C'EST PAS POUR ME PLAINDRE, MAIS... (Joye)

Défi # 2

Faire un poeme avec 10 rimes en 'pete'... *sourire*

Malheur aux nez en trompette,
Mes rimes ne valent pas tripette !
Sans prendre la poudre d'escampette
Avant de finir, (je regrette !)
Je continue donc ma conquête
Des rimes pas trop fines, grassouillettes.

Une drôle de chose m'embête,
La langue française n'est pas nette !
Je lance donc une grande enquête :
C'était qui la jolie rousse qui pète ?

10 juillet 2010

Les défis de l'été —2—

Pour l'été : défis en libre service.

Vous* rêvez de répondre à un défi historique ?
Vous* regrettez d'être né(e) trop tard dans un monde qui va trop vite ?

Souriez !

Les défis du samedi vous* proposent d'assouvir vos fantasmes.

Chaque semaine de juillet et août vous* pourrez relever le défi de votre choix et votre participation sera dévoilée le samedi à 00h01 comme toujours.

Mode d'emploi.
Colonne de droite :

  • cliquez sur  « *consignes » ;
  • déroulez la page ;
  • remontez le temps ;
  • choisissez un défi (le plus ancien date du 15 mars 2008) ;
  • mitonnez votre texte ;
  • envoyez-le à samedidefi@hotmail.fr en précisant le défi sélectionné.

Pour lire les textes déjà publiés sur le même défi.
Colonne de gauche :

  • cliquez sur  « toutes les archives » ;
  • déroulez la page ;
  • cliquez sur le tag correspondant au défi choisi (ex #1).

* Tout nouvel amateur d'écriture que l'émollience estivale conduira en ces lieux sera le bienvenu.

10 juillet 2010

Ont relevé un défi historique

10 juillet 2010

Hommage à Barcelone (Venise)

Venise1

Venise2

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10 juillet 2010

Les nuits dans le désert saharien sont glaciales (Papistache)

Défi #113 :
Cette semaine c'est KatyL qui nous propose un défi
d'après un de ses propres tableaux.                
2_enfants_perdus
Elle nous demande :
"Où vont ces enfants ?"

Alors, réfléchissez, cherchez, entraînez-nous à la suite
de ce garçonnet et de cette petite fille ...
Ne vous perdez pas en chemin et envoyez vos
compte-rendus à
samedidefi@hotmail.fr

**********************************************************************************************************************

Les nuits, dans le désert saharien, sont glaciales

« Alors, le petit moulin, tout au fond de la mer, depuis ce jour, inlassablement, continue à moudre du sel et c’est pourquoi... »

Gentil — mais ignorant — narrateur, permets que je coupe une rémige à ton aile.
— Qui es-tu ?
— Je suis le professeur Théodore Monod  et je voudrais te dire qu’ [ il faut rompre avec cette croyance que le sel vient de la mer ; il y va ! ]

« Oh, merci professeur !
                   Tout s’éclaire.
                            Les enfants ne vont pas où l’image laisse penser qu’ils se dirigent. 
Ils en reviennent !

Bien sûr :  ce déhanchement  !
                   Le poids du corps sur le talon plutôt que sur la pointe du pied.
Ils marchent à reculons !

Ils marchent ?

L’illusion aurait pu tenir si — gentil, mais niais, narrateur — tu avais rendu ta copie la semaine passée.  Sers-toi de tes yeux !
Ces enfants n’ont pas bougé d’un millimètre depuis quinze jours !

Ils ne vont ni ne reviennent : ils jouent !

D’ailleurs monte le son et tends l’oreille ! »


Découvrez la playlist Comptines avec Les Momes Du Ce2

10 juillet 2010

Chapître I - Défi n°3, L’emploi du temps.. (Fafa)

- Lieutenant !

- Oui qu’est-ce qu’il y a ?

- Un appel d’un vigile qui signale un véhicule abandonné dans le parking souterrain qu’il surveille.

- Et alors ?

- Ben et alors il faut aller contrôler...

- Contrôler quoi, j’y comprends que dalle Durand, de quoi tu m’parles ?

- Ben quand une voiture est « abandonnée » (il marqua ces guillemets d’un double aller retour rapide de l’index et du majeur de chaque main comme si son ton n’y suffisait pas), il faut qu’on aille enquêter sur place pour s’assurer du pourquoi et du comment, voiture volée, accident du proprio, et caetera...

- Et c’est à moi de m’y coller ? Y a pas quelqu’un d’autre, un bleu ?

