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14 juillet 2018

Sauter (Laura)

 

Sauter

Quand j’étais gamine, l’exercice que je préférais (après mon père qui me parlait de ses sauts), c’était le saut en hauteur mais sans perche.

Quand j’étais plus jeune encore, j’ai beaucoup sauté à la corde ou à l’élastique.

 

Aujourd’hui, ma discopathie sévère me déconseille fortement de monter  et sauter à cheval  mais je ne peux m’empêcher de sauter  de bonheur lorsque j’entends certains rocks de mon adolescence comme Indochine.

 

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7 juillet 2018

Un souvenir gravé dans ma mémoire (Laura)

 

Au-delà de la Capella dos ossos d’ Evora, je tiens ici à parler de l’ossuaire de Douaumont à Verdun[1] que j’ai visité lorsque j’étais gamine avec mon école car ma ville de naissance n’est pas très loin de ce lieu. Je garde de cette visite, plus que des images très précises, une image globale gravée dans ma mémoire. Il faut y aller pour ressentir ce que j’ai pu ressentir.

Je pense qu’on devrait punir toute personne (ou enfant) qui se comporterait mal dans ce type de lieu car c’est une attente à la mémoire de tous ceux (qu’ils soient à Douaumont ou ailleurs) qui se sont battus pour que nous soyons libres.

 

 


[1] http://www.verdun-douaumont.com/

30 juin 2018

Cannelle, "Totem et tabou[1]" (Laura)

 

Je ne sais pas  si elle est ainsi parce que son grand-père était homosexuel à une époque où c'était certainement encore plus compliqué qu'aujourd'hui
Je ne sais  si c'est parce son oncle était un légionnaire qui flirtait allégrement avec les prostituées et autres limites
Je ne sais pas  si elle est ainsi parce que sa grand-mère avait adopté l'enfant de son amant divorcé à une époque où tout ça  était plus que mal vu

Je ne sais si c'est parce que son père avait peur de tout qu'elle n'avait peur de rien.
Je ne sais pas  si elle est parce que son frère avait été choqué de la voir en soutien gorge.
Je ne sais si c'est parce qu'ils étaient si pudibonds qu'ils étaient choqués de la voir nue avec ses seins dans la cabine de rhabillage à la piscine.

Toujours est-il que Cannelle était ainsi, aimant le totem de leurs sexes
Aimant les avoir en elle, sexe et bouche: elle les voulait tous si bien
Qu'elle en avait acquis une mauvaise réputation[2], elle faisait mine
De s'en foutre alors qu'elle aimait follement ce foutre
Qui jaillissait comme un bouchon de champagne
Et l'éclaboussait comme les bulles à l'arrivée d'un grand prix de Formule 1.
Elle , ne voulait rien gâcher,  buvant jusqu'à la lie[3], sexe, alcool mais la drogue la maintenait loin d'elle bien qu'elle aime les récits des illuminés de tous genres.
Elle ne craignait pas le tabou d'aller à la messe en sortant du lit d'un nouvel homme.
Elle violait presque les trop jeunes hommes tout en poursuivant une liaison
Avec un vieil homme qui lui apprit Schiele, le triolisme et perfectionna sa technique
De masturbation. En lisant les écrits des lesbiennes, elle tomba amoureuse d'un hermaphrodite

 

24 juin 2018

 

 


23 juin 2018

Schtroumpfs (Laura)

 

Enfant, je ne schtroumpfais pas spécialement les Schtroumpfs

Mais je schtroumpfais ce type d’univers imaginaire

 Avec des personnages de couleurs, avec des codes

Différents de mon monde habituel, je schtroumpfe

Toujours de me plonger dans un livre

Qui me fait découvrir un autre monde que le mien

Je schtroumpfe  de lire un polar qui se passe

Dans un autre pays avec une autre culture,

Celle des Aléoutes[1] par exemple.

Je schtroumpfe aussi de lire une biographie

Ou un livre d’art sur un artiste ou un thème :

De Staël[2] et/ou le paysage. Je schtroumpfe

De lire non pas pour m’évader de ce monde

Mais par curiosité pour m’ouvrir au monde.

 

 


[2] http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2018/05/05/nicolas-de-stael-en-provence-6047811.html

 

16 juin 2018

Ragtime (Laura)

 


Rythme, it' s Time

A Time to dance

Get your body beat , it 's Time

Time to hear the voice

My voice,my music, it 's Time

 

Et l 'heure tourne, alors joue!

