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Le défi du samedi
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18 juillet 2020

O combien d'artistes! (Laura)

 

combien d'artistes, combien de petites mains-
Qui ont travaillé joyeux pour des œuvres grandioses, -
Dans l'oubli des siècles  se sont évanouis! -
Combien ont disparudure et triste fortune! -
Dans une méconnaissance totale, une ingratitude crasse[1].

Ce furent des sculpteurs dans l'atelier de David d'Angers
Des ouvriers qui travaillèrent pour Auguste Bartholdi
Des oubliés de l'Antiquité face à Praxitèle[2]
Jusqu'aux collaborateurs des stars des ventes comme Jeff Koons

Ce furent des jardiniers qui travaillaient pour Le Nôtre
Les maraichers qui assistaient Jean-Baptiste de la Quintinie
Les petits, les sans grade, les tâcherons, les indispensables
Qui œuvrèrent avec Gilles Clément sur le Parc André Citroën[3]

Ce furent les maçons, les ébénistes, les sculpteurs de pierre
Qui s'échinèrent avec Brunelleschi pour le dôme de Florence
Les assistants de Palladio qui contribuèrent à la beauté de Venise
Les associés des cabinets d'architectes contemporains comme Nouvel[4]

Il y eut aussi les barbouilleurs, les restaurateurs, les peintres de fond
Ceux qui ne signent pas les œuvres mais les font comme les maîtres
Dont l'histoire a retenu le dos: Rubens n'aurait su livrer ses nombreuses commandes
Sans eux; il y eut enfin des femmes comme Artemisia que la renommée finit par rattraper

combien d'artistes, combien de petites mains-
Qui ont travaillé joyeux pour des œuvres grandioses, -
Dans l'oubli des siècles  se sont évanouis! -
Combien ont disparudure et triste fortune! -
Dans une méconnaissance totale, une ingratitude crasse.

 

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11 juillet 2020

Comme une vague (Laura)

 

Vision d'horreur
J'voudrais que tu reviennes te coucher
La plaisanterie a assez duré
C'est plus drôle
Prends moi dans tes bras
Qui me réchauffais
M'apaisais
Ou m'échauffais
Comme une vague

Comme une vague  

Qui passait sur moi,
Le chagrin a tout emporté.
Supprimé ta vie
Des vagues en furie,
Qu'on ne peut plus arrêter.
Vision de ton hommage
Un mariage qui s'achève
Le point final d'une rencontre
Cette nuit à Casablanca
"Ton absence me dévore,
Et mon coeur bat trop fort.
Ai-je eu raison ou tort?
De t'aimer tellement fort[1]."

Comme une vague

Qui passait sur moi,
Le chagrin a tout emporté.
Supprimé ta vie
Des vagues en furie,
Qu'on ne peut plus arrêter.

 


[1] http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2020/07/04/comme-un-ouragan-6249752.html

 

4 juillet 2020

Quant notre vie change... (Laura)

 

Quant notre vie change
Pour le meilleur ou pour le pire
Quand on perd son ami
Son amant et son ami
Et qu'on est triplement marri;
On s'accroche à ce que la vie
Nous offre de permanence ébahie[1]
Comme le défi du samedi;
Et quand l'école est finie
Il y a la photo du défi.
Quant notre vie change
Il reste toujours le défi.

 


[1] http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2020/06/27/l-ecole-est-finie-6248399.html

 

27 juin 2020

Le monde d'après, d'avant ou d'ailleurs? (Laura)

 

Quand j'étais gamine, il y avait  au moins deux droguistes(ou drogueries  ou quincailleries) dans mon quartier de ma ville de naissance. Il y avait d'ailleurs partout des petits commerces qui vendaient de tout (et n'importe quoi). Il y avait une boucherie chevaline( quand ce n'était pas encore mal vu de manger de la viande... de cheval). Nous avons continué à aller à l'épicerie jusqu'à ce que ma mère se rende compte que certains produits (dont celui qui s'est   arraché pendant le confinement) étaient trois plus chers là qu'au supermarché. Alors , comme tout le monde, nous avons peu à peu arrêté d'aller à l'épicerie du coin et autres petits commerces de quartier jusqu'à ce qu'ils disparaissent remplacés par des banques, appartements ou agences immobilières.

Quand j'ai vécu au Maroc, j'allais presque exclusivement dans les petits commerces (qui vendaient de tout... et n'importe quoi) alors que les produits étaient au même prix que dans les supermarchés où je n'allais que pour des choses très spécifiques .

Pendant le confinement, beaucoup parlaient du monde d'après pendant que dans le même temps ils se faisaient livrer par les livreurs, ces esclaves modernes: devant notre pub préféré, on en voit plus que des clients. Parallèlement on fustige le monde d'avant esclavagiste et raciste. 

