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Le défi du samedi

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28 avril 2012

Souffle magique (MAP)

"Trois fois trois fois

tu souffleras

sur le LIVRE Magique"

Pfff Pfff Pfff

Pfff Pfff Pfff

Pfff Pfff Pfff

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Apparition

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28 avril 2012

L’an 2016 en pays de Sarkozy. Ou l’autodafé permanent (Venise)

Je vous ai tout de suite dit que ce livre ne vaut pas la peine qu’on se dispute.

Le spécialiste des questions concernant l’atteinte à l’ordre moral : »ce livre regorge de messages immoraux et vulgaires’. »

Vous voyez des procès d’intention partout !

Ne voyez vous pas que ce livre est truffé de problèmes

C’est alors moi l’écrivaine comme si par une nuit sombre et neigeuse j’avais pénétré dans un cul-de-sac. ?

Et que je m’étais cogné la tête contre un mur.

Quel roman d’amour réussi connaissez-vous sans que le héros ne se console en buvant un petit coup dis je en sortant de mes gonds.

 

He bien Madame votre livre sera édité si votre héros boit un café un verre de lait ou un jus d’orange !!

Votre livre doit traiter de la délicatesse de l’âme humaine, pas de ces turpitudes.

Le mot vin dis je en avalant ma salive a été inventé il y a des siècles et je ne comprends pas que mon personnage ne puisse pas boire un verre de vin.

Dans votre livre quand vous écrivez « brulante amertume’ le  croire que votre héroïne boit de la vodka achetée au marché noir !!

 

Et tous ces jurons vous aimez ça !!!

Extrait du livre remanié :

Je bois pour oublier (phrase raturée et remaniée) vu le passé des personnages mis sous écoute ils vont organiser leur rencontre et leur vie de telle sorte qu’elles seront indécodables pour le spécialiste à l’atteinte à l’ordre moral !!

Mais je doute que mon livre passe    l’épreuve de la censure ils iront toujours planter leur regard accusateur sur moi et dire que j’incite la jeunesse à la délinquance

Venise191

Vous encouragez vos lecteurs à rayer des voitures de gens innocents !!J’entends encore leur voix

Je vous conseille de travailler soigneusement votre roman non seulement sur ces petits détails, mais aussi sur ces défauts majeurs ;

Je m’éloigne les yeux pleins de larmes.oui je suis une idiote assez idiote pour écrire des romans d’amour et de fureur. Mais j’aime cette idiotie !!

 

28 avril 2012

Et l'effet m'aime (Tiniak)

Les gens d'ici vous le diront pas
Que c'est chose que l'on garde, à taire
La paupière alourdie de mystère
l'instant d'après, vous planteront là

Faut juste savoir comment ça vient
Qu'il y a qu'à être disposé pour
Comm' qui dirait un peu comm' l'amour
Suffit pour ça d'y mettre du sien

Mort ou vivant, c'est pas la question
Que ça c'est bien des trucs de la ville !
Qui n'a jamais tendu la sébile
peut pas distinguer le bien du bon

Magie se touche du bout du rêve
Que s'en est difficile à savoir
qui rêve l'autre dans le grimoire
d'où nous lisons sur les genoux d'Ève

Léi deds
Fu del
Mia
Magio

« - Les quoi ?!
« - Léi deds fu del mia, magio...  » Je répète.

Lo me dévisageait avec des yeux qui ne seraient jamais ronds comme des billes (et c'est tant mieux !), mais dont les paupières inclinées vers la tempe concentraient le regard qui me sondait maintenant avec intensité. Et puis, un nuage passa sur sa rétine (une mouche dans son champ de vision ?), comme souvent avec Lo, il fut déjà temps de passer à autre chose.
« - Alors, toi ! Je te laisse cinq minutes dans ma cambrousse et tu te fais promener par le premier cul-terreux qui croise ton chemin. Bravo, monsieur même-pas-peur-d’aller-me-promener-en-pleine-cambrousse-alors-que-pour-moi-une-pelouse-de-parc-est-un-champ-remembré !
« - Oui bon… mais tu ne sais pas ce que ça veut dire, alors, ce… truc en patois ?
« - Patois ? ben, c’est pas du patelin de chez nous; ça, je peux te l’assurer. Allez, viens ! J’ai des tas d’affaires à remballer dans le garage. Tu veux bien ? »
Les paupières inclinées vers la tempe, c’est fait pour ce genre de requête.

