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Le défi du samedi
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11 mai 2019

Mes paysages de châteaux (Laura)

 

Grâce ou à cause du défi du samedi, il va falloir que je revisite mes châteaux à pied, en imagination, en lisant ou en tableau, pour savoir s'ils ont ou non une échauguette.

 

Du château réel de Brienne où dormit Napoléon qui a donné son nom au musée de la ville qui va rouvrir[1] à celui de  la « Fantaisie[2] » nervalienne que je récite pour me rassurer pendant les IRM.

Du château de la Motte-Tilly[3], visité en famille ou avec l’école, au Château du Jarez[4] découvert avec toi, un château du présent.

Du château vu à Auvers-sur-Oise[5], ville peinte par Van Gogh et Daubigny au château noir peint par Cézanne[6], vu en peinture, en vrai puis à nouveau en tableau.

Des « Petits châteaux de Bohême[7] » de Nerval aux châteaux du « Voyage en Espagne » de son ami Gautier, les construire est inutile, puisqu’ils sont comme tous les châteaux de papier et de toile, à portée quotidienne de mes yeux fatigués et secs et de mes mains folles.

 

 


[7] http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2011/03/09/gerard-de-nerval-petits-chateaux-de-boheme.html

 

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4 mai 2019

Déjanté? (Laura)

 

On le dit souvent fou voire déjanté avec un vocabulaire plus familier. On le dit aussi mineur parce qu'il n'est pas aussi connu que Baudelaire ou encore Hugo, redevenu en quelques jours, grâce à Notre-Dame, "bankable" selon un terme moderne.                                                   

Pourtant, mon cher Nerval a aussi parlé de Notre-Dame[1] en rendant hommage d'ailleurs à celui qu'il avait défendu lors de la bataille d'Hernani[2]. Il est aussi l'auteur de "Sylvie" qui figure  dans les "100 romans[3]" à lire alors qu'"Avril" -d'actualité à l'heure où j'écris-, "Epitaphe" et "Laisse-moi" sont dans "Les 100 poèmes qu'il faut absolument connaître[4]." Moi, c'est "Fantaisie" que je connais par coeur, que je me récite les nuits d'insomnie ou pendant un IRM pour me rassurer. Sont-ce des textes ou des poèmes déjantés? On pourrait  sans doute dire d'après "Sylvie" et autre "Filles de feu" ou "Aurélia" que son rapport aux femmes n'est pas très normal mais qu'est-ce que la norme? A part, acheter mes livres sur Nerval, je ne vois pas...

 

 


[4] http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2019/04/16/le-guide-des-100-poemes-qu-il-faut-absolument-connaitre-6144313.html

 

27 avril 2019

Je m'en bats les ...castagnettes? (Laura)

 

Je suis loin d'être un modèle de beau langage; j'utilise beaucoup le mot de Cambronne et s'y mêle souvent des termes faisant allusion au sexe féminin ou au plus vieux métier du monde, peut-être parce que je suis passée par le sud. Bref, je ne suis pas prude non plus, loin de là.

Mais lorsque j'entends dans la cour des lycées où je travaille dans la bouche des filles, je m'en bats les c....les! ça heurte mes oreilles comme les "fuck" du cinéma anglo-saxon en VO. Ne me demandez pas pourquoi mais je trouve ça moche comme les joggings en molleton hors de chez soi ou de la salle de sport.

Alors pourquoi ne pas dire plutôt, Je m'en bats les ...castagnettes?

 

20 avril 2019

C'est la java bleue (Laura)

 

C'est la java bleue, 
La java la plus belle, 
Celle qui ensorcelle 
Et que l'on danse les yeux dans les yeux, 
Au rythme joyeux, 
Quand les corps se confondent. 
Comme elle au monde 
Il n'y en a pas deux, 
C'est la java bleue. 

 

Celle que ma grand-mère

Avait dansé avec mon grand-père

Un jour dans un bastringue,

Un  bal musette où est née leur idylle.

Celle que ma grand-mère

Tenta de m’apprendre à danser ;

Avec mes talons à la mode

Je perçais son lino, mettant à nu

Le parquet : une marque du souvenir.

 

Eh Monsieur, une cigarette 
Une cibiche, ça n'engage à rien 
Si je te plais on fera la causette 

Cette cibiche que fumait mon grand-père.                                                                                 

Des paquets de quatre de l’époque, des P4.     

Cette cibiche que je fumais pour me donner confiance

Pour oublier ma timidité et mes angoisses.

Une cibiche que je fumais à la fenêtre de ma grand-mère

En cachette de mes parents.

 

Leur idylle, ses cibiches

Qu’elle me racontait.

Mes idylles, mes cibiches

Que je partageais avec elle.

Notre relation

Quoi qu’ils en disent

N’étaient  qu’à nous.

 

 

La chanson d'origine:http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2017/01/09/c-est-la-java-bleue-5894278.html

 

13 avril 2019

Astrolabe (Laura)

 

Amoureuse folle[1] de la peinture flamande et hollandaise, l'astrolabe

Me mène à "L'astronome" de Vermeer[2] à retourner voir au Louvre.

Un astrolabe hors sa fonction habituelle, réfléchit une belle lumière

Ce serait celui de Willem Jansz. Blaeu[3], l'auteur de la carte du "Géographe[4]."

Un autre astrolabe est dessiné sur le livre qui illustre l'utilisation de la roue

De l'astrolabe; astrolabe, globe et livre; le trio de ce paysage de l'astronome.

 


[4] https://socgeo.com/2017/03/16/vermeer-peintre-geographe/

 

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6 avril 2019

Zapotèque (Laura)


Zátopek, je sais que ce n'est pas la consigne mais je veux parler de Zátopek
Athlète d'un pays qui n'est existe plus, la "locomotive" dominatrice Zátopek
Peuple précolombien du  sud-est du Mexique, retournons aux Zapotèques
On leur connaît 9 langues différentes, moins connus que les Aztèques 
Trois groupes dans la zone autour de l'actuel état de Oaxaca, tous  Zapotèques                 

Et bien différents pourtant; Monte Albán, la « capitale » de la civilisation zapotèque
Quelle  tentation que d'aller voir leurs traces vers l'isthme de Tehuantepec
Une colline de 2000 mètres rasée, une pyramide, civilisation proche des Olmèques
Et le mur d'un palais de Mitla avec des arrangements de pierres à la grecque!

30 mars 2019

Paysages de bateaux (Laura)

 

André Derain a peint naguère les Barques au port de Collioure
Tels que tu les vis plus tard, avec ton cousin,  en vacances

Comme nous les vîmes ensemble alors que tu me contais ton adolescence
Les couleurs de tes souvenirs étaient toutes aussi vives 

Alors que nous visitions le musée Henri Matisse de Cimiez à Nice
La mer et le ciel était loin d’être aussi bleus que le bleu Matisse
Mais la pluie et la fraîcheur n’ont pu entamer notre enthousiasme
A voir musées et paysages sous d’autres aspects que d’habitude 

Notre couple connut des tempêtes semblables à celles
Que Turner fait subir à un bateau, perdu dans le vent et les vagues
Mais il garda toujours les couleurs  de Derain, fauves et vives
Du port, des barques et bateaux, du paysage et du ciel de Collioure. 

Que  d’émotions je ressentis en voyant des Barques  aux Saintes Marie telles
Que Van  Gogh les vit et les peignit lors de son séjour aux environs  d’Arles
Je fus la femme au Bord de mer que Munch dépeint regardant au large
Les yachts  et le port dont les teintes  ne sont pas celles du Cri, moins violentes

 

23 mars 2019

Xénophobe (Laura)

 

Xylophone: a des racines grecques[1]
Europhobe, n'existe pas dans ma base[2]
Nomophobe, grec pour la loi, anglais pour le téléphone[3]
Orobe: plante aux racines grecques et à la tige latine
Probe, droit et honnête
Homophobe: synonyme de bête et parfois méchant
Origines mêlées ou simples, nous sommes tous étrangers
Bob: chapeau breton et diminutif américain
Epilobe: étymologie grecque et latine

 


[1]  xylo : bois et phon : son.

16 mars 2019

Quitterie (Laura)

                                                                                        

Quitterie est une jeune vierge de sang royal wisigoth

Une sainte martyre qui préféra mourir plutôt que renier sa foi

Il semble qu'elle ait été décapitée et qu'elle porta sa tête jusqu'au lieu de son culte

Toulouse serait sa ville d'origine et elle refusa d'épouser Germain

Tête perdue pour elle, guérison des migraines pour sa fontaine; je devrais essayer

Elle est peut-être portugaise ou espagnole ou gasconne

Rares sont celles aujourd'hui qui portent son nom

Intéressante histoire qui inspira les artistes

Elle est statue, elle est vitrail, elle est dévotion et croyance.

 

9 mars 2019

Mes paysages de langue(s) vernaculaire(s)[1] (Laura)

 

Quand je vivais dans ma ville (et région d’origine), je ne me rendais pas compte que je parlais différemment de mes voisins bourguignons ou parisiens car je ne sortais pas assez de ma langue vernaculaire pour avoir du recul. Aller à Paris puis Reims faire mes études n’a pas été suffisant pour m’éclairer à ce propos.                                                                                            

Quand j’ai repris mes études de lettres à la Sorbonne par correspondance, j’ai étudié en linguistique ce concept de langue vernaculaire/véhiculaire et j’ai vraiment déménagé/changé de région. J’ai quitté la Champagne où je vivais depuis vingt-cinq ans pour le Nord où j’ai vécu cinq ans. Loin d’entendre les gens parler de façon aussi outrancière que dans « Bienvenue chez les ch’tis » ou comme Jean-Philippe Janssens, j’ai tout de même constaté que ces gens qui m’accueillaient super bien, ne parlaient comme les personnes que je côtoyais jusqu’à présent ou les parisiens. Au début, je ne comprenais pas les expressions picardes de mes beaux-parents qui n’ont pas l’accent du film (déjà évoqué).

Après le Nord, je suis descendu dans le sud-ouest où j’ai découvert l’accent de l’Ariège et de Toulouse où j’ai passé mon mémoire de maîtrise. Moi, j’ai été cataloguée « accent du nord. »

Je suis remontée vers l’Auvergne et Rhône-Alpes où le parler le plus caractéristique que j’ai remarqué est le gaga de St Etienne.

Je suis aussi descendu de  deux mille kilomètres environ pour Casablanca où le casaoui s’est noyé pour moi dans l’arabe que j’ai essayé …. en vain d’apprendre.

Pour finir, j’évoquerais les langues apprises pendant dix ans et plus comme l’anglais que je maîtrise assez pour comprendre et me faire comprendre en Angleterre et Turquie

L’allemand mais que je n’ai pas assez pratiqué pour la parler bien qu’étudiée pendant dix ans

Le latin m’a nourri  mais j’ai beaucoup perdu de ces longues années d’apprentissage

A chaque fois que j’ai visité un pays, je me suis mis à la langue avec plus ou moins de bonheur : italien pour Venise, espagnol pour Barcelone, turc pour Istanbul, néerlandais pour Amsterdam.

2 mars 2019

Unijambiste(et autres): (Laura)

 

Comme tout le monde, j'avais déjà vu des images ou des photos  d'unijambistes ou de personnes avec un seul bras suite à la guerre, un accident  ou une maladie.

Mais je n'en avais jamais vu en vrai  , autant et de si près qu'à Casablanca où nous avons travaillé et vécu trois ans.

Il faut vous rappeler qu'il n'y pas de Sécurité sociale au Maroc(elle se construit)  comme chez nous. La santé est donc là-bas affaire d'argent et/ou de mendicité, l'aumône étant un des piliers de l'Islam.

Quand je me rendais dans une des plus grandes librairies de mon quartier, je voyais toujours à la sortie un mendiant avec un seule jambe et/ou un seul bras et/ou une plaie très vilaine.

 

23 février 2019

Trapèze (Laura)


J'ai aimé voir en février 2012  au musée national Marc Chagall  à  Nice, ce "cirque bleu " parce que j'aime cet artiste depuis longtemps pour son bleu (comme j'aime le bleu de Matisse dont j'ai aimé le musée de la même ville le même jour ) , ses couleurs  , son  noir (exposé en ce moment à Aix-en-Provence ) et ses représentations de cirque car j'ai travaillé sur la représentation des bohémiens dans l'art .
J'aime ce trapèze  bleu qui se découpe sur un bleu clair  avec son acrobate de l'

Art du cirque en  culotte bleuet
Le costume est aussi pivoine
Gorge fleurie d'arabesque
Experte contorsion
Beauté de sa chevelure-main violette
Renversement du monde réel
En symboles vert et jaune

Mon trapèze se détend devant ce poisson bleu, cette lune jaune au violon vert, vert cheval et coq musicien. Terre et ciel bleu, cul par dessus tête, jaune planète. Mains qui se tendent pour m'instruire et m'ouvrir au monde.

 


Ajout de Walrus pour ceux qui n'auraient pas le temps de chercher l'œuvre sur le net

 

cirque bleu

 

16 février 2019

La sagouine (Laura)

La sagouine[1]

 

Grâce à cette souillon[2]  (et à d'autres titres de cette auteure et d'autres), j'ai découvert la littérature acadienne. Cette femme(comme tout personnage de livre et tout livre), ayant existé ,nous ouvre à un monde, son monde dont la philosophie naturelle touche à l'universel. Comme pour chaque polycopié que j'ai travaillé lors de mes études de lettres modernes par correspondance, j'ai lu le livre associé principal, les accessoires et bien plus encore par envie de comprendre tout(ou presque). Que ce(ux) ou celles qui n'ont jamais que visé la note nécessaire pour passer pendant leurs études de lettres me disent que ces études à la Sorbonne sont des études au rabais?

Vive La sagouine et son pendant masculin mais aussi Pélagie-la -Charrette[3], Rejean Ducharme, Maria Chapdelaine, Jacques Godbout(etc.), la poésie québécoise dont le merveilleux Emile Nelligan.

 

9 février 2019

Roture (Laura)

 

 Nom féminin, du  latin, ruptura est issu de l'ancien français , roture « ouverture, déchirure[1]. »

 

Faut-il en déduire que la vulgarité de ce, celui ou celle qui n'est pas noble est une ouverture?

 

Ouverture pour devenir noble, se cultiver, s' améliorer, s' ouvrir au monde, être plus curieux, sourire sous la pluie.

 

Faut-il en déduire que la vulgarité de ce, celui ou celle qui n'est pas noble est une déchirure?

 

Déchirure du contrat social rousseauiste, assombrissement du ciel des lumières dont la violence effraie.

 

3 février 2019

 

 


[1] 1174-87, Chrétien de Troyes, Perceval, éd. F. Lecoy, 3709 in http://www.cnrtl.fr/etymologie/roture

 

2 février 2019

Le quorum s’est réuni et m’a élue (Laura)

 

Auteure (autoéditée) la plus persévérante de ces 40 dernières années.
Elle a écrit son premier poème à sept ans ; il a été publié dans le journal de l’école.
Elle a continué à écrire et vers vingt ans a commencé à participer à des concours de poèmes, gagner des prix, être publiée dans des anthologies ou des revues.
Au Maroc, où elle a vécu  trois ans, comme c’était plus compliqué  de faire des concours, elle a crée ce blog, commencé à participer à des ateliers sur le net puis autoédité ses 14 livres
Quarante et un ans après son premier poème, treize ans après la création de son blog, elle ne vend pas assez pour sortir un quinzième livre.

 

26 janvier 2019

Léaud/Doinel/Truffaut (Laura)

 

Jean-Pierre Léaud n'était pas favori pour le casting des "400 coups" mais il l'a emporté avec sa gouaille[1]. Cet "enfant-acteur" incarnera donc François Truffaut et sera avec lui les figures de proue de la Nouvelle vague. Principal protagoniste de la saga "Antoine Doinel" on le suit de l'enfance de son mentor à sa dernière apparition dans sa peau dans "L'amour en fuite."

Malgré la différence d'âge de treize ans, on les prenait l'un pour l'autre. A la mort du réalisateur, son acteur-double est comme orphelin et reste pour son bonheur et peut-être parfois au détriment de sa carrière postérieure, Antoine Doinel, Antoine Doinel, Antoine Doinel...(allusion à une scène où le protagoniste s'entraîne à dire son nom correctement à Claude Jade, autre protagoniste de cette saga. Je me revois regarder Léaud/Doinel/Truffaut dans le salon de mes parents et pour le cinéma de minuit, courir vers la mer et vers moi. Revoyez  aussi la scène chez le psychologue[2]. François Truffaut s'est incarné dans d'autres personnages comme le professeur Itard de "L'enfant sauvage" ou le savant spécialiste des ovins pour Spielberg. Mais l'éternel enfant Doinel, protagoniste de cinq de ses  films(la saga et les "Deux anglaises et le continent) lui colle à la peau et inversement et reste dans nos cœurs comme des instants magiques de  films de cinéma car" Les films sont plus harmonieux que la vie. Il n'y a pas d'embouteillage dans les films, il n'y a pas de temps mort."(François Truffaut)

 

19 janvier 2019

Ours - on les aime dans l'art (Laura)


Nos ancêtres, les hommes préhistoriques, représentent les ours comme des animaux Impressionnants qu'ils côtoient, craignent et chassent[1]

. Certaines formes sont exagérées.

l1


Au Moyen-âge, en héraldique, l'ours a une représentation négative, synonyme de félonie.
 

l2


Moi, qui ne suis pas fan des animaux, j'aime la sculpture animalière de François Pompon dont l'ours blanc[2]


l3


Plus enfantin, ourson, chaton et tout ce qui est mignon(dont on s'extasie sur le net), il y a Paddington que j'avais dans ma bibliothèque.
 

l4


Il y encore Colargol, Bonne nuit les petits
 

l5


Et mes préférés dans le genre mièvre, mes préférés, quand même, les Bisounours.
Oui, je suis contradictoire et j'assume.
 

l6

 




12 janvier 2019

Nonante (Laura)

 

À nonante années, ma grand-mère paternelle était toujours bretonnante,
Avenante, chantonnante, étonnante, mais jamais grisonnante
Pour les pisse-froid, elle était  parfois inconvenante
Avec moi, elle était prévenante mais jamais raisonnante

À nonante années, mon beau-père est toujours aimant avec moi
Il m’accueille chez lui et s’intéresse à ce que je vis et souffre
À nonante années, il conduit et apprécie mes effets vestimentaires
Pour faire pétiller son regard de joli papa fier

À  nonante années, ma grand-mère était bien grisonnante
Mais douce, intelligente, croyante en dieu et la bonté humaine
Elle était aimée car aimante, je l’appelais ma petite mémère chérie
Et rien de détruira dans mon cœur ce lien indestructible

À presque nonante années, ma belle-mère a lu deux de mes livres
Alors qu’elle n’est pas une lectrice dans l’âme, je n’oublierais pas ce geste
Envers moi, ces compliments alors qu’elle est souvent si maladroite
Je vous aime, sachez-le, malgré tout

 

5 janvier 2019

Macaronis (Laura)

 

Dans mon enfance, dans le quartier où nous vivions, il y avait beaucoup de familles d'origine italienne mais on les appelait plutôt "macaronis", "ritals" ou pire, on les qualifiait de "traîtres" à cause de la guerre; même si ce n'était pas aussi simple et même si l'Italie avait trahi, tous les Italiens étaient-ils des traîtres?

Il y avait aussi des "polaks" qui étaient tous alcooliques.

Certains français de souche auraient mieux fait de se regarder dans la glace... pour l'alcoolisme ou la traîtrise mais..... mieux vaut regarder chez les voisins que regarder la poutre dans son œil.

 

22 décembre 2018

Korrigan, fées, dahut(etc.) (Laura)

 

Même si je ne suis pas fan de lectures fantastiques telles
Qu'il y en a tant dans les librairies, bibliothèques
Et dans mes CDI, je garde un souvenir ébloui de mes aventures
Avec Tolkien, Bilbo surtout, Le Seigneur et en film encore
Moins. Je préfère les contes et légendes de nos ancêtres.
J'aime penser qu'il existe des êtres invisibles à nos regards réalistes
Qui vivent dans un monde parallèle aux nôtre et dans les livres
Que nous devrions lire et faire lire aux petits aux lieux de stupides
Contes de fées édulcorés où la femme attend son prince.
La femme se crée et crée son prince tel qu'elle le souhaite.
J'aime penser qu'il existe des êtres invisibles à nos regards réalistes
Tels que les dieux grecs, romains, étrusques, incas, aztèques.
J'aime ce polythéisme, sa fantaisie et sa richesse iconographique
Cette représentation des croyances m'attire plus que
La foi même: l'atmosphère de sacré des messes, cette attente
De l'Avent et la délivrance de PAQUES. 

 

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