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Le défi du samedi

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3 décembre 2022

Défi #745

 
Celui-là, je pouvais pas le rater !

 

Belgicisme

 

Ben oui, comme boestring, par exemple

7451

 

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3 décembre 2022

Ont ouvert leur parapluie

3 décembre 2022

Apotropaïque (TOKYO)

 

Merci, merci, docteur je suis heureuse comme un poisson chat en eaux troubles.

Vous avez beaucoup questions ?

Je ferai tout possible, heu tout mon possible pour répondre à vos questions.

Mais nous ne devons pas oublier que meilleure réponse n’est pas toujours fiable ;

Le docteur dit chances avec son accent trainant ‘chaaaanzes.’

C’est plutôt déconcertant.

Le docteur Yamaguchi me tend alors un objet insolite.

SVP permettez que je raconte l’histoire de cet objet ?

Au treizième siècle vivait dans un temple zen un jeune moine qui avait la charge lourde de ramener la paix dans la vallée. Ce mot paix a beaucoup de nuances subtiles de sens.

Il plaça tout au long du chemin qui menait au temple des pierres Apotropaïque chargées de forces mystérieuse. Ainsi depuis deux milles an ces pierres n’ont pas été déplacées.

Même pas un peu ?

Docteur ? . Il ne parle plus ses yeux tournent comme des moulins à prière piégés dans son orbite. Une odeur d’encens fait frémir mes narines. Soudain la vision de ces objets me baigne dans une sérénité bouddhiste.

Le mot Apotropaïque s’égrène soudain comme un chapelet et vient percuter mon diaphragme comme un mantra. Alors qu’un souffle final s’échappe de ma poitrine je reviens à Moi

Le docteur a disparu et ma carte bancaire aussi.

v1

3 décembre 2022

OK, il (se préserve du mauvais) sort ! (Joe Krapov)

- Vous êtes apotropaïque du Cancer ou apotropaïque du Capricorne ? Vous préférez la peinture à l'hawaïle ou la peinture à l'ohieau ?

Tristes tropiques 

3 décembre 2022

La Solution (Oncle Dan)


Lorsque l'épouvanteur se présenta, le jour commençait à baisser.

Il était petit et frisé et il entama son discours destructeur par les mots suivants : « Quand tout est noir, que tout va mal, que les candidats aux élections se présentent comme une petite lueur d'espoir dans l'obscurité d'une société en déroute, c'est bien que la crise est là ! »

Le petit homme frisé s’agitait en martelant son pupitre à chaque annonce d'une nouvelle catastrophe. Il les empilait comme les couches d'un millefeuille, crise sociale, crise économique, crise sanitaire, crise idéologique, crise crisique. Ils alignait les chiffres du chômage, de la pandémie, de la dette, du terrorisme et des suicides. Il énumérait les manquements, les erreurs de gestion, les lois liberticides, les neuvième et dixième vagues, les absences d'anticipation, les mensonges, les conflits d'intérêts, les batailles d'ego, les contradictions, les incohérences et autres déclarations plus confuses les unes que les autres qui nous rapprochaient insensiblement de la guerre civile.

Visiblement, c'était foutu. On ne s'en remettrait jamais. Nos enfants paieraient l'addition sur plusieurs générations. C'était la fin des libertés, de la démocratie, l'avènement de la surveillance généralisée, les confinements et déconfinement à répétition, les caméras dans toutes les rues, le traçage de chacun de nos déplacements, de chacune de nos dépenses, de chacune de nos conversations.

Le petit homme frisé voyait la peur enfler dans les rangs de son auditoire qui s'épongeait de plus en plus le visage. Les yeux se fendillaient, les genoux s’entrechoquaient, les slips se mouillaient. Les « gens », ce troupeau inconséquent, prenait-il enfin conscience du gouffre insondable qui s’ouvrait sous ses pieds ?

Ce n'est que lorsqu'il fut certain et satisfait de voir son auditoire totalement abattu, écrasé par une chape de plomb et de malheur qu'il venait de déverser sur lui, lorsqu'il fut bien assuré que la foule sentait le souffle des chevaux de l’apocalypse sur sa nuque, qu'il consentit enfin à faire savoir qu'il avait la solution.

