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Le défi du samedi

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23 janvier 2021

Quand YOYO rime avec *YOLO (maryline18)

(* You Only Live Once = On n'a qu'une vie)

m18

Tu te dis que tu n'as plus l'âge de jouer, ni au chevalier ni au yoyo, et pourtant, quand les bruits se taisent, quand le soleil se cache derrière la colline, doucement tu redeviens ce petit garçon rêveur qui ne t'a jamais quitté.

Pourtant, la réussite pose devant toi ses cartes. Tu saisis le jeu d'une main gauche (bien que côté coeur) et tu déposes tes convictions au centre de la table, de ta main droite (tellement droite) peu importe... Ce soir tu refuses d'être sous sa coupe. Tu coupes.

Cette fois, tu pourras maîtriser la partie, te servir de ton expérience, déjouer les ruses ; oui, cette fois tu sauras tirer ton épingle du jeu. Tu lutteras, riche de toutes tes bonnes résolutions, de toutes tes déductions.

Curieusement, à chaque donne, la Dame de coeur t'observe avec une tête de gagnante. Tu caches tes points. Tu es presque sûr qu'elle bluffe...mais la prudence est de mise, et si elle devenait un atout !?

Elle veut être de la partie la belle, elle ne lache rien. Elle glisse, dessus, dessous, te défit, ce n'est pourtant pas une manille découverte...Provoquante ou muette, que cache t-elle sous son décor fait de chemins croisés et de lignes brisées ?

Mais non, elle ne te livre pas bataille, elle cherche juste ton estime et monte au front combattre les tricheurs, dénoncer la maldonne. Peu importe que tu l'ignores ou que tu la manipules. Elle joue carte sur table. A chaque relance, rebelote, son coeur ne bat que plus fort.

Infatigable, sur le fil de tes pensées, elle grimpe, se hisse jusqu'à effleurer ta main. Suspendue, la voilà maintenant attachée à ta verve. Par quel tour de passe-passe, as-tu transformé cette Dame de coeur en petite boule réceptive...en yoyo ?

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23 janvier 2021

Championnat (joye)

Yo | Yo

No | No

Quiero | Quiero

Escribir | Escribir

En espingouin | En espingouin

Esta semana. | Esta semana.

O

Entonces

voy a mostrarle

el campéon

del mundo

un chico

quien se llama

gentry stein

(en français, ça donne

Noblesse Chope)

23 janvier 2021

Yoyo (petitmoulin)


Recroquevillée sur le trottoir
calée contre l'hiver
Un gobelet en plastique
vide
S'il vous plaît  Merci
Son regard d'épuisement
questionne le mystère
des mots
qu'elle ne comprend pas
Debout tout près d'elle
une fillette joue au yoyo
enroule et déroule
son enfance
à fleur de peau
Le ciel obscur
n'a pas encore
frôlé son visage
Son rire ensoleille
la rue tout entière
 

23 janvier 2021

Je yoyotte ! (Yvanne)


Juju a offert à sa nana un joli joujou
Un yoyo bling bling rose bonbon.
Elle en est zinzin. Elle adore ce doudou
Qui fait cuicui et aussi pouet pouet
Quand on le touche.

Elle ne prête pas son grigri à Fanfan
Tintin ! Fanfan est cucu et gnangnan
Elle fait des chichis et des cancans
Du blabla et en plus elle est cracra.  
C'est le pompon.

Kifkif pour Momo qui fait le kéké
Avec son crincrin et ses flonflons.
Même le chien-chien zozo à sa mémé
Ouaf-ouaf  se sauve dare dare bye bye
Quand il l'entend.

Dans la jungle, terrible jungle
Bubu a mis son boubou sur ses nénés
A pris son coupe-coupe et va chasser
La mouche tsé tsé qui fait ronron.
Quel carnage !

Bubu tape et tape sur son tam-tam
Pour alerter papa dans son bouiboui.
La mouche futefute joue à cache cache
Coucou je suis là. Elle va la rendre neuneu
C'est certain.

Et moi pendant ce temps là mes loulous
Je suis planplan devant mon verre de jaja
Tchin tchin !

