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Le défi du samedi
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5 août 2017

Autant en emporte le plat: Épisode 2 x 2 (joye)

Hammour commença à croire que sa douce Garceline Perrier-Badoit de l'Évian était un tantinet exigeante et se demanda s’il voulait bien d’une femme qui serait peut-être incapable de faire face aux exigences de la vie de gitans, qui comprenaient, bien sûr, la nécessité de répondre à la porte de la roulotte sans s’évanouir. Oui, dans un cottage, magique, pas de problème, il y avait de la place, mais dans une caravane de gitans, même celle du gitan, il n’y avait vraiment pas de la place.

Pendant qu’Hammour contemplait sa douce encore par terre, Vonceralet alla à la porte.  Un nain n’est rien sinon pragmatique dans les affaires domestiques.  Pierre, lui, resta muet, comme font les sculptures, en principe, sauf dans des épisodes de contes de fée et parfois dans des participations défiantes du samedi.

 

Edited

 

Vonceralet ouvrit la porte un peu plus grande, et vit le visiteur qui ressemblait tout à fait à une marionnette, avec son petit chapeau et ses articulations primitives.

- C’est vous, Robin des Bois ? grommela Vonceralet qui pouvait quand même être spirituel de temps à autre, en dépit de sa mauvaise humeur habituelle.

- Non, non, c’est moi Fanfan ! répondit le petit homme de bois. N’avez-vous pas lu le dernier épisode ?

- Désolé, mec, mais ici, nous sommes athées ! répondit le nain, qui savait qu’on pouvait parfois ainsi décourager les témoins de Jéhovah. Pour les Mormons, ça marchait pas bien, mais il était quasi-certain que ce Fanfan Dubois n’en était pas un parce qu’il était seul et il ne portait pas la chemise-blanche-cravate-noire du disciple de Joseph Smith.

- Non, non ! cria Fanfan. Je suis là pour voir Garceline.

Au son de son nom, la belle se réveilla, difficilement, certes, parce que Hammour mangeaient des croissantes en la regardant (eh oui, l’amour, ça ne coupe pas l’appétit), et les miettes retombaient sur elle comme la manne du désert dans un autre conte de fées.

- Barcedine, dit Hammour, sa bouche encore pleine de croissante mais trop intrigué pour avaler avant de parler, gui est ce Gangan Dugois ?

Garceline commença à s’enrager.  Ce stupide roi des gitans se conduisait plus comme un gitan qu’un roi !

- Eh ben, espèce d’idiot, cria-t-elle, t’as pas vu qu’il est fait de bois ?

- Mouais, murmura Hammour, intrigué, mais quand même curieux de savoir s’il restait du Ricoré dans son bol.

- Eh ben, espèce de crétin, cria-t-elle encore, t’as oublié que j’avais une jambe faite de bois ?

- Eum, mouais, susurrait Hammour, un peu déçu. Il vit qu’il n’y avait plus de café, après tout.

- Eh bien, réfléchis !! 

Hammour fit un effort, mais tout comme il faisait encore tôt, les miettes de croissante grattaient un peu dans sa gorge, et en manque sérieux d’un deuxième bol de café, il ne trouva pas.

- Boudieux !!!   hurla Garceline, hors d’elle. Fanfan, c’est mon mari ! 

 - Ciel ! Ton mari ??? s’exclama Hammour, avant de s’évanouir, lui, à son tour.

~ À suivre ~

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29 juillet 2017

Autant en emporte le plat : Épisode Troisième (joye)

L’histoire jusqu’ici : http://samedidefi.canalblog.com/archives/2017/07/22/35496137.html 

- Mais ! cria Garceline, qui retenait son souffle depuis le dernier épisode du samedi dernier, comment se fait-il que ton frangin Pierre soit fait de marbre ?

- C’est une longue histoire, murmura Hammour. C’est un sortilège jeté par…

- Par une vieille sorcière ! interrompit la jeune femme, encore maîtresse de ses excellents poumons.