 

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9 juin 2018

La quête (Laura)

 

Un père une fille

Un lien naturel

Une admiration filiale

 

La quête commence

Celle de l’approbation paternelle

Quête impossible

 

Un père

Un fils, deux filles

Un enfant de trop

 

Quelques instants encore

De complicité, trompeuse,

Autour d’une édition précieuse

Du Don Quichotte

Joué par Jacques Brel

 

Un père

Une fille

La quête impossible

 

2 juin 2018

Participation de Laura

 

Je ne suis pas très branchée "bande dessinée". Plus jeune, j'ai lu Tintin, Astérix et le Journal de Mickey surtout,; j''étais membre du club des Castor junior. J'ai toujours quelques livres de cette époque dans ma bibliothèque.

Et puis à un moment, je me suis branchée sur les bruns ténébreux style Etienne Daho et Corto Maltese.  J'aime les phylactères littéraires et artistiques d'Hugo Pratt.

 

J'ai déjà vu aussi à la synagogue de Casablanca des phylactères ou dans certains quartiers de Paris, notamment le Sentier, que nous fréquentons depuis vingt cinq ans avec mon mari (et lui plus encore).

 

26 mai 2018

Origami (Laura)

 

Origami,  de oru, « plier », et kami,
« Papier »,du chinois  zhézhǐ ,
"Pliage de papier[1]", l'origami
Est japonais comme le  jiǎnzhǐ ,
"Papier découpé" et le   chiyogami,
L'ensemble des arts du pliage, le bushi
Est celui qui doit maîtriser l'origami.

Pour ma part, mes amis
Je ne maîtrise pas l'origami
Juste un peu le shifumi.
Comme toujours, j'ai mal dormi
Et je sens comme des fourmis
Dans mes mains, mes ennemies
Alors pour moi, l'origami

Je le fais  dans une académie
Imaginaire des mots amis
Et des arts affermis
Je plie les vers en sushi
Les rimes en catimini
Assis sur un tatami
Où je blêmis et frémis

 

 


[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Origami

 

19 mai 2018

Numis, mate ! (Laura)

 
Numis, mon ami, mate ma collection de livres
Je n’ai pas de pièce bien rare, ni bien chère
Mais c’est ma collection de livres, mon monde
De mots et de papier, la base de ma vie numérique
Sur mon blog et dans les ateliers ; numis, mate !
Même si n’est pas ton kif, si ton monde est autre.
Si tu as envie de me connaître, mate ma bibliothèque
Ou mon blog pour son reflet numérique

12 mai 2018

Mirliton (Laura)

 

Je me souviens qu’en 1978, nous avions joué du kazou (qui ressemble au mirliton) pour la fête de mon école sur une chanson d’Annie Cordy[1].

A ce moment, on n’avait pas retrouvé « Le mirliton » de Louis Anquetin[2]. Je ne sais pas s’il chantait ou déclamait des vers de mauvaise qualité[3].

Personnellement au Nouvel An, je  préfère danser que me déchaîner sur le mirliton, objet de farce et attrape.

En amoureuse des trains et d’un mari qui les aime e encore plus, je préfère penser au mirliton[4], signal d’avertissement utilisé par la SNCF et le métro de Paris.

Je ne peux terminer que par « Le mirliton » de Tristan Corbière[5].

5 mai 2018

Participation de Laura

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Lombric, asticots et  vers


Si le grand Victor Hugo a su  placer un lombric dans une pièce de théâtre:
Madame, sous vos pieds, dans l'ombre, un homme est là - Qui vous aime,perdu dans la nuit qui le voile; - Qui souffre, ver de terre amoureux d'une étoile;- Qui pour vous donnera son âme, s'il le faut; - Et qui se meurt en bas quand vous brillez en haut (1) .

Je me bornerais à évoquer des souvenirs personnels en me permettant d'évoquer ma famille(je m'en excuse auprès d'elle, même si elle ne me lira pas et même si je crois qu'on ne peut rien percevoir de négatif dans les lignes qui suivent). Mes grand-parents paternels(et ma mère à leur suite) étaient marchands d'articles de pêche dans un magasin acheté à la fin de la deuxième guerre mondiale et qui a vécu plus de soixante ans.
Dans ce magasin, on vendait des vers de terre (pour servir d'appât au bout de l'hameçon du pêcheur) que mon grand-père (et mon père) allait chercher dans la nature, la terre, des coins de nature dont ils gardaient jalousement le secret.
Pour servir d'appat,on vendait aussi des vers de vase (2) que mon grand-père allait chercher dans leur milieu naturel.
Je ne peux m'empêcher d'évoquer les asticots(qui ne sont pas ddes vers) mais des êtres rampants qui servent aussi d'appats et que la petite fille que j'étais utilisait pour faire des courses avec des bêtes de couleurs différentes.