23 janvier 2021

Yoyo (L'homme parenthèse)

Je me promenai éperdu dans ma vie familiale, d'une ruelle obscure à une impasse ensoleillée, la respiration haletante et une bretelle yoyottante quand je me suis rappelé qu' à la majoritée de mes filles je serai MAX et qu'il était bientôt samedisamedi

YOYO ou la définition du machin sans ressort (cf Marukima)

Le yoyo c'est comme quand il pleut et qu'une goutte d'eau tombe dans l'échancrure de mon débardeur (jaune pomme) faisant remonter une salve de frisson colonnesque

Cela me rappelle une histoire, celle d'un policier qui avait toujours un yoyo pour résoudre ses énigmes
Il lui suffisait de suivre son yoyo pour retrouver le meurtrier (et parfois larme du rire)
Sa femme était si fière de lui

Justement dans la famille de mon ex, il y à Tonton YOYO
Lui, il grimpe sur les toits pour monter des tuiles neuves si il n'y en à pas et s'il y en à déjà, il descends les tuiles abîmées (à l'échelle)... Une sorte de Mario Bros boulimique de la valse à mi temps

Il ne faut pas conpffondre YOYO avec OYOY qui signifie "aujourd'hui aujourd'hui, bizarre bizarre et bonjour bonjour" (2 fois parcequ'avec le masque vous avez sans doutes remarqué qu'il faut répéter pasroter)

Yoyo masculin pluriel
C'est un peu comme quand 2 hommes s'embrassent (lièvres sur lèvres)
C'est l'eldelweiss de la nature pumaine ("imagine...")

YOPYOP
Pause buplicitaire de la France Belle et soumise Point
Fraise t'es Fadaise
Banane jamais Bonne
Pleurote délice de la glotte (muqueusement la luette s'en Plote)

Je connais depuis peu un blanc (Mr Griffin pour les intimes) qui à fait l'expérience du Noir
Evidement (https://www.youtube.com/watch?v=eXsox2-70VE) il a eu peur

Je marche sur un pffil

Pourquoi la baleine empêche une barque pleine de petites sardines de se laisser aller dans le ressac de nos infortunes

Ma poitrine ne se soulève plus

Conpffidence
Mes genoux s'appelent YO et YO
Hier j'avais mal à mon YO de droite
Aujourd'hui mon YO de gauche à pris le relai
Ils me rendent un peu Tintin j'avoue

Allez c'est l'heure de prendre un bain, un verre de guiness (les bulles descendent, véridique) dans la main gauche et un truc fierdelance dans la main droite (sans yoyoblier mon chapeau de Texan)

L'homme parenthèse (https://www.youtube.com/watch?v=adWBQyBtZgs)

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23 janvier 2021

L’enfant intérieur (Vanina)

 

Je me souviens des Anneaux avec lesquels j’ai plus d’une fois gagné un canard vivant, à la Kermesse du village. Le dernier, je l’ai donné à mon voisin qui avait un étang, et le canard s’est envolé avec ses cousins dits sauvages.
Combien de fois avons-nous joué avec mes parents et mes frères et sœurs au Badaboum ! Un jeu d’empilement de pièces en bois, aux formes et couleurs variées. Papa et mon frère aîné excellaient dans les jeux d’adresse et de précision : Patatras, Mikado, Tir’Pic, etc.
C’est encore à la Kermesse, celle du 15 août, pendant les vacances que du haut de mes 11 ans, je gagnais, au Chamboule tout, des cigarettes ! Des gauloises "cancer" comme les appelait ma grand-mère qui en fumait tant.
Je me souviens de mes différents essais de jonglage et du Diabolo vert avec lequel je m’entrainais à faire des figures : lancés, enroulés... Et des Echasses sur lesquelles je courais jusque dans le sable.
Je me souviens de jeux des Familles, Astérix, Aviation, Fables de La Fontaine, Les Gamins et les jeux, Pilou et les magiciens, etc. tous dessinés par Papa.
J’ai toujours mon jeu en bois pliant de la Grenouille, elle a tant reçu de coups de palets, que sa bouche est bien plus ouverte que la normale.
Je me souviens des soirs d’été, lorsque nous nous retrouvions, adolescents, sur le port, à la salle de jeux, pour faire des parties de Hockey palet.
Été comme hiver, je me souviens de jeux d’Illusions d’optique : anamorphose, kaléidoscope, lanterne magique, phénakistiscope (celui-ci, j’ai toujours eu du mal à le prononcer), zootrope, etc. que nous bricolions ou pour lesquels nous réalisions des dessins.
Je me souviens du Jokari, un jeu de raquette auquel nous jouions sur la plage : mes parents les premiers !
Et puis il y avait, il ya, mes longs moments passés à jouer, trier, classer mes jouets Kinder, ceux à mouvements, car je ne suis guère attirée par les monoblocs.
Je me souviens de deux Labyrinthes l’un avec un "e", un jeu de société, jeu de plateau avec des tuiles que l’on pousse pour faire évoluer le labyrinthe et ralentir ses adversaires -dans l’idée il me rappelle le Ghost train et son plateau à engrenages-, et l’autre sans "e" un plateau de bois percé de multiples trous sur lequel il faut faire circuler une bille sans qu’elle ne tombe...
Je me souviens des jeux de Mots et de lettres dont Maman était friande : le jeu du baccalauréat, le jeu du dictionnaire, mais aussi le Boggle, la Clé, le Diamino, le Scrabble, bien sûr !
Je me souviens lors d’une de mes lectures d’adolescente, avoir découvert le billard Nicolas, un plateau en bois avec quatre petits soufflets pour projeter une boule légère dans le but (trou) adverse. Jeu auquel je n’ai pas encore eu le plaisir de jouer : peut-être un jour...
Je me souviens de quelques Origami, dont la grenouille sauteuse avec un ticket de métro, savoir-faire que j’ai transmis à mon fils, et les multiples pliages volants dont le plus efficace était l’anneau, lorsque j’allais avec mes frères au Festival international du film fantastique et de science-fiction de Paris au Grand Rex, et qu’en attendant le début de la séance, nous les lancions du balcon pour les voir atterrir sur la scène.
Je me souviens des Pousse-pousse ou taquin, casse-tête parmi les plus simples, avec lesquels je jouais, certains étaient illustrés par mon Père. Je les collectionne aujourd’hui.
Je me souviens, dans le long couloir de notre appartement parisien, avoir joué aux Quilles.
Parmi les jeux de société, j’ai joué au Risk, dans la cuisine, chez mon amoureux, là encore, c’est Papa qui avait dessiné la boîte, comme celle de La Bonne Paye ou de La Ruée vers l’or.
Je me souviens avoir réalisé des Scoubidous, un fois les tressages appris, je m’empressais de créer mes propres figures : grenouille, éléphant, etc. dont certaines sont très certainement dans un tiroir, quelque part.
Mes poignets se souviennent du jeu du Tacatac; finalement le bilboquet est moins agressif.
Je me souviens émue, de ma grand-mère jouant avec nous à Un, deux, trois Soleil !
Je me souviens du jeu de Voltige électrique (appelé parfois main ou choc électrique)fabriqué par Papa, ce jeu d'habileté dans lequel il ne faut pas que la sonnerie retentisse, un lointain cousin du Docteur Maboul.
Je me souviens d’un baby-foot aux joueurs aimantés que Google semble nommer Weykick football.
Pendant les heures de permanence, au collège, je me souviens avoir quelques temps jouer au XO ou morpion. Jeu de stratégie comme Piège! où il faut faire tomber les billes de l’adversaire.