- Désolé Lieutenant mais pour enquêter il faut un OPJ et vous êtes le seul dispo ce soir, le gardien ne put retenir un léger sourire, tiens, autant pour les bleus.

 

A peine arrivé sur place, le parking était situé au sous-sol d’un immeuble de bureau dans la zone du pôle technologique, le vigile lui sauta littéralement dessus.

 

 - C’est moi qui a découvert le véhicule suspecte Inspecteur !

 - Bonjour, LIEUTENANT François Roste, où se trouve la voiture ?

 

Le vigile guida le lieutenant jusqu’à la place numérotée deux cent trente six au deuxième sous-sol, il aurait put le suivre les yeux fermés tant il exhalait l’aftershave bon marché à plein nez.

On se serait cru dans un épisode particulièrement mauvais de Plus Belle La Vie, des kilomètres de rubalise rouge et blanche étaient tendus entre les piliers, les conduites d’eau usée et les chemins de câbles électriques à tel point qu’il fallut quasiment que le lieutenant passe dessous à plat ventre pour approcher de l’étrange voiture stationnée derrière.

Encore un qui s’est fait bouler du concours de gardien de la paix et qui s’est consolé en trouvant une place de vigile, la bombe lacrymo c’est moins classe que le Sig Sauer mais ils ont l’uniforme se lamenta-t-il silencieusement.

 

 - C’est quoi comme marque ?

 - J’sais pas, j’connais pas, une étrangère à coup sûr, lâcha le vigile avec une pointe de mépris, moi j’dis qu’on devrait retirer la nationalité française à tous ceux qu’achètent pas franç....

 - Elle est fermée ?

 - J’en sais rien moi, j’ai touché à rien en vous attendant...

 

Le lieutenant enfila un gant jetable, saisit la poignée du bout des doigts, ouvrit la portière conducteur et se pencha à l’intérieur. L’habitacle embaumait comme le rayon cosmétique d’un Monoprix !

 

 - Ouais, rien touché... Vous n’auriez pas vu un truc intéressant des fois par une vitre ? Ca m’éviterait de perdre mon temps à chercher...

 - Ben c’t à dire, i’s’pourrait bien qu’il y ait un agenda dans la boîte à gants, ma femme c’est toujours là qu’elle le range le sien quand on prend la Fuego...

 - Merci, allez m’attendre dans votre...

 - P.C., c’est notre P.C. comme qui dirait, j’ai du café chaud si vous voulez ?

 - Merci, je verrai plus tard.

 

Le lieutenant ouvrit la boîte à gants qui sans surprise contenait un agenda. Bon, qu’est-ce qu’il y a d’intéressant là-dedans ? Pas de nom, pas d’adresse ni de téléphone ni au début ni à la fin bien sûr, bon, huit, neuf, ah ! samedi 10 juillet.

 

09h15 Teinturier
09h30 Appeler Uwe Schröder
10h00 Ernst aux incubateurs / vérifier tension échantillon de référence
12h30 Déjeuner avec Estrosi
15h00 Ernst vérifier MEP cartouche réacteur
16h15 Poubelle salle de pause
16h30 Teinturier
17h00 VOYELLE

 

Ça m'a l'air d'être du beau linge mon client. Je vais peut-être pas taper Cricri tout de suite, en demandant au vigile ou au gardien à l'entrée dans le hall de l'immeuble, y en a bien un des deux qui connaîtra le sieur Ernst, c'est pas si courant comme patronyme.

 

Le lieutenant se dirigea vers le « P.C. » où l’attendait le vigile.

 

 - Re. Est-ce que par hasard vous connaîtriez un dénommé Ernst ? Il doit travailler avec le ou la propriétaire de la voiture.

 - Nan, désolé mais ça m’dit rien ce blase. Vous savez, les gens sont pas très loquaces en général, c’est à peine si ils me voient. Mais heureusement que j’suis là pour surveiller parce que des fois y a quand même des trucs pas clairs dans les parkings souterrains...

 - OK, merci quand même. Il doit y avoir un gardien là-haut pour les bureaux ?

 - Ouais, c’est Roro ! Robert Francis en fait, mais comme on est pote je l’appelle Roro vous voyez. Vous voulez lui parler ?

 - J’aimerai bien oui. Où est-ce que je peux le trouver ?

 

Après un bon quart d’heure d’indications ponctuées d’anecdotes toutes plus « savoureuses » les unes que les autres, le lieutenant finit pas avoir un plan complet de l’immeuble et savoir qu’il suffisait de prendre l’escalier en face du bocal du vigile pour trouver juste en face de la porte le bureau du gardien.