Hammour et Pierre se mirent à rire tous deux. Garceline examina furtivement son futur beau-frère non sans un brin de rancune.

- Beuh non, une sorcière ! Hihihi ! Non mais, tu te crois où, dans un conte de fées ou quoi ? ricanèrent les deux frères.

- Bah, comment croyez-vous que j’ai perdu ma jambe ? cria Garceline.  Hein ? Dans un accident de moto ?  Ses deux yeux la couleur des arcs-en-ciel scintillaient comme font les arcs-en-ciel en colère.

- Non, non, allez, du calme ! chuchota Hammour qui la prit dans ses deux bras musclés.  Nous savons bien que…

Garceline se laissa bercer contre la superbe poitrine musclée de son héros gitan.

-…que c’était un crocodile qui te l’a bouffée ! riposta Pierre, et c’était reparti.  Les deux frères hurlèrent de rire. Hammour riait si fort qu’il laissa tomber par terre la pauvre Garceline.

- Arrête ! Arrête ! gémit le pauvre Pierre. Je vais craquer !!  Son frère Hammour roulait par terre, pleurant.  Pierre, ne pouvant pas rouler par terre, sauf lors des tremblements de terre, notons, se contenta de regarder son frère, et d'émettre des ho ho ho de sa bouche arrondie.

- Hammour ! C’est pas…gravier ! hoqueta-t-il, entre bouffées de rire.

La jeune femme qui se releva difficilement, alla chercher sa jambe sous le lit.  Il était bien temps qu’elle s’en aille, pas la peine de gaspiller le dernier bout de sa jeunesse sur un prétendu roi des gitans, sans parler de son beauf de frangin de granit, noméo ! Elle rédigeait déjà dans sa tête une lettre de réclamation au syndicat de la forêt magique. Mais ! Quelle idée de laisser entrer des bouffons minables qui se moquaient des pauvres unijambistes…

D’un coup, elle entendit la sonnerie de la porte du cottage. Soit une sonnerie, soit le cri d'un ogre. Non, non, c'était une sonnerie...

- Garce’ ! Hihihi ! cria Hammour, sa poire de gitan encore fendue.  C’est pour toi !

Garceline regarda par la fenêtre, où elle vit ce vilain nain Vonceralet.  Pour elle ? Mais qu’est-ce qu’il veut, lui ? se demanda-t-elle, avant d’aller répondre à la porte. Elle l’ouvrit et vit non pas le vilain nain-serviteur d’Hammour, mais un énorme bouquet de tulipes, jaunes et rouges comme les couleurs de son équipe préférée, les Cyclones d’Iowa State !

Fanfan

- Oh ! Fanfan ! s’exclama-t-elle, avant de s’évanouir.

~ À suivre ~

22 juillet 2017

Autant en emporte le plat : Épisode Deux (joye)

L'histoire jusqu'ici : http://samedidefi.canalblog.com/archives/2017/07/15/35471871.html

Heureusement, cette nuit, Hammour et Garceline trouvèrent un moyen de se réchauffer - comme on dit -  sans brûler la prosthèse de la demoiselle.

Après leur nuit glorieuse d’ébats-le-briquet, Hammour se réveilla au grand lit du cottage. Respirant l’odeur du bouquet de pervenches lon-là, le roi des gitans entendit sa Garceline qui ronflait encore comme une gentille petite bouilloire, voluptueuse même sous la couette.

Il poussa un grand soupir de contentement.

- Au secours ! J’entends un ours ! cria soudain Garceline, levant la jolie tête.  Ého ! Ma jambe ! Passe-moi ma jambe que je l’assomme !

- Du calme, ma belle ! rit Hammour, essayant de la prendre encore dans ses bras. Je ne m'appelle pas Ého. Ce n’est que moi, Hammour. Ne te souviens-tu pas ? Tu as bien dormi ?