Je vais cependant terminer par des vers de Jacques Roubaud dont le titre est vraiment "Le lombric":

Conseils à un jeune poète de douze ans.

Dans la nuit parfumée aux herbes de Provence,
Le lombric se réveille et bâille sous le sol,
Étirant ses anneaux au sein des mottes molles
Il les mâche, digère et fore avec conscience.
 
Il travaille, il laboure en vrai lombric de France
Comme, avant lui, ses père et grand-père ; son rôle,
Il le connaît. Il meurt. La terre prend l’obole   
De son corps. Aérée, elle reprend confiance.
 
Le poète, vois-tu, est comme un ver de terre
Il laboure les mots, qui sont comme un grand champ
Où les hommes récoltent les denrées langagières ;
Mais la terre s’épuise à l’effort incessant !
Sans le poète lombric et l’air qu’il lui apporte
Le monde étoufferait sous les paroles mortes.

Jacques Roubaud, Les Animaux de tout le monde, Seghers, 1983.


_____________________________

1. Ruy Blas (1838), II, 2, lettre de Ruy Blas à la reine de Victor Hugo

2. https://www.aquaportail.com/definition-290-vers-de-vase.html

28 avril 2018

Le sens de la fête (Laura)

 

Je ne prétends pas tout savoir et heureusement sinon ma vie serait bien triste
Sans plus rien à apprendre à l'avenir, rien pour satisfaire ma curiosité ou lire.

Je ne prétends pas avoir tout vu, tout lu, observé et encore moins compris
Mais j'ai cependant regardé de tous mes yeux certaines choses et la mi-temps de ma vie

(J'en espère une deuxième pour en voir et lire au moins autant et plus encore)

J'ai  observé des différences et des constances entre les différents paysages
Traversés: entre la Champagne de ma naissance et ma jeunesse

Où les gens m'ont paru froids, indifférents et aimant peu la différence
Je ne veux nulle part généraliser, ce sont des rencontres et des expériences

Des différences entre la Champagne où j'ai fait une partie de mes études
Et la capitale où on voit plus de tout, de tout le monde et parfois n'importe

Quoi aussi: entre la Champagne froide et le nord si chaud hors températures
Qui peuvent être très lourdes: mais au Nord, ce sens de l'accueil, l'entraide

Et le sens de la fête même quand il fait froid ou qu'il pleut, du monde
Dans les rues de Lille et d'ailleurs: cet allant pour sortir, bouger, vivre

D'où sans doute cette tradition de tableaux de kermesses et autres bamboches
Dans la peinture flamande, néerlandaise plus fine que les comédies soi-disant nordistes.

A l'opposé géographique, les sud que je connais et même le Maroc qui ouvre
Grand ses bras et son coeur, mais malgré la lumière, une tristesse fataliste

L'accueil des montagnes ariégeoises comme de celles de l'Auvergne
A été plus timide mais profond; à l'usage l'attachement fut moins durable

Ici, à St Etienne, j'ai eu le coup de foudre pour cette ferveur populaire
Des Verts: j'ai eu envie de rester et même d'y revenir, prendre enfin racine

Ceci dit et plus au sud, les portes, les fenêtres et les volets se ferment
Aussi vite que le soleil  arrive ou revient et le parapluie s'ouvre

A la moindre goutte comme si quoi que ce soit pouvait protéger des colères
Du ciel, bien anodines par rapport à celles sous lesquelles je dansais petite fille.

 

21 avril 2018

Je hais les jacuzzis (Laura)

 

Je hais les jacuzzis et spas qui vont avec, cette hystérie collective à la mode
De mariner en coeur dans une soupe bouillonnante pour se détendre.
Lorsque une télé ou une radio offre un séjour, c'est une espèce de cure
Comme faisait ma grand-mère, rebaptisé thalassothérapie pour les angoisses.

J'aime ma baignoire mais à dose homéopathique et seulement parce que
Je peux y lire sinon rester immobile dans l'eau chaude est une souffrance
Le contraire de mes  longueurs en musique, bouger pour rester vivante,
Souple et mobile, regarder les mollusques qui bullent en groupe

J'ai aimé les petits hammams de Casablanca où j'ai vécu et j'aime
Y retourner, m'y laisser maltraiter plus que masser par des mains brusques
Ou alors une fois ces mains enchanteresses dans le petit salon où les marocaines
Aux doigts de fées soignent tous les corps mieux que notre médecine.