Et on roule, roule... plus vite, plus loin, plus fort...

Le monde d'après, d'avant ou d'ailleurs?

 

20 juin 2020

Les mains dans le pot de confiture (Laura)

 

J’admire pas certains escrocs qui ne tuent personne comme les faussaires
J’admire l’intelligence des escrocs qui contournent les lois sans blesser quiconque
J’admire le talent des faussaires qui copient les artistes de génie avec panache
J’adore les polars mais dans ce registre, j’aurais fait mauvais genre

 Mais je n’aurais pas pu être un escroc car je ne sais ni mentir, ni tricher sans devenir rouge
Pivoine : comme tout le monde, je pense, j’ai essayé de frauder dans l’urgence
Mais soit que je n’étais pas douée, soit que je n’avais pas de chance
Je me suis à chaque fois fait prendre les mains dans le pot de confiture.

Je me suis fait prendre les mains dans le pot de confiture
Car on m’a enseigné l’honnêteté et le sens de la faute
Ca s’est tellement bien insinué en moi que j’ai tendance, pour tout, à me sentir coupable
D’avoir fait ou de ne pas avoir fait assez bien ou de ne pas avoir fait, même mon absence

Me rend coupable et pire que tout, je me sens responsable des fautes des autres.
C’est tellement pathologique que les professionnels qui me soutiennent
Depuis mon veuvage, l’ont tout de suite remarqué et tentent
De me guérir mais comme le deuil, ce sera un vrai travail sur moi-même

 

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13 juin 2020

Des bésicles du paysage aux lentilles du portrait (Laura)

 

Quand Cannelle a rencontré son mari, elle ne mettait presque jamais ses lunettes car le modèle « remboursée par la Sécurité sociale » (que ses parents lui avaient acheté parce qu’ils ne voulaient pas prendre de mutuelle) étaient presque aussi grosses que les bésicles[1] à la Chardin[2]. Elle portait des vêtements longs et amples car ses parents la trouvaient grosse. Son futur mari lui a acheté des lentilles, rhabillé en court et près du corps. Il l’a encouragée à s’inscrire en lettres où elle a travaillé sur le paysage en littérature puis en peinture.  Du paysage, sa curiosité s’est étendue à tout l’art dont les autoportraits comme ceux de Chardin.

 


[2] https://www.louvre.fr/oeuvre-notices/autoportrait-aux-besicles

 

6 juin 2020

Qu'est-ce que l' absolu? (Laura)

 

Qu'est-ce que l' absolu?

Est-la beauté des chevelus?

Est-ce l'amour qui t'est dévolu?

Est-ce une vie dissolue?

Est-ce la sainteté d'un élu?

Est-ce qu'il a fallu

Faire ou on ce qu'on a voulu?

Est-ce d'être comme la goulue

De Toulouse-Lautrec ou d'être vite repu?

Est-ce d'être un hurluberlu

Ou d'être très résolu?

Est-ce d'être joufflu

Callipyge et mafflu?

Est-ce le café en grains ou moulu?

Est-ce qui m'a plu?

Est-ce l'homme glabre ou poilu?

Est-ce la minorité ou ce qui a prévalu?

Est-ce d'être nouvellement élu

Ou encore et encore réélu?

Est-ce le futur, le présent ou le révolu?

Est-ce le superflu?

 

Est-ce le à lire ou le déjà lu?

 

 

Qu'est-ce que l' absolu?

 

30 mai 2020

O combien (Laura)

 

O combien de sculptures devant les mairies, les églises et les écoles

Mériteraient qu'on s'attarde pour les admirer alors qu'on passe

Dans la rue, le boulevard, devant le collège , le lycée ou le cimetière

Sans qu'on leur jette un regard: ces œuvres se regardent

Et ceux qui ont crée cette personne ou cette scène en trois dimensions méritent

Qu'on se souvienne d'eux: je m'arrête souvent ainsi en pleine ville

Et l'on me dévisage comme si j'étais une illuminée; j'en suis une, avide

De rencontres avec l'art, quel qu'il soit et où qu'il se trouve.

 

23 mai 2020

Un tic de langage (Laura)

 

Si Soeur Emmanuelle s'adressait aux jeunes avec son yallah?

Je ne suis pas sûre que mes élèves de lycée professionnel

Connaissent Soeur Emmanuelle et qu'ils pensent à Calogero

En disant Yallah, qui répété comme un "P....n, c.n!"

Devient vive saoulant; je lui préfère le "Inch Allah!"

Que j'entendais quand je vivais à Casablanca!