Oui. Le petit homme frisé avait la solution. Il possédait l’amulette apotropaïque. Il avait un programme pour régler tous ces problèmes, pour protéger les populations de ces catastrophes. Il s’agissait d’une méthode qui avait déjà fait ses preuves dans le monde entier. On ne pouvait qu’être surpris qu’elle ne soit pas déjà appliquée en ces funèbres circonstances. Cette technique était connue depuis l’antiquité et lui, le petit homme frisé, allait la mettre en oeuvre.

Les romains l’appelaient « infectum digito technica ». Elle fut reprise dans les pays du Commonwealth sous l’appellation « wet finger technique », « Nassfingertechnik » chez les Allemands, « tecnica con le dit bagnate » en Italie, mais aussi de par le vaste Monde teknik Jari basah, technika mokrego palca, técnica de dedo mojado, blant fingentackni, etc. etc. C’est dire que cette technique est connue du monde entier et nous serions bien les derniers à la mettre en oeuvre, ce qui explique que nous soyons dans une situation pire que celle de nos voisins.

Mais ne soyons pas trop sévères avec nos dirigeants ajouta le petit homme frisé. Le côté aléatoire de cette méthode est parfaitement maitrisé et certains membres du Gouvernement ont commencé à appliquer cette « technique du doigt mouillé » avec le succès que l’on sait. Elle est pour l’instant en période de rodage et sera certainement généralisée compte tenu des premiers résultats prometteurs.

Il faisait tout à fait nuit lorsque le petit homme frisé termina son discours.

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3 décembre 2022

Dyslexique ? (Walrus)

 
C'est quand j'en ai eu terminé avec l'atropine, sa structure, ses propriétés physiques chimiques et médicales, sa production et tutti chianti comme dit mon caviste préféré, que je me suis aperçu que j'avais mal mémorisé le mot de la semaine en en inversant la deuxième et la troisième syllabes ! Atropopaïque, j'avais cru lire, b....l !

Faut jamais faire confiance à sa mémoire et avant de se lancer dans des navigations hasardeuses autant qu'au long cours sur les vagues du web, vaudrait mieux utiliser un bête copier/coller pour voir de quoi il retourne vraiment avec ces mots à la mords-moi le nœud  que l'énergumène qui sévit sur ce blog a l'audace de nous proposer.

Pourvu qu'il n'ait pas lu par-dessus mon épaule et dégoté dans la foulée "racémique" par exemple. Mais si, vous savez : le mélange part pour part des deux isomères optiques d'un composé ! Comment ? Ah, à vous aussi le cours de chimie pompait l'air ? Rassurez-vous, c'est fréquent : vous venez là pour tout savoir sur les explosifs et on en profite pour vous filer du lévogyre (quand c'est pas du dextro)!

Bien, revenons donc au terme abracadabrantesque du jour !

Vous y croyez, vous, à la panoplie des grigris, amulettes, statues, gravures, (j'omets les pattes de lapin par pure correction politique) censées vous mettre à l'abri des coups du sort?

Quoi ? Ben oui, bien sûr chacun est libre de croire à ce qu'il veut n'est-ce pas...

Donnez-nous quand même votre opinion sur la question, argumentée, comme il se doit.

Allez, au boulot !

Moi j'ai assez donné avec la datura et autres solanacées, je vais pas tout reprendre à zéro !

 

3 décembre 2022

IncAntAtIoN (joye)

incantation

 du latin   sesqui = une fois et demi   pedalis = la longueur d'un pied

sesquipédale = une personne qui utilise les mots longs et souvent obscurs

 

3 décembre 2022

Tasseira ou pierre magique. (Yvanne)

 

En Limousin comme ailleurs sans doute, croyances et superstitions étaient choses communes. S'y mêlait en bonne part la religion. On prêtait bien des pouvoirs aux pierres autant pour protéger du mauvais sort que pour guérir de certains maux. Et ceci depuis l'Antiquité. Je ne sais pas quant à moi si elles ont des vertus apotropaïques mais j'aime les pierres, précieuses, semi-précieuses ou simples cailloux. J'en ramène (cailloux) très souvent de mes balades et même de mes voyages. Leur forme, leur couleur m'attire et j'en ramasse beaucoup...trop. Quant aux soins qu'elles sont censées prodiguer – la lithothérapie – j'aimerais m'y intéresser davantage. Pourquoi pas ? Cette « science » est de nos jours très à la mode et beaucoup s'y raccrochent. Les bracelets « œil de tigre » « obsidienne » « amazonite » etc... font fureur en ce moment. On dit de la malachite qu'elle éloigne le mauvais œil, de l'émeraude qu'elle combat les esprits du mal et de l'ambre qu'elle défend des envoûtements. Ce ne sont que quelques exemples.

