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Le défi du samedi

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8 décembre 2012

L'orange devenue objet aimé (MAP)

Visite à l’hôpital !

C’est le soir juste en rentrant du travail  par le  train, puis par le bus … Décembre déjà ! Temps glacial …

Tu es là ! Tu m’attends ! C’est l’heure du repas !  Un plateau. Le potage chaud.  Tu manges un peu ! Oui, ce n’est pas la même chose qu’à la maison …  Quelques légumes. Un yaourt. Une orange qui ne te tente pas ! Tu me la donnes. Tu aurais préféré une clémentine. Demain je reviendrai et je t’en apporterai. Et cela te fera plaisir !

Les jours passent. Le soir train, bus … Je viens te voir. Tu dors, tu dors, tu ne sais pas que je suis là près de toi !

…………………………………………………………………………………………………………………………

Une nuit, on m’appelle à 23 H 30 ! Il faut venir vite, vite, vite !!!

………………………………………………………………………………………………………………………….

Je vais rester près de toi pendant plusieurs heures te tenant la main jusqu’au moment du calme plat ........

…………………………………………………………………………………………………………………………..

L’ORANGE. Cette orange que tu m’as donnée ! .............

Cela fait 7 ans …  

Je ne l’ai pas mangée. Elle est toujours là ! Elle ne s’est pas abîmée. Elle est toujours parfumée.

Je la prends de temps en temps dans ma main ! ...................................

Souvenir………………………………………………………………………………………………………..

 

DSCF3954

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8 décembre 2012

Je n'ai pas de grigri (KatyL)

Katy

8 décembre 2012

mon grigri‏ (titisoorts)

J'espère, que nous ne serons pas treize, le jour de la remise des clefs du défi. Bon je vais voir, attendre la dernière minute au cas où ! Le vent chante sa complainte au gré des obstacles qu'il rencontre, l'entendez vous, ce vent de liberté, je peux foncer, j'ai dans mon porte feuille un trèfle à quatre feuilles. Rien ne peut m'arriver sauf bien sur, si je croise un chat noir. Oui mais le problème c'est que, à la maison j'en ai deux de chats noirs, un cadeau de ma fille. C'était peut être pour ce débarrasser de moi ?

Mon porte bonheur de toute façon, je suis tranquille, je l'ai dans la poche. Là au moins, c'est fait. L'autre jour je l'ai égaré, j'étais dans l'obligation de mettre de la distance entre lui et moi. J'avoue c'était assez contraignant. Et puis un autre jour, je croyais l'avoir dans la poche et puis non c'était le contraire. Lorsque  j'ai des situations stressantes,  près de la panique, il me suffit de le sentir de le savoir de le serrer discrètement et je redeviens courage. J'ai même une fois bravé, défié le mauvais sort, montre toi Lucifer, non, faut pas pousser.


Passer sous une échelle, en même temps c'est une histoire de bon sens, c'est qu' il y a quelqu'un qui y travaille avec sûrement des outils tout ce qui tombe du ciel est béni, sauf le marteau. Je disais donc que je pouvais affronter les dangers grâce à mon porte bonheur, pour certaine personnes c'est un appui pour la vie, pour les mauvais moments, s'accrocher à une branche, un transfert de pensées négatives, pour faire tourner la chance. Mais dire" Je suis née sous une bonne étoile, c'est dèjà croire en son destin, le positiver.

Il y a des fois où la barrière entre la pensée positive et négative est infime, si il suffit d'avoir un grigri pour  ne pas basculer du côté obscure et bien soit. Il est vrai aussi que les croyances peuvent coûter très cher. Sans toi, mon porte bonheur, je ne suis rien, je n'aurais pas la force d'affronter les forces du mâle, tu me portes dans ton bonheur, mon porte bonheur,mon grigri d'amour, mon amour...

8 décembre 2012

Pouic pouic (Célestine)

J'aurais aimé naître à Bora-Bora, dans l'air précieux chargé d'ylang-ylang et au son des tam-tams. Seulement, mes parents, qui ne sont ni bobos, ni prout-prout, m'ont fait mes premiers guili-guili areuh-areuh de bébé, plan-plan pépère dans un petit boui-boui du quatorzième .

Ce n'était pas Sing-Sing, quand même, bien qu'un peu cracra, mais mon enfance s'est passée sans chichis, à manger du couscous et à jouer au yoyo et à cache-cache . Tata et tonton, pas fute-fute, m'ont élevés à coups de pan pan-cucul : pas question d'être gnangnan !

J'étais quand même le chouchou de maman, et papa m'a appris bien vite à faire le kéké avec des nanas un peu olé olé. Et puis un jour, Je suis parti à Pago-Pago. Là, j'ai rencontré une petite pépée toute mimi sous son bibi, j'ai aimé ses lolos, ses frous-frous, elle a aimé ma gueule de titi, on a fait crac-crac. Miam-miam !

Elle était pom-pom girl, je fabriquais des pousse-pousse je lui ai proposé une association fifty-fifty. Elle a dit oui oui ! Tchin-tchin ! Mais un matin, elle me dit : « bye-bye, mon doudou, je vais danser le chacha à NgoroNgoro! »

Plus tard, à Baden Baden, je suis devenu toctoc d'une baba nommée Zizi qui avait fui Zorzor après la révolte des Cocos. Elle promenait son chow chow et ses manteaux de fourrures dans une toto, vroum!  vroum!  dont les initiales étaient  « R. R. » Je suis maintenant le roi du bling-bling, je vais mollo-mollo et je thésaurise à qui mieux-mieux.

Que voulez-vous, moi les mots doubles m'ont toujours porté bonheur, c'est mes grigris, j'en suis gaga !

 

8 décembre 2012

Y a un os (Poupoune)

« Quand tu seras morte, j'ouvrirai ton corps pour prendre un os et je le garderai précieusement. »

 

Je devais avoir sept ans quand j'avais dit ça à ma mère. Elle avait trouvé ça adorable.

Je savais déjà à l’époque qu'elle était un peu frapadingue, mais à cet âge, ça me paraissait surtout rigolo. J’avais la maman la plus fofolle du quartier et je trouvais ça super cool. Ce n'est que plus tard que j'ai compris qu'en fait, elle était juste folle. Quand elle s'est jetée par la fenêtre de ma chambre au beau milieu d'un jeu et que personne n'a jamais pu trouver une quelconque explication à son geste, j'ai commencé à entrevoir la différence entre « fofolle » et « folle ». Et quand ses dernières volontés m'ont faite héritière d'une de ses côtes, fraîchement récoltée sur son cadavre, j'ai mesuré l'ampleur de son dérangement psychologique.

J'ai longtemps pensé que c'était ma faute si elle s’était foutue en l’air. A cause de cette histoire d'os, comme si elle avait voulu satisfaire un caprice... parce qu'elle était comme ça, ma folledingue de mère, prête à tout et n’importe quoi – surtout n’importe quoi – pour me faire plaisir.

Après de longues années de thérapie, je ne comprends toujours pas, alors je garde cet os précieusement, avec un mélange de dégoût et de fascination, espérant qu’un jour il me livrera les derniers secrets de ma mère. Mais pour le moment, je ne sais toujours rien. Sinon que j'ai drôlement bien fait de ne pas lui demander son cœur ou un œil.

 

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8 décembre 2012

Gris gris ! (Walrus)

C'est de circonstance ici : le ciel est surchargé de neige !

Dites-moi : je continue ?

Merde !  Où est passé le bout de code html permettant de recueillir les votes ?

C'est toujours pareil, je perds tout. On trouve un truc chouette, parfois même on s'attache, on en fait son gri-gri, sa mascotte, son porte-bonheur, sa raison de vivre même ! Mais tout finit par se perdre... Même mon dernier objet fétiche je l'ai paumé : une jolie petite statuette de Saint Antoine de Padoue !

C'est vous dire...

 

PICT0042

 

8 décembre 2012

Grigri ou doudou (Anémone)

Comme je suis assez peu attachée aux objets,
le choix d'un grigri sera difficile.
Une espèce de doudou pour adulte, en somme?
Pas vraiment la même chose que ce qu'on
emporterait sur une île déserte (objet qui
pour moi serait avant tout à vocation
utilitaire). Quoique...
Le grigri est utile, si on croit qu'il
aide nos voeux à voir le jour.
Et sur l'île déserte, rien n'empêche de
privilégier ce  qui parle aussi à nos rêves.
Franchement, je préfère me munir pour le
froid d'une chaude couverture.
Et pour la chaleur, de crème solaire (j'ai
une peau de blonde).
Je ne compte pas que ce soit une amulette
qui me protège.
Selon les cas, mon porte-bonheur sera mon
vêtement préféré, un bijou, un livre.
Mais au seuil de la fin du monde (nous y
voilà), j'opte plutôt pour le dépouillement
le plus complet possible.
Palaprat le disait déjà début soixante-dix:
pour la fin du monde, pas de vêtements.
Et les photographies? Laisse-les là.
Et la boîte à outils? Laisse-la aussi.
Bon, pour les vêtements tout de même, ce sera
en décembre... alors unissons le pratique et
l'agréable.
Je choisis la chaude et belle couverture,
témoin de tant de gestes d'amour et de doux
sommeils. Elle porte rien que pour moi des
traces secrètes de tendresse.
Un doudou retrouvé, en fait!

8 décembre 2012

Pas de chance, vengeance… (EVP)

Ma p’tite chérie, mon colibri,
Tu es mon unique grigri.
Pas besoin de porte-bonheur,
Avec toi, je ferais mon beurre.

Mon p’tit trèfle à quatre feuilles,
Donne-moi donc ton portefeuille.
Pas besoin de patte de lapin,
Si j’te mets vite au tapin.

J’prendrais pas de fer à cheval,
Juste une ou deux paires de mandales.
J’suis pas vraiment superstitieux,
Juste un mac bien consciencieux.

J’vais pas me laisser faire sale mec,
Et je garde mes amulettes avec.
Dessus la belle poupée vaudou,
J’vais lui faire des jolis trous.

Tiens ! Une aiguille dans le cou,
Et une autre dans les genoux.
J’ai pas d’chance dit l’animal,
Voilà que j’ai vraiment très mal.

Prends l’œil d’Osiris, la main de fatma,
Ça sera peut-être bon pour toi…
Mais en cachette, sur la poupée,
C’est le cœur que j’ai visé !

J’y croyais pas tellement pourtant,
Mais je constate à présent,
Un infarctus c’est très courant,
Quand on vit comme un fainéant !

8 décembre 2012

La maskotka (Vegas sur sarthe)

Vous vous souvenez certainement que mon oncle Hubert avait ramené sa polonaise Anastazia par le train - mon père disait par l'arrière-train et sans crier gare - mais il avait surtout rapporté un talizman, une maskotka pour dire comme elle, un gri-gri pour dire comme nous.
L'oncle employait souvent l'expression 'gris comme un polonais' et j'avais deviné que le niveau de gris s'exprime en degrés d'alcool mais je ne pouvais imaginer ce que vaut un gri-gri à part un très fort mal de tête.
Toujours est-il que le gri-gri ne quittait jamais sa poche, qu'il porte un jeans, un survêt ou son costume du dimanche de même que sa main ne quittait pas la poche et tripotait le machin à longueur de journée.
Je dis machin car il n'avait aucune forme définissable ni aucune couleur répertoriée tant il avait dû être malaxé.
L'oncle Hubert prétendait le tenir du petit fils du grand-père de l'arrière grand-père d'un soldat inconnu qui l'avait arraché en 1683 sous les murs de Vienne au grand vizir Kara Mustapha en personne, juste avant sa décapitation par le sultan Mehmed IV... ou peut-être Mehmed V, car à cet instant du récit l'oncle Hubert s'embrouillait beaucoup avant de s'éclaircir la gorge d'une double lampée de wodka !
Dans cet instant sublime où l'objet prenait une dimension mystique, j'étais autorisé à l'effleurer du bout du doigt tandis que l'oncle concluait son récit guerrier dont la plus grande conséquence selon lui avait été l'invention du croissant, première viennoiserie dont la forme rappelle le symbole du drapeau ottoman !
Comme cet ultime détail culinaire me mettait toujours l'eau à la bouche, l'oncle - pour m'accompagner - y allait d'une dernière lampée de wodka et renvoyait le gri-gri dans les abîmes de son pantalon...
Jamais je n'ai osé demander quels pouvoirs magiques et quelle protection lui apportaient son machin, toujours est-il qu'il ne l'a pas empêché de perdre ses cheveux ni de mettre le feu à son lit en allumant un cigare.
Mon père disait en rigolant qu'il avait confondu allumette et amulette mais je ne vois toujours pas en quoi c'était risible.
Aujourd'hui feu l'oncle Hubert est feu et je garde précieusement son gri-gri qu'Anastazia m'offrit plus tard à Noël comme mon plus beau cadeau au monde.

Je l'observe souvent en le faisant rouler sous mes doigts et je me demanderai toujours qui pouvait être ce Madein China qui y grava un jour son nom...

8 décembre 2012

Pensée (Lise)

Au détour d'un livre
Dormait une pensée
Entre des pages tendres
Nonchalamment couchée.
 
 
La main qui l'avait prise
Et doucement posée
Entre les lignes grises
Pour la laisser rêver,
 
 
Se doutait elle un jour
Que l'ouvrage serait
Tout entier retenu
A son souffle ténu.
 
 
Et que nulle autre page
A mes yeux n'aurait plus
Un aussi beau langage
Que celle qui fut,
 
 
Cette fleur sauvage
Que tes doigts ont tenu
Compagne de voyage
Et de tes yeux émus.
 
 
Maman tu aimais tant
Ces simples fleurs des champs
Et le parfum fidèle
De leur grand coeur vibrant.
 

8 décembre 2012

La chevalière en or à Auschwitz mai 1944 (Porphyre)

Papa résistant fut déporté, une erreur encore inexpliquée l'envoya ainsi que tout son convoi de 1 700 personnes, à Auschwitz, http://www.27avril44.org/enigme.html

Voici une partie du récit de mon père, je pense que cela répond à la consigne.

 

Il est grand jour, maintenant, lorsque notre groupe, une fois tatoué, quitte cette baraque pour entrer dans un grand bâtiment : ceux qui nous ont précédés attendent dans cette salle. Une partie d'entre eux fait la queue à l'entrée de ce que l'on devine être un grand corridor : ils sont nus. D'autres prennent leur tour devant des tables derrières lesquelles des scribes polonais inscrivent, outre l'identité, tout ce qui est déposé entre leurs mains : d'abord le contenu des poches, puis les vêtements, les sous-vêtements et les chaussures : le tout est placé dans un grand sac étiqueté cependant que le déposant se retrouve dans un état de totale nudité.

J'y passe, bien sûr, comme les autres et c'est avec beaucoup de regrets que je vois ma montre disparaître avec toutes mes affaires. Je ne veux pas abandonner ma petite chevalière que je cache dans ma bouche.

Nous restons ainsi, nus et debout, du lundi 1er mai au soir, jusqu'au mardi 2 mai dans l'après midi.

C'est maintenant notre tour de pénétrer dans le long couloir : un premier Polonais nous fait ouvrir la bouche, je ne peux donc pas y laisser ma chevalière et je ne vois pas d'autre solution que de l'introduire....ailleurs.

Un peu plus loin, d'autres Polonais, la tondeuse à la main, font disparaître notre chevelure. Encore plus avant dans ce grand couloir où il ne fait pas chaud, un autre groupe armé de rasoirs type Gillette, entreprend de nous débarrasser du reste de notre systèmes pileux ; mais, ce faisant, ils ne se privent pas d'effectuer d'intime investigations.

Je me rends compte qu'il me faut changer ma chevalière de place ! Et je suis obligé de la remettre dans la bouche.

 

Papa perdit sa précieuse chevalière à Flossenbürg quelques mois plus tard.

 

8 décembre 2012

Participation de Venise

C’est un peu comme dans un songe que me reviennent ces objets merveilleux qui sont nés d’un oubli, d’un péché, d’une catastrophe. Objet qui en sortant du champ inattendu de leur presque vie ont déployé leur faste sous mes yeux toujours prêts en s’en réjouir. Ainsi, cette petite boîte en bois de poirier qui a longtemps transporté la flûte de grand-père. Superbe flûte d’où s’échappaient perles bleues sonores, écharpe de frisson turquoise comme flotte le brouillard en avril. Chants et danses qui se mêlaient dans la petite cour. Et le son âpre de l’instrument qui réveillait les bourrasques et la neige.

Elle nous a  aidé à garder le soleil en dedans de nous même, pendant que sur mes frêles épaules dansait déjà la langue du printemps.

La flûte racontait nos paysages. Je les vois défiler.

Vallée plantée de saule, montagnes rondes rivières bruyantes .Mon regard se perd mouillé entre les ailes d’un gué mauvais

petit bois de sorbiers pris dans la gelée du matin.

Grand-père, cela serait mal me connaitre si tu avais pensé un jour que j’aurais pu t’oublier toi et ta Flûte enchantée !

Je suis tellement heureuse d’en avoir fait l’acquisition

Chez nous les mots comptent moins que le chant d’une flûte !

Certains matins j’avance en plein soleil au milieu des noyers et des vignes d’où les étourneaux et les grives saoules montent par nuées avec un bruit de grêle alors le chant de la flûte s’élève en plein ciel

J’ai appris de toi que je suis dans ce monde un humble accident entretenu par le spectacle d’une nature qui nous enseigne la finesse et la lenteur de la vie où le frugal tue le mesquin.

 

1 décembre 2012

Défi #223

Grigri, porte-bonheur ou objet aimé

quels souvenirs y sont attachés ?

 

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Nous attendons avec grand plaisir vos confidences à

samedidefi@hotmail.fr

A tout bientôt !

 

 

1 décembre 2012

Y sont allés (ou pas)

1 décembre 2012

Ne finis pas, le monde! (Célestine)

Cher Monde.

Je regrette de te dire que ta fin ne peut avoir lieu le 21 décembre, comme l'ont prévu ces chers Mayas. Pourquoi, oses-tu demander ? La réponse est dans ces quelques lignes.

Ne finis pas, le Monde! Je n'ai pas du tout terminé ma vie, moi ! Tu crois vraiment je vais te laisser finir comme ça, alors que je n'ai seulement jamais vu Venise ? Que les gondoliers m'attendent sur le Canale Grande, avec leurs petites gueules d'amour à la sauvette et leurs pulls rayés ?

Alors le Monde, écoute moi bien. Je t'aime tant, ça ne peut pas finir comme ça, toi et moi, le jour des vacances de Noël.

J'ai trop à faire pour que tu finisses.

Je veux voir un envol de colombes sur la Piazza San Marco écrasée de soleil ou noyée de brume.

Je veux voir les falaises noires d'Irlande léchées par des vagues d'opale et d'écume, m'enivrer dans un pub en écoutant les langueurs des violons et des flûtes celtiques, et arpenter la lande échevelée comme une héroïne de Wuthering Heights . Et de Cork à Galway chercher partout le sel fleuri de mes racines.

J'ai encore vingt mille soleils à voir s'effondrer dans la mer, des étoiles par centaines à compter les soirs d'été, quand le parfum du foin coupé est une ivresse sous les lampes papillonnantes.

Je veux sentir encore sur ma peau le froid mordant, la chaleur caressante et le frémissement du déraisonnable.

Il me faut lire tellement de livres encore, et je ne parle pas de ceux que je dois écrire, ces histoires de fièvre et de miel que je sens tapies dans mon cœur et qui attendent d'éclore comme des goélands prêts au voyage.

Combien d'enfants dois-je encore émerveiller, qui me feront trembler de leur innocence et leurs yeux de cristal ? Qui m'envelopperont de leurs insouciances ?

Je dois guetter dans le lointain la route qui poudroie et l'herbe qui verdoie.

Et apercevoir le cœur battant de flamboyants équipages de lune...

J'ai tant de trains à prendre, et de bateaux en partance qui frémissent dans chaque port.

J'ai tant de baisers à donner, de frissons à ressentir courir le long de mon cou jusqu'au creux de mon dos comme des perles d'eau tiède et de désirs brûlants .

Il me faut goûter à des vins italiens, visiter des pays et d'encens et de myrrhe, me rassasier de mets nouveaux, vibrer à tant de musique encore !

Je veux voir ma fille et mes fils trouver l'amour et te conquérir, le Monde. Et goûter à leur tour à tes sources ineffables.

Je veux sentir la folle ronde vagabonde du temps qui passe et qui fripe les joues mais sans atteindre l'âme.

Je veux voir sourire en ribambelles les colliers de nacre de mes petits-enfants blonds et bruns, alors qu'ils ne sont pas encore nés, te rends-tu compte, le Monde, combien tu serais cruel, de me priver de ce bonheur ! Je veux les voir grandir dans des jardins de roses, recueillir dans leurs mains la splendeur des matins.

Je veux me voir vieillir en gardant à tout jamais cette flamme puissante au fond de moi qui fait de mes hivers des beautés emmitouflées et des triomphes radieux de mes étés.

Il me faut encore rêver, et nager, et bondir d'une mer à l'autre.

Danser sur le fil du temps, funambule aux ailes de soie.

Et surtout, surtout, le monde, crois tu que j'aurai un jour, un jour couleur d'orange, crois-tu que j'aurai jamais, un jour, fini d' AIMER ?

Alors le monde, tiens-toi tranquille, remets ta fin à plus tard. Je t'en prie !

Et laisse-moi vivre mes rêves, rêver ma vie et en faire ce crépitement d'étincelles qui me rend si fiévreuse, toujours.

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1 décembre 2012

Participation de Venise

    Je frissonnai à l’idée que ma vie prendrait bientôt la substance
        D’une pâte à crêpe.
Alors les yeux rivés sur le calendrier je me demandais s’il ne valait pas mieux que je me vire de là pour aller sur VENUES, MARS, OU JUPITER.
Mais je n’avais pas d’amants astronomes amateurs dans le quartier quand ça ferait PAN !!!!
Alors sous les cieux comme une pharaonne dans sa tombe je verrai toute ma vie défiler
Je serai au premier rang pour le meilleur et pour le pire.
Progressivement cependant je redescendais dans mon corps noué par l’angoisse à mon grand soulagement.

Seule dans la rue  de fin de monde imminente mes hormones battaient la chamade
Mes prières devenaient folles et les Parques de la grande avenue me laissaient sans réponse.
Pas besoin d’être un primatologue à cet instant ni un enquêteur d’Interpol pour prédire que les macaques de la cinquième avenue étaient en train de vivre leurs dernières secondes.
Notre réalité à tous se rapprochait de plus en plus vite d’une crème tremblotante.
Pourquoi me disais-je n’avons-nous jamais donné un  euro de subventions aux sciences prédictives ?
Ça leur fiche une frousse bleue les Grands mystères de l’univers !!!Et ils sont trop contents de les escamoter !
MAYA MAYA !!! J’entends mon nom au bout de l’avenue quelqu’un crie mon nom.
Mon petit crapaud !! Baragouine André .quel charabia étrange !!
Mon petit chaton en ragout ils arrivent !! ils sont là les extraterrestres !!!

Venise1
-J’attendais une explication supplémentaire qui ne venait pas
-C’est tout ce que tu as à dire !!
-Allez mon petit chaton au beurre !! Arrête de m’appeler comme ça
-On en fait notre temps disent ils.
-La science n’a jamais validé l’expression faire son temps !!!
-Ils ont dit que nous allions redevenir des fruits de mer !!
-Non d’un chien c’est la fin !!
-Les extra terrestres ont dit qu’après le troisième cri du coq …….
- Ma puce je comprends que cette nouvelle te brise le cœur, mais il ne faut pas désespérer je crois bien qu’on peut encore mettre au point une stratégie qui fasse de cette calamité une joie.
Les nouveaux arrivants envahissaient la ville, la vie ressemblait soudain à une gelée de fruits !!!!
Je cherchai mon portable cherchant le numéro de police secours
Le 21 ne répondait plus j’étais pourtant persuadée que je pourrai filer à l’anglaise
Rien ne m’avait préparée à un tel spectacle
Les extra-terrestres jouaient aux 421 en s’enfonçant des feuilles eucalyptus dans le postérieur
Ces sortes d’hybrides au rabais mi-homme mi-salade verte ressemblaient à des lampes à souder. Je m’approchais de l’un deux façons geisha prenant garde de bien dissimuler ma bombe lacrymogène derrière mon dos lorsque je me mis à capter leur odeur
Ou un arôme plutôt quelque chose comme du sucre roussi du caramel ou plutôt une macédoine de fruits en conserve ;
Je me surpris à leur dire : »chacun à ses petits soucis !!Alors je leur fis mon sourire de mollusque pour devancer la prédiction quand j’entendis le troisième le champ du coq .
Le 21 décembre 2012 le chant de la terre connu sa fin Mille neuf cent espèces ont disparues de la terre. Sauf une les fruits de mer !!

Venise2

1 décembre 2012

LA FIN DU MONDE (Lorraine)

              La fin du monde? Soit! Qu’elle vienne si c’est son heure. Que faire? Rien, Absolument rien. Elle nous emportera dans ses révulsions, ses hoquets, son ultime fureur.

            Si j’en ai le temps, je m’étendrai sur mon lit, mon chat dans les bras, pour qu’il n’ait pas peur.

            Il sera ma dernière douceur avant les dernières fulgurances. Je serai son dernier souffle.

            Et descendra sur nous la paix infinie des morts.

1 décembre 2012

La fin du monde ? (EVP)

On me dit que la fin du monde, c’est pour bientôt.
Ça c’est vraiment chouette, j’paierai plus mes impôts,
Ni taxe d’habitation, ni la foncière, ni mon gigot,
J’f’rai une teuf d’enfer et j’boirai au goulot !

J’verrai plus ma belle-mère et j’boufferai des fayots,
J’mangerai du vrai beurre et pas de la margo,
J’irai plus à la gym, j’fumerai tous les mégots,
Et puis, pendant qu’on y est, j’irai pas au boulot !

Mais si les Mayas, c’étaient juste des escrocs ?
Si les soi-disant experts n’étaient que des gogos ?
Et pis, si qu’on est tous morts, c’est pas très rigolo.
C’est juste avant Noël, on aura peut-être pas de cadeaux ?

Moi j’m’en fous, j’me mettrai à côté de Bruce Willis,
On sera, bien sûr, sauvés par Denzel, ou peut-être Will Smith,
On sera qu’une douzaine, ou alors bien vingt-six…
Comme faudra repeupler, on fera des câlins productifs.

En attendant le 22, j’peux faire mon cinéma,
J’crois pas qu’ils aient l’horloge divine, les Incas,
Z’ont bu trop de peyotl ou mâché trop de coca.
On n’en sait fichtrement rien, c’est bien mieux comme ça !

1 décembre 2012

Participation de KatyL

C’est la fin du monde !! Alors j’ai décidé de m’adresser à « TOI »

Toi qui Es à la base de tout notre Univers.

 

K1

« Je voulais Te remercier avant tout pour des milliers de bonheurs que Tu nous as accordés à nous les Hommes, oui nous avons tout, la nature si belle, si luxuriante, des arbres majestueux, des fleurs, des fruits, une richesse insoupçonnée dans le sous-sol, dans l’eau, dans l’air que nous respirons. Tu as su  nous montrer Ta puissance avec les éléments déchainés, les cyclones, les orages, les ras-de-marées, qui sans doute étaient nécessaires au renouvellement de notre terre, à son mouvement naturel

Et tous ces animaux des milliers d’insectes, des papillons, des poissons, des mammifères. Comme Tu as su créer pour cette terre tant de beauté et de variétés, ces oiseaux qui nous offraient déjà un goût de paradis, et tant de parfums de fleurs.

 

K2

Mais Tu ne t’es pas contenté de cela, nous sommes là, NOUS cette machine si merveilleuse, que ce soit le mouvement d’un doigt, le sourire, la vision, le battement du cœur, la complexité de notre cerveau !! Que de prodiges !! Il n’y avait que Toi pour pouvoir faire tout cela.

Quant à cet Univers dans le lequel Tu ne nous as pas laissé le temps de nous égarer car trop vaste, trop gigantesque, Tu as su varier avec tant de beauté, toutes les comètes, les astres, les nébuleuses, les étoiles, les galaxies ! Mon Dieu Tu es un génie, un créateur le plus grand, un peintre, un poète, un philosophe, mais sans doute aussi un peu trop idéaliste ! Je reconnais bien là celui qui est au fond de mon cœur.

 

K3

Oui je n’ai jamais vu Ton visage, ni ne sais si Tu en as un ? Pour moi Tu es plutôt une LUMIERE aveuglante et douce. Pénétrer en Toi doit être la symbiose le nectar, le paroxysme à tout le reste, mais je n’ai pas besoin de te matérialiser pour Te sentir en moi.

Tu dois penser que nous n’avons pas compris Tout ce que Tu nous as donné, que les hommes ne savent pas quoi faire  de cette liberté totale que Tu nous as laissée dont nous avons affublé notre République, est-ce Toi qui nous a soufflé «  liberté-égalité-fraternité » Oui sans doute ?? Tu penses que nous ne sommes pas dignes de cette chère terre ? De vivre en harmonie, de nous aimer, de protéger notre planète et la faune et la  flore dont nous dépendons tous ? Tu penses que nous sommes fous de nous battre en ton nom alors que Tu n’as rien demandé, rien écrit, rien dit… Alors qui sont ces hommes qui parlent en Ton nom dans différentes langues et qui prétendent détenir cette vérité suprême ? Tu peux bien me le dire puisque nous allons tous mourir.

-         « Ils ne parlent pas en Ton nom, mais en leur nom propre ! Ils ont inventés des religions pour faire entrer dans les consciences la notion de bien et de mal, mais ce n’est pas du tout ce que Tu voulais. »

Alors chère lumière cher grand architecte, pourquoi cette fin du monde programmée, car rien ne peut se faire d’aussi vaste sans ton aval je suppose !

 

K4

-            « Tu n’as rien  programmé de tel, si la vie est détruite sur terre tel n’est pas Ton souhait Toi qui a mis tant d’amour en toutes choses, ce ne sont que les hommes qui seront responsables de cet état de fait, la guerre au moyen orient va embraser la planète, un déclenchement atomique en chaine !!! Tu n’es pas content du tout car Tu ne voulais pas cela.

Ayant laissé la liberté aux hommes, Tu les as dotés d’intelligence oui, mais ils ont développé de la jalousie, de la hargne, de la haine ! et se font la guerre.

« Pour Toi c’est totalement en désaccord avec Ta création et Tes sentiments, Tes idéaux,  pour Toi ils sont tous frères ! Tous identiques dans leur chair et dans leur âme, aucune notion de religion, d’appartenance, de race, ce sont les hommes qui ont inventé ces mots, ces notions qui les entre-déchirent. »

Oui nous avons parlés des heures et passés en revue tout ce que la terre a de négatif, mais il y a des choses pour lesquelles Tu dois être content de nous , non ? »

 

K5

 

-              «  Oui beaucoup de choses sont belles et réussies, tout ce qui porte les mots amour et amitié sous toutes ses formes, la charité envers d’autres hommes mais envers les animaux, tout ce qui est respect de nous-mêmes et de la nature, tout ce qui est sourire, et j’en passe me dit-il tant de choses sont belles et réussies lorsque qu’un homme n’oublie pas d’où il vient et où il va. »

 

 

K6

« Justement où allons-nous ? Si nous mourrons tous à cause de quelques-uns, vas-Tu pouvoir nous prendre tous ? Et que va –t-on découvrir  de plus beau que notre terre que j’adore, y-aura-t-il des chants d’oiseaux, de la musique ? Nos animaux, des fleurs ???? »

-                « Oui et plus encore »

Merci chère lumière je me sens rassurée, puis-je porter ce message à nos amis du défi qui doivent être inquiets de cette possibilité de fin du monde avec un laps de temps si court ?

-              « Oui dis leur que celui qui a su tout créer ne peut vouloir détruire, qu’il n’est ni juge, ni arbitre de ce que les hommes font, de leurs combats, des leurs maladies liées à leurs mauvaises habitudes, ou aux manques, ou aux problèmes dans la chaîne de la vie, qu’il ne choisit pas de faire mourir untel à tel âge mais que c’est la nature elle-même , l’environnement, le parcours, la famille, l’accident , la maladie , qui seuls sont responsables, le hasard seul est la source de l’heure et du choix. Mais lorsque la mort a frappé  toute création, j’envoie tout de suite des émissaires pour venir vous chercher, pour découvrir alors les autres univers, les autres vies, les autres choix qui vont s’offrir à vous. »

Alors MERCI, que nous vivions beaucoup de temps sur terre ou peu, nous allons tous au même endroit dans le même Univers, celui de notre créateur.

 

K7 K8 K9 K10

 

1 décembre 2012

La fin du monde (marilug)

On prend un BON livre et on attend que le Grand Manitou vienne nous chercher pour faire le dernier voyage.
Je prendrais bien un ticket pour un autre tour du monde, s'you plaît !!!!!
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