 

16 mai 2020

Paysage avec xiphias (Laura)

1908196084

  

D'autres photos sur mon blog

 

Nous vivions à Casablanca depuis un moment quand un couple d'amis vint nous voir. L'homme nous dit qu'il allait venir avec nous au marché et nous faire à manger le midi. Il jeta son dévolu sur des tranches d'espadon qui furent bien cuisinées et délicieuses. C'était il y a plus de dix ans mais tout est si clair dans ma tête comme si un film passait là devant moi avec ce marché du MAARIF[1] comme toile de fond d'un paysage avec xiphias. Nous sommes les personnages secondaires de ce film dont tu tiens la vedette, si vivant, toujours que je pourrais te toucher... comme je pourrais savourer cet espadon, sentir les odeurs du marché et écouter les harangues des vendeurs. J'avance ma main et tes fesses s'éloignent; me reste les images figées d'un passé ressuscité.

 

 


[1] https://www.sarouty.ma/blog/maarif-lun-des-quartiers-les-plus-animes-de-casablanca/

 

9 mai 2020

Wigwam (Laura)

 

Wigwam: tente qu'on ne peut voir à Bergame.

Il n'y a pas de place pour un bigame, ni un anagramme

Waouh, me voilà arrivé au bout de mon programme

A Bergama qui a remplacé Pergame.

Michelet en parle dans son livre "Oiseau[1]".

 

 


[1] https://www.cnrtl.fr/definition/wigwam

 

2 mai 2020

Vidéo (Laura)

 

Pour le précédent défi , j'ai parlé de l'art contemporain en partant de l'urinoir de Duchamp et cette semaine, je pars de "Video killed the radio star ", vidéo qui a sans doute tué la star de la radio et qui envahit l'art contemporain et notre vie. Lors de l'avant-dernier voyage que nous avons fait avec mon défunt mari à Montpellier, nous avons visité le Musée d'art contemporain dont j'avais appris l'ouverture récente dans la presse artistique. Le lieu était magnifique, très réussi  mais les salles étaient rempli d'art conceptuel et d'art vidéo, souvent conceptuel. Moi qui suis une fana de télé, une fondue de cinéma, qui utilise parfois l'ordinateur pour des replay(et podcast)  et utilise rarement la VOD car je préfère les salles obscures pour voir les nouveautés, je n'aime pas du tout les vidéos que mes élèves  regardent au CDI. Ces trucs qui attendrissent ou font rire aussi les adultes, moi, ça me hérisse! C'est là que je vais faire ma vieille en disant que pour ça(et leur portable cher dernière génération), les élèves n'ont pas de problème d'argent ou de fracture numérique qui creuse les inégalités. Si en ce temps de confinement, on avait donné des livres à lire comme dans mon beau vieux temps, aurait-on aussi parlé de fracture sociale ou d'inégalité?

 

25 avril 2020

Art contemporain et art contemporain (Laura)

 

La coutume est de voir dans la "Fontaine"/urinoir de Marcel Duchamp la naissance de l'art contemporain et si j'adore l'art et que je lis et je vois beaucoup de choses dans ce domaine, je ne me permettrais pas de mettre cela en doute. Ce que j'aimerais dire, c'est qu'il y a art contemporain et art contemporain. L'art contemporain c'est aussi le peintre du dimanche super figuratif que  des trucs ultra conceptuels comme ceux que nous avons vus au MAMCO de Montpellier[1]. J'essaie de comprendre ce que ces installations veulent dire mais de là à dire que j'aime... Par contre, Soulages[2] qui vient d'avoir cent ans, j'adore!

 


[2] http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2019/07/23/musee-soulages-a-rodez-deja-visite-6165976.html

 

18 avril 2020

Tous les chemins mènent au troène (Laura)

 

De mon premier poème à sept ans
A mon bac économique
De la prépa HEC au droit
De la fac aux lettres par correspondance
De Baudelaire et Nerval à la peinture
De l'art aux paysages
De l'art topiaire au troène

 

11 avril 2020

L'amour avec toi (Laura)

 

L’amour avec toi

C’est une explosion de joie

Qui me laisse baba

 

L’amour avec toi

C’est mon dada

Mon nirvana

 

L’amour avec toi

Sur un sofa

C’est extra

 

L’amour avec toi

C’est un gala

Qui me rend gaga

 

Dans tes bras

Je suis un dahlia

Une rose, un camélia

 

L’amour avec toi

C’est tout un panorama

Du vrai cinéma

 

L’amour avec toi

C’est au-delà

De ce qu’on voit

 

L’amour avec toi

Beaucoup d’émois

 

Et bien plus que ça

 

4 avril 2020

Du rastaquouérisme[1], moi? (Laura)

 