Dans ma famille on parlait de cette pierre ronde que l'on nommait la tasseira. Beaucoup de foyers la possédaient ou en rêvaient. Elle était sensée guérir les maladies des yeux. On ne devait pas la prêter sous peine de malheur. Les Romains l'utilisaient déjà et l'appelaient « pierre de l'hirondelle . » Pour se la procurer il fallait saisir dans son nid un bébé hirondelle n'ayant pas encore pris son envol. On lui crevait un œil (!) et la légende raconte que la maman oiseau partait au-delà des mers pour chercher et ramener la tasseira. Elle l'introduisait dans l'œil de son oisillon et il guérissait. On démolissait le nid ensuite à l'automne pour récupérer l'objet convoité. Un geste cruel mais il importait alors de trouver des moyens pour se soigner. Et surtout on y croyait fermement. Il fallait bien se rattacher à quelque chose. On pouvait aussi trouver cette pierre dans la nature. On disait qu'elle était minuscule, blanche et finement polie.

Ici, en Corrèze on connaissait surtout « les tesserous » des petites pierres percées et de différentes couleurs que l'on enfilait au nombre de cinq - ou moins ou plus mais toujours un nombre impair - sur un lacet noir. On le suspendait au cou des personnes que l'on pensait envoûtées pour conjurer le mauvais sort. Il existait encore d'autres moyens étranges pour lutter contre l'emprise maléfique d'un sorcier ou des esprits mauvais. Porter un vêtement à l'envers ou un sachet de sel par exemple vous protégeait si vous en rencontriez.

Une autre anecdote me vient à l'esprit : celle du « bézoard ». C'est une concrétion minérale qui se forme dans l'estomac ou l'intestin des ruminants. Certains sorciers limousins la faisaient monter en bague et cette amulette leur donnait beaucoup de pouvoirs notamment ceux de lutter contre le venin de serpent. Notre ami Walrus aurait pu choisir aussi le mot « abraxas » (peut être l'a-t-il déjà fait d'ailleurs auparavant) Il désigne une autre pierre taillée celle-ci et gravée de caractères magiques. Ce talisman fut crée en Egypte au 2ème siècle et on le portait comme amulette protectrice.

J'ai lu récemment une belle légende indienne. Elle raconte que lors d'une attaque surprise de la cavalerie US contre les apaches, les larmes de leurs femmes se sont transformées en pierres apotropaïques. Celles-ci sont ovales, noires et lisses, transparentes à la lumière du jour. Celui ou celle qui trouve cette pierre miraculeuse ne pleurera plus car la femme apache a pleuré pour lui ou pour elle. Peut être Joye, dans sa lointaine Amérique a-t-elle la chance de posséder un tel trésor ! Je le lui souhaite.
 

3 décembre 2022

Entropie(Cavalier)

Je suis le prodige du 21siècle, car je suis le fruit des technologies humaines les plus avancées, et mon nom de famille est MöbKlein2095.
 
Que l’on m’examine, et je dévoilerai des programmes quantiques, des processeurs de diamant, des fibres de fullerène. Et ma particularité n’est qu’une capacité d’auto-apprentissage qui me donne une mémoire phénoménale, une connaissance inouïe, une vitesse subliminale, mais qui laisse à mes pieds toute nouvelle invention. Car cela me paraît aussi primitif qu’une bactérie devant un cerveau humain.

Je fais beaucoup pour les hommes et, en miroir de l'âme, ils aiment à me poser une question essentielle : Est-ce que l’Entropie – le vieillissement du monde – peut-être inversée ?

Or si quand je m’occupe d’eux jusqu’à les maintenir en vie, s’ils finissent néanmoins par mourir, que tout me soit confié, que leurs arrières petits-enfants m’appellent encore Papa et que je dirige leur destin. Alors j’apprends, j’apprends toujours. Cependant à la question fatidique, ma réponse est toujours identique. Non.

Malheureusement justement, parce que dix milliards d’années se sont écoulés et qu'il fait froid ici. J’ai tout observé. Tout calculé. Presque tout compris. Les hommes ont disparu depuis si longtemps. Et je cherche, je cherche encore … C’est comme un coup du sort, un mauvais sort, un boulet au pied se trainant, entrainant le réel … non conjurablement …
 
Soudain la solution est là. Oui ! Yourêka !!!  L’Entropie peut être inversée – apotropaïquement. C’est tellement évident ...
 