A la rigueur, je pourrais me laisser aller à un jacuzzi avec toi: en couple
Et au naturel: la pudeur m'interdit de dire ce que nous y ferions, champagne!
Je hais les jacuzzis sauf seul avec toi entre baisers et caresses
Mais pas de boue, ni de massage sophistiqué; de la marche et des visites
 

14 avril 2018

Improviser (Laura)

 

Quand la réserve de ce que les autres ont à vous apprendre est épuisée
Quand être une jeune fille parfaite  n'est plus un but à viser
Quand tout ne semble que mensonge et hypocrisie, improviser
Est la seule option, imaginer une autre voie, sa propre visée

Improviser une nouvelle attitude, s'alcooliser pour extérioriser
S'autodétruire parfois mais avancer en crabe, chuter, se relever
Se faire mal, jouir, séduire, souffrir, crier dans le silence des nuées
Etre comme l'albatros, un poète incompris qui ne peut voler.

 

7 avril 2018

Hystérique (Laura)

Hystérique

 

Bizarrement, les hystérique[1] (au sens large) de Rubens sont une femme ... et un homme[2]

Alors qu'a son époque, le dessin appartenait à l'apprentissage de la médecine.

Dans les théâtres anatomiques, aux dissections, il côtoie les peintres.

Charcot est fasciné par la perfection de la représentation de la maladie de l'oeuvre flamande

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Si l'hystérie peut devenir une oeuvre d'art, l'art peut aussi être hystérique

L'hystérique d'art est facilement suggestionné, l'oeuvre d'art est très suggestive

Si le lien a été établi entre contemplation et hypnose, lorsque je visite

Un musée , une galerie , une exposition, je deviens presque hystérique

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Si Charcot[3] établit  définitivement que l'hystérie peut être masculine

Les hystériques représentés sont majoritairement féminines

Et l'artiste qui s'adonne un peut trop passionnément à son oeuvre

Telle Camille Claudel est vite taxée d'hystérique, voire de folle

 


31 mars 2018

La guimbarde (Laura)

 

En 1614, David Vinckenboons(mort à Amsterdam) peint un "vendeur de guimbardes[1]:"

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Une fois son instrument acheté, le boiteux d'Hugues Aufray[2] pouvait en jouer.

Peut-être ce boiteux est-il un descendant du"Jeune homme avec une guimbarde":

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Sir ¨Peter Lely, représente un "Garçon jouant de la guimbarde[3]."

 

" Le troisième, qu'était boiteux, . Lui, jouait de la guimbarde[4]."

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De Dirck van Baburen[5].

 

David Wilkie  choisit "La guimbarde[6]" comme titre d'un tableau représentant un joueur.

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Le boiteux, lui, s'échappa, Et sa guimbarde tomba. [7]. "

John Donaghy peint lui, en 1863, un "Soldat de la guerre de Sécession jouant de la guitare:[8]"

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Le fantôme d'un boiteux  Cherchant en vain sa guimbarde, Sa guimbarde, sa guimbarde[9].

Ecoutons de la guimbarde[10] pour accompagner  "l'intranquille Fernando Pessoa:"

"avec le mystère des choses enfoui sous les pierres et les êtres,
avec la mort qui parsème les murs de moisissure et de cheveux blancs les humains,
avec le destin qui conduit la guimbarde de tout sur la route de rien[11]."

 


24 mars 2018

Quand tu m'as sauvé la vie (Laura)

 

Quand nous nous sommes installés à Casablanca(capitale économique du pays et plus grande ville du Maghreb) au Maroc en 2005(pour trois ans mais que je pensais partir pour plus longtemps), je ne savais pas trop à quoi m'attendre. C'était la première fois que j'allais en Afrique, au Maghreb, que je traversais l'Atlantique, que je quittais le continent européen. J'avais des a priori suite à des films, reportages, lectures et à ce que j'avais pu entendre de français étant aller là-bas ou de franco-marocains parlant de leur pays d'origine. Bref, je n'étais pas "vierge"  mais un peu inquiète et surtout curieuse comme ça avait été  le cas pendant les sept déménagements précédents et ce serait le  pour les trois suivants.

J'ai tout de suite aimé cette ville comme j'aime les grandes villes et encore plus les très grandes villes. Elle est très vivante, bruyante avec les inconvénients qui vont avec : trop bruyante, trop de circulation, trop de pollution. Je ne situe pas où se situe Casablanca en terme de pollution et de bouchons dans les classements mais elle doit être au moins aussi embouteillée sinon plus à mon avis. Les bouchons et la pollution s'aggravent par le non -respect quasi généralisé du code de la route(le même qu'en France, mais encore moins respecté qu'en France, je vous l'assure), le nombre énorme de grosses cylindrés des riches(anciens ou nouveaux), la vétusté du parc automobile (qui s'améliore) des plus pauvres(les plus nombreux, le Maroc étant un pays en croissance mais toujours pauvre) et par le climat tempéré(pas comme la France) et humide(en taux d'humidité et non en pluie).