 

Celui-ci, sans doute consciencieusement prévenu par téléphone par le vigile, attendait le lieutenant un énorme cahier dans les mains.

 

 - Bonjour Capitaine, Robert Francis, j’suis l’gardien. Nono m’a appelé pour me dire que vous cherchez Ernst c’est ça ?

 - Bonjour, LIEUTENANT Roste, oui c’est ça, vous le connaissez ?

 - Pour sûr que j’le connais, j’connais tout l’monde ici. Tenez, regardez ! Et il tendit le grand cahier à spirales au lieutenant. Ernst Moritz Arndt, il bosse chez B.N.G, Bioengineering for New Generations. Ils ont un demi étage rien que pour eux, au huitième. Vous pouvez prendre l’ascenseur là-bas si vous voulez.

 - Merci bien. Vous savez ce qu’ils fabriquent ?

 - J’ai pas trop bien compris, ils sont pas très causant sur le boulot.

 - Encore merci Monsieur Francis, je vais voir ça avec eux directement, bonne journée.

 - Appelez moi Roro Capitaine, à vot’ disposition.

 

Le lieutenant se dirigea vers l’ascenseur indiqué en essayant de traduire le nom de la société. Bioengineering ? j’aurais mieux fait de bosser un peu plus mon anglais moi...

 

10 juillet 2010

Adrienne est invisible (Adrienne)

« Qu’est-ce que vous feriez de surprenant ou de défendu si d'un coup de baguette magique je vous rendais invisible l'espace d'une petite heure ? » demandait Kloelle pour le défi n° 8, fin avril 2008.

Surprenant ? Défendu ? Ni l’un ni l’autre, il me semble.

Et puis d’ailleurs, mettez-moi à une table, dès qu’il y a une dizaine de convives, je suis déjà parfaitement invisible sans l’intervention d’aucune baguette magique.

J’écoute les autres parler. Il faut bien qu’il y en ait qui écoutent, non ? Voilà l’excuse que je me suis trouvée.

A l’époque pas si lointaine où j’avais une belle-famille, nous avions régulièrement des tablées d’une vingtaine de personnes et ça m’allait fort bien. Je servais, desservais, m’activais aux fourneaux et à la vaisselle, m’occupais des enfants des autres. Pendant ce temps, je laissais « les grandes personnes » parler de cravates, de football et de politique.

Dernièrement, j’étais à une tablée d’une douzaine de personnes. Parfois j’ai eu envie d’intervenir, mais ne savais comment faire. Fallait-il interrompre celui qui parle ? J’ai horreur de ça. Se glisser subrepticement à la fin de sa phrase ? Mais quand sa phrase se termine-t-elle ? De toute façon un ou deux autres prennent déjà la parole et tout est à recommencer.

Et quand chacun a dit son fait et qu’il y aurait une possibilité de glisser mon grain de sel, on est déjà passé à un autre sujet.

Parfois, un silence plane, tout à coup. Est-ce le moment ? Vais-je empêcher l’ange de passer ou vais-je au contraire goûter ce silence, en évaluer la qualité ?

Puis la conversation reprend, et moi ma table d’écoute. J’entends une dame enfiler des poncifs comme des perles. J’entends un monsieur parler de choses qu’il ne connaît pas. Ce sont des moments où j’ai moins que jamais envie d’intervenir. Péché d’orgueil, probablement  

« Si ta phrase, disait ma mère, commence par « Moi, je… », ravale-la tout de suite. »

Voilà pourquoi sans doute j’ai créé ce blog, sur lequel les « Moi, je… » ne se comptent plus. J’en ravale beaucoup, pourtant  

Alors pour en revenir à la baguette magique, chère Kloelle, donnez-m’en une qui me rende visible, la prochaine fois que je serai à une tablée d’une douzaine de personnes qui ne me sont pas assez familières pour que je sois à l’aise, décontractée et volubile.

Je vous en remercie d’avance.

10 juillet 2010

L'oiseuse (Poupoune)

Il était une fois une fille qui parlait aux oies. Avec cette manie de cancaner au bord de la mare, elle ne s’était pas exactement fait la réputation d’être une lumière. Pour tout dire, elle était même franchement considérée comme une idiote. Les plus gentils l’appelaient l’Oie blanche, les autres l’appelaient Simplette. Moi, je ne l’appelais pas. Je n’aime pas les attardés.