Je me souviens que mon frère, le plus jeune, ma appris quelques astuces pour mieux faire évoluer mon Yoyo, à l’horizontal, au sol, etc.

Tant pis pour le défi, plus qu’une lettre pour terminer mon abécédaire à la Perec : je me souviens avoir essayé un jeu appelé Zig-zag et qui me fit penser au Labyrinth... celui sans "e".
Mille et un jeux me reviennent en mémoire que je n’ai plus de raison de nommer ici mais qui ont accompagné de riches instants de ma vie d’enfant et qui enrichissent encore ma vie de femme, parfois d’un bon fou-rire.

 

23 janvier 2021

Paré pour la java (Ilonat)

 

Up and down and up and down, and up and down again…

Je suis le roi de Cyclorythmie, le grand champion de la dégringolade et du repli sur soi roulé en boule en attendant des jours meilleurs…

Up and down…Vous en avez aussi connu de ces descentes vertigineuses où vous ne saviez pas si vous remonteriez à la surface… ne pas s’attarder trop longtemps en bas, un petit coup de poignet pour retendre le fil, sinon tout est foutu. Vous connaissez le geste du yoyo, la ficelle attachée  à  l’un des doigts de votre main et la bobine en bois qu’on lance d’un coup sec, vers le bas, ni trop fort ni trop loin, à  la bonne distance pour qu’elle remonte en s’enroulant... Et lancer à  nouveau sans jamais s’arrêter,  up and down and up and down, à la fin c’est lassant…

Filant la métaphore, on pourrait dire aussi que dans la vie c’est du tout comme, qu’il ya des hauts et puis des bas, et qu’on en voit de toutes les couleurs, des vertes et des pas mûres… des fois on dégringole, on ne sait pas jusqu’où, on sonde les abymes et un jour on remonte.

Qui c’est qui tire la ficelle et qui vous aide à remonter ? le Vieux barbu là  haut ou seulement la volonté, l’Impératif kategorique ? Plutôt Eros, l’ami joyeux contre l’infâme Thanatos que ça fait rigoler. Il voudrait bien vous voir ratatiné  au bout de la ficelle.