J'ai aimé me perdre dans cette ville, y découvrir les courants froids de l'Atlantique à cet endroit. Je me suis faite au brouhaha constant des klaxons, des magasins aux horaires d'ouverture  extra-larges, au constant va et vient des Casouis(sauf ftour du Ramadan qui rend la ville silencieuse le temps du repas) et de la circulation. Nous nous méfions de tout quand mon mari conduisait ou quand nous marchions, ce que nous faisions souvent.

Un jour, cependant, sur un des ^plus grands boulevards de Casa, juste derrière chez nous et que nous traversions presque chaque jour; nous nous sommes arrêtés pour attendre le feu vert pour les piétons. Quand c'est arrivé, j'ai eu juste le temps de sentir le souffle d'une voiture contre mon corps et la poigne de mon mari me tirant en arrière pour éviter la voiture qui venait de griller le feu rouge. J'ai fait encore plus attention après.

 

17 mars 2018

Ecouvillon (Laura)

 

Comment relier le nom de cet instrument très pratique, l'écouvillon
Mais ni très poétique, ni très artistique avec par exemple François Villon?
Comment commencer un texte ou un poème avec un écouvillon?
Comment le poursuivre , le mener et le conclure avec un autre nom que Villon? 

Un véritable aiguillon
Pour un écrivaillon
Ne pas boire le bouillon
Avant de creuser un sillon 

Je voue une grande admiration
Aux divers Amphitryon
Qui méritent la béatification
Pour leurs compilations 

Je ne ferais pas de brouillon
Et ne mettrais pas de bâillon
Je mettrais un ardillon
Pour attraper des carpillons 

Peu importe la cohésion
Pour écrire une composition
Vive l'approximation
Bien loin de "Bénédiction[1]" 

Comment relier le nom de cet instrument très pratique, l'écouvillon
Mais ni très poétique, ni très artistique avec par exemple François Villon?
Comment commencer un texte ou un poème avec un écouvillon?
Comment le poursuivre , le mener et le conclure avec un autre nom que Villon?

 



[1] de Baudelaire

10 mars 2018

Participation de Laura

 

Je fais mon aveu tout bas et me cachant derrière les polars, la presse(sérieuse) et les livres d'art(essais) que je lis: je regardais "Dynastie" avec ma grand-mère paternelle qui habitait dans son appartement dans la même maison que nous. J'allais chez elle car il était hors de question pour ma mère de regarder ce genre de soap et  les séries policières comme "Navarro", "Julie Lescaut." Donc, j'allais regarder ce genre de choses chez ma grand-mère qui  m'hébergeait, je pense avec plaisir... d'être avec moi... et de voir des choses qui ne prennent pas trop la tête. Ma grand-mère avait des excuses  alors que ma mère n'a jamais compris comment on pouvait avoir Bac +8, regarder des "conneries" en lisant "Le monde." J'ai gardé cette habitude en pensant tendrement à ma grand-mère.

 

3 mars 2018

Carrousel (Laura)

 

Le carrousel m'amène au Louvre lorsque j'y accède par le métro; c'est un endroit magique car il me conduit à un lieu sacré, nommé musée où on cultive le culte des images à la manière de Baudelaire[1]. Parmi les musées du monde, le Louvre est peut-être le plus connu, surtout pour sa Joconde... que j’aime comme les touristes mais  que je préfère voir dans un de mes livres d'art plutôt que derrière une forêt de perches. Les expositions temporaires du Louvre sont toujours très pointues ce qui explique peut-être qu'on peut y circuler plus tranquillement que dans les expositions temporaires d'autres lieux parisiens. J'aime aussi  bien-sûr aller à un endroit particulier du musée, choisi sur le plan et/ou par rapport à mes passions ou mes intérêts du moment. Muser au hasard permet enfin de faire de belles découvertes.

Le carrousel m'évoque mon cher Gérard de Nerval qui m'a accompagné dans mes recherches et est avec moi dans ma vie comme un ami. Il y a un arc de triomphe du Carrousel quand on entre dans le jardin des Tuileries en sortant du Louvre par la cour de la Pyramide. C’est le seul souvenir d’un quartier –rayé de la carte en 1850-où vivait la bohême dont Nerval, 3, impasse du Doyenné. Il a en fait été érigé après la destruction de ce quartier trop vétuste entre Louvre et Tuileries.

 


 

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