Elle n’avait pas longtemps fréquenté les bancs de l’école, parce que c’était sans espoir et elle se perdait environ trois fois sur quatre en voulant y aller, alors au lieu de la voir dans la cour de récréation jouer avec les autres enfants, on la retrouvait la plupart du temps au bord de l’eau en train de jacasser avec les oies. Il a bien été un temps question d’essayer d’exploiter le filon en se lançant dans le foie gras, mais impossible de mettre la main sur une seule de ces satanées bestioles ! A croire qu’elles ne venaient que quand la gosse leur faisait la causette… Cette bizarrerie a alimenté les conversations au bistrot et à l’église pendant quelques temps, et puis tout le monde s’est désintéressé de la gamine autant que de ses oies. Tout juste si je me souvenais de son existence, d’ailleurs, quand je l’ai vue débarquer, l’air de ne pas toucher terre, au milieu d’une véritable armada de volatiles silencieux qui avançaient vers moi en me regardant d’un air menaçant.

J’ai bien eu le temps de penser que c’était irrationnel d’imaginer qu’une armée de volailles stupides me menaçait, mais c’est pourtant bien à ça que ça ressemblait. Et quand la môme s’est mise à leur parler… Bon sang ! Ces saloperies de bestioles m’ont foncé dessus et m’ont fait reculer jusqu’à me faire tomber dans cette foutue mare où j’avais toujours pensé que la gamine finirait par se noyer ! Et voilà que c’est moi qui vais y mourir, noyée dans vingt centimètres d’eau et des centaines de litres de fientes dont ces putain d’oies, je vous le jure, me bombardent sans relâche ! Sous le regard amusé de la gosse, qui les encourage. Ma propre fille ! Tu parles d’une oie blanche…

 

10 juillet 2010

Allô Kate Ring ? (Kate)

Allons-y avec allant pour les "Allô/Ici" du défi #1IMGP2297

- Allô Win ? Ici Trouille !

- Allô Merta ? Ici Lens !

- Allô Mer ? Ici Rennes !

- Allô Phtalmo ? Ici Gmund !

- Allô Riez ? Ici Tronc !

Quelques uns n'ont pu être accouplés et sont donc restés orphelins, si vous voulez en adopter certains, les voici :

- Allô To ?

- Allô Rmone ?

- Allô Real ?

- Allô Vergne ?IMGP1927

- Allô Péra ?

- Allô Vive ?

- Allô Tri ?

- Allô Tage ?

- Allô Broge ?

- Allô Cation ?

- Allô Tel ?

D'autre part :

- Ici Ri !

- Ici Gare !

n'ont pas trouvé d'interlocuteurs non plus...

Bouquet final et histoire vraie : récemment une étudiante me téléphone, Mademoiselle Viard.

J'accepte sa proposition et quand elle me rappelle, dix minutes après pour me demander la même chose et se présente comme Mlle Viard Malika, je crains le canular... Eh bien, finalement non, c'était bien son nom !

10 juillet 2010

LA FILLE QUI PARLAIT AUX OIES (Lorraine)

« Il était une fois une jeune fille qui parlait aux oies. Elle connaissait leur prénom . C’est très utile quand on veut s’adresser à l’oie à tête barrée ou à l’oie des moissons. Ou encore à l’oie des neiges venue de si loin que le nom de son pays était imprononçable. Mais Lou n’avait qu’à élever les doigts , les agiter un peu et l’oie apparaissait ; c’est pourquoi elle l’appelait l’Eclair.

La bernache du Canada avait l’accent de ses lacs gelés. Lou l’interrogeait : « Tu m’emmèneras en voyage, un jour ? ». L’oie, (très sage) se taisait. A quoi bon dire « Non » à cette jolie gardeuse de basse-cour, qui parlait aussi aux poussins, aux dindons, aux poules effarées. La bernache du Canada savait bien que Lou connaissait le langage des oiseaux parce qu’elle n’avait pas d’amoureux. Que se passerait-il quand elle le rencontrerait ? Par contre l’oie des moissons ne se posait pas de question. Elle était la préférée de Lou et un peu jalouse des autres . Mais pas trop. D’ailleurs, elles s’en allaient souvent à deux en promenade. Et voici ce qu’il arriva :

L’oie dandinait devant, Lou dandinait derrière,
Elles allaient pas à pas au marché de l’Archelle
Et tout en dandinant, l’oie devant, Lou derrière
Aperçurent le puits et Yan à la margelle