Ya des hauts, ya des bas. La vie est un yoyo pas très marrant. Chaque matin, bon an mal an, il faut se relever, se dégourdir un peu les jambes, rembobiner le fil et hop, c’est reparti pour une autre journée. Ne pas cesser le mouvement. C’est comme la toupie de notre enfance. Elle ne gardait son équilibre que grâce à  l’énergie dont vous l’aviez dotée…

Vous auriez pu choisir encore un autre jeu, plus dangereux, et vous laisser couler vers les abymes, en apnée de survie, tout au fond des eaux noires… y barboter un peu…pas trop longtemps quand même, chercher du pied un coin de roche, le fameux noyau dur, et frapper du talon, bien fort ! Vous avez quelque chance de revoir le soleil…

Bon ! Assez barboté dans la mélasse ! On peut aussi le prendre en plus léger. Se dire que dans la vie, ça se passe comme ça, qu’il y a des hauts et puis des bas, qu’il ne faut pas en faire un plat.

 

Paré pour la java ?
Ya des hauts ya des bas C’est comme pour la java
Un deux trois un deux trois et puis on remet ça
Tu accentues le Un tu fais deux petits pas
Tu donnes un coup de rein et ça repart comme ça.
C’est pas la mazurka du temps de ces Duchesses          
Tu t’colles à ta nana Et tu lui prends les fesses
Oh là ! Qu’elles me foudroient les dames patronnesses
D’où  qu’il sort celui l à , faut qu’il aille à  confesse
Pardonnez-moi mes belles dames ces é lucubrations cacochymesques
J’essaie de remonter, que Dieu me damne, de ces marais cauchemardesques
Un deux trois un deux trois
En cet hiver morose
Et qui n’en finit pas
Chantons la vie en rose
Sur un air de java

 

23 janvier 2021

Le Parti pris du yoyo (Et v'lan, passe-moi le Ponge !) (Joe Krapov)

Si c’était un gâteau, ce serait un Paris-Brest. Tout d’abord pour la symétrie, comme lui constitué de deux cercles parfaits en leur milieu soudés.

Si c’étaient deux villes ce seraient les mêmes.

Ponge - Le Parti pris des choses

De la bonne Lutèce - a-t-elle amphore grandi, cette enfant ! Est-elle embouteillée depuis qu’elle en a pris, de la bouteille, de l’âge ! - il aurait hérité de la nervosité, du mouvement de fourmilière : sa ficelle s’engouffre et s’enroule au moyeu comme l’heure de pointe avale l’employé, le trottin, le badaud à la station Guimard. Hector ! Tous ces Orphées descendent par ta bouche grande ouverte remercier Fulgence qui leur souhaite bienvenue mais votre enfer de 1900 on en ressort et, c’est le mot, on en remonte à Saint-Lazare et on s’élève dans les airs ! Ô la Chapelle ! Ô Stalingrad ! Ô ma Glacière ! J’y ai perdu mon Eurydice et mon bonheur (Glück Auf Deutsch !)!

De Brest il aurait le silence-même, le roulis des flots, la force de traverser les siècles sans beaucoup changer, le côté têtu des Bretons qui s’obstinent à la tradition, au travail à la main, au hissage des voiles, à la science des noeuds, un jeu d’enfant par tous les temps, rappelle-toi, Barbara, tu en possédais un avant qu’il y ait la guerre, cette connerie infâme.

Et donc, tout rond comme une pomme, possédant à peu près sa taille, mais plus cylindre plat que sphère, le yoyo tient dans la paume d’une main d’enfant.

De l’action ! De l’action ! De l’action Saint-Gobain au portefeuille boursier, qui tire les ficelles du mouvement des valeurs ? Quelle trivialité agite et pour quel gain tous les boursicoteurs ?

Pendant ce temps le yoyo chante, en déroulant régulièrement la note continue de son vrombissement, les valeurs du mouvement.

On pourrait pour conclure poser à son propos trois questions très idiotes :

Est-il normal qu’en grandissant l’être humain l’abandonne, infidèle à son jeu d’ascenseur onaniste, au profit du bilboquet ?

Où se situe la touffe qui sert à yoyoter ?

Pourquoi, au Jeu des 1000 € ou à Questions pour un champion n’offre-t-on plus à la gagnante ou au gagnant un yoyo en bois du Japon avec la ficelle du même métal ?

P.S. Vivons-nous dans un monde de charlots ?
 

23 janvier 2021

YOYO ? OY! OY! (tiniak)


Y revenir, en repartir
et dans l'intervalle... se perdre ?

Ou lierons-nous, par ces temps flous
nos ombres... dans les ris de l'Erdre ?

Y retentir ou bien muir ?
il reste sauvage, le monde !

Où lirons-nous notre chant fou ?
pas dans le flot des tristes ondes !

***

Oyez ! Oyez, les vents mauvais
venus casser notre baraque

Oy, c'est assez ! Laissez passer
nos orgues larges et fantasques



23 janvier 2021

J'arrête le jeu du yoyo (Kate)

 

Ma chère Sarah,

Merci pour ta lettre, je ne sais pas plus ce que tu penses : tu me laisses perplexe et c'est bien comme ça.