- Oui, oui, murmura-t-elle enfin, mais elle regrettait déjà un peu sa nuit de jambe en l’air.  Passe-moi ma jambe, insista-t-elle encore.

- Attends, je vais sonner mon nain, Vonceralet. Il te la cherchera.

- Mais pourquoi ? demanda-t-elle, perplexe.

- Bah, parce que…parce que… Sa voix s’éteignit et puis il se souvint…Eh ben, parce que…je suis le roi des gitans !  Comme quoi, on a des coutumes à observer ! prononça Hammour, majestueusement.

-Très bien, soupira-t-elle, mais une fois n’est pas coutume ! C’est où, ma jambe ?

Malheureusement, Hammour se rendormit pendant l’échange (c'était aussi une de ses coutumes). Mais Garceline, nécessiteuse, ne pouvait plus attendre. Il fallait absolument qu’elle aille à l’endroit où même le roi des gitans doit aller sans cheval. Pareil pour leurs amantes, quoi, même si l’on n’en parle jamais dans les romans.

Habile et merveilleusement souple, la jeune femme sauta hardiment sur un seul petit pied blanc jusqu’à la porte qu’elle put enfin ouvrir en tirant sur la bobinette avec ses belles dents blanches.

- Aaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhheurrggggggggggggh !  cria-t-elle de gorge déployée.

Son cri réveilla encore Hammour qui sauta du lit, retombant immédiatement sur son nez, ses jambes à lui emmêlées dans les draps que Garceline avait rejetés sur lui en sortant du lit. Mais enfin, il arriva à la rescousse de sa gajica, qui resta figée de peur devant l’horrible figure à la porte :

pierre

- Ah ça ! Hammour hurla de rire. T’en fais pas, ma douce Garce’. Ce n’est que mon frère !

- T-t-t-ton f-f-f-frère ? gargarisa-t-elle, encore terrifiée.

- Bah oui, c’est mon frangin. Pierre.

~ À suivre ~

15 juillet 2017

Autant en emporte le plat (joye)

hammour

La forêt enchantée ruisselait sous une drache soudaine. Elle vit s’approcher le jeune homme, monté sur son grand cheval. Soudain, il s’arrêta et descendit devant elle.

- Je suis Hammour Chute-Debranches, roi des gitans. Et vous êtes ?

- Garceline. Garceline Perrier-Badoit de l'Évian.  Elle frissonnait devant cet être mâle qui suintait la virilité masculine.

- Venez, belle dame, vous êtes trempée jusqu’aux os !  Je vous amène à mon cottage, lui dit-il courtoisement.

Et, sans attendre une réponse, il l’attrapa brusquement par la taille, et elle se retrouva sur sa bête magnifique. Elle haleta de surprise de savoir qu’un roi de gitans habite un cottage…

Quelques heures plus tard, galopant à travers la forêt, et puis une prairie, et ensuite dans un pré à côté de l’autoroute et à travers un champ de blé - poursuivi pendant plusieurs kilomètres par un agriculteur acrimonieux sur son vieux tracteur - avant d’enfin retrouver les arbres, le couple arriva au cottage qui se trouvait dans une banlieue magique de la forêt enchantée. Un nain trollâtre leur a ouvert, grommelant.

- Roncevalet, prépare-nous un feu dans la cheminée ! commanda régalement Hammour.

- Peux pas, grommela le nain, grincheusement.

- Pourquoi pas ? demanda le roi, d’une voix impatiente et impérieuse.

- Tout d’abord parce que je ne suis pas Roncevalet. Je suis son neveu, Vonceralet !

- Un peu son neveu! s'exclama Hammour. Et alors, prépare-nous un feu dans la cheminée, Vonceralet.

- Peux pas, grommela de nouveau le nain.  Y a pas de bois !

Hammour l’envoya donc s’occuper du cheval. Le nain s’exécuta, mais peu gracieusement.