Yan cria « Bonjour, Lou » ! Lou sourit au beau Yan
L’oie cancana très fort, appelant au secours
L’oie cendrée, l’oie rieuse, agressant le beau Yan,
Comme l’oie des moissons, comme l’oie au bec court

La bernache au cou roux était de la partie.
Le boucan assourdit Lou qui prit les devants
Et leva son bâton face à la compagnie
L’oie rieuse s’enfuit, Yan vint en conquérant

La bernache nonette et la jolie oie naine
Prirent un vol alourdi et cessant la querelle
Les autres au bord de l’eau plongèrent, incertaines
Tandis que Yan et Lou passaient la passerelle

L’oie de Lou comprit-elle que l’amour transfigure?
On la voit désormais , se taire en dandinant
Devant Lou qui dandine ajustant sa coiffure
Le long du lac ombreux où l’attend son amant.

 

10 juillet 2010

Défis de l'été‏ #1 (Vegas sur sarthe)

Allhomonyme  Icinonyme
Allhorizon Icyclone
Allhorloger Isiz'heures dix
Allhoroscope Isigne astral
Allhortensia Icyclamen
Allaumônier Iciboire
Allhopital Icicatrice
Allautobus IciLesMoulineaux
Allautographe Isignature
Allautopsie Icimetière

Allobsédé Iciboulot
Alloccasion Icirconstance
Allodience Isilense
Allauberge Icitronnade
Allocarina Icithare
Alloignon Iciboulette
Allautopompe Iciterne
Allauriculaire Icire d'abeille
Allautan Isimoun
Allocciput Isinus

10 juillet 2010

katyL vu ? (Walrus)

La sente sort-elle des profondeurs de la forêt ou en longe-t-elle la lisière ?

L’artiste ne nous le montre pas.

Les enfants débouchent de l’ombre vert sombre dans l’aube rose d’un arbuste tout constellé de fleurs.

Signe d’espoir, d’aboutissement ?

Nul ne sait, car c’est pour nos seuls yeux qu’éclate la lumière.

Le petit chemin (sent-il la noisette ?) plonge, lui, sur la gauche, vers un endroit caché, ouvrant mille horizons à notre imagination.

Et katyL, malicieuse, nous demande où il va, s’essayant à brimer nos rêves.

Mais nous ne donnerons pas, tête baissée comme bisons furieux, dans son piège restrictif. Car à peine tentons-nous de le transcrire que le rêve, si joliment évoqué par l’image, s’évanouit.

10 juillet 2010

Le défi #1 de Joye

Defi #1  Concocter vingt 'Allo-Ici'.
Le concept:
Creer des mots-valises en joignant 'Allo' et 'Ici' phonetiquement a d'autres mots. Des jeux de mots, quoi!
Ex: Allautruche? Icigogne!


1) Allaufoie ? Icirrhose.

2) Allauditoire ? Isilence.

3) Alleaudepuits ? Iciterne.

4) Allodessa ? Isibérie.

5) Allobsèques? Icimetière.

6) Allopéra ? Iszymanowski.

7) Allau-delà ? Ici-bas.

8) Allouine ? Icitrouille.

9) Alleau-de-vie ? Iciboire.

10) Allautel ? Icierge.

11) Alloignon ?  Icibouilette.

12) Allocution ? Isyllabe.

13) Allobotomie ? Isynapse.

14) Allocomotif ? Isixwagons.

15) Allaucomptoir ? Isiffler.

16) Allosé ? Isybarite.

17) Allobois ? Isylvestre.

18) Alloprogramme ? Isystème.

3 juillet 2010

Défis de l'été

Pour l'été : défis en libre service.

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3 juillet 2010

Ont déjà ...

Ont déjà suivi à la trace ces deux enfants :

54593098_1_Venise ; Fafa ; KatyL ; Vegas sur sarthe ; Joye ; MAP ; Adrienne ; Kate ; TataBéa ; Walrus ; rsylvie ; Jo Centrifuge ; Joe Krapov ; Poupoune ;

3 juillet 2010

Bonne question ! (Walrus)


Bonne question en effet, où vont donc ces enfants ?

Et, tant que nous y sommes, d’où viennent-ils ?

Mieux : qui sont-ils ?

Ça me rappelle Gauguin...
La question bien sûr, pas le style de la peinture.

gauguin

3 juillet 2010

Histoire (MAP)

Histoire en images pour enfants pas très sages

Histoire à faire peur aux enfants gambadeurs

Histoire à ne pas croire ... là c'est à vous de voir !!!