Plus tard, dans le silence crépitant d’une fin de partie de scrabble disputée près de la cheminée du salon, je m’aperçus que le borborygme, local ou non, avait élu domicile dans un recoin sensiblement actif de mon cerveau. De là, il me gênait. M’encombrait. M’embrouillait les anagrammes, et zut ! encore un triple qui me passait sous le nez. Je perdis (j’allais devoir me fendre d’un massage attentionné, c’était l’enjeu). Lo exultait avec retenue. Ça peut aussi avoir son utilité pour ce faire, son genre de paupières.
« Tu veux pas ranger le scrabble pendant que je vais nous faire une tisane ? clarinetta-t-elle, et après, fffuit ! au lit monsieur-mon-masseur-particulier. » J’acquiesçai, un rien distrait. Elle s’en inquiéta un peu, mis ça sur le compte de ma défaite et partit vers la cuisine.

Au lieu de ranger les lettres dans le sachet, je me mis à recomposer devant moi la transcription de l’étrange injonction, telle que je me la figurais possible. Je ne tardai pas à sentir se mobiliser en moi toutes
les ressources qui m’eussent été bien utiles naguère. Je sentais venir quelque chose. Quelque chose qui aurait une cohérence. Bientôt !
« Comment tu m’as dit que se nommait l’endroit où je suis allé promener, chou ? » demandais-je à la Reine de la Soirée qui reparut prendre une cigarette méritoire.
« Le Val Russe, pourquoi ? »
J’allais dire « pour rien », quand une autre question me vint à l’esprit :
« - Et le gars, là, qui m’a vendu ce gros bouquin ? C’est quoi son nom déjà ?
« - Eustache. Tu sais, je t’ai dit comment, chaque fois qu’il met des nœuds pap’…
« - I’ s’tache… oui, oui… »
Je l’avais sur le bout de la langue. C’était là devant moi, c’était sûr.
Lo était repartie dans la cuisine, en me disant de me « magner de ranger le scrabble, quand même; on n’a pas que ça à faire, ce soir; ne l’oublie pas ».
Puis, je ne sais pour quelle raison (mais avec Lo, ’faut pas trop en chercher), elle me demanda depuis la cuisine ;
« Chéri, on est quel jour demain ? »
Je lui répondis dans un cri de victoire : « samedi !!! ».

28 avril 2012

Ce soir-là (Célestine)

Il monte les marches qui le séparent de la tribune. La rumeur, en bas, s’amplifie, le monde est comme enrubanné d’une douce folie. La joie enfle, libérant enfin l’égrégore si longtemps contenu, de toutes ces volontés individuelles qui l’ont porté, transporté, amené peu à peu à ce jour tant attendu. Le jour de sa victoire. Un immense soupir de soulagement s’exhale de sa poitrine.

Il sait pourtant que  ce ne sera pas une sinécure, la réalisation de ce rêve. Il sait qu’il lui faudra compter avec la circonspection de toute une frange  révoltée ou désabusée de ceux qui ont pourtant contribué à son triomphe. Il sait aussi que ses ennemis ne connaîtront aucune trêve. Il s’apprête à devenir seul, terriblement seul, bien que constamment entouré. Le paradoxe de la fonction.

Il apparaît aux yeux de la foule en liesse, et jette un coup d’œil furtif à la feuille de papier, qu’il tient dans ses mains. La stupeur lui porte comme un coup de poing au cœur. Quel est ce sortilège ? Un effet du surmenage des dernières semaines ?  la feuille est vierge ! Plus aucune trace du discours qu’il a soigneusement préparé, dans la secrète espérance de ne pas être obligé de le jeter au feu le moment venu…

Et voilà que ses phrases toutes prêtes, soigneusement orchestrées par son conseiller en communication, elles aussi, s’effacent une à une de sa mémoire. Voilà que devant le peuple qui l’a choisi, il se retrouve nu comme un enfant au premier matin du monde. Un instant, le vertige le saisit.

Puis il surmonte le tremblement qui parcourt ses membres, et, laissant tomber, comme feuille au vent, ce papier où son texte prêt-à-lire a été tracé à l’encre sympathique par une facétie du destin, il entrouvre les bras dans un geste magnanime et protecteur. Contre toute attente, il se sent envahi d’un étrange calme. Le peuple l’écoute.

Privé de ses notes, il doit absolument dire quelque chose. Alors, une petite voix se fait entendre tout au fond de lui, avec des mots vrais, loin des compromissions, des manigances politiciennes. Il va la chercher, cette petite voix. Il se met à parler. Il  parle de sa joie, de son émotion, de son espoir, il parle d’humanité, de progrès social, d’entraide, de solidarité de créativité, d’échange mutuel.