Une fois seul devant la cheminée déserte, le couple s’enlaça fougueusement. Tremblant de passion, ou peut-être du froid, sa main à lui relevait avidement l'ourlet détrempé de sa jupe à elle. D’un coup, il se retira de ses bras à elle afin de bien regarder, lui, sa jambe à elle.

- Mais Garceline…ta jambe ! murmura-t-il, confus.

- Oui, mon amour ? soupira-t-elle, voluptueusement, les yeux mi-clos, souhaitant encore tâter tendrement les muscles énormes de ses bras à lui.

- Euh, ben, on dirait que tu as une jambe de bois ? s’exclama-t-il, chevaleresquement.

- Ah, ça...Cela t’embête, mon Hammour ? demanda-t-elle, d’une timidité féroce.

- Ben, tu parles que ça m’embête, ma Garce'! cria-t-il. Tu te rends compte ? On aurait pu s’en servir pour allumer le feu dans la cheminée !

~ À suivre ~

8 juillet 2017

Timeless (joye)

timeless bis

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1 juillet 2017

Bis-douillage repetita placent (joye)

bisdouillage

24 juin 2017

All in the Family (joye)

Oui, je sais qu’on n’aime pas les vantards, mais c’est plus fort que moi, et il faut que je vous le dise : ma famille est tout à fait extraordinaire !

En faisant des recherches sur génialogie.com, j’ai appris que mon arrière-arrière-grand-père, Pa, aura fondé cette famille impressionnante. Lui, un simple apprenti à l’atelier U. Gaux à Paris, est devenu un des plus grands satiristes du XIXe siècle. Certains critiques l’ont traité de « copiste littéraire », mais c’était surtout des jaloux, on peut s’en douter.

emmy stiche

Sa fille, Emmy, mon arrière-grand-mère, était poète à Césures, un petit village perdu dans les Pyrénées. Non ? Vous n’en avez jamais entendu parler ? Même pas de… « poète à Césures » ? Non ? Eh bien, vous m’étonnez !  Tant pis, hein ?  En tout cas, Emmy s’est mariée avec Ambrose Alexandrin, un autre grand poète. Malheureusement, il est mort quelques jours après leur mariage. Toutefois, de cette union est née leur petite Pauline qui aurait décidé de garder le nom de jeune fille de sa mère.

 Or, l’histoire de Pau – c’est ainsi qu’on l’appelait – est quelque peu mystérieuse. Soit elle s’est noyée à bord La Bourgogne avec le capitaine Antoine Deloncle, soit elle s’est enfuie en Bourgogne avec son oncle Antoine…quoi qu’il en soit, on peut comprendre pourquoi les détails de son histoire restent trompeurs.

 D’autres étoiles parmi mes ancêtres glorieux étaient mon arrière-arrière-grande-tante, Faure. Au début, je n’avais pas vu le rapport, mais il paraît que la famille, ayant honte de cette femme bien en avant de son ère à cause de son talent pour le boxe, a changé l’orthographe de leur nom afin d’échapper à sa renommée, certainement ignominieuse à l’époque.

tatie faure tiche

C’est sûr que Faure était une « originelle », ayant fait un enfant d’amour avec un mannequin anonyme. Cet enfant, Fé,

cousin fetichea eu une carrière impressionnante dans les salles d’exposition de haute couture et à part une aventure libertine avec un bûcheron et une meunière, autant que je sache, Fé n’a pas fait d’enfants.

 Et moi ? Eh bien moi, vous avez compris maintenant…j’adore mes ancêtres, les Tiche (Faure et Fé) aussi bien que les Stiche (Pa, Emmy et la pauvre petite « Po »).

Après tout, c’est grâce à eux que je suis devenu poète et lettré. Permettez-moi de me présenter. Oui, c’est moi, le dernier des Stiche.  Ma mère m'a prénommé Acro, ce qui peut expliquer mon grand intérêt pour mes ancêtres illustres ainsi que pour tout ce qui concerne l'écriture.