OGRE_1

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3 juillet 2010

bucolique ta mère (Poupoune)

Ah ça ! Ils les connaissaient, toutes les histoires sordides et terrifiantes des monstres de la forêt ! La vieille folle anthropophage, le bûcheron incestueux, les nabots lubriques… pas un seul de ces personnages farfelus autant qu’effrayants ne manquait à l’appel de leurs pires cauchemars de gosses ! Mais ils étaient grands maintenant, et ce n’était que des histoires… alors ils n’avaient pas peur de couper par les bois : ça allait tellement plus vite !

Ils n’ont pas eu peur non plus ce soir-là quand ils se sont retrouvés empêtrés dans un grand filet : ils ont pensé qu’il s’agissait d’un piège du père Mourelet. Ils n’ont toujours pas eu peur en voyant s’approcher d’eux ce bonhomme qu’ils n’avaient jamais vu : ils ont pensé qu’il s’agissait d’un cousin ou d’un ami de quelqu’un du village. Ou du village d’à côté. C’est sans hésiter qu’ils l’ont suivi dans la jolie chaumière de la clairière derrière le bois, où il leur a proposé de leur faire découvrir enfin le seul vrai mystère de la forêt. Ils n’ont évidemment pas eu peur, dans la maisonnette, en reconnaissant leur copain Antoine, dont on leur avait dit qu’il était parti à la ville chez ses cousins. Ils ont encore moins eu peur en retrouvant la petite Agnès, la sœur de Louis, qui était elle aussi partie à la ville pour ses leçons de piano.

Ils ont seulement commencé à se poser des questions en s’apercevant que leurs copains ne réagissaient pas en les voyant. Et ils ont commencé à avoir peur en remarquant de paille qui sortait du cou de la petite Agnès, que je n’avais pas tout à fait fini de recoudre. Quand ils m’ont vu approcher avec mon grand couteau, ils ont compris qu’eux aussi allaient bientôt partir à la ville. Et je crois que là, ils ont eu peur.

Les enfants sont tellement prévisibles… Pas un qui ait assez de jugeote pour se dire que si ses parents essaient de l’effrayer, ce n’est pas que par cruauté. Et les parents… les parents ! Pas un qui cessera de raconter ces fables idiotes aux enfants, pour leur apprendre enfin les vrais dangers de la vie…

Je ne m’en plains pas, hein… mais qu’ils ne viennent pas se plaindre non plus.

 

3 juillet 2010

9 réponses à une question cruciale (Joe Krapov)

100627_035

Battre la campagne

Là où le veau dort
Le coq fier sur ses ergots
Est toujours debout


100627_038



Parcourir des territoires vierges

Où il n’y a rien
Quelle joie d’y pouvoir mettre
Du n’importe quoi !




100627_037

Rencontrer des illusions (et des appareils dentaires)

Un gros malabar
En overdos' de glucose :
Elvis « King » Presley




100626_004

Prendre du bon temps

Ils bavent d’envie
D’aller enterrer un jour
Une feuille morte




100627_039


Vivre leur vie


De ses propres ailes
Quitter le nid familial
Pour en refaire un





100626_010Rêver de légendes

Ce chien d’aviateur
A fini cloué au sol
Par le Baron rouge

Loin d’être à tue et à toit
L’autre lui cherchait des niches



100626_023

Chercher l’âme sœur

Mascara, noeud pap’,
Haut de forme… Ô doux printemps !
Saison des mariages.




100626_025

S’en prendre plein la gueule


Folle mascarade :
Choisis ton camp, camarade,
Le monde est malade



100626_002Jouer avec Isaure

- Pour cette première étape du parcours des girafes, nous nous sommes arrêtés dans la petite rue qui mène aux Portes mordelaises. Je vous demande donc de lever le nez vers le premier étage de cette maison face à nous. Qu’y voyez-vous de remarquable ?
- Rien !
- Eh bien, si, il y a quelque chose de magique ici. Quel que soit le temps qu’il fait dans d'autres quartiers de Rennes ou bien ailleurs dans le monde, cette façade reçoit en permanence le soleil !
- Et pourtant il tourne ! C’est pas possible !
- Si, c‘est possible : c’est là qu’habite mon amoureux. Quand on aime on a toujours vingt ans et le soleil dans le cœur et en façade. Et toi, la forte tête, pour la peine tu reviendras demain vérifier cela. En attendant, tu vas nous dire combien tu vois de losanges au soleil sur cette façade. Non mais !

(Les photos ont été prises à Rennes les 26 et 27 juin 2010)

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Le défi du samedi
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