Ma première réaction "à chaud" a été tout d'abord de t'écrire ceci :

Assez de blabla

Arrêtons ce yoyo

"For da"

Ce n'est pas ce qu'il me faut

Un coup on s'voit

Un coup on s'voit pas

Assez de soda

De loup et d'agneau

De hauts et de bas

La vie ce joyau

Plutôt du champagne

Et des mâts de cocagne

0 2

Du cygne de Léda

Naquirent des jumeaux

Hélène si belle déjà

Pollux si costaud

Oui Zeus la guerre de Troie

Grâce à toi on l'aura

Et nous n'irons plus au bois

Au petit bois de Saint-Amant

Cueillir du lilas

C'était si charmant

Ni à Trousse-Chemise

Faire quelque bêtise

Car comme Sidonie

Greg est infidèle

Alors il restera avec celles

Qui voudront de lui

Et il y a pléthore

"Da for"

Pour moi c'est fini

Ça c'était vendredi et puis samedi Nestor m'a téléphoné pour m'inviter à passer la journée de dimanche en sa compagnie "si je n'avais rien de prévu". J'ai bien tourné et retourné les pages de mon agenda dans tous les sens et bien réfléchi, même si les seules choses prévues étaient le ménage et les corrections (même pas une partie de Scrabble chez maman partie en Espagne). J'ai fini par dire oui à cette journée à la campagne à la destination "surprise" et je l'ai assuré d'apporter du ravitaillement sous forme de boissons et de pique-nique.

Il est passé me chercher de bonne heure et en route pour... Ensérune ? Non, plus loin. Le canal de la Robine ? Non, plus. Mon état d'esprit était calme, apaisé, heureuse d'être invitée, de m'être embarquée en sa compagnie et de rouler dans une voiture confortable pilotée par un chauffeur agréable et charmant, de voir défiler de beaux paysages, de partager sa conversation. Et puis j'ai vu les panneaux "Sigean" qui nous faisaient de grands signes, on ne pouvait pas les manquer !

- Sigean ?

- Oui, tu connais ?

- Non, pas le parc animalier, on y va ?

- Oui, on pourra voir des animaux. Tu as bien pris ton appareil photo ?

- Je l'ai toujours avec moi.

Des grands espaces, presque personne, des oiseaux de toutes sortes, des bêtes dans la nature... On a pris un café, marché, roulé, pris des photos d'animaux... On était bien loin des cours d'histoire. Enfin, pas tant que ça...

La matinée a filé. Non loin des éléphants, nous avons pique-niqué au pied d'un olivier et je l'ai remercié pour sa surprise... qui ne s'arrêtait pas là... Le soigneur qui s'affairait est venu nous saluer.

- Bonjour Nestor

- Bonjour Gaëtan, je te présente Marianne

- Bonjour Marianne

Il nous a parlé de parc, de son travail et de sa double passion : les animaux et l'écriture.

Alors Nestor a sorti de son cartable une bande dessinée que je ne connaissais pas : "Des élisyques au Prince Noir" à laquelle Gaëtan a écrit le scénario.

- Pas possible ! Me suis-je écrié, mais c'est l'histoire de Narbonne ?

- Oui, de la Préhistoire au Moyen-Âge et on prépare la suite, du Moyen-Âge à nos jours.

Voilà, chère Sarah, une belle journée d'histoire, bon air, bonne humeur et belle rencontre.

Je t'en souhaite les mêmes et d'ailleurs, n'oublie pas de donner le bonjour à Pacôme qui est devenu avocat, c'est bien ça ?

Bises de ta cousine,

Marianne

(P.S. : photo extraite du livre "Jeux du monde" Unicef, Lied, page 262 ; le yoyo serait originaire de Chine...)

 

 

 

23 janvier 2021

Signe du destin (Walrus)

 
Mercredi, lorsque je remonte dans la bagnole après la promenade du chien qui est une chienne, la radio diffuse une chanson de Stephan Eicher qui, le temps que je change de station, me bonnit (je sens que je vais me faire des ami·e·s) de sa voix de scie à métaux à lame gauchie et dévoyée* qu'il a eu des hauts et des bas dans l'existence.

Ce fait me remet en mémoire l'introduction que j'ai utilisée pour proposer le mot de la semaine et cette coïncidence me décide à écrire immédiatement ma participation :

Donc, comme je l'ai alors dit, la vie, c'est comme le yoyo : y a des hauts et y a des bas !

Surtout des bas (de contention) !

Car en manipulateur peu convaincant de ce jouet diabolique, je n'ai que rarement réussi à faire remonter le bidule.