 

Acro Stiche

17 juin 2017

Zygomatiques pour les nuls (joye)

10 juin 2017

Au café philo (joye)

Ceci est une histoire véridique.

Je la commence en expliquant qu’aux États-Unis, on n’est pas obligé d’étudier la philosophie. Eh oui, dans ce grand pays de chez moi, on peut se considérer « érudit », et devenir diplômé universitaire, tout en restant monolingue et ignorant.

Bon, passons, ce n’est pas ça le but de mon récit.

Mais cela explique pourquoi je n’ai lu de philo que plus tard dans ma vie, à travers le français, et un jour, lors d’un séjour en Europe, j’ai décidé d’assister au café philo qui avait lieu chaque dimanche à la Place de la Bastille à Paris.

Idée géniale : pour le prix d’une consommation, on reste deux heures à réfléchir et à écouter les autres. Si on a le courage, on peut même demander le micro et exposer ses idées.

Comme j’ai ri au sujet de ce micro !  C’était comme si on en était amoureux. Les gens qui le tenaient n’avaient pas l’air de bien vouloir le lâcher après leur moment devant. Il y avait même un mec qui a demandé au gars suivant de répéter ce qu’il venait de dire…le gars au micro pensait que tout le monde l’écoutait. J’ai étouffé un rire…je savais bien que ceux qui attendaient leur tour ne pensaient qu’à ce qu’ils allaient dire eux-mêmes. Ils n’écoutaient pas. C’est tout à fait normal.

Je me souviens mieux de ça que du sujet précis du débat. C’était, je crois, l’indifférence envers les pauvres. J’étais pourtant contente de savoir qu’on allait résoudre ce problème en deux heures. Et quel bel exercice de compréhension francophone ! Moi, quasi-espionne, j’étais peut-être la seule à écouter attentivement tous les autres.

Une belle dame d’un certain âge m’a surtout impressionnée. Elle s’est levée, le micro entre les mains parées de bijoux, pour raconter comment elle prenait personnellement le temps de regarder les clochards dans la rue, de leur adresser la parole, de se montrer miséricordieuse devant leur misère et leur isolation. Nous autres, nous n’avions qu’à faire comme elle. La société n’avait qu’à devenir sensible à leur misère. Je n'avais qu'à me laisser convaincre par ses paroles. Éloquente, la dame.

À la fin de la séance, tout le monde s’est levé en même temps. On avait à faire ; le rôti dominical préparé par la bonne allait sans doute cramer si l’on ne rentrait pas à temps, et puis, il y avait aussi des appauvris à sauver au dehors. Je me sentais coupable. Je n'avais pas l'intention d'aller regarder les clochards dans les yeux, ni de leur parler. Moi, j’allais au ciné avec un copain.

Toutefois, bonne enfant, j’attendais poliment mon tour de sortir du lieu serré, et me suis retrouvée derrière les deux hommes de plus tôt, celui qui voulait son tour au micro et celui qui ne voulait pas lâcher le sien.

D’un coup, quelqu’un m’a poussée dans le dos, dur – fallait que je bouge, hein ? Il y avait l’humanité à sauver. J’avais honte de bloquer son chemin avec ma personne insignifiante. Je me suis retournée pour m’excuser, et peut-être aussi pour dire que cela faisait mal...je verrais plus tard le beau souvenir bleu de la rencontre.

En me retournant, j’ai vu qui m’a fait le coup de pointe avec son parapluie Gucci.

Eh oui.

C’était madame Yaka.

Elle-même.