Il se sent énergie, dynamisme, optimisme. Il va les soulever, ces montagnes.  

Il parle de culture, de différences, de chaleur, d’enthousiasme, de couleurs,  de partage. Sa voix vibre. Comme jamais. 

Il parle de Liberté, d’Egalité, de Fraternité. Pour la première fois, il mesure l’émouvante dimension de ces mots, gravés en lui à jamais par l’écrasante grandeur de sa fonction, et un désir de ne pas décevoir tous ces gens venus l’acclamer. Il se jure de n’être pas comme les autres avant lui, de ne pas céder à la facilité, aux menaces des puissants. Et après la fantastique ovation que déclenchent ses paroles, comme une tempête balayant les incertitudes, il entend les mots tant attendus, tant redoutés aussi.

« Bonne chance, Monsieur le Président ».

28 avril 2012

Le grimoire d'Uriah Heep (Joe Krapov)

DDS 191 UH Very eavyNous aurons des mots audacieux,
Le coeur humble et l'armure lourde
Pour chasser le démon du dogme
Et les discours de haine lente.






DDS 191 UH Demons And Wizards

Alchimistes du verbe
Et des hymnes d'amour,
Dans l'antre des sorciers
Nous prendrons le meilleur.


 
 

DDS 191 UH MagicianLa femme aux cheveux noirs
Montrera le chemin de la fête des mots
Et nous célébrerons le verbe magicien
A chaque anniversaire de soleil et de pluie





DDS 191 UH Look at yourselfLe regard en nous-mêmes,

La douce liberté,
Les merveilles du monde
Seront notre fortune.




DDS 191 UH FireflyNous aurons des mots fiers
Et des vies de lucioles
Et rien n'empêchera
Le grimoire achevé de notre vie tracée,





DDS 191 Hensley 73 frntPosé à tout jamais dans la bibliothèque

Sur une étagère poussiéreuse,
De faire entendre à l'avenir
Notre aventure musicale.

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28 avril 2012

Il est des mots (Lise)

Il est des mots qui blessent comme un coup de poignard
Des mots sortis tout droit d'un immense trou noir
Affutés de rancunes et de désespoirs
Qui jaillissent soudain au gré de nos humeurs
Comme des pantins avides de nos peurs.

Il est des mots qui chantent comme on berce un enfant
Des mots vibrant d'amour qui s'élancent en dansant
Ciselés d'innocence et de joie
Qui tissent dans nos mains la toile du bonheur 
Comme un magicien penché sur notre coeur.

Il est des vents violents, tourmentés et contraires
Témoins de nos misères 
Qui secouent par moment nos êtres éphémères .

Il est des souffles purs, voluptueux et sincères
Messagers de lumières
Qui nous portent au de là de nos simples misères.

Il est au beau milieu celui qui sait se taire
Cette part de nous même qui croit que le mystère
Est plus grand que le verbe et plus fort que le temps.
Et que d'intenses joies  naissent des contraires 
Comme une roue sans fin, indicible prière.

28 avril 2012

Entr'ouvrant l'album de ma vie (Walrus)

J’ai l’impression que ma mémoire
Est une espèce de grimoire
Plein de signes cabalistiques,
De gribouillis ésotériques,
De schémas un brin érotiques
Et de quelques touches comiques
(Cosmique le comique,
Impudique l’érotique,
Magique l’ésotérique,
Hébraïque le cabalistique).
Je ne vois guère dans ce fouillis
De quoi me guider aujourd’hui :
Des bouts de passé illisibles
Devenus, à force, risibles
M’inspirant ce constat amer :
Ma mémoire est un vrai Gruyère...

28 avril 2012

Magie, es-tu là ? (Anémone)

 
Jill tient dans les mains le vieil album de jeux et de récits qu'elle a relu maintes fois malgré son jeune âge. Certaine de ne pas en avoir épuisé toutes les ressources. Sûre d'en faire émerger des découvertes fulgurantes. Persuadée qu'il recèle, bien cachée, une révélation. Fébrilement, elle invente des combinaisons, des lois, des codes. Il n'en ressort rien. Ce qui est ébranlé n'est pas sa foi en un univers magique, mais sa confiance en ses capacités personnelles. Elle attribue ses échecs à son propre manque d'imagination. Aux consignes idiotes qu'elle se donne, comme d'ouvrir le livre au hasard et de pointer à l'aventure un doigt sur la page. Comment peut-elle être assez stupide pour croire que cela donnera un résultat?
 
Quand elle découvre ces cahiers de papier blanc qui laissent affleurer, une fois mouillés, un dessin aux couleurs chatoyantes, elle pense toucher au miracle. Elle voudrait que quelqu'un lui explique comment on fabrique de telles merveilles. Mais l'expérience reste d'ordre surnaturel. Elle n'a aucun rôle à jouer dans ce qui se passe. Déception nouvelle. Ce qui la charme par sa magie ne lui laisse aucune liberté. En outre, de tels cahiers sont difficilement trouvables.
 
Sa plus énorme ambition ensuite n'est rien moins que de provoquer l'apparition de la Vierge Marie. Si elle n'apparaît pas à une enfant pure et innocente comme elle, à qui apparaîtra-t-elle? Prière non reçue et en tout cas non exaucée. Silence radio. Condamnation sans appel: si cette dame existe, Jill ne compte pas au rang de ses bénéficiaires.
 
Ne perdant pas courage, elle demande alors une boîte de magie. Mais quand on sait tous les trucs, quel intérêt? Elle n'est pas tentée de beaucoup utiliser une telle magie démystifiée. Une boîte de chimie peut-être? La magie y serait expliquée tout en ne l'étant pas tout à fait. Trop dangereux: elle lui est refusée.
 
Enfant solitaire, sans jardin, elle ne peut jouer dans la rue. Trop dangereux aussi. Alors elle s'aventure souvent avec curiosité dans les méandres du tapis du salon. Le regarde comme un grimoire. Explore avec attention ses anfractuosités, ses mystères. Espérant qu'une fois grande, elle en percevra tous les secrets. Plus tard, elle se dira en effet qu'elle n'a sûrement jamais été si proche de saisir les arcanes du monde.
 
Jill a grandi. Elle sait maintenant que la magie ne se commande ni ne s'achète. Elle observe chaque jour avec émerveillement ce qui ne vient pas des livres, mais peut passer par eux. Cette loi d'attraction qui fait que nous attirons ce que nous sommes et ce dont nous avons besoin. Que nous rencontrons qui et ce que nous devons rencontrer. Cela se passe au-delà du contrôle. La magie n'est pas une question de pouvoir mais de lâcher-prise. La petite fille voulait tout maîtriser. Voilà pourquoi cela ne marchait pas. Il suffit de laisser venir...
28 avril 2012

Le grimoire (EVP)

C’est en démontant la vieille armoire,
Qu’on a trouvé l’antique grimoire.
On aurait mieux fait d’la fiche au feu,
Et de ne jamais ouvrir cet ouvrage poussiéreux.

Ma mère a voulu essayer illico,
Une recette à base de bave de crapaud,
Pour une belle jeunesse éternelle.
Elle pépie, maintenant, comme une hirondelle.

Mon père a trouvé dans le bouquin,
Un truc avec des crottes de bouquetin,
Pour se faire des boules en or.
Il pleure toujours, à présent, comme un alligator.

Mon frère a dégotté dans le sommaire,
Un bidule avec des poils de dromadaire,
Pour avoir les muscles de Schwarzenegger.
Avec ses plumes, depuis, il ressemble à un Eider.

Ma sœur a lu surtout cette page,
Avec la mixture d’œil de chat sauvage,
Pour trouver un beau prince charmant.
Elle rampe, à présent, tout comme un long serpent.

Moi, j’ai bien lu toutes ces âneries,
Et j’avoue que j’ai ri à en faire pipi,
Je préfère écrire moi-même, mes fadaises,
Sans magie, sorcelleries ni autres fumeuses foutaises !


28 avril 2012

Le livre des secrets (KatyL)

katy01Le livre des secretskaty02

Je l’ai ouvert il y a quelques temps dans mon grenier et j’ai appris beaucoup de choses…

Comment  trouver la vie belle lorsque rien ne vous sourit, et comment ne pas se sentir seule (seul) lorsque personne ne vient vous voir…Ce n’est pas la méthode « Coué » c’est un travail sur soi à faire. Chaque fois que nous sommes en train de glisser vers le gouffre de la déprime…En fait il ne faut jamais s’approcher du bord, il se peut que certaines périodes soient propices à cela, mais il faut se dire de suite « non tu ne m’auras pas, je ne m’approcherai pas de ton bord » pour cela prendre de suite un chemin à l’opposé du précipice.katy03

C’est là qu’il faut sortir, aller voir quelqu’un sous n’importe quel prétexte, quitte à lui dire :

-«  Je peux passer boire un petit café, je t’ai cueilli des fleurs » (ou acheté selon la saison) qui refuserait sa porte ?? Personne ne refuse ce genre de proposition (sauf courses urgentes à faire).

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Ou bien encore aller dans un coin rempli de monde, essayer une bibliothèque, une librairie, un endroit où il est possible de parler pour se renseigner, et puis en mettant le nez dans un livre cela chasse les humeurs mauvaises et donne envie de suite de découvrir l’écrivain et sa bibliographie parfois aussi les belles photos qui parsèment les écrits…

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Ce qui fonctionne  aussi dit le livre, c’est aller s’acheter de suite quelque chose de bon à manger, soit pour cuisiner ce qui va vous occuper un bon moment,  pour ensuite courir téléphoner  à une amie en lui disant :

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-«  j’ai fait une nouvelle recette, tu ne voudrais pas venir y goûter, tu verrais comme cela sent bon ! Allez viens je t’attends ! » Qui refuse une telle invitation ? (celui qui est déjà pris ! sinon)

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    katy11    Aller dans la nature dit le livre nous redonne envie de vivre, même seule, être en osmose avec elle.

 

Une autre recette dès que rien ne va, si par hasard on se trouve moche !! Alors là méthode magasin de beauté, un achat  de blush façon abricot qui donne bonne mine, discussion sur le maquillage avec la vendeuse, qui souvent ne refuse pas de vous montrer, ou de vous glisser un petit RDV qui va vous rendre toute jolie, enfin quelqu’un va vous prendre en mains et s’occuper de vous, se laisser faire ! Sinon acheter pour pas trop cher quelques couleurs à essayer, mais le mieux est de demander des échantillons.

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Il y a encore d’après le livre plein d’astuces pour ne JAMAIS approcher de ce gouffre ..

Découdre une robe qui ne vous plait plus et la refaire au goût du jour, ajouter de la dentelle, ôter les manches, refaire la ceinture, mettre un galon assorti à la petite veste restée depuis 2 ans au fond du placard… bref s’occuper les mains occupe la tête !

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Evidemment pour celui qui est créatif, peintre, musicien, pâtissier, couturier, poète, écrivain et j’en passe…celui-là sait comment s’éloigner de cet abîme dans lequel on plonge sans pouvoir saisir quoi que ce soit sur les parois, alors il ne veut pas y entrer.

Ne surtout pas prendre de substitutif genre alcool, drogue quelconque, médicaments, car là c’est l’engrenage infernal !!

Je tourne les pages je vois de belles images tendres, des vues sur la nature à couper le souffle, des fleurs, toutes les citations et recommandations sont assorties d’images bien choisies.

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                     Je suis très détendue, j’ai du bonheur en lisant ce livre des secrets, je veux le prêter à tout le monde

Je sais ! Je vais en envoyer des extraits à mes amies ( amis) défiants, on ne sait jamais si l’un d’entre eux à le moral à zéro «  le bourdon » il va me téléphoner pour me faire sa nouvelles recette…et j’irai bien entendu mes bras chargés de fleurs, puis je mettrai dans mon sac ces fameuses gaufres de la foire de Nancy si fines , si uniques , si belles comme de la dentelle, et nous mangerons ces croquantes de merveille toutes deux assis en nous disant : «  que la vie est belle tout de même » !

J’allais fermer le livre lorsque je vois le nom de l’auteur qui ne figurait pas sur la couverture, elle se nomme  « Laetitia Lumière » incroyable !! Laetitia en latin c’est la joie, son nom est joie et lumière.

A la fin en dernière page dernière recommandation !

Un bon chocolat le soir avant d’aller au lit ! Et, là je suis surprise car c’est exactement ce que je fais

Je ris en lisant ces lignes et je pars me faire mon chocolat !

28 avril 2012

ça sonne à la porte (Trainmusical)

 

Ça sonne à la porte ! Qui est-ce qui m'interrompt dans mon profond sommeil ?

Je ne sais pas l'heure, ni le jour, ni la saison, je dois retrouver mes esprits.

 

Ça sonne à nouveau, je suis dans un état trop vaseux pour réaliser ce qui m’arrive. Mais que m'arrive-t-il ainsi vautrer sur la table de ma cuisine, avec la gueule de bois ?

Ainsi, à travers mes yeux globuleux, je découvre un livre ouvert, je le vois double, triple, posé pêle-mêle sur un fond rouge velours.

 

Ça sonne encore à la porte, et ça sonne dans ma tête trouble… Diantre !

Comment ai-je pu débarquer ainsi dans ma cuisine. Je perçois sur les pages des lettres tellement grandes, que je suis incapable de prédire le moindre mot… à part le mot magic… enfin quoi de magique dans ce contexte !

 

Ça sonne toujours, et il me semble entendre sonner une note de musique, le Fa… entendre ou lire? Je ne peux même pas le formuler.

Dois-je me lever pour aller répondre? Je me fatigue d’y penser et tente de replonger dans mon sommeil pour oublier.

 

Ça sonne encore et encore ! Quel monde nous vivons.

Je retrouve subitement un semblant de lucidité dans mon délire: je réalise que c’est vendredi et ce soir j’invite pour la première fois ma nouvelle amie.

 

Ça sonne continuellement, donc ma promise est déjà là ! J’ai honte...

 

Posé sur la nappe froncée, je réalise que c’est mon livre de recette qui est ouvert pour préparer notre repas en tête-à-tête.

 

Oh! Si au moins je n’aurais pas abusé en dégustant les différents vins, afin de choisir le meilleur des crus pour offrir ce soir…

28 avril 2012

Niouze letter (Vegas sur sarthe)


Les A... Fa... Mon... Magi...
Au début il se dit qu'il avait la berlue, mais c'était impossible car à cette époque la berlue n'existait pas tout du moins dans son royaume.
Et pourtant à chaque fois qu'il déchiffrait cette page du vieux grimoire, les mots étaient différents comme si un esprit malin les sortait d'un chapeau pour troubler l'entendement du lecteur.
"Ne soyons pas plus royaliste que nous-même" se dit Sire Godechaud "et voyons ce que liront mes sujets".
En ce temps-là on ne convoquait pas, on mandait alors il fit mander Merlin - son enchanteur enchanté - qui vaquait à de coûteuses expériences aux frais du royaume parmi les fioles à la noix, les alambics tarabiscotés et une boîte du parfait petit chimiste dénichée chez Amazone.
"Lis-moi plusieurs fois cette page, enchanteur enchanté! Que vois-tu?" demanda Sire Godechaud en présentant le grimoire au vieux débris.
"Sire, je suis enchanté de vous dire que je lis toujours cette même vérité: Les Alambics Fabriquent un Monde Magique".
"Si c'est pour m'annoncer cette fablerie, tu peux retourner à tes charlataneries, vieux débris! Tes potions te troublent la vue et l'esprit"
L'enchanteur désenchanté disparut en bredouillant "Un jour je serai Leroi Merlin et vous serez bien content de venir chez moi **là-où-y-a-tout-ce-qu'y-faut... ou un machin dans ce genre-là".

Sire Godechaud parcourut à nouveau l'étrange page et cette fois les mots disaient:
Les Aristos Façonnent des Mondes Magistraux.
"Aristos? Je n'ai vu ça nulle part ailleurs, sauf peut-être une fois chez Maître Gildas à **Canalplusse"
A l'étage il interpella un page qui passait dans les parages et à portée de sa Sire (Oui, on disait comme ça).
"Dis-moi page, que lis-tu en cette page?"
"Euh..." bredouilla le page "c'est que je n'ai pas appris à lire, pas plus cette page qu'une autre page, votre Sire... je ne suis qu'un page illettré".
Sire Godechaud oubliait toujours que les pages étaient souvent vierges et incultes et il dut contenir un rire destructeur, ce rire qui lui avait valu la reconstruction de la tour Nord l'an dernier et au tarif exorbitant des Vinci - des artisans en écoconstruction - il se contenta d'un prudent et non moins sarcastique ricanement.
"Dame Ringarde saura m'éclairer" pensa-t-il à brule-pourpoint et il la fit mander sur le champ... là où il avait pris l'habitude de l'envoyer paître.
"Vous m'avez mandée, Sire Godechaud?" pérora la donzelle qui d'ordinaire clabaudait.
"Je vous ai mandée, en effet Dame Ringarde"
"Et pourquoi m'avez-vous mandée en effets, Sire Godechaud?"
"Je ne vous ai pas mandée en eff...Pfff!"
A cet instant du dialogue, Sire Godechaud avait une facheuse tendance à s'impatienter - et nous aussi - donc il coupa court en lui collant le grimoire sous le goitre tout en minaudant "Que saurez-vous nous lire en cette page, Dame Ringarde?" car il n'avait pas son pareil pour minauder et de toute manière un Godechaud n'a jamais son pareil.
Dame Ringarde prit son air sérieux, croisa ses **vondères bras et lut: "Les Assiettes en Faïence se Monnayent chez Magic!!"
"Honni soit de la donzelle! Vous ne viderez pas mes bourses avec vos folles idées d'achat par correspondance" tonna-t-il "Lisez encore une fois ma Dame!"
Dame Ringarde opina du hennin, prit un air boudeur en décroisant ses **vondères bras et lut: "Les Archers Fantasment des Mots Magiques"
"Palsambleu!" explosa Sire Godechaud qui n'usait jamais de ce mot en dehors des années bissextiles "je vous ordonne de gagner vos appartements sur le champ!".
En la voyant culeter du fondement, il se dit qu'il était grand temps de faire changer les serrures de la ceinture de Dame Ringarde.
Alors qu'elle retournait paître - ce qu'elle faisait fort bien - il fit mander Guy Heaumetelle, un garde suisse nouvellement acquis à la Bourse d'Echanges des Domaines.  

Le gaillard avait la réputation de frapper fort - de taille et d'**estoc-option selon une expression suisse à la mode - et nul doute que ce garde saurait percer le secret de la maudite page du grimoire qu'il lui présenta.
"Sire, je suis sur mon balan" hésita Heaumetelle. 
"Palsambleu!" re-explosa Sire Godechaud "commence par parler françois et dis-moi c'que tu piges au lieu de tergiverser"
"Nom d'un couteau suisse, Sire... je ne vois que signes qui flamboient, lettres qui trembloient et enluminures sympathiques"
"Me diras-tu ce que tu vois in fine?" s'impatienta Sire Godechaud qui n'en perdait pas pour autant son latin.
"Et bien puisque votre Sire me **chauffe, je dirai: Les Alchimistes Favoris aux Mondiaux de Magie"
"On croirait la Une de La Poularde Enchaînée! Relis encore une fois!"
"Euh... c'est que je lis encore et toujours la même chose, Sire"
"Ouais, je reconnais bien là votre légendaire et hypocrite neutralité à vous les suisses... Allez laisse-moi! Je me **déboulonnerai tout seul".

**A l'époque on inventait bien des mots parce qu'il en manquait beaucoup et qu'on ignorait le scrableu pour occuper les longues soirées d'hiver, les soirées d'été étant avantageusement employées à jouer à la "lanterne" c'est à dire à crocheter la serrure des ceintures des autres dames...

Sire Godechaud referma le grimoire non sans y avoir glissé un Marc page.
Le Marc page était l'unique page érudit qui portât ce prénom et dont la seule tâche consistait à coller une plume d'autruche de Somalie - macérée dans une décoction de houblon slovène - pour marquer la page précitée afin de la retrouver facilement. Toute la difficulté consistait ensuite à décoller la plume d'autruche de Somalie sans abimer ladite page... mais de nos jours tout le monde s'en fout. 
 
Bref, lorsque les hérauts vinrent confirmer que les Mondiaux de Magie se dérouleraient bien le dernier dimanche d'Août à Cambrai, Sire Godechaud réalisa que son grimoire magique n'était autre que la toute première gazette d'informations au monde. Il la baptisa Niouze Letter, un nom rapporté au hasard d'un voyage en Wikipédie orientale.  
Si toutes ces devinances étaient réelles il ne lui restait que deux choses à réaliser: faire couper la langue à ces archers paillards et se rendre aux Mondiaux de Magie où son grimoire emporterait le premier prix.
Evidemment Dame Ringarde serait du voyage, c'était la moindre des choses pour leur premier déplacement officiel depuis quatre ans de mariage... les noces de Sire comme se plaisait à dire la donzelle.
28 avril 2012

Des PAGES (Joye)

21 avril 2012

Défi #191

Pour ce nouveau défi une photo vous est proposée !

Grimoire 1

 

Laissez-vous inspirer ....

Nous attendons  vos réponses à :

samedidefi@hotmail.fr

A tout bientôt !

21 avril 2012

Pour le défi #190

21 avril 2012

Avec des "si"... (Mamido)

Mamido190

Avec des « si », on peut refaire le monde
Avec des « si », on peut refaire sa vie
Pour qu’elle corresponde
A toutes nos envies.

Mais voilà, on a beau mettre des « si »
Il est souvent trop tard
Nos décisions d’hier, on ne peut les ravoir
On voit son existence ternie d’une voile gris.

Alors, à quoi servent les regrets
Puisqu’on ne peut rien changer ?
Assumons nos erreurs, continuons à avancer
Tout cela en tirant les leçons du passé.

A cette condition, les « si » se rendent utiles
Et viennent élargir le champ de nos possibles!

21 avril 2012

Sifflet coupé (MAP)

Si je n'avais pas si peur du dentiste .....

Je pourrais encore Siffler

mon chien

sans qu'il se moque de moi  !!!!

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Peur

21 avril 2012

Participation de Venise

 

SI j’étais motivée pour faire quelque chose, je commencerais par ne rien faire.

Si j’étais devant un hibou qui refuse de s’envoler, je crois que j’aurai des idées mal placées.

Si j’avais trouvé un jour mon prof d’anglais séduisant, pour sûr je lui aurais donné rendez-vous à Trafalgar Square.

 Tableau

SI j’avais pu garder au moins deux amies dans ma vie, je pourrais continuer à faire de la corde à sauter.

Si j’avais eu une batte de base-ball à portée de main au moment de l’accident le constat à l’amiable ne se serait pas imposé d’emblée !!

Si ma grande mère s’échappe de la maison de retraite, je suis sure de la retrouver devant ma porte où elle me dirait pourquoi as-tu mis si longtemps.

Si j’avais une opinion à défendre avec passion, je choisirais un combat auquel je suis parfaitement indifférente.

Si je devais jouer avec un enfant à un jeu de société toute la journée je choisirais l’option « passer sous les chutes du Niagara dans un tonneau. »

21 avril 2012

Avec des si ... j'aurais traité la consigne en sifflotant ! (Zigmund)

 

 Chers défiants du Samedi 

Avec des si que ferions nous, avez vous demandé...

 

Si j'avais eu le temps et l'esprit bien plus libres,

Et si  mes  trois ordis  ne s'étaient  mis en grêve,

Si mon nouvel ordi  n'avait pas expiré,

Une heure, hélas, à peine, après acquisition

Et puis s'il n'y avait pas cette  table toujours pleine

Si le courrier en retard ne s'amoncelait pas 

Et si, comme en apnée jusqu'aux élections

Je twittais moins souvent sous l'insigne "l'oiseau bleu"

J'aurais pu concocter un  texte en assonnances

Ou mieux  un tautogramme construit avec des  si.

Si, j'aurais bien voulu offrir un texte en si qui ne soit pas une scie.

Voici  les  trois  musiques que me siffle cette consigne

Avec une préférence pour la belle messe en si.

Et de votre attention, donc, je vous remercie.

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21 avril 2012

Avec des si... (Célestine)

Dans la forêt de Brocéliande,
En écrasant d’un pied léger
De belles bogues de châtaignes
Avec un craquement exquis
Je me suis dit :
« Si j’étais sourde,
Je n’entendrais pas ce silence
Qui fait crépiter la forêt.»
Sur la dune de l’Espiguette,
En étourdissant mes poumons
D’un air fulgurant et salé,
Je me suis dit :
« Si je n’avais
Plus d’odorat, je pleurerais,
Je pleurerais  sur cette plage
L'odeur des algues oubliées. »
A la table de tante Agathe,
En laissant fondre dans ma bouche
Des noix de Saint Jacques grillées,
Emmêlant leur sublime arôme
À celui d’un vin de Gamay,
Je me suis dit :
« Si tout à coup,
J’étais affligée d’agueusie,
Je ne saurais plus le plaisir
De ces alliances de gourmet,
Et tout aurait pour moi le goût
D’un vieux bout de carton poché. »
En regardant deux écureuils
S’épousseter de leurs panaches
À l’ombre, flammes sur le vert,
Le vert brillant d’un haut sapin,
Je me suis dit :
« Si mes yeux morts
Ne reflétaient plus que le fond
D’un sombre puits d’obscurité,
Je ne verrais plus les couleurs,
La lumière de ton regard,
Toutes les fenêtres du monde
Et le sourire des bébés. »
En caressant le fin velours
Des oreilles de mon doux chat,
Et le froissement de guipure
De la robe choisie pour toi,
Je me suis dit :
« Si je n’avais,
Au bout des doigts, ce frôlement,
Cette vibration de mon être
Faite d’antennes érectiles
Me rendant avide et tremblante,
Ma peau serait comme un carcan,
Comme un carcan d’argile sèche
Et mes mains de marbre gelé
Ne sauraient même plus le vent. »
Alors j’ai déplié mon corps
Comme une corolle qui s’ouvre,
Et j’ai dit merci au soleil,
A la pluie, à la mer,a
u vent,
Et à l’univers tout entier
De me dispenser sans compter
Tant de somptueuses 
 merveilles.

 
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