Manque de dextérité à moins que mes parents ne se soient fendus que d'un yoyo à mon image : mal foutu et totalement déséquilibré, chi lo sa ?

 

* Vous savez comme tout un chacun que les lames de scies ont une voie. Elle sont avoyées, ce qui consiste à légèrement incliner, par rapport au plan de la lame, une dent d'un côté et la suivante de l'autre. Ceci fait que le trait de scie est plus large que la lame, ce qui permet l'évacuation de la sciure et évite le frottement de la lame sur l'objet à débiter. Donc, si votre scie commence à chanter comme l'ami Eicher, c'est qu'il est temps de lui redonner de la voie. Elle est pas belle, la vie ?

23 janvier 2021

Le yo-yo (Marco Québec)



Y’a plus d’papier d’toilette
Sur aucune des tablettes
Le pharmacien a dit :
« C’est que la pandémie
Est entrée au pays »

Fermeture des écoles
Et puis réouverture
Les cours en présentiel
Ou bien en distanciel
On forme des bulles d’élèves
Puis ce sont des bulles classes
Avec couvre-visage
Non, masque de procédure

Ma mère télétravaille
Mon père nous fait la classe
Grand-mère n’a plus le droit
Qu’on aille la visiter
Nous avons annulé
Le voyage à Disney
C’est aux États-Unis
Le pire d’la pandémie
Mais paraît qu’la télé
Va bientôt diffuser
Les parties de hockey
C’est au moins ça d’gagné

Les restos sont fermés
Mais on peut commander
Et aller ramasser
Avant le couvre-feu
Mais il faut faire livrer
Dès qu’il est arrivé


Les commerces sont rouverts
Mais faut pas dépasser
Le nombre autorisé
D’clients au pied carré
Voilà que sont fermés
Commerces non essentiels
Il est possible d’acheter
Croustilles  et crème glacée
Mais la chemise carreautée
Il vaut mieux l’oublier

Nos bons gouvernements
Ont offert de l’argent
Pour aider les braves gens
Qui trouvent plus payant
D’encaisser le magot
Que d’aller au boulot

À Noël est permis
Que l’on soit réunis
Mais pas au Jour de l’An
Puis il y a un changement
Et tout est interdit
Restez à la maison
Faites-vous une raison
Il suffit de répéter
Que « Ça va bien aller »
Au yo-yo quotidien
Du gros lot covidien

 

En prime une vidéo produite par des humoristes du Québec.

23 janvier 2021

Un sac de noeuds (Vegas sur sarthe)


Depuis le temps qu'il jouait avec sa toupie en bois de tilleul – un toton qu'il avait tété et suçoté quand il était bébé – Niam s'ennuyait grave dans la grotte familiale et son unique jouet avait fini par faire un trou dans la lourde table faite de « grès et de force » comme disait le père en grommelant ...
Le père, l'oncle et les grands frères de Niam partaient chaque matin à la chasse à l'aurochs – perdant ainsi leur place – pour rentrer brecouilles le soir tandis que la mère s'éreintait à piler des céréales à longueur de temps en attendant le retour pitoyable des branquignols.
Quant à tata Yoyo, la tante grincheuse et moustachue affublée d'un grand chapeau à grelots ne cessait de chantonner la même rengaine qui faisait 'ding ding di gue ding' en mâchonnant une peau de bison pour tenter de l'assouplir.
Il était grand temps que Niam se trouve un nouveau jouet car il était hors de question qu'il emprunte une des deux souillons de sa petite sœur France, des poupées qu'elle avait baptisées – Dieu seul sait pourquoi – de Cire et de Son.

Niam sortit un pied de la grotte pour aller-voir là-bas-s'il-y-était mais il n'y était pas et comme il s'ennuyait toujours aussi ferme il emprunta la piste de terre en promettant de la rendre à son retour.
Il passa devant la grotte de la voisine que sa mère appelait curieusement la Pétasse sans s'y arrêter car elle n'avait parait-il que des jouets pour les grands et pas mal de gestes obscènes aussi.
Plus loin il tomba justement sur les deux fils Pétasse occupés à pêcher des grenouilles-taureau avec du fil de chanvre et une sorte de moulinet en bois de moulinet … mais brecouilles eux aussi, ils lâchèrent leurs gaules en pestant pour aller bander leurs arcs à bonne distance de Niam.
Resté seul Niam entreprit de démonter le petit moulinet en bois de moulinet d'une des gaules et y enroula patiemment le fil de chanvre.
Ayant attaché le fil à son petit doigt – celui qui lui prédisait une trouvaille de génie – il projeta le moulinet au loin et lui imprima malencontreusement un mouvement de va-et-vient qui le fascina au plus haut point.
Il exécuta bientôt quelques figures acrobatiques et finit par en faire un magnifique sac de nœuds.
La sérendipité aidant, le yoyo était né et il le baptisa ainsi en pensant au va-et-vient rengaine des mandibules de sa tata sur la peau de bison …

Serrant son sac de nœuds contre lui tel un trésor, Niam reprit la piste de terre et la rendit comme convenu avant de remettre les pieds dans la grotte pour exhiber son nouveau jouet à la famille rassemblée.

Apprenant que l'objet venait de chez les Pétasse, le père fit semblant de monter sur ses grands chevaux de Przewalski – un nom à coucher dehors comme beaucoup d'animaux à l'époque – et déclara qu'il se devait de le rapporter à la voisine en mains propres et séance tenante, ce à quoi la mère répondit qu'il n'était pas question de séance tenante ni d'aucune autre séance non plus.
Si à cette époque on avait plutôt l'habitude de traîner les femmes par les cheveux pour leur apprendre la politesse, la mère de Niam ne s'en laissait pas conter ; les grands frères acnéiques ayant ricané un peu trop fort, la mère les envoya se coucher sans manger après quoi elle servit la soupe à la grimace, le plat traditionnel des grandes occasions comme celle-ci.
Niam récupéra son cher sac de nœuds et cette nuit-là il eut beaucoup de mal à dormir.  

23 janvier 2021

Yoyo (Laura)

 

Comme je vois tout en tableaux
J'en cherchais avec un yoyo
Mais je n'ai retrouvé que le toton[1]
Tirant le fil du yoyo
J'en arrivais à Yoyo
Maeght[2], petite-fille de celui qui fonda
La belle fondation à Saint-Paul de Vence,
Lieu qui m'est cher car je l'ai visité
Avec mon cher disparu[3]
Et c'est là que mon moral
Fait le yoyo(ou des montagnes russes)
Entre le bonheur de ces paysages d'âme
Vécus ensemble
Et la tristesse de penser
Que tu n seras plus dans mon paysage quotidien


 

23 janvier 2021

Yoyoland (Lecrilibriste)


Pourquoi l'a-t-on app'lé Yolande
quand tout le monde l'appelle Yoyo
ses nièces et n'veux Tata Yoyo
ils en ont fait une légende
en f’sant tourner tous leurs yoyos
et lui passant Tatayoyo
à pieds à ch’val et en vélo

Avec des bas, avec des hauts
Elle f’sait l’yoyo dans les kilos
Elle f’sait l’yoyo dans ses amours
Elle f’sait l’yoyo dans les euros
Avec de l’humour sans détours
y 'disent qu'c’est une tête à yoyos

Pour leur couper un peu la chique
Elle prit des cours de haut niveau
Et gagna l’Oscar du Yoyo
En fit une collection typique
Se mit à vendre ses yoyos
Dans une p’tite boutique très chic

Adepte folle de Cyrulnik
Et d’sa notion de résilience
Elle cogita fort à propos
Et s’dit que c’était une vraie chance
Qu’on l’appelât Tata Yoyo
Fallait foncer dans le panneau
Avec son surnom fit alliance

Alors elle créa des yoyos
En ivoire, en bois, en bouleau
Avec une ficelle asiatique
Fabriquée à Hamayoko
Et la main-d’œuvre en sculpteurs pros
Qui venait de Loire -Atlantique
fit un tabac chez les bobos

Elle créa des cours de Yoyos
Elle fonda l’usine à yoyos
Implanta le parc à yoyos
Que l’on baptisa Yoyoland
Jusqu’à la bourse ses yoyos
Grimpèrent avec des points d’avance
Et tout de go

C’est ainsi que Tata Yoyo
Devint la reine du yoyo

16 janvier 2021

Défi #647

 
Y a des hauts
Y a des bas...

Non, ce n'est pas le sujet,
Quoique...

 

Yoyo
 

6471

 

16 janvier 2021

Ont tapé sur les bambous...

16 janvier 2021

Xylophone (Yvanne)

y


Oh dis Léon.



Dis Léon joue moi-z-en
Ah joue moi-z-en
De quoi ?  De quoi ?
Du  clairon ? Du mirliton ?
Sois pas bête. Joue moi-z-en
Oui mais de quoi ?
Du bariton ? Du balafon ?
Oh non Léon, t'es trop con.
Ah joue moi-z-en...
Ben quoi ? Du violon ?
Mais non mais non
Je veux pas jouer du basson
Moi je veux jouer de l'hélicon
Pon pon pon pon
Joue moi-z-en, joue moi-z-en
De l'hélicon ? Ah ! De l'hélicon.
Mais non voyons : du xylophone
En bois.

Pardon messieurs Lapointe et Milton
Pour la liberté prise avec vos chansons.

16 janvier 2021

Xylophone (TOKYO)

 
Ce matin je suis tombée sur une annonce.
« Cherche xylophoniste expérimenté pour quatuor à corde. »
Je détenais le record du xylophone au Kurdistan avec en prime une salve de pantoufles à chaque entracte.
Cela ne m’avait jamais découragée. Certes j’avais une façon peu orthodoxe d’interpréter les grands musiciens de ce monde Je me jetai sur cette annonce et décidai illico de me rendre à l‘audition.

La rencontre avec le quatuor fut fougueuse et me laissa espérer un engagement immédiat.

 

 Le cerveau du quatuor cependant ne paraissait pas convaincu. je n’ai entendu dit-il qu’un boucan infernal vous devriez jouer plus discrètement.
Vous venez toujours jouer pieds nus me dit il surpris.

v


Oui dis-je, j’obéis à ce scenario depuis longue date.
Ah bon ? Ce fut sa seule réponse.
Vous devriez murmurer des mantras hindous sur le trottoir au lieu de venir ici .
je rentrai chez moi songeuse.
J’ai dormi douze heures d’affilées. J’avais tout oublié persuadée d’avoir été engagée.
Des momies avaient dû me sucer la cervelle.
Onze heures déjà !! j’ai l’impression d’avoir roupillé depuis février dernier.
Je me rendis à la première du philarmonique de Berlin où le quatuor devait jouer.
Personne n’avait l’air de m’attendre. On ne semblait se soucier de moi.
L’auditorium jouissait d’une parfaite acoustique jusqu’à mon arrivée ;

 

16 janvier 2021

Au cœur de la forêt (Vanina)


Il était une fois une fillette attirée par une étrange mélodie frappée, tout droit venue du bois derrière sa maison.
« Derrière chez moi, savez-vous quoi qu’y a, derrière chez moi... » fredonnait-elle, souriante, en approchant de la forêt. C’est alors qu’elle croisa un vieil homme qui semblait lui aussi suivre ces sons mélodieux.
« - Bonjour Monsieur, savez-vous  d’où vient cette musique ?
- Oui, répondit-il dans un murmure, c’est une conversation de satyres.
- Mais les satyres n’existent pas, ils font partie de la mythologie !
- Je vais te raconter une histoire, Petite, continua le vieil homme en s’enfonçant dans la forêt. Les satyres, les sylvains, peu importe le nom qu’on leur donne, ne sont pas visibles à l’homme. L’humanité et la déité communiquent mal... »
En prononçant cette phrase l’homme eut un soupir, comme un regret. Puis il reprit :
« Revenons à nos satyres. Ceux dont je te parle sont rares, ces satyres des bois, font partie d’une famille bien particulière, aphone, muette à jamais... »
La fillette l’interrompit :
- Puisqu’ils n’existent pas, il ne peuvent pas être rares ! »
Le vieil homme fit la sourde oreille et poursuivit :
« Ne pouvant parler, mais avides de dialoguer, de communiquer, ils inventèrent une sorte d’alphabet en tapant, à l’origine, sur le tronc des arbres environnants. Les troncs sonnés sont devenus sonnets par la poésie qui s’en dégage.
Près de la ville, le plus doué fabriquait sa musique, il tapait sur des bambous et était numéro un. »
La petite fille s’étonna de cette assertion, ne comprenant pas bien l’allusion. Le vieil homme continuait de raconter. Dans la forêt que le déclin du soleil ombrageait, la fillette allait bon train. « Le langage évoluant les satyres finirent par taper directement sur leurs ramures, car le satyre, dont je te parle, a un corps d’homme mais des jambes de cerf et des bois sur la tête. Jamais aucun homme n’en a vu ou n’en verra. Mi-dieu, ils ne sont pas vu des hommes, mais mi-homme, ils ne sont pas entendu des dieux. Ainsi, faute de pouvoir les voir, il arrive aux hommes de les entendre, comme ce soir... D’ailleurs, on les appelle les satyres des bois, ou sylvains, mais le nom grec de ces faunes aphones, musiciens, est xylofaune... »

va

N’y tenant plus la petite fille interrompit le vieil homme. « Si personne ne les a vu, comment savez-vous à quoi ils ressemblent ? » s’étonne l’enfant en se retournant vers le vieillard qu’elle avait devancé et perdu de vue. Mais il n’était plus là, l’enfant était seule. La voix du vieil homme se fit entendre une dernière fois comme un écho : « Le xylofaune, xylophone... » Les doux sons martelés cessèrent progressivement.
Rentrée chez elle, l’enfant réalisa un dessin qu’elle titra : Le xylofaune. Ceci fit bien rire ses ignorants parents !

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