3 juin 2017

Mange-Ébène (joye)

 

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Le Café Xylophage vous propose son meneau pour le Festin

du Fourmidouble blanc 

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Apéritif

Allumettes Pommier et Grisard en confit

Cèdre du Liban

Potage

Crème de Châtaigner

Frêne Blanc

Platane principal

Loup de chêne

Pineau d’Oregon

Rôti d'Érable

Chêne rouge

Salades

Feuilles forestières assorties

Fromages

Tomme de sapin

Boisfort

Délice de Bouleau

Desserts

Pain d'Épicea

Tarte-Hêtre

Charmepagne

Digestifs

Poirier William

Crème de Châssis

Boutehors

Néonicotinoïde

Ciguë bien frappé

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27 mai 2017

Witloof Frommi Tuyau (joye)

20 mai 2017

Rondeau au Carrefour d'Orléans (joye)

rondeau joye

13 mai 2017

Le pénombre d'une inspiration (joye)

Ubac.  Ubac ? Ubac !  Ubac ?!?

Mais putain de bordel de mère d’alors, c’est quoi, un ubac ?

Habitant d’Ubacistan ?  Nan.

Un bac pour ceux qui n’ont pas assez d’intelligence pour faire un Bac A à T ?  Pffrt.

Serait-ce du verlan pour feu Cabu ?  Nan !

Allez, bon, Larousse, au pied ! C’est quoi-t-un ubac ?

Dans les Alpes, versant le moins ensoleillé d'une vallée (généralement exposé au N.), souvent forestier.

Hmm, on dirait un maxime…

Allez, bon, placer ubac dans un bac, euh, dans un texte, c’est pas la Mère Haboire, celle qui disait qu’un dessous, c’est un dessous, non ? et puis d’ailleurs, même si ça se trouvait, elle n’habiterait pas aux Zalpes.

M’est avis que ce Walrus devient un tantinet sadique…à partir de désormais je l’appellerai le Marquis de Walrus…bon, ce serait pire, on serait obligés d’écrire une histoire à propos d’eau et on serait obligés de se mouiller un peu pour cela.

Ouais bon, ubac…qu’est-ce qui rime avec « ubac » ?

Un snack ?  Rime suffisante. Yep, ça suffit.  Hmm, hmm, voyons…zivons donc pour une rime riche…tiens, abaque, eh oui, je savais que je pouvais compter dessus…

Allez, bon, un pneu de sérieux, hein, c’est pas le moment…

Mignonne, allons voir si le snack est encore ouvert à l’ubac...

Ça commence bien, mais je ne vois pas trop comment je vais faire pour placer abaque, hein ?

Je l’abandonnais sur le tarmac, mon abaque du snack à l’ubac…

Ouais, trop cool, je vais me faire des amis, ce sacré Cabrel me le volera sans doute pour son prochain hit…faudra que j’y mette un ou deux subjonctifs pour faire Francis. (tiens, un, bon, je redouble mes efforts – ça marchait à l’école quand je redoublais… allez hop…)

Je l’abandonnais sur le tarmac, mon abaque du snack à l’ubac…

Impossible que tu visses et fisses ta Suisse aux Alpes…

Mince ! Qu’est-ce qui rime avec Alpes ? Salpes ?  Nom d’un mollusque !

Je l’abandonnais sur le tarmac, mon abaque du snack à l’ubac

Impossible qu'elle visse et fisse sa Suisse aux Alpes,

Car les salpes des Alpes sont des mollusques sans frusques.

Nan, trop bon, personne ne va apprécier, je ferai mieux d’attendre jusqu’à la semaine prochaine pour le V…

V-for-Vendetta-V-s-Hero-mask-3

6 mai 2017

The James Webb Space Telescope Brought To You By NASA (joye)

Télescope?

spatiale

télescope?

Tu parles d'un télescope !

29 avril 2017

Saltimbanquier (joye)

walk 1Agios, espèce de saltimbanque,

Sans avis à tiers détenteur,

Et sans autorisation de découverte,

Tu fais tes virements.

Tu empruntes le chemin

Qui n’est pas encore prêt.

 

flipToi, franc-tireur,

Tu comptes les rejets,

Les petites coupures,

Et leur rends la monnaie de leur pièce.