Quand mon mari, qui ne trouvait pas en France de travail à sa mesure, m'a dit qu'on lui avait proposé d'accompagner les machines (de son ancienne usine, vendues aux enchères, un déchirement pour nous) au Maroc où il superviserait leur installation dans une nouvelle usine en construction. Si je dis que, quand nous sommes arrivés là-bas, il y avait à peine la dalle au sol, je fais du rastaquouérisme? Car c'est ce que certains Marocains m'ont accusée de faire dans des photos que j'avais mises sur mon blog. Peut-être aussi que dans mon livre "Paysages marocains", j'ai fait encore du rastaquouérisme. D'ailleurs, quand nous sommes retournés au Maroc juste avant la mort de mon mari, je me suis dit que je lui ai dit que je ne retournerais jamais là-bas. Sans doute lui ai-je fait de la peine mais la déception était à la hauteur  de l'attente que j'avais de ce voyage que lui ne  le sentait pas trop. Il avait raison et je n'ai rien compris: que c'était notre dernier voyage et je n'ai sans doute rien compris au Maroc. Excuse-moi, mon amour; excusez-moi,  Marocains d'être toujours et encore dans le rastaquouérisme. Pourtant, comme je vous ai aimés, toi et vous.

 

28 mars 2020

Quidditch et autres sports collectifs (Laura)


Lors de mon parcours scolaire, j'ai pratiqué comme beaucoup, des sports collectifs comme le foot, le basket, le hand. Peut-être certains élèves aujourd'hui font du quidditch.  J'étais empêtrée dans mon corps et ma timidité me paralysait dans mes relations avec les autres.

Aujourd'hui, heureusement, je ne suis plus empêtrée dans mon corps et j'adore le sport: vélo, marche, tabata, HIIT, abdos etc.

Par contre, je suis de plus en plus solitaire et misanthrope. La mort de mon mari m'a donné envie de ne plus être seule mais le vrai moi est revenu et le confinement me gêne moins que d'autres car je n'ai besoin de vie sociale pour exister.

21 mars 2020

Qui m'a dit ? (Laura)


Qui m'a dit
Que comme je n'avais pas accouché
Je ne savais ce qu'était la souffrance?
Qui m'a dit que j'étais une grosse tanche?
Qui m'a fait avaler des poudres infâmes
Pour me faire perdre un os?
Qui m'a dit que j'avais de grosses cuisses?
Qui m'a dit que c'était de ma faute?
Qui m'a dit qu'on ne pouvait pas me recevoir?
Qui m'a dit que tu étais irresponsable
Alors que d'autres sont trafiquant ou schizophrène?
Qui n'a pas voulu voir, entendre ma souffrance?
Qui m'a dit
Que comme je n'avais pas accouché
Je ne savais ce qu'était la souffrance?

14 mars 2020

Ta vierge orante (Laura)

 

Si une vierge orante est ton « âme » de « défunt[1] »,   j’espère que la tienne

Circule entre locomotives et wagons en miniature ou en vrai sur des rails

Qui te mènent dans des paysages où nous sommes passés ensemble

Où tu feras une prière pour moi pour que je maintienne notre cap.

Tu traverses des ponts aussi beaux que ceux de l’Estaque[2].

Tu pars de la gare de Metz que nous admirée l’été dernier.

Tu arrives à la gare du centre du monde pour Dali.

Tu scrutes tous les détails techniques, tu me les expliques.

Il appelle ça des « souvenirs » mais c’est notre vie, nos paysages.

Je les vends mais ils n’en veulent pas ; je redresse ma caténaire

Et je chemine vers toi ma vierge orante ; si je suis en avance

Je t’attendrais dans la salle des pas perdus, sous le panneau des corps en partance.

Ma vierge orante, prie pour moi, pauvre amante en mal de tes caresses.

 

 


[2] L'Estaque sur mon blog

 

7 mars 2020

Non-sens (Laura)

 

Non -sens?
Toi mort.
J'ai cru que c'était une blague,
Mais c'en est une à la manière
De Baudelaire
Qui fait la gueule[1]
En costume noir ou de la rue de la Lanterne
Où s'est pendu Nerval[2].
Non-sens:
Moi sans toi.
Certains s'étonnent
D'autres pensent
Que tu en as eu marre
De moi: peut-être...
Non-sens: le monde
Sans toi qui t'intéresse-
Ait à tout , même
A moi: non-sens, tout le monde
Sans toi, si sociable
Non-sens: je reste
Dans ce monde
Qui m'intéresse
Avec tout ce monde
Moi, si misanthrope
Tu étais le seul
Qui m'importe-
Ait vraiment, mon équilibre
Ma boussole
Non-sens: que ce soit qui parte
Moi, si timide
Toi, en confiance
Toi les pieds sur terre
Qui déploie ses ailes
Alors que ton albatros poète[3]
Est empêtré dans ses pattes
NON- SENS

 


 

 

 

 

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