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Le défi du samedi
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6 septembre 2014

Participation de JAK

Bagages évanescents

ja01

 

 Epuisée par ces 24 heures de vols Wallis Paris--, avec escales, Marie-Sophie pressée de se détendre, n’avait pas remarqué l’aspirateur qui campait, abandonné dans l’antichambre. Aussi, s’affalât- elle  de tout son long, sur ses valises au beau milieu du hall d’entrée…

- une négligence de la femme de ménage- pensa-telle, elle était de nature,  bienveillante.

N’empêche que cet atterrissage en vol plané forcé lui valut une cheville meurtrie.

Pour redonner du pep à  son moral, elle abandonna là  ses bagages et gagna le salon.  Un peu de glace, sur son  articulation et beaucoup dans son whisky, elle rêvassa  à ces merveilleuses vacances envolées à tire d’ailes.

L’acerbe sonnerie,  du téléphone, la tira  sans ménagement de ses songeries.

 La vie reprenait son cours…les affaires aussi….

Fini le surfing sur la houle, elle allait dès demain replonger dans celui de  l’internet, sur un portail très connu. C’était là  son gagne pain ;  elle coordonnait en effet des recherches en tout genre ;  sa ritournelle habituelle, qui d’ailleurs,  lui remplissait  bien l’escarcelle,

 Cependant,  quelques heures restaient encore devant elle, et ce coup de  téléphone la dérageait.

 Elle faillit ne pas répondre.

Bien lui en pris d’obtempérer à l’appel ; l’agence de voyage, au bout du fil, lui annonçait qu’il y avait erreur dans la restitution des bagages : Une des valises, noire, modèle commun et répandu ne devait pas lui appartenir. Pouvait-elle-vérifier ?

Tout en gardant le téléphone coincé au creux de l’épaule, ce qui eu pour effet d’accentuer ses rides,  elle alla jeter un regard sur les valises encore étalées dans le hall.

Elle constata effectivement que l’une d’entres elles,  ne portait pas  son nom.

Elle, reprit le dialogue en cours  et  confirma le bien fondé du ‘scoop’ à la standardiste, en  précisant qu’elle ferait le nécessaire pour la restitution, puisque l’adresse indiquée n’était pas loin de chez elle.

  Oubliant sa cheville, un nom, sans prénom, une adresse, lui suffirent  alors pour repartir vers un semblant de prolongation de vacances aventurières …

 Appréciant  les rencontres inopinées, elle se réjouissait  de faire  une nouvelle connaissance

Le taxi la déposa au  x de la rue des Roses.

Elle sonna en vain, la porte resta close.

Agacée elle reprit l’ascenseur, avec la valise qui commençait à lui peser dans tous les sens du terme. D’autant plus que sa cheville la rappelait à l’ordre en la titillant de plus belle.

Elle regrettait sa sollicitude, mais bah !, on ne se refait pas.

Arrivée au rez-de-chaussée, elle fut promptement assaillie  par  un groupe de policiers, armés jusqu’aux dents,  lui intimant l’ordre de lever les mains, illico- presto !

Interloquée, stupéfiée, son sang ne fit qu’un tour, l’adrénaline l’envahit  elle était au bord de l’évanouissement !

Emmenée au poste, dûment menottée, la valise suivit entres les mains d’un policier assermenté.

 La jeune femme  dû donner, jusque tard dans la nuit, des détails, fournir des alibis….ses méninges furent  mises à rude épreuve.

Le commissaire un dénommé   Brad SAGEM *, très compréhensif, intuitif,  après maints raisonnements, que  lui seul pouvait comprendre, la délivra finalement.

La valise avait été « suivie » depuis le départ de Wallis, par un système de reconnaissance à puces. Son propriétaire, soupçonné d’être un trafiquant dangereux  était « surveillé  » par des Services Internationaux.

Cette étourdie de Marie-Sophie, n’y avait vu que du feu lors de la récupération de son bien.

L’aigrefin  de son coté,  avait entre les mains un bagage rempli de soutiens-gorge, de slips en dentelles,  et autres babioles  féminines. Il fut un temps où cela lui aurait plu, mais aujourd’hui, il n’en n’avait  que faire, et promptement il était parti récupérer  son  bien.