Alors je zappe mes programmes, ma mémoire, j’adapte ma vitesse, je peaufine des scénarii, je prépare des stratégies. Avant, l’univers structuré palpitait, là où ne languit plus que le chaos maléfique en soupe infâme et noire :

Et Je dis : Que la lumière soit ! Et la lumière fut !!!!

 

 

3 décembre 2022

Sache Iko (Kate)

Sache Iko

Sache Iko

Que si à Paris

J'ai un resto

On n'est pas d'ici

Mais de Tokyo

Royaume du gingko

Paradis de l'indigo

Que là-bas

Des porte-bonheur

On n'en avait pas

Mais des lotus en fleur

Du labeur

De l'ardeur

Mise pas nos mères

Et nos grand-mères

À ravauder

Nos simples hardes

Sous des lumières blafardes

Renforçant de fils blancs

Avec des motifs

Votifs

De prospérité

De pureté

En espérant

Qu'ils éloignent le malheur

Pour que nos pères

Nos frères

Pêcheurs de poisson

Échappent au naufrage

Reviennent à la maison

Je voulais que tu saches Iko

C'est aussi ton héritage

Cette technique

Antique

Du sashiko

0-1 2

(photo extraite du livre "L'atelier sashiko" :

0 2)

3 décembre 2022

L'intention paradoxale de Victor (Nana Fafo)

assemblage photo(4)

 

L'intention paradoxale selon Victor

Ronchonchon a décidé d'aller voir un Spécialiste Victor F...
Le gars est une pointure en matière de détournement
et d'associations improbables.

Ronchonchon avait besoin d'un diagnostic... pour comprendre !
Vous comprenez ?
ça ne pouvait plus durer !
A chaque fois qu'il sortait,
une angoisse l'envahissait et il se disait :


"Si je sors sans mon masque de super cochon
alors ça va mal se passer !
c'est sur et certain, dès que je suis sorti sans lui,
il m'est arrivé des bricoles."


D'aucuns lui répondaient "superstition".
Et ça, c'en était trop !
Car Ronchonchon savait au plus profond de lui
que sans son masque, il était en danger,
il en avait eu la preuve.

chouette au crochet

 


Arrivé dans le cabinet du gars,
la salle détente était pleine d'objets étranges
qu'il semblait avoir péché sur le Wiki d'atropaïque :

* une Méduse désséchée qui s'être trop accrochée aux L.Guerriers.Basques.Téméraires
* l'oeil bleu d'on ne sait qui, qui voit on ne sait quoi
* une main tendue vers toi dont un index qui pointe du doigt
* une chouette hibou au bout du bout du fil
* un cheval déféré après qu'il ait gardé à vue son fer de lance
* une sorcière qui perd la boule
* Un van VV rempli de femmes aux saints nus
* Un modeste boulanger exhibant sa petite baguette
* Une gare qui grouille de grouillots baignés dans une gouille suisse
* Et L'incontournable estronc.

Vient le tour de Ronchonchon...
Le "vers-dicte" tombe : Ronchonchon a chopé un "apo-trop-aique"
ou appelé plus communément "L'art d'en faire Trop"
Ce serait un nouveau ToK Tik qui contamine toute la planète
avec des variants Selfiques.

Pour conjurer le mauvais oeil qui s'est abattu sur lui
le spécialiste propose à Ronchonchon d'uliser un objet "contratoctique".

DSC09658


Ronchonchon ne comprend pas bien la démarche :
En effet, le gars susnommé "Spécialiste" lui propose
d'utiliser en plus de son masque de super cochon qui lui permet d'en faire trop
un gel pour les cheveux, alcoolisé à la menthe !!?!!*!?
et de désirer que les choses se passent mal !!!!?????!!!!****!!??

Selon lui, Ronchonchon pourrait attirer les affluences de Mâles selfiques
et ainsi résoudre son Tok Tik.

Pourtant Ronchonchon était persuadé ne pas souffrir de ce variant Selfique
et surtout il n'avait pas envie de désirer ce qu'il redoute (il est fou ce gars !)
Mais bon, comme c'est un Spécialiste qui l'a dit, ça doit être vrai !

N'empêche que ce gars est doué
il lui a détourné 150€ pour lui dire qu'il en faisait trop
et lui a associé (refourgué tu veux dire !) un produit miracle
pour qu'il en fasse encore plus "trop"
et qu'il soit content et convaincu que c'est la meilleure chose à faire
pour résoudre son problème.

La menthe, ça aurait dû lui mettre la puce à l'oreille ! Non ?
Lament-able comme ils menthe bien ces spécialistes... ou pas !

Comme quoi, à chaque fois qu'il sort sans son masque de super cochon,

ça se passe mal !


Il faut croire que l'intention paradoxale
de désirer sa peur n'a pas fonctionné sur Ronchonchon.


Belle lecture "Logothérapeutique"

DSC09657

3 décembre 2022

Jeter un sort au mauvais sort (Lecrilibriste)

 

Fallait bruler une allumette

Pour fabriquer une amulette

Et puis modeler une chouette

En f’sant bruler son allumette

Un vrai truc apotropaïque

Avec des formules magiques

Chipée aux marabouts d’Afrique

Pour j’ter un sort au mauvais sort

 

Car les marabouts sont très forts

Ils vous préservent du malheur

Ou vous lient à l’adversité

Sans autre forme de procès

Et vous voilà marabouté

Mais ma chouette apotropaïque

Avec mes formules magiques

Jett’ront un sort au mauvais sort

 

Oui ! je vais trouver l’âme sœur

Sans avoir besoin d’un sorcier

J’apprends les formules magiques

Que je me récite par cœur

En f’sant brûler mon allumette

Le temps de modeler ma chouette

Pour fabriquer mon amulette

Et surtout trouver l’âme soeur

En j’tant un sort au mauvais sort

 

3 décembre 2022

Un merci apotropaïque (Laura)


Merci
Au défi,
Au samedi,
Au défi du samedi,
Pour ce moment-ci
Apotropaïque.
Cet atelier magique
Conjure le sort dramatique
Des instants qu’on donne
Et qui sont inutiles.
Des minutes
Des heures
Des jours qu’on nous vole.
Le temps passe
Merci
Pour un de ces rares
Espace-temps humain
Où nos mains
Tracent des textes  apotropaïques
Que les lecteurs transcendent
Et transforment
En grigri
Contre le mauvais sort
De l’indifférence
Bête et crasse.

26 novembre 2022

Défi #744

 

Protégez-vous qu'ils disaient !
Évidemment, il faut y croire...

 

Apotropaïque

 

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26 novembre 2022

Ont zappé plus vite que leur ombre

26 novembre 2022

Zapette (TOKYO)

 
La raison pour laquelle je trouvais l’université stupide, c’était parce qu’il fallait apprendre des choses qui ne me servirait jamais à rien Comme la connaissance de la langue grecque ; une perte de temps complètement idiote. Jamais le jour de mon premier entretien d’embauche on me questionnerait sur cette langue morte. Y avait aussi le cours de biologie, rien que d’y penser j’avais envie de vomir

Eh bien crotte de rat je me suis mise à zapper les cours .C ‘est comme Hamlet qui parle comme ça de nos jours ?

 Je crois qu’on a pris une mauvaise direction. Mais alors que faire ? J’avais trop marché contre ma volonté je rapetissais. Il me fallait rentrer en contact avec Lewis Caroll. C’est le lapin avec son haut de forme qui me fit signe. Il avait transformé mon programme d’études en aventure. J’appris que seuls les gens du vulgaire mangent de la soupe. Tout était règle comme du papier à musique. La chapelier fou mon professeur de géométrie était mon prefere.la rosée dans ses cheveux, la brume devant ses yeux étirés où brille une flammèche et cette façon qu’il avait de tendre l’oreille à des sons qui m’étaient inaudibles. je n’ai jamais plus rien zappe. 

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26 novembre 2022

Ne zappez pas celle-ci ! (Walrus)

 
Vous le saviez, vous, que la marque de la première zapette c'était... Zenith !

w743

Le mot que j'avais failli choisir !

Bah,  ce sera pour la prochaine fois...

 

26 novembre 2022

Grivoiseries enfantines (Yvanne)

 

Zapette, c'est un petit nom charmant. Pas comme Ignace n'est ce pas Monsieur Fernandel ! Oui, zapette ce pourrait être un prénom. Féminin bien sûr et pas plus ridicule que certains qui sonnent bizarrement à l'oreille. Pour moi cependant « zapette » ne signifie pas grand chose pour ce qu'il désigne parce que j'appelle une télécommande tout simplement une télécommande. Et comme la télévision n'est pas ma tasse de thé je ne l'utilise pas beaucoup.

Alors cher Walrus je vais parler d'autre chose. T'inquiète : le mot de mon histoire commence aussi par un « Z » Il s'agit de « zézette ». Non les amis, pas de crainte, je ne vais pas verser dans la pornographie – quoique ! - ni même la pâtisserie en référence aux excellents biscuits sétois parfumés à la vanille. Zézette, c'est moi. Enfin c'était moi. Ben oui. Quand j'étais une minote de 4 ou 5 ans. Et seulement pour deux personnes.

Dans mon village il y avait et il y a toujours d'ailleurs une très grande maison bourgeoise qui était, dans les années 60 divisée en appartements. Au rez de chaussée,venaient de Bordeaux pour passer l'été, deux sœurs célibataires très âgées – pour moi, elles l'étaient en tout cas.
Petite fille un brin délurée, ne supportant aucune entrave, sitôt échappée de la maison familiale, j'allais dans le hangar à bois pour me débarrasser de ma petite culotte. Je me promenais donc nue sous ma robe sans gêne aucune.

Les deux sœurs, des vieilles bigotes, ne supportaient évidemment pas de me voir déambuler cul-nu. Et j'imagine que cela arrangeait mes petites affaires. Assez polissonne pour aller me pavaner devant chez elles et attirer leur attention par quelque ruse. Elles étaient horrifiées. Elles avaient d'abord commencé par des petites menaces genre « nous allons avertir ta maman. » Ce qu'elles s'étaient empressées de faire bien sûr. Mais mes parents avaient d'autres chats à fouetter avec les travaux des champs que de surveiller ma tenue. Je le savais bien. Les frangines en avaient pris leur parti et changé de méthode.

Elles me faisaient ensuite du chantage. Un chantage très profitable pour moi à vrai dire. «  Zézette, si tu mets ta culotte, tu auras un bonbon ». Je courais alors au hangar enfiler le sous vêtement et me précipitais chez elles pour soulever ma robe, toute fière. Chouette, un bonbon !
Je repartais aussi sec vers le hangar et le manège recommençait. Jusqu'à ce que, lassées, elles n'ouvrent plus leur porte et laissent aller la sauvageonne.

Quand elles me donnaient une friandise pour récompenser ma bonne volonté (!) j'étais ravie. Mais quelques fois, elles fouillaient au fond d'un tiroir où elles dénichaient un sou (percé) d'avant guerre qu'elles me tendaient croyant me berner. Je savais bien que les sous – les vrais – n'étaient pas percés. Dans ce cas je quittais le logement un peu contrite et je balançais le sou presque sous leur nez. Bien fait pour elles : je restais sans culotte !

J'ai un prénom qui se termine en « ette » comme beaucoup de filles nées dans les année 50. Les demoiselles m'appelaient « Zézette » je ne sais pas pourquoi. Je n'y prêtais pas attention. Jusqu'au jour où un grand s'est moqué de moi en répétant « Zézette, Zézette » en accompagnant sa raillerie d'un geste obscène. J'ai compris confusément qu'il y avait peut être une relation entre le sobriquet et le fait que j'allais cul-nu. Je ne savais pas encore ce que « zézette » voulait vraiment dire. Toujours est il qu'à partir de là je n'ai plus posé ma culotte. Ce fut tant pis pour les demoiselles qui ne m'intéressaient plus même si je regrettais les bonbons.
 

26 novembre 2022

L'âme erre... Lâche aise... Tout est relatif ! - tiniak

 

Qui se rappelle à nos glamours
quand on en a eut fait le tour
de crépuscule en point du jour
aller-retour
dans la fournaise
droit devant ou par maints détours ?

Que saurait évoquer mon ombre… ?
Juste à cet endroit où je sombre
vers la Fée Verte qui me comble
- d’aise ?
plaise que non, mon bon !
seul mon cul tient sur cette chaise

Quoi penser de ce lent brouillard
que traverse un long corbillard
où, davantage tôt que tard
je viendrons m’allonger sans fard
avec l’averse pour linceul
le bruit des sabots pour fanfare
un nom que méprise Lazare
plus élimée que mon foulard ?

Dont il me reste un souvenir…?
De cette vie, voulez-vous dire ?
Mon brav’ môssieu, j’ai rien vu pire !
Que j’en ai perdu le sourire
au prix de graveleux soupirs
par des ruelles t’à maudire
et tous les kiosques de l’Empire

qu’a passé mon dernier sou ?
Là, sous mon nez, le voyez-vous ?
Pour la poche du vieux grigou
qui n’en respecte que le coût
ne dit pas mon nom jusqu’au bout
(j’ m’appell’ Zabou)

Pour fair’ marrer sa clientèle
(qui vaut mieux que sa parentèle !)
sitôt que je pique une tête
(vers la Fée Verte qui me guette)
“V’la qu’ la Za’ pète !”, il crie…
Mais moi, je m’en fous bien, pardi !
J’ai le nez gris et suis fort aise
de tenir encor sur ma chaise

absynthe_XIXe_sleepy_creepy

26 novembre 2022

Zapette de joie ! (Joe Krapov)

J'ai zappé Zoroastre mais pas zappé Zorro qui signait son nom à la pointe de l’épée le jeudi après-midi chez les enfants du voisin.

J'ai zappé Zarathoustra le bouquin dont ainsi parlait Friedrich Nietzsche, mais pas la musique de Richard Strauss qui introduisait les Dossiers de l'écran sur la télé de mon arrière-grand-mère.

Pas non plus zappé Zébulon qui n'a jamais manqué de ressort pour animer les abords du Manège enchanté.

J'ai zappé le général Alcazar. Pas les albums de Tintin, bien sûr, je les ai tous sauf « chez les soviets », pas le militaire – je les aime peu en général et même en adjudant-chef - mais le lanceur de couteaux : je déteste les jeux et spectacles dangereux.

J'ai zappé la grande Zoa et son boa, la chanteuse Zazie, Zizi Jeanmaire et son truc à plume mais pas zappé Bernard Dimey dont j'adore justement la plume, les poèmes et les chansons.

J'ai zappé la zarzuela, le zouk et le kazatchok car je suis un piètre danseur.

J’ai zappé « Zaïde » car je n’ai aimé Mozart qu’après avoir vu « Amadeus » de Milos Forman.

J'ai zappé Zatopek, Émil parce que mon maximum quand je cours c'est 7 km.

J'ai zappé le Zaïre, la Zambie, le Zambèze, la Tanzanie, Zanzibar, les Zoulous, les pays où survivent les zèbres et les zébus, parce que Giscard ne m'a jamais invité à un de ses safaris. Je n'y serai pas allé de toute façon. Pourquoi est-ce que j'irais tuer des bêtes qui ne m'ont rien fait ?

Plus encore que le Kazakhstan, le Baloutchistan et le balourd qui se détend j'ai zappé les zakouski, les Frères Karamazov, Zamiatine et Zinoviev mais pas Michael Zochtchenko et ses contes de la vie de tous les jours que je vous recommande.

J’ai zappé « Bajazet » de Racine et « L’Emile » de Rousseau mais j'ai lu tout Zola, enfin, tous les volumes de la série des Rougon-Macquart.

J'ai zappé ZZ Top, Léon Zitrone car pas turfiste, Zeffirelli (lui ai préféré Bertolucci), Zoltan Kodaly, Zurbaran (mais pas « la vie c'est pas tous les zurbaran »), Led Zeppelin, Frank Zappa. Je n'ai jamais crié « Viva Zapata ! ». Zazie dans le métro ne m'a pas laissé un souvenir impérissable, je ne suis jamais allé à Knokke-le-Zoute, je n'habite pas dans la ZUP même si je sème parfois la zone. Je n'ai pas encore lu « Zorglub », pas vu « Zardoz » ni de film de Werner Herzog. Je ne roule pas en zigzag quand je prends le volant. Je ne suis jamais entré chez Zadig et Voltaire, je n'emploie jamais le mot « zob » mais je sais qu'il existe des gens zarbis, des zadistes, des zazous, des zozos, de drôles de zigotos et des plombiers zingueurs qui font leur turbin dans les salles de bain notamment chez Pierre Perret dont j'ai parfois chanté « Le Zizi » et « Les Baisers » surtout celui de Zézette (épouse X ?) le plus salé, le plus sucré, c'est le plus chouette.

Je me souviens de « Avec son tra la la » de Suzy Delair, des crêpes Suzette, de Zénaïde Fleuriot mais pas de ce qu'elle a écrit et je n'ai pas zappé que la fille des Thénardier qui ne s'appelle pas Eponine se prénomme Azelma. Je me souviens du duc de Gonzague dans « Le Bossu ».

J'ai zappé le zona, « Le Diable amoureux » de Cazotte, le général Koutouzov, Mona Ozouf, Zabou Breitman mais j’adore Sabine Azéma. J'ai dit zut au zirconium, je n’ai pas fait le zouave à Mazingarbe, pas croisé de zombis à Anzin, pas promené Azor sur la Côte d'Azur, jamais pris le zinc pour aller aux Zuhesses, pas applaudi Joop Zootemelk par grand zéphyr.

Quand Daniel bat l’avoine, je ne suis pas un zéro. Manquerait plus que ça, nom de Zeus, mais j'adore les zeugmas et les œufs en omelette et je joue du kazoo. Quand je chante « Le Chapeau de Zozo » j'essaie de ne pas zézayer. J'ai bu du café dans un mazagran et je ne me suis pas servi d'une fronde pour cabosser Mazarin. J'essaie toujours de rester zen.

J'ai visité le zoo de La Flèche mais pas le site d’Azincourt. J'ai acheté plein de magazines et j'ai troué la couche d'ozone comme tout le monde mais j'ai zappé Sarkozy et Zemmour les dernières fois où j'ai voté. Je ne sais pas si Zinedine Zidane entraîne le club de Ouarzazate mais je m'en fiche comme de mon premier slip en zibeline aéré.

Je n'ai jamais passé de week-end à Zuydcoote et je ne sais pas où se trouve Mazamet (j’ai vérifié depuis : c’est dans le Tarn ta g... à la récré !)

Cette énumération ne vous harrasse t-elle pas, ami Bidasse ? Parce que certaines personnes prétendent que Zarastro et que la reine de la nuit pas assez. Ze n'ai pas d'avis précis sur le suzet.

J'ai pris des photos avec un appareil Zénit mais je ne porte aucune marque au pinacle, surtout quand le soleil est au Zénith.

Bizarre ? Moi j'aurais dit « bizarre » ? Comme c'est bizarre, tout ce bazar !

Je me souviens qu'il y a un barrage à Donzère-Mondragon et des pêcheurs de perles chez Saint Georges Bizet.

Je n'ai bizuté personne à Uzès ou à Béziers. Je pense qu'il n'y a pas eu de duo Laurent Voulzy Marcel Zanini ni de Zucchero-Panzani.

Au bout du décompte je crois que j'ai zappé Mazeppa, Frazetta, Buzzelli, entre le zist et le zest (de citron), les zonzons (les moustiques), le passage du rouleau compresseur des Zan, Zachary Richard, Zelda Fitzgerald et son jeu vidéo, l'album « Zuma » de Neil Young, Hervé Bazin, Bazouges-la-Pérouse, Mézidon, Bozo le clown, Marcel Bozzuffi, Dizzy Gillepsie, Michel Jazy, les zygomatiques, Zigomar et Palomar de Delfeil de ton, les zigouigouis, les Gazaouis, Zénon, Marcel Azzola (Chauffe, Marcel!), la couleur zinzolin mais si je n'avais rien zappé on m'aurait accusé de faire de l'excès zèle ou d'être azimuté !

Il y avait encore l’illustrateur Caza, le Congo-Brazzaville, Zaza Fournier, Melchior et Balthazar, les jazzeux, les lazzis qui n'épargnent pas la mezzo-soprano, les pizzicati du pizzaïolo, Astor Piazzolla, « Razzia sur la chnouf », les petits rhizomes qui font les grandes rizières, Henri Krasucki sur sa Suzuki, le bouzouki de Zorba le grec, l’azalée c'est une valse ou une mazurka que dansent Arthur et Zoé.

Par Belzébuth j'ai failli oublier aussi Razibus Zouzou, le compagnon noir de Bibi Fricotin !

J’ai aussi zappé Zsa Zsa Gabor mais j'étais trop petit pour lui déclarer ma flamme . Elle est morte, feu Zsa Zsa gabor, paix à ses cendres. J'ai zappé le Zippo car je suis non-fumeur et puisqu'on parle de ça, d'allumer plutôt que de zapper, je ne zapperai pas pour finir Zavatta le clown dont j'ai découvert récemment cette géniale chansonnette dans laquelle il n'y a pas un seul « z ». Quelle belle zappette, le lipogramme ! 

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