Tu n’épargnes personne,

Même ceux sans intérêt.

 

2

Agios, espèce de saltimbanque,

Voici de la ferraille.

Pour faire ton métier,

Il va falloir que tu l’encaisses dur.

22 avril 2017

Je viens de voir ceci depuis la fenêtre de ma sdb (joye)

rodomontade bis

15 avril 2017

Petit lexique pour les non-initiés (joye)

Football : jeu sportif américain où deux équipes de onze joueurs chacune essaient d’assassiner les joueurs de l’adversaire sans se faire assommer eux-mêmes, rien à voir avec ce stupide jeu où l'on court pendant 90 minutes mais où personne ne frappe personne, comme celui joué au Stade de France

Football field : un rectangle approximativement 100 mètres (pour jouer, mais les bouts sont pour marquer des points) par 50 mètres (avec de la place pour les équipes, leurs entraîneurs, les cheerleaders, les scorekeepers, les toubibs, les ambulances, et la mascotte de l’équipe – qui peut être n’importe quoi, d’une tornade (GO CYCLONES !) jusqu’à un dauphin (l’animal, pas l’homme royal)

Equipment : le football, un objet sphériquement ovale, qui était, à l’origine, fait de la peau d’un cochon, d’où son sobriquet « the pigskin » ; les casques, qui empêchent (parfois) des blessures mortelles à la tête et/ou la colonne vertébrale ; les rembourrages pour les épaules, et les cuisses afin d’éviter des fractures  la coupe du monde qui protègent les bijoux familiaux pour assurer que le footballeur puisse engendrer d’autres générations de crétins qui veulent jouer au football 

Quarter : Quinze minutes, qui durent jusqu’à une heure parce que la période comprend les pauses pour qu’un engueule les joueurs, et les publicités afin de vendre plus de bière brassée par le sponsor

Half : Deux quarters, 30 minutes de jeu, ce qui égale environ deux heures, ou davantage au Super Bowl

Super Bowl : Match ultime de la saison, dernière occasion pour le pays de se gaver et se soûler la gueule pour une raison quasi-légitime, et cela fournit une occasion pour les non-fans d’y participer aussi

Half-time : La partie intéressante du match où l’on va aux toilettes, et on peut aussi regarder et écouter la fanfare

Over-time : Si le score est pair, quelques minutes additionnelles afin qu’on puisse encore s’assassiner et marquer des points­ est pair encore, on joue une autre heure afin que l’émission qui suive (celle que vous vouliez vraiment regarder) soit annulée

Sudden death (la mort subite) : Où une équipe marque un but sur la première manœuvre du jeu hors-temps ; ce qui arrive à celui qui a mal parié et qui n’a pas les sous pour payer son bookie

Quarterback : celui qui dirige les manœuvres (en politique, ce serait le président du pays, sauf qu’en France où il y a un scooterback) ; le seul qui a le droit de lancer le ballon (au contraire du scooterback en France)

Receiver : celui qui doit attraper le lancement de la peau de cochon (sauf s’il est orthodoxe, et puis c’est quelqu’un d’autre qui est obligé de le faire) ; le receiver peut être le running back, le tight end (non, rien à voir avec les petites fesses serrées dans un calençon soyeux…m’enfin, pas officiellement) ; ou même un adversaire (que ceux sur les gradins appellent le putain-con salaud de mes deux (traduit vers le français, œuf corse)

Offensive line : les joueurs qui doivent essayer d’assassiner les joueurs de l’autre équipe ; c’est là où se trouvent les plus gros et les moins intelligents, les beaufs professionnels, quoi

Kicker : en principe, le plus fluet des jouers (voilà pourquoi on n'a pas le droit de le toucher ou même de lui faire peur) et le seul qui a le droit de donner des coups de pied au ballon

Roughing the kicker : Ignorer la règle qui dit qu'on n'a pas le droit de toucher ou faire peur au kicker

Coin toss : Face-ou-pile pour voir qui joue d’abord parce qu’on est pressé pour s’entre-tuer, et l’on n’a pas le temps pour réfléchir à autre chose ; difficile ces jours-ci où tout le monde paie par une carte et ne porte pas de ferraille dans sa poche

Cheerleaders : Des blondes qui ont beaucoup de monde au balcon, qui oublient souvent de s’habiller correctement et qui n’ont aucune vraie importance au jeu

Voilà. Vous savez presque tout. Alors, au prochain épisode, on apprendra qu'un but marqué vaut 6 points, mais qu'on peut aussi marquer encore un point après (le point-after) - sauf quand on porte le ballon dans ses bras et marque 2 points qui s'appelle "the two point conversion" - et aussi qu'on peut marquer 3 points en bottant le ballon si on n'arrive pas à marquer 6 ou 7 points autrement, et aussi il y a 2 points pour le safety, qui est tellement rare que même une experte telle que moi-self ne saurait pas vous l'expliquer sans vérifier...au prochain épisode alors !

8 avril 2017

Safe, hey ? (joye)

procrastination

1 avril 2017

C'est net (joye)

La maîtresse. Aujourd’hui on va discuter de l’ostracisme. Savez-vous ce que c’est ?

Toto. Oui, hein ?  C’est quand on vit en Ostralie. On y fait de l’ostracisme.

La maîtresse. Ah non, Toto, tu confonds avec l’Australie. Ah-U. Australie. Oh-Ess. Ostracisme.

Toto.  Ben, tant pis, je sais quand même ce que c’est.

La maîtresse. En es-tu certain ?

Toto. Eh ben, oui, hein ? Mon oncle, par exemple, il est ostraciste.

La maîtresse. Ostraciste ? Qu’est-ce que c’est ?

Toto. Ben, il aime pas les Arabes et les Noirs. Il va voter Front National.

La maîtresse.  Euh, non, Toto…Tu veux dire qu’il est raciste. Pas ostraciste.

Toto. Non, je crois bien qu’il est ostraciste.

La maîtresse. Mais pourquoi dis-tu cela ?

Toto. Parce que Maman, elle dit souvent qu’il est tombé sur un os.

La maîtresse. Mais non, Toto, ce n’est pas la même chose !

Toto. Puisque vous le dites, madame. Mais vous ne connaissez pas mon oncle !

La maîtresse. Non, je ne le connais pas. Bon, reprenons, qu’est-ce l’ostracisme ?

Toto. Est-ce que ce mot se trouve dans le dictionnaire ?

La maîtresse. Mais bien sûr, Toto !

Toto. Eh bien, pourquoi est-ce que vous nous demandez ? Pourquoi ne pas le chercher vous-même ?

La maîtresse. Toto, ça suffit !  Bon, puisque vous ne semblez pas savoir ce que c’est, la classe, je vais vous le dire.

Toto. Il était bien temps…

La maîtresse. Eh bien, tout le monde, l’ostracisme, c’est quand vous excluez quelqu’un d’un groupe.

Toto. Ah non, mademoiselle, ce n’est pas l’ostracisme, ça !

La maîtresse. Non ?

Toto. Ben, non, mademoiselle. Ça, c’est ce qu’on appelle une suspension ! Faites-moi confiance, hein ?

La maîtresse (qui se met à pleurer).  Oh ! Je ne peux plus ! Sortez, tout le monde. J’ai besoin d’être seule !

Toto. Bah, mademoiselle, vous avez pris votre temps, hein ?

La maîtresse.  Pardon ?

Toto. Ben, si vous vouliez qu’on vous ostracise, vous auriez nous le dire au début ! Cela vous aurait gagné du temps.

La maîtresse.  En effet, Toto. En effet.

25 mars 2017

Bons baisers de Nouilly-Sur-Sauce (joye)

Bon baisers de Nouilly-sur-Sauce

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