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Le défi du samedi

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1 décembre 2012

Au secours !(Vegas sur sarthe)

Je venais de tourner religieusement la dernière page de l'almanach des Postes – qu'on appelait autrefois le calendrier des Pétété – pour voir si Noël tombait toujours en décembre quand j'ai soudain été intrigué par une minuscule tache vers le bas de la page.
Au risque de paraître tatillon, j'avoue que je ne supporte pas qu'un carton - me fut-il imposé par une tradition aussi séculaire que ridicule - soit souillé de quelque manière que ce soit.
Pourtant sur le nombre vingt et un s'étalait une étrange empreinte, comme la marque du doigt douteux, crasseux ou terreux de quelqu'un qui voulait désigner ce jour pour une raison inconnue.
Je savais qu'un jour ou l'autre ma maniaquerie me perdrait et c'est sans réfléchir que j'ai posé mon doigt sur le nombre vingt et un dans le but d'effacer cette vilaine tache.
C'est alors qu'un alarmant texte publicitaire est apparu en pleine page: il y était question d'un calendrier Maya et de la fin du monde avec une offre de location de bunker antiatomique équipé pour deux cent personnes comprenant kit de survie, rations lyophilisées et réserves d'eau potable.
Le seul calendrier Maya que j'avais lu autrefois comportait une abeille, une sauterelle nommée Flip et Max le ver de terre!
 
J'ai aussitôt téléphoné mais toutes les lignes étaient occupées, ce qui ne me surprit pas outre mesure. De toute manière un misanthrope comme moi ne partage pas un blockhaus avec cent quatre vingt dix neuf “survivalistes” pour une durée non définie!
J'ai donc opté pour l'abri individuel en kit, donc à construire soi-même, alléché par le cadeau offert aux dix mille premiers acheteurs: le tee shirt officiel de la fin du monde du 21 décembre 2012 - refloquage du stock de tee shirts de la fausse fin du monde du 2 septembre 2009 - dont il restait justement quelques tailles XXL et dédicacées par Nostradamus en personne.
 
Conscient de l'imminence de la catastrophe, je n'ai pas hésité une seconde à fournir le code de cette carte bleue qui ne me servira plus à rien puisqu'il n'y aura plus rien de monnayable sur notre terre dévastée.
Le délai de livraison garantissait trois semaines, ce qui me laissait le temps de creuser un trou dans le jardin et même quelque jours de plus pour le montage et l'aménagement de mon coquet nid de survie.
Je devais aussi me concocter un panel d'occupations et je vis là l'occasion inespérée de réécouter en boucle toutes les oeuvres de Linda de Souza et de Karen Chéryl que j'avais trop longtemps snobées!
 
Pleinement rassuré, je relus le calendrier qui proposait cette fois un cours de survie: l'art et la manière d'attraper un poulet - vivant de préférence - le saigner, le plumer, le vider et faire du feu pour le cuire...
A l'idée d'avoir à plumer un volatile, je commandai plus simplement des conserves en très grosse quantité - de quoi tenir dix ans - avec les restes de ma carte bleue lorsque je reçus un e-mail accablant du vendeur d'abri en kit: ma carte bleue venait d'expirer!
 
J'appelai aussitôt ma banque... la ligne était muette.
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1 décembre 2012

ce n'est pas la fin du monde‏ (Porphyre)

Ma mère enceinte de moi, mon père lui a dit « ce n'est pas la fin du monde »
A 10 ans je me suis cassé la jambe, ma mère m'a dit « ce n'est pas la fin du monde »
Mon père a quitté ma mère, ma sœur a dit « ce n'est pas la fin du monde »
Je suis rentré à l'armée, l'adjudant m'a dit « ce n'est pas la fin du monde »
Ma petite amie m'a quitté, mon copain m'a dit « ce n'est pas la fin du monde »
Je me suis marié, le même copain m'a dit « ce n'est pas la fin du monde »
J'ai divorcé, l'avocat m'a dit « ce n'est pas la fin du monde »
Il eut une éclipse de soleil, les journalistes nous ont dit « ce n'est pas la fin du monde »
Mon ordinateur a planté, l'informaticien m'a dit « ce n'est pas la fin du monde »
Mon beau frère a perdu son boulot, pôle emploi lui a dit « ce n'est pas la fin du monde »
J'ai voulu me suicider, mon psychiatre m'a dit « ce n'est pas le fin du monde »
Décembre 2012 le calendrier Maya nous dit « c'est la fin du monde »
Qui croire ?

 

1 décembre 2012

Manquerait plus qu'ils l’emportent au paradis ! (Poupoune)

Cette histoire de fin du monde me contrarie au plus haut point.

J’ai toujours vécu avec la certitude que tôt ou tard, d’une manière ou d’une autre, les méchants seraient punis et les gentils vengés. Et je ne parle pas de justice divine ou d’un quelconque délire mystique, n’est-ce pas ? Je parle de bons vieux règlements de comptes entre vivants : je me suis toujours dit que les mauvaises personnes qui ont croisé mon chemin et m’ont fait du mal croiseraient fatalement, un jour ou l’autre, le chemin de quelqu’un de moins bonne poire ou de plus revanchard que moi, et qu’ils paieraient une bonne fois pour toutes pour tout le mal qu’ils avaient pu faire auparavant. A moi, entre autres. Alors je ne me suis jamais donné la peine de la vengeance, laissant le soin à la victime de bout de chaîne d’assouvir la vengeance ultime qui solderait les comptes pour tout le monde.

Sauf qu’avec cette satanée fin du monde qui arrive à grands pas, c’est toute ma théorie qui tombe à l’eau et je trouve profondément injuste que ces sales types, qui ont semé douleur et chagrin toute leur vie, puissent bénéficier exactement du même traitement que leurs victimes et mourir comme tout le monde – comme moi, merde ! – sans souffrance particulière et sans même avoir à comprendre qu’ils crèvent pour leurs méfaits. C’est inacceptable pour les innocents, pire encore pour leurs victimes et insoutenable pour moi.

 

Résultat ?

La plupart des gens attendent cette fin du monde comme on imagine : les insouciants font l’amour dans les rues, les angoissés se suicident, les riches se disputent les places dans des fusées dont personne ne sait où elles pourront bien se poser quand le monde aura disparu, les pauvres se félicitent de n’avoir rien à perdre, les optimistes dévalisent les supermarchés en cas de survie,  les pilleurs pillent, les vandales vandalisent, les poètes rimaillent à qui mieux mieux pour être celui qui aura écrit les derniers vers de l’humanité, les bons vivants ripaillent, les sceptiques vont au turbin comme si de rien n’était pour ne pas se faire virer au cas où on ne sait jamais, et moi… Moi je me retrouve à rechercher tous les nuisibles qui ont attenté à mon bien-être un jour, pour être sûre qu’ils paient comme il se doit pour le mal qu’ils ont fait avant qu’il soit trop tard. J’avais déjà une bonne vieille dent contre eux, mais alors là je leur en veux carrément à mort de me gâcher ma fin du monde. Moi qui suis plutôt bonne fille, me voilà réduite à passer mes derniers jours à traquer, violenter, torturer… et malgré l’indéniable satisfaction du devoir accompli à chaque connard que je débusque, à chaque ongle que j’arrache, à chaque doigt que je casse, à chaque testicule que je broie, je ne peux m’empêcher de penser qu’à m’interdire ainsi de profiter de cette fin du monde, c’est encore eux qui me font bien plus de mal que je ne leur en ferai jamais.

Franchement, il est temps que ça s’arrête.

 

1 décembre 2012

Comme un doute (Walrus)

Vous y croyez, vous, aux oracles catastrophistes d'une civilisation qui avait omis de prédire sa propre disparition cinq siècles auparavant ?

Mon grand âge m'a permis de déjà connaître plusieurs fins du monde.

Une dont je me souviens très bien fut celle prédite par les témoins de Jéovah en 1975 en prévision de laquelle un de mes collègues avait démissionné pour se réfugier au fin fond de la province française. Une fois la fin du monde passée, il avait refait surface et s'était étonné de ce que notre labo ait refusé de le réengager...

1 décembre 2012

C’est bientôt l’heure vu par un confédéré helvétique (trainmusical)‏

Oh mais c’est vrai, le 21 décembre s’approche déjà et je n’ai encore rien fait.
Il me faut établir une check-list (liste de vérification en français) pour ne rien oublier.

Avant que tout s’ébrique le jour J, je veux que tout soit propre et que rien ne soit bizingue. Je ne suis pas Suisse pour rien.

Ainsi, je dois encore passer l’aspirateur dans les chambres, épousseter les meubles, passer la panosse à la cuisine, ranger le carnotzet, laver les vitres, frotter chaque catelle de la salle de bain et déblayer la neige sur la terrasse.
Enfin remettre le morbier à l’heure exacte.

J’essaie de prendre un rendez-vous chez mon psy, car faut pas croire, ça me tracasse tout de même. Toutefois, tout est pris; je ne sais pas pourquoi, tout le monde veut aller consulter. Par contre il y a de la place le 22 décembre. Oui d’accord, c’est trop tard. Je pourrais aller voir le syndic de la commune; toutefois je le trouve un peu bobet. Dire qu’il est en place depuis les années huitante.

Quand à Monsieur le Curé, il semble s’ennuyer à mort, alors je passerai au confessionnal. Je n’ai aucun péché, enfin très peu, juste quelques crevées du style d’avoir bu lors de verrées un déci de trop, même deux, éventuellement trois, parfois vider quelques fioles; d’avoir régulièrement un regard sur le décolleté de la voisine; d’avoir trop barjaquer au travail; d’avoir fait sauter la serrure de la voiture de luxe du patron; d’avoir flanqué une astiquée à la belle-mère pour finalement, par mégarde, l’empoisonner volontairement.

Quant au notaire… bof, à quoi ça sert d’y établir un testament, tout va bondir en l’air. Autant passer son temps à s’envoyer en l’air.

Enfin dernier point, je crains qu’il n’y a pas le choix, mais pas envie de clamser.

Oh! j’allais oublier le plus important: passer à la banque (en Suisse bien sûr) pour vider mon compte, et profiter de la vie.

***  http://www.2012fin.com  ***

Le jour après:

Il ne s’est rien passé, je me suis fait blouser par un oracle.
Le pire dans tout ça, mon compte en banque est vide… Et j’ai tout dépensé!

***

Oh ce n’est pas grave, car depuis ce jour, c’est le bouleversement mondial: tous les humains de la planète sont sur pied d’égalité, l’argent n’a plus d’odeur, il n’y a plus de pauvres, plus de riches.

Pas belle la vie ?

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1 décembre 2012

Cons qui s'adorent‏ (titisoorts)

Près tout près à faire le saut, j'ai été sauvé par hasard, par erreur ? En tout cas je ne regrette rien, je pleure juste les miens, qui croyaient que l'eldorado était de l'autre côté de la frontière. Pourtant l'eldorado c'était nous c'était mes frères, mes soeurs, nos pères, nos soeurs, nos racines, nos traditions, notre mémoire.

On parle beaucoup de mon peuple en moment, d'après notre calendrier c'est bientôt la fin du monde. Il y a quelques années j'aurais pris  peur, je me serais posé beaucoup de questions mais plus maintenant. Un jour dans mon village une américaine est venue nous parler, nous raconter notre histoire, faire résonner les pierres sacrées en nous. Je ne sais pas si c'est Dieu qui me l'a envoyée mais merci d'avoir illuminé ma vie d'avoir creusé le tunnel du savoir comme une vis sans fin qui perfore ma façon de vivre de penser, comme un trou béant que je rempli des  vies de mes ancêtres.

Mes parents m'amenaient devant ces temples, ces pyramides de ruines où ils s'agenouillaient sans que nous puissons comprendre ses dessins, comme j'ai appris bien plus tard des glyphes comme des rébus qui les racontent qui nous fait revivre. La chercheuse américaine m'a appris à lire ces dessins, à les comprendre, à me faire revivre le grand peuple intelligent que nous étions. Des mathématiciens des astrologues des guerriers la culture du maïs de la fève de cacao.

C'est vrai nous arrachions le coeur à des humains  pour le sacrifice au dieu soleil pour le bien de la société. Nous vivions dans des cités états avec des pyramides qui prenaient de la hauteur par vanité un peu comme les clochers des églises pour être le plus grand mais juste en hauteur et pas par la gardeur du coeur et l'amour de son prochain. Nous avions même pensé à récupérer le fil de l'eau, les grandes places étaient badigeonnées d'enduits qui faisaient glisser l'eau avec une pente astucieuse qui remplissait trois réservoirs. Le premier, le plus propre, pour les hauts dignitaires qui vivaient dans les pyramides puis plus bas un deuxième et troisième pour les paysans et leurs cultures, la banlieu quoi.

J'ai appris la datation des calendriers, nous en avions plusieurs, le tzolkin,13 mois de 20 jours puis celui pour usage agricole Haab de 18 mois de 20 jours plus 5 jours à la fin ce qui nous faisait 365 jours. La datation de départ, les cycles,  il y a 16,4 milliard d'années; celui où nous sommes a commencé il y a 3114 av JC et ce termine le 21 décembre 2012, fin d'un solstice et ensuite? ensuite?   

 Un nouveau cycle. A part le vers qui pourrit la pomme de l'intérieur et le soleil, qui lui reste 5 milliard d'année à vivre, que peut il arriver? Nous avions l'eldorado et pour nous, Mayas, la colombe volait la plupart du temps au dessus de nos têtes, sur notre monde, avant que n'arrive là Colomb et Cortez sur leur bateau pour nous voler nous  enlever nous amputer de nos connaissances, notre intelligence, nos vies, nos traditions, au nom de quoi ? D'un dieu, un dictateur, nous on sait, des hidalgos avides de faire parti de la haute. Pour arriver là ou je suis,à vous raconter que le monde serait peut être different, maintenant que je connais mon passé, que je le lis, je le transmets à mon peuple avec fierté, pour que ensemble, un jour,conquistador nous redevenions l'Eldorado, pour les autres.

1 décembre 2012

liste des choses à faire juste avant la fin du monde (consigne 666/3) (Zigmund)

 fin-du-monde-neante *

Le 21 décembre tombe un vendredi (déjà j'aurais préféré que ça tombe un lundi...)

     Quelques jours auparavant  : convaincre Sat, alias fils n°1 de ne pas trop se prendre la tête sur les réparations de frigos et surtout de ne pas se lancer dans des soudures sauvages ... c'est pas le moment de se faire accuser d'avoir fait sauter la planète avec une soudure aproximative.

De même, persuader Jako, fils n°2, assistant funéraire, de réclamer une RTT en prévision d'un surcroit de travail ...

    Le jour J

-Vérifier que  Bémol  et Grie  (les chats de Sat et El)  isolés de nos propres chats dans leurs appartements ont assez de croquettes, d'eau et de littière.  

- Verifier que Zigmund (surnommé Flippette) ne flippe pas trop .

- Partir au boulot  consultations le matin ...prévoir plusieurs lapins ... soigner ceux qui sont venus, sans se prendre la tête sur leurs lunettes.

 

Choisir la musique à écouter pendant les consultations. (on évitera "plus près de toi seigneur" ou la musique de titanic : ça tombe bien, j'ai pas)

 

 Satyagraha de Philip Glass, Die Zauberflöte de Mozart, Stabat mater de Vivaldi,  les Brandebourgeois de JS Bach  en lecture aléatoire...

Les rendez vous auprès des correspondants chirurgicaux  attendront la semaine suivante : pas la peine de se battre pour faire opérer les gens si tous les blocs opératoires sont détruits.

Avant de fermer le cabinet, englober mes appareils du coup d'oeil attendri d'avant départ en vacances : "soyez sages , papa revient bientôt  ! " (enfin il essaye...) 

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 -Rentrer à la maison  tard et de mauvais poil parce qu'ils m'auront bouffé mon temps (s'ils sont venus)  me préparer un arabica à déguster avec quelques morceaux de chocolat amer.

-Mettre la dernière touche à ma participation au défi du samedi #225  et regarder ce que font les blogamis. .

  -téléphoner à Pa et Ma Zigmund pour leur proposer de leur rendre visite le dimanche suivant s'il y a un dimanche.

-Sortir le basson de son étui,  jouer une partition, essayer de jouer correctement ...

 Plus tard, préparer  un thé  rare de taiwan  pour le retour de Gabrielle avec une coupelle pleine de violettes de Toulouse à partager.

-réfléchir avec Gabrielle  aux cadeaux de Noël : est ce bien nécessaire/raisonnable ?

  -Si la fin du monde nous en laisse le temps, ouvrir la bouteille de champagne : la petite soeur de celle qui nous a consolés du résultat des élections de 2007 et de celle qui nous a réjouis le 6 Mai dernier. 

  -tenter de convaincre Gabrielle qu'il n'est peut être pas utile que je range "ma foutue table" ...

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*merci @La_Fee_du_RER de carnet de notes menthe à l'eau et à Noon pour m'avoir  prêté  ce dessin

 

  

 

1 décembre 2012

Participation de Sandrine

-C'est impossible, fit-il, avec une certaine fermeté, j'ai un rendez vous pris en mai 2013 alors je ne vois pas comment, ça pourrait être la fin du monde.

Extrait de conversation du nombril du monde.

1 décembre 2012

Défi (final ???)‏ (Sebarjo)

 

FIN du MONDE ???

Quelle FIN du MONDE ?

 

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Lieu-dit Le Tolstoïc,

quelque part en Bretagne, entre Guer et Pacé

Vendredi 21 décembre 2012, 10:57

 

  Que du pipeau cette histoire de fin du monde ! Encore un coup de Paco Rabanne et Maya l'abeille !!! faut qu'ils arrêtent de planer comme ça, les mecs !!! On n'est pas dans les Cités d'or. Non sérieusement, ici, tout est normal. Comme d'habitude de toute façon. Dans ce trou c'est toujours la même histoire.

Y'a jamais rien qui se pa...AAAFFFfuit ................................... ............................................... .............................................. ............ .................... .............. ..... ... .. .

 

alt : Noomiz

 

Et pour retrouver les paroles de la chanson, c'est ICI-MEME !

 

 

1 décembre 2012

Le chant des optimistes (Joe Krapov)

Mais c’est rien, la fin du monde ! C’est rien du tout !

Et puis vous n’allez pas tout de même pas croire des charlatans qui n’ont même pas été fichus de prévoir l’écroulement des deux tours du World Trade Center ni le tsunami au Japon ni Tchernobyl ni Fukushima ni le Pen au deuxième tour en 2002 ni la défaite de Sarkozy en 2012 ni l’éclatement de l’UMP ni la chute du mur de Berlin ?

Quoi ? Vous continuez de porter du Paco Rabanne ? Vous non plus vous ne croyiez pas à l’efficacité de la ligne Maginot contre l’avancée des chars russes après l’élection de Mitterrand en 1981 ?
Puisque je vous dis que ce n’est rien, la fin du monde !

L’Empire romain s’est écroulé mais ça n’a pas empêché Mussolini ni Berlusconi de manger des macaronis entre deux séances de bunga-bunga ?
On a connu le sac de Rome mais Gucci en vend de très beaux et ceux d’Hermès ne sentent pas le pâté non plus ! (J’espère qu’ils vont me verser quelque chose pour leur avoir fait de la publicité par ici !).
Pompéi a disparu mais Pont-Péan  est toujours debout !

Tout le monde est rivé devant l’écran, fiché sur Facebook, abêti par la téléréalité et les journaux gratuits mais personne ne m’empêche de lire « Le Canard enchaîné », l’hilarante autobiographie de Neil Young, de chanter du Brassens et de déblatérer sur le Défi du samedi ! Alors ? Il ne va pas bien, le monde ? Il arrive à sa fin ? Il y aurait un terme à ce paradis ? Allons donc ! C’est comme si un stupide médecin voulait me faire croire que je ne suis pas immortel ! J’en ris d’avance !

La Bérézina ne fut pas une mince affaire et Waterloo a été une morne plaine mais même si tout empire chaque jour, vous buvez toujours autant de fine Napoléon qu’avant, non ? C’est la crise depuis 2008 mais le code civil est toujours debout et les institutions comme le mariage n’ont jamais fait autant florès, non ? C’est bien simple, le fait de se passer la corde au cou rend tout le monde gay ! Rions, mes frères, marions, mon maire, parions, mes pairs que le 21 décembre au soir mon cher oncle Walrus me maudira encore et toujours d’avoir posté si tard mon billet de tocard (je mériterais un sceptre !) pour le Défi du lendemain !

La fin du monde ! Vous me faites rire !

Par contre, vous imaginez ? Si vous attrapiez « cette maladie infectieuse due à la bactérie Streptococcus pyogenes, un streptocoque du groupe A, grandes colonies » (et pas de vacances !) et que ça vous flanque plein de boutons sur la peau ?
Un truc « complètement toxinique, c'est-à-dire que les streptocoques sécrètent des toxines dites érythrogènes encore appelées exotoxines pyrogènes : A, B, C, D. » Qu’en plus « ces toxines sont immunogènes, elles sont responsables d'une vasodilatation, associée à un œdème dermique et à un infiltrat lymphocytaire. » Hein ? Vous voyez d’ici le tableau ? Vous vous imaginez avec « la coloration rouge-lilas caractéristique de la peau que confère cette affection, provoquée par les toxines érythrogènes secrétées par les streptocoques » (oui je sais je l’ai déjà écrit mais comme j’imite Houellebecq – une fin du monde à lui tout seul, ce mec-là ! - et que je recopie le descriptif de Wikipédia pour tirer à la ligne, ce n’est pas moi, ce sont eux qui se répètent !). Je vous entends gémir d’ici, le jour où vous aurez chopé la deuxième maladie ! (« Le nom « deuxième maladie » provient du fait qu'à l'époque où l'on a voulu établir une liste des maladies provoquant un exanthème infantile, elle a été la deuxième à être énumérée »).

Non, non, en vérité, je vous le dis, croyez en ma longue expérience, la fin du monde, ça vaut mieux que d’attraper la scarlatine ! 

1 décembre 2012

Fin d'un monde (Anémone)

Fin d'un monde
Ayant faim de sensations
Nauséeuses et moribondes.
Fin d'un monde
Ayant faim d'abjection
A des fins immondes.
Fin d'un monde
Qui nous trompe
Et tue à chaque seconde.
J'ai faim d'un monde
Qui renaisse de sa mutation.
D'un monde de joie profonde
Où l'amour abonde.
D'un monde de justes intuitions
Généreuses et fécondes.
J'ai faim d'une autre dimension
Qui me corresponde.
Début d'un monde.
1 décembre 2012

Attention ! (MAP)

 

 

Attention

Par suite d'une erreur dans la traduction du calendrier MAYA,

la fin du monde est remise à une date ultérieure

que nous ne pouvons pas vous préciser à l'heure actuelle !

Nous vous prions de bien vouloir nous excuser

pour la gêne occasionnée !

Soyez sûrs que nous faisons tout

notre possible pour remédier à cette situation

dans les délais les plus brefs !

 

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24 novembre 2012

Défi #222

Alors ... ce 21 décembre prochain !!!

Fin du monde ou pas fin du monde ???

Qu'est-ce qu'on fait ????

 

fin-du-monde

 

Envoyez nous vos avis à

samedidefi@hotmail.fr

Grand merci !

 

24 novembre 2012

Les ont ramassées à la pelle

24 novembre 2012

Participation de KatyL

Katy

24 novembre 2012

Quand j'étais petite (MAP)

Quand j'étais petite

j'aimais fabriquer

des petits bonshommes avec les éléments de la nature :

 

 

Bonhomme feuilles

 

et maintenant

.....................................

 de nombreuses années après,

-non, non, n'essayez pas de calculer !-

.

.

.

.

.

.

Je continue :

 

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24 novembre 2012

Participation de Venise

Venise1

Il est six heures du soir. Quand mon porte-plume Sur le rideau de peuplier passe sur ma vie passée. Dans mon sac d’avoine dort toute ma confiance, comme dorment les feuilles de chêne entremêlées. Un poisson d’avril dans mon dos fait de papier danse sous mes paupières. Je revois au fond du jardin prés de la rue de la Biche les arbrisseaux et l’écureuil et j’entends encore les roses mourir en silence. Quand je plisse les yeux comme autrefois Le soleil et les étoilent entrent en collision. Et je danse pieds nus sur les feuilles d’automne. Je revois ce vieux mur avec sa crête de gouttière que j’escaladais pour voir se déployer la fin de l’hiver avec ses jonquilles qui prenaient

Au loin leur élan

Venise2

C’était mieux qu’au jardin quand petite fille encore le nez

Dans les pages du roman de grand- mère avec sa coiffure haute

Je restai la vedette des soirs d         ‘Été au milieu du chèvre- feuille.

J’ai longtemps sauté dans ma robe feuilles  traversée par ce sang neuf de l’enfance.

 

24 novembre 2012

Frisson d'Automne (Célestine)

Célestine

photo : Croukougnouche


Elle ne sait pas Il sait
Il sait l'automne et ses tristesses oranges amères
Pour elle les feuilles d'automne c'est l'or du ciel qui tombe en tourbillon
Elle n'entend pas la mélancolie
lourde du pas qui les écrase
Lui ne voit là que la marque infâme et appuyée de sa vieille ennemie intime celle qui s'invite en ses rêves
durant ses nuits de lassitude
Il connaît bien son masque sans courtoisie
Celui qui entre sans frapper
Il sait lui elle ne sait pas
Elle lui dit la vie est comme ce ballet jaune rouge marron orangé
A son frisson novembre a semblé lui sourire
Et elle sourit le cœur fondant de joie de vivre
Et lui sourit aussi mais le cœur en écharpe il sait que les feuilles sont mortes
et que leur splendeur rousse n'est que leur dernier chant
Il sait mais il ne lui dit pas
Il tait de la vie ses fulgurances cet abject feu de paille qui brûle en trois instants tout ce que l'on croyait à jamais
Il sait mais il se tait
Il regarde mourir les feuilles
Il regarde danser en elle
le regard des étoiles mauves et sourdre des étincelles au matin des possibles
Il se tait
Il aime trop garder sa main dedans la sienne
et son printemps rafraîchissant qui réchauffe son froid hiver
Ce craquant tapis de feuilles qui  recouvre insolent le fossé des générations
Et la danse des feuilles mortes a un instant le parfum de l'éternité


musique: Chanson d'automne, William Sheller

http://www.deezer.com/track/2277059

 

24 novembre 2012

La conscience de l’amour peut-elle naître de la chute d’un écureuil ? (Mamido)

Mamido

"Si Paris a changé??!!!" était en train de s’exclamer Paul, à l’adresse d’Ariane, alors qu’ils se promenaient tous les deux, en forêt. C’était l’automne et leurs pas se frayaient un chemin bruissant dans l’épais tapis de feuilles mortes. Ariane y était enfoncée jusqu’aux genoux et peinait à avancer comme l’été lorsqu’elle marchait dans la mer, le long du rivage, en luttant contre les vagues.

Soudain, levant la tête, ils aperçurent un écureuil. Celui-ci, surpris dans sa course par les deux promeneurs, rata la branche qu’il voulait atteindre, celle à laquelle il tentait de raccrocher se cassa dans un bruit sec et le petit animal dégringola sous leurs yeux effarés, jusqu’au sol. Un instant étourdi par sa chute, la bestiole s’empressa de détaler et disparut dans une grande envolée de feuilles mortes.
Soulagés de le voir indemne, ils éclatèrent de rire. Les larmes aux yeux, Paul ôta ses petites lunettes rondes, pour les essuyer: " La dernière tempête a rendu les branches cassantes, cet écureuil vient d’en faire les frais".

Ils reprirent leur marche en silence...
Ariane devint songeuse, alors qu’ils regagnaient lentement la maison. Le soir tombait et la forêt s’emplissait de bruits que le noir amplifiait...
Pourvu que Paul retrouve son chemin dans l’espace touffu de ces broussailles qui se ressemblent toute : la pénombre qui s’installait ne la rassurait pas.

Alors qu’avec prudence, elle mettait ses pas dans ceux de son compagnon, elle se remémorait avec amusement la chute de l’écureuil  et une intuition soudaine germa dans son esprit, comme une évidence: ce compagnon d’âme qu’elle cherchait depuis toujours et qui lui manquait tant, l’aurait-elle enfin trouvé?
Avec stupéfaction, elle regardait maintenant Paul qui avançait devant elle, le pas hésitant dans la lumière du jour qui déclinait rapidement. Brusquement, elle se demanda s’il pourrait être celui pour lequel elle sacrifierait sans l’ombre d’une hésitation sa liberté et son indépendance. Toutes ces interrogations faisaient naître un parfum dans sa bouche, un parfum acide qu’elle ne savait pas comment interpréter et qui se mêlait à l’odeur entêtante de l’humus et des feuilles pourrissantes.

Dans sa tête, les pensées se bousculaient, menaient une farandole incessante, au son de la musique assourdissante des idées contradictoires qui l’animaient et de son cœur qui battait la chamade.
Pour calmer le fleuve rugissant de ses sentiments, elle prit une longue inspiration qui fit se retourner Paul brusquement comme pour contrôler qu'elle parvenait bien à le suivre.
A ce moment, le vent mit en évidence sur sa joue une ombre mouvante qui rendit son expression étrangement familière et réconfortante.

Il prit la parole, et semblant vouloir lui faire partager les pensées qui l’occupaient, il  déclara : "Quand je viens ici l’hiver, les gens du village m’appelle l’homme au manteau de cuir fauve."
Avec un sourire carnassier il rajouta: "si bien que l’autre jour, quand j’ai salué la vieille Mme Tourette à l’épicerie, elle m’a d’abord regardé d’un sale œil, puis, elle m’a dit: "Ah, c’est donc vous, M’sieur Crémieux, j’vous avais point remis sans votre habit de renard!!!"

A l’instant où il prononçait ces paroles anodines, planté là dans le crépuscule, elle sut avec certitude qu’elle venait de trouver celui qu’elle cherchait depuis si longtemps et qu’elle passerait avec lui le reste de son âge.

Et, encore aujourd’hui, vingt ans après, marchant au bras de son aimé, elle se souvient avec acuité de la lumière du jour qui tombait, du bruit du vent dans les branches, de l’odeur des feuilles mortes et… de la chute de l’écureuil !

24 novembre 2012

Feuilles (de personnes) mortes (Porphyre)

Feuilles mortes

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Le défi du samedi
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