Le fidèle Gran DALD *, (mis au parfum par Brad SAGEM),  faisait le guet au pied de l’immeuble de Marie Sophie,  hypothéquant  que le trafiqueur   accourrait en priorité  à la recherche de ce à quoi il tenait certainement le plus au monde, ce qu’il advint évidemment, les enquêteurs de ce commissariat étant  au summum de la perfection divinatoire.

 L’affaire fut aussi vite bouclée qu’une valoche.

Cependant Brad SAGEM, qui appréciait les jolies femmes, entama un brin de causette supplémentaire avec  Marie-Sophie.

Mais la suite fut dissimulée aux yeux de ses collègues…..

De ses vacances, Marie-Sophie gardera   un étonnant  souvenir, qu’elle pourra commenter lors des  papotages avec ses copines, au salon de thé le plus  huppé de l’arrondissement : elle connait maintenant tout les arcanes d’un commissariat !

 Du jamais vu de près  dans son monde !

 

*noms arrangés  de célèbres policiers d’une non-moins célèbre auteure de romans policiers

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30 août 2014

Adieu la vie de château (JAK)

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Bonjour les défiants

Voici ma dernière carte postale de cet été 2014.

Finie la vie de château, les feuilletons, les rêves, les escapades, les cartes postales et leur détectives zélés !

Pour nous y aider MAP nous a jeté un pont par delà nos écrans.

Et voici encloses à jamais, huit  semaines  rondement  évanouies.

 On y a vu que du feu.

 Rappliquons dare-dare, retrouvons nos  défiantes-pénates.

 Icelles  prometteuses,  nous y  planterons  nos pieds, sèmerons  nos quatrains, nos billets… nos réflexions profondes,   beaucoup de plaisanteries, et autres galéjades

Et chaque commentaire, poétique – enthousiaste- farceur- ou plaisantin,  aura un gout de sucré.

C’est terminé, fini et bien fini, le joli temps*  des  vacances, amis-défiants, je vous le confirme, au cas où vous auriez encore envie de vagabonder.

il suffit de passer le pont

*surtout cette année J 

 

Jak pour Défi #313  Huitième et dernière photo des défis de l'été :

23 août 2014

Participation de JAK

Ballade pour  la balade

Bonjour les défiants

Pas de surprise, les magasins annoncent la couleur : c’est bientôt la rentrée.

Me voici traversant la chaussée pour accéder à mon enseigne préférée, et ce piéton matérialisé sur le pavé, par un enchainement d’idées, m’a acheminée tout simplement aux sources de mon bien être.

Et à la manière de Paul Eluard, je crie mon amour pour les balades, la seule façon, pour moi de mettre le cap vers un apaisement véritable….

 Et d’attaquer la rentrée de pieds fermes.

A Bientôt

ja01

 

Sur les passages pavés

Sur les sentiers escarpés

Aux croisements des chemins

J'écris ton nom

Sur les rencontres impromptues

Sur les drailles  ancestrales

Sur l’abri providentiel 

J’écris ton nom.

 

Et par le pouvoir d’un mot   
Je recommence ma vie
Je suis né-e- pour te connaître
Pour te nommer

GR qui m'offre la liberté.

 

En marronTexte intégral de P. Eluard

.

                                                             Défi #3127ieme photo bonne ballade

16 août 2014

Un Homme qui me veut du bien (JAK)

Un homme qui me veut du bien*

ja01
Photo Jak

 

Bonjour  les amis de sam’défi

 Me voici de retour de ma campagne, requinquée,  pleine de force et de résolutions.

Arrivée à  la porte du garage, boudant mon absence, elle manifeste en restant  coincée, bah, ce n’est pas ce qui va me démoraliser !

 La voiture dormira ce soir dehors !                        ja02

 

Le contenu de mes valises dispatché, j’arrive aux choses sérieuses : la lecture du courrier. J’entends, pas les mails, ceux ci je les suivais dans mon coin retiré où « Google » a réussi à s’introduire, non je  parle du courrier que le facteur amène chaque jour (sauf le dimanche quand même !).

Pleine à déborder,  elle était ma boite.

Tri impératif :

-Les pubs, à la poubelle

-Les cartes,  ah ! Ces  amis qui pensent à  moi, merci

-Et les lettres dactylographiées avec entête rébarbatives.

Tiens, tiens le ministre des finances en personnes qui m’écrit !

Redoutant quelques embrouilles j’ouvre fébrilement avec mon stylet,

Une lettre d’injonction, me somme de faire ma déclaration de revenus …. Déclaration  que je n’aurais pas fait en temps voulu, cette année ????

 Et s’en suit  une  demande de réponse URGENTE, soulignée en gras, faute de quoi etc.….

Dubitative, moi si réglo,  néanmoins, je sue, je panique, je m’inquiète.  

Holà,  que va-t-il m’advenir, je suis tellement fragile devant l’appareil d’état !

Je vérifie, et constate que j’ai bien rempli la pièce 2042 requise, ce, par Internet, et j’ai  même l’accusé de réception n° xyz !

 Cette lettre a su cependant  semer le doute sur mes capacités d’obéissance ! (genre insoumise on ne fait pas mieux….. J   ***

Ma déclaration en bonne et due forme, se serait-elle égarée ?

A-t-elle été Imputée à une autre personne ?

 Ah ces « ordinateurs » bels alibis  de l’administration pour excuser  la pagaie !

Ouf, mais tout de même je prends ma plus belle plume pour répondre, et sans coup férir je cours à la poste.

Et là,  nouvelle contrariété qui me fend le coeur,   ma tension monte, je sue (encore)  à grosses gouttes:

L’employé de la poste  a déjà la déjà relevé le courrier, et comme nous sommes le 14 aout, c’est fermé jusqu’à lundi !ja03 ma lettre devra attendre...

 

 

Je vais avoir droit à une pénalité de retard…

 

Ouah ! Ouah ! Mon chien soudain aboie.

 Je suis dans mon  hamac, il est 11 heures, je sors d’un pénible cauchemar.

 Il est temps que je me lève pour aller taquiner la truite, car je suis toujours  campagnarde !

A la semaine prochaine mes amis…. 

*Nota du moins ce qu’il m’en reste

Nb prémonition ? aujourd’hui je reçois ma déclaration de revenu quel bonheur J !

 

9 août 2014

Participation de JAK

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On a beau être fiers de notre  Capitale et éprouver un grand plaisir à l’arpenter, ici, les chemins ombrés sont plus reposants.

Je vais passer une semaine agréable à méditer et me ressourcer au fin fond de « mon»  Ardèche  rassurante.

Ici, les autochtones  ne se plaignent  pas de la pluie, ça arrose !

-« Y’en ben besoin m’dame»

Ce soir, quelques voisins autour de moi.

Ils sont venus me rendre visite de courtoisie.

La fraicheur arrivée avec la chute du jour,    nous voici réunis  au coin du feu, où de belles buches généreusement alanguies nous  ravissent l’âme.

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Et en cette veillée,  la maisonnée accueille un conteur.

 Il a nom « Lou Couavou »

 Quel plaisir de l’ouïr, bien calés sur des coussins brodés de fleurs naïves, tassés sur  une antédiluvienne  banquette creusée dans un vieux châtaigner.

Il est là, face à nous debout, la barbe hirsute, les doigts noueux, un squelette sec, mais tout en souplesse,  avec son accent, inclassable, inimitable, langue d’Oc,  qui chante si agréablement à nos oreilles.

 Ce diseur  bucolique me fait penser à d’autres temps…celui des troubadours où l’on croyait tout simplement aux miracles, aux choses mirifiques…

 Les usages ont changés, du moins la façon dont ils sont colportés, les  new-médias n’ont pas la même perspective au jour d’aujourd’hui ! Time is money !

Pour notre enchantement il reste encore quelques rêveurs-résistants archaïques, on devrait les inscrire au patrimoine de l’humanité !

 

Seules nous illuminent quelques pétillantes étincelles.

 

Je me laisse porter par son histoire  en ce déclin de journée.

Je n’ai pas son talent pour la raconter, mais en voici quelques bribes.

 

La Pierre à Venin

 

Lou Couavou  commence toujours ainsi

…Là haut sur le plateau, vivait un vieux sage….c’était Nestor…

Il était réputé dans la contrée, ses dons étaient illimités, les humains et les bêtes il les remettait d’aplomb d’un seul geste serein, Il cueillait aussi les Herbes, celles qui vous sauvent la vie.

     Sa spécialité cependant était la Pierre à Veninja03

Il en possédait une pléiade, qu’il gardait  dans un cruchon en grès qui datait de ses ancêtres.

 

Et je « m’en va » vous raconter, nous dit-il,  une anecdote légendaire qui a circulé  dans tous le pays et  galopé bon train durant longtemps…

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 Une bergère, qui gardait ses vaches dans le pré Pascalou, pas loin du Mont- Mézenc, s’était sentie prise de fatigue. Certainement la monotonie de la tâche, ses aiguilles à tricoter étaient tombées d’elles mêmes, et la voici qui s’était assoupie, allongée sur la mousse.

Notre Honorine, qui était aussi « nourriceuse »,- cela lui procurait quelques monnaies pour améliorer l’ordinaire,-  avait par conséquence, une belle poitrine plantureuse, gorgée de lait.

Elle était pâmée dans les bras de Morphée quand elle senti un galant lui caresser la poitrine !

Ca alors !,

 Elle ouvre un œil, furtif, on ne sait jamais si le coquin lui plait, mais qu’elle n’est pas sa stupéfaction de voir une vipère sur son sein ! Et qui, le devineriez vous, était  est en train de s’abreuver d’un nectar dont, il paraît ces vipérins raffolent !

Honorine effrayée se lève d’un bond, mais la bête, surprise également, la mord de ses belles dents pour se défendre, lui inoculant, au passage un belle coulée de venin.

Cris de désespoir, car elle sait bien le sort qui lui sera réservé si elle n’est pas soignée à temps.

Heureusement, Nestor, n’est par loin, il a une sorte de don d’ubiquité, et se trouve partout à la fois.

Il  entend les cris, accourt aussitôt.

Comme  il n’allait  jamais aux cueillettes  de champignons ou de simples, sans son couteau et sa Pierre à Venin, il fait, sans précipitation mais avec sûreté,  ce qu’il faut pour enrayer le mal.

Il était temps, les seins gonflaient et devenaient violets à s’en vouloir éclater !

Honorine fut sauve.

Dans le pays, il se murmurait, après cet incident, qu’elle n’accordait dorénavant ses faveurs qu’à ce Nestor,  et comme cette pierre assurerait également la fertilité, on vit des semblants de Nestor dans le pays,

Hélas aucun n’a hérité de son talent.

Mais là c’est une autre légende

A bientôt mes amis

#310 samedi défi

 

*photo jak embouchure ruisseau la Langougniole  sur la Loire

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2 août 2014

Participation de JAK

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Suite de ma dernière semaine laborieuse,

 Ma colocataire est repartie sur les GR en « m’empruntant » mon Vélocipède et mon amour de chat.

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Pour me détendre après mes péripéties rocambolesques, de Nancy j’ai pris le TGV via,  Paris, histoire de respirer l’air de la capitale.

Séjour bref, promenades Champs Elysées et détour par le 55 Rue du Faubourg Saint-Honoré , au cas où je tomberais juste sur un jour de bonté de son hôte, et qu’il m’offrirait quelques sucreries. Il devait y être en ce moment, son scooter était garé devant.

Une meute de journalistes se pressait prête  à l’assaut, je me suis faufilée avec eux, mon Nikon rivé à l’œil, abordant la  mine d’un grand reporter,   et j’espérais bien   assister à la conférence de presse dont il était question.

(Refoulée aussitôt,  car pas accréditée !- vous vous en doutiez, moi pas !)

J’ai eu heureusement le temps d’avoir  un entr’aperçu  des lieux …

Et là devant cet apparat flamboyant, ces gardes au garde à vous, j’ai trouvé le prétexte pour ma carte de cette semaine.

Voici ma réflexion, et j’aurais bien besoin de la semaine  pour me remettre de cette cogitation laborieuse que je vous relate ci-dessous.

 

►◄☼►◄

J’ai vu le jour sous un Louis. Il a perdu la tête

Mais moi  je suis toujours là, remodelée, actualisée, brillante de mille ors

J’en ai supporté des culs couronnés

J’en ai humé des remugles fleurant ‘bon’ le faisandage,

J’en ai ouï des discours  prometteurs

Subi  des applaudissements  qui les encourageaient.

 

Sûrement, l’époque  révolue de Louis  je  la regrette,

J’aimais tant le froufrou des robes de mousseline.

 

Cependant il m’a fallu tourner ma veste pour ne pas rester assise entre deux chaises.

Mais peu rancunière, grâce à ma veulerie,

Au gré des changements de pouvoir

 

Je trône encore à l’Elysée, Louis a perdu le sien.

 

Ironie de l’histoire révolutionnaire,

Les hôtes de ce lieu céleste, solennels descendants de l’abolition des privilèges

M’honorent toujours avec pompes en s’asseyant  encore sur moi.

Reniant toute modestie.

 

Tous ces apparats si décriés,

Eternellement,  deviennent vénérés.

 ►◄☼►◄

 

Bye Bye  les amis. A la semaine prochaine.

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26 juillet 2014

Participation de JAK

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Comme je me suis  de nouveau fourvoyée  dans mon choix pour me déplacer pendant  mes vacances, J’en conclus qu’après cette longue année laborieuse, j’ai en définitif plus besoin de relaxation que de voyages aux plus ou moins longs cours.

Je prends le parti de réintégrer  mes pénates pour mettre en pratique  d’interminables  siestes dans mon transat près du bassin  rayonnant de nénuphars épanouis (un « MONET- Nymphéas » réelle),

 

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   L’esprit  bercé  par le murmure de la source et le croâ  affectueux  de ma grenouille paresseuse.

ja03

 

 

Mais Le Destin en avait décidé autrement.

 

Arrivée dans mon ‘Chez Moi ‘ (By RER poussif) j’ai trouvé une carte postale   de mon amie et colocataire J L L  qui me suppliait de venir à son secours.

En quelques mots écrits à la hâte elle m’annonçait qu’elle était en ‘panne sèche’ car dans une descente vertigineuse et caillouteuse elle avait perdu son sac  à dos, elle n’avait plus de monnaie-papiers – CB, et son Vtt   était en pièces détachées.

Elle avait trouvé refuge à l’enseigne de la carte postale, me disait-elle.

 Je fulminais, en moi même :-« panne sèche !, un comble pour un véhicule  sans carburant !

 J’étais furieuse, car  malgré mes (toujours bons) conseils, Il y a une semaine elle avait eu la savante idée de partir seule,  faire une  randonnée VTT  dans la Région Lorraine, réputée pour de fameux sentiers, le rêve des  deux roues sans moteur.

Et,  le hic, sa carte non oblitérée par le postier (c’est les vacances, les coups de tampons laborieux, souvent absents sur les  missives) ne mentionnait pas la ville  de l’envoi. ???

 

Il m’a fallut surfer sur internet- (entre deux achats aux Trois Suisses).

J’ai  enfin réussi à identifier  l’endroit, grâce a une amie sam’défiante as photographe.

C’était à Nancy que ma J L L avait trouvé refuge !

Un atelier de réparation pour vélo dans la Grand-rue…. J’ai supposé qu’ils faisaient chambre d’hôtes ?

Adieu mon hamac, je me dévouais - mon bon cœur me perdra-  et je cogitais comment la rejoindre.

Comme je ne voulais pas gâcher complètement mes vacances, je n’avais pas envie  de faire la route seule cette fois.

J’ai prié mon tendre tourtereau (qui ronronnait au soleil) de venir avec moi, et bien équipés, pour rester dans le style, c’est à  vélocipède, que nous sommes partis à sa rescousse

Cependant, 

 

Elle nous attendra bien un peu, le patron à l’air sympa, la ville belle à visiter,

Le temps que l’on arrive ….

 

 

 Capture

 Vu sur pinterest

 

 

N’empêche que mes vacances  cette année s’annoncent laborieuses et la semaine prochaine je ne demande ce que le sort va encore me réserver.

Ne me conseillez pas des barbituriques pour dormir de lundi à samedi, j’ai malgré tous ces déboires, encore plein de projets

A plus  les amis

Jak békas’in

 

19 juillet 2014

Carte postale n°2 (JAK)

j

ja02 (2)

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La cheville encore sensible, je garde  un mauvais souvenir de mon premier séjour de vacances. Bien sur la Suisse n’y est pour rien, mais j’ai décidé de m’éloigner de ses cimes infranchissables pour moi désormais.

 Cette semaine j’ai résolu de descendre dans le Sud. Mais cette période pré-aoutienne, n ‘est pas très propice aux cheminements automobiles sur les routes de France, quelques nombre de chevaux qu’on ait sous le capot.

J’opte  pour un autre moyen de locomotion.

Une chance, en surfant sur la toile, je trouve la façon idéale.

Et me voici  suivant les berges d’un canal, bien installée  sur une pimpante péniche, halée par une jument, au son charmant de sa sonnaille.

Le rêve, bucolique et reposant.

Mais je ne suis pas au bout de mes  revers.

A l’auberge de la première étape, dans une atmosphère agréable je savoure quelques produits régionaux tout en dégustant un Saint-Chinian fameux. Mon regard erre sur la rive, un peu embué par l’alcool et cette journée somme tout assez longue, quand je vois un bel étalon s’approcher de notre jument  haleuse.

Le marinier qui nous pilote, probablement assoiffé lui aussi, a reporté le moment de détacher l’animal. 

Et celle-ci, une belle rétive, effrayée par les approches de l’étalon, tire sur sa corde et part au galop dans une pente douce … Notre péniche suit et tous, badauds, nous ne savons que faire, sinon crier et alerter l’escorteur qui stationne au bar.

Mais trop tard, notre confortable péniche « atterrit » sur la berge d’en face, elle est pliée en deux.

Il va  me falloir  trouver un moyen plus sur pour me déplacer pour la semaine prochaine !

Je vais malgré tout chercher une carte à vous envoyer, ici, le choix n’est pas vaste, mais je choisis celle ci en espérant qu’elle vous portera  du bonheur.

 

 

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Souhait double-jeu car je pense à ma suite et espère en bénéficier aussi !

Allez Tchao à bientôt amis défiants.

 

12 juillet 2014

Carte postale n°I (JAK)

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5 juillet 2014

SMS (JAK)

defi 305

28 juin 2014

Nessie cité par nécessité de vacuité (JAK)

Parti en douce, anéanti,  il était  bel et bien disparu.

A son sujet, sans appel, la presse, les  médias s’étaient tus.

 

Puis vint Aout et son cortège de vacanciers. Dès lors,

Journalistes, pigistes,  hommes et femmes de tout bord

Typographes,  caméramans, échotiers  furent au chômage

Il fallut bien trouver de quoi faire à nouveau de l’enfumage.

Alors….

Un irlandais folklorique, le cul nu sous son  kilt

Dûment renseigné  sur le monstre  de Drumnadrochit

Twista à qui mieux-mieux ;   ses amis facebookèrent :

Ainsi,  on apprit que Nessie était toujours en vie !

Car…

L'appli. Plans d'Apple, connu pour sa gloire géante

Aurait  déniché des images satellites troublantes ?

Sur Le Loch, tout droit, on l ‘aurait vu  surgir d’une anse !

Alors,

Curieuse, j’ai voulu le vérifier, pour mes vacances.

Hardiment, sur la rive, armée de mon télescope,

Jours et nuits j’ai zieuté farouchement le scoop

Mais de Nessie niet, je n’ai,  hélas, rien  entr’aperçu !

 

M’en suis retournée frustrée dans ma douce France.

 

Ca m’apprendra de croire à tout ce qui s’avance

Sur les tweets ,  Fb, le net, les feuilles d’hebdo.

Désormais je n’admettrais  seulement pour crédo

Que ce que mes yeux auront vu  à l’évidence

 

                                               Jakdéfiante.

21 juin 2014

Participation de JAK

defi 303 jeux

 

 

           Chers Défiants,

D’entrée de jeu,  j’annonce que je ne jouerai pas double jeu, mais je  rentrerais dans le jeu sans pourtant me pendre à mon propre jeu.

Quel bonheur qui vient de mettre prescrit, offert par sam’défi,  un jeu d’enfant, pour encore   jouer avec les mots …  Mais  attention, je ne jouerais pas le grand jeu, ni ne risquerais pas de mettre ma réputation en jeu, car c’est par jeu que j’écris ce petit  babillage.

Et par un jeu d’écriture cursive je me fais un jeu d’essayer de  vous séduire encore un peu.

Mais surtout pas ne pensez pas que malgré mes ans je sois vieux jeu, n’essayez pas d’y voir clair et de lire dans mon jeu, car moi-même je n’y vois que du feu.

Et je profite de ce billet pour vous dire que je sens bien que mes articulations prennent du jeu, je me rends compte  que je n’ai plus de jeu, les dés  désirés des idées sont jetés, j ai de la difficulté à jouer avec les mots,  et avec les concepts, tous les samedis pour le défi.

J’ai bien peur que  les jeux soient faits !  et  que je doive m’en retourner dans la cour de l’enfance,  jouer à Jacadi,

Et à vous tous je dis merci,

Merci de ne pas m’avoir « jeutée » tout au long de cette aventure avec vous jouée depuis un an.

 Une jeune-ancêtre de presque 80ans. J@kfrancjeu  

Le jeu n’a d’autre sens que lui-même (R Gallois Les jeux et les hommes Galimard)

14 juin 2014

Aberrations éthyliques (JAK)

96855780_o[1]

 

Les rituelles agapes de Noël, bien arrosées sont  terminées, les cadeaux inutiles  distribués  à renfort de remerciement hypocrites, il est maintenant seul, la maison redevenue enfin calme. Il a voulu sauver les apparences devant la famille, mais  aujourd’hui  qu’ils sont tous partis il se relâche.

Il  y a longtemps  qu’il n’est  plus tempéré, et son foie cirrhosé par l’alcool lui rend la monnaie de la pièce : tout se déglingue en lui,  ses pensées deviennent de plus en plus  diffuses, confuses. Inlassablement  il plonge dans des divagations hallucinatoires.

 

Les pieds sur le bureau, la cloppe sur  sa lèvre délavée enfumant  l’atmosphère, il biberonne, sans modération, un verre de Lagavulin 16 ans d’âge à la main.

Son esprit erre dans les volutes de la fumée, se chamboulant en  aberrantes chimères.

Puis il  fixe alors la fenêtre, et prend conscience  que la neige commence à tomber sérieusement.

Les flocons volètent en dessinant de curieux  signaux de détresse. Ces SOS l’entrainent alors dans une sarabande hallucinante de formes mystérieuses il ressent une montée adrénaline, aigüe et dévastatrice.

Soudain, par une lente lévitation il est téléporté dans l’au-delà, l’irrationnel,  son corps flotte léger et souple au dessus de son bureau, il se sent  bien. Une lumière flamboyante  l’interpelle, puis il s’engouffre  avidement dans une sorte de  tunnel vers un scintillement irrésistible,

Il plane au dessus de la vie, de sa vie,   vaporeux, libéré….

Puis il  chute… chute… chute…..

 

Il perçoit de  l’agitation autour de lui, le décor n’est plus le même,  tout est blanc comme la neige qui continue de tomber,  

 

 Une voix familière parvint à ses oreilles :

 

« Dépêchez vous… vite le défibrillateur, il nous fait un coma éthylique »

 

Une  violente secousse le fait réagir,

Il se met à hurler de façon démentielle,  incontrôlable, rien ne peut l’arrêter.

Il veut empêcher que l’on triture son corps.

Il essaie de  crier laissez- moi, mais rien ne sort de sa bouche

 Il est confus, hébété, vaseux à la limite de l’inconscience  mais une idée fixe fait surface : Cette fois ci, juré-promis, il va la commencer sa cure….

 

Si…. là-haut le dernier juge décide de le laisser sortir de ce labyrinthe.

 

 Mais tout compte fait,  après tout,  cette NDE n’est pas si désagréable !

7 juin 2014

Tour de force d'une musarde (JAK)

 

defi 300 la boutique magique

 

Tour de force d’une musarde

 

Chouette aujourd’hui, c’est du boulevard sur Sam’ défi

Le magasin là bas au bout de l’avenue nous offre d’office le texte de notre billet.

 C’est consigné en gros sur sa vitrine...

On y fait une cure  de magie et ca dans tous les styles.

On aide les débutants  avec du matériel ad hoc.

Même les amateurs y sont sollicités

Alors je ne parle pas de tous les passionnés.

Quand aux professionnels qu’ils aillent voir ailleurs.

 Ici c’est la boutique des mages- bricoleurs

 Qu’on les laisse en paix escamoter, charmer, illusionner

 En qu’en un  tour de passe-passe  d’mél magique,

 La consigne 302 vous apparaisse ici.

                                                                 J@cadi’scourt

31 mai 2014

Participation de JAK

ja01

Une rose a percé la pierre de la neige

Une rose a percé la pierre de l'hiver

Galopez dans le ciel, chevaux blancs des cortèges

Une rose a percé la pierre de la neige"

 

Au printemps rose éclatante, perce neige advenu

Fièrement  tu  égrènes  tes  clochettes ingénues

Galopent alors nos espoirs, de revif, de liesse,

Et dans cette belle allégresse de renouveau divin

Bel avril tu  as su retrouver ton chemin…

 

Et s’acheminent  ainsi   les cycles de l’existence

De la vie qui  flambe, battant son plein intense,

Puis qui file à l’anglaise, en une suite de fuites 

Comme flambe en nos âmes l’envie d’aller plus vite,

Celle  d’aller toujours, là-haut, là-bas,  plus loin,

Vers on ne sait quoi, vers on ne sait quel coin  

 

Et à chaque printemps  revenu, persiste et signe

 Le même étonnement, le même  recommencement.

 

24 mai 2014

Les lignes de la mains (JAK)

D’une main de maitre j’examine les lignes de ma main.

Ce que j’y vois n’a rien d’extraordinaire
C’est la vie dans tous ses émois, ses embarras, ses joies et ses douleurs,

Je n’ai pas envie de changer de mains, ni de faire des pieds et des mains pour être quelqu'un d'autre.
Je suis et resterais petite main, c’est bien là ma condition.

Qu’importe, il me suffit de garder les mains propres, le reste je m’en lave les mains.

de mon destin j'ai pris les clés en mains, Il m’a suffit de mettre la main à la pâte pour diriger ma vie et je compte bien encore en garder les cartes en mains.


Et si souvent mes mains sont froides, je garde toujours le cœur chaud.

Et pour moi -même avec des ongles noircis :)- les plus belles mains sont bien celles-ci

 

 289 les lignes de la main

 

Celles de la confiance

17 mai 2014

Au Diable le Triangle Du Diable (JAK)

 

ja01

 

Dans mon coin reculé, du fin fond de la France

J’avais bien  ouï parler d’un  triangle, en déshérence

Mais comme  pour d’autres il y a  les pollens pourris

Chez moi, les mots  triangle – calcul- se changent en allergie

De savoir que 1+2+3  cela fait au choix 123 ou bien  six,

Calcul, ou géométrie, j’hallucine, et m’en tape le coccyx

Je n’ai jamais su, ou voulu, trouver un sens à tout ceci

Et je l’avoue bonnement : je suis nulle en numérologie !

Tous les chiffres alignés me rappellent mon enfance,

J’y ai vécu, avec ma dyscalculie*, sans arrêt  dans les transes

Hélas, plus tard,  dans mes activités devenue acalculie*

Ce problème récurent  a franchement bien  bousillé ma vie.


L’angoisse de l’inconnu, de l’obscur rejoint vite celle,  pour moi irrationnelle,

des chiffres alignés, des comptes à régler, des bancaires, des bloqués.

A la rigueur les comptes d’apothicaires pourraient m’intéresser.

Et compte tenu de tout ce qui précède, en un mot je vous  le dit :

Dès que j’entends TRIANGLE ca me fiche des cauchemars, m’effraie autant que la vision des chiffres.
Et en bout de compte, je préfère, et de loin, les contes  de ma mère l'Oye.

Mais comme je ne voulais pas manquer un sam’défi, j’ai mis mon grain de sel pour noyer le poisson … dans l’océan du triangle des Bermudes.

*La dyscalculie est un trouble l’apprentissage du nombre et du calcul qui se caractérise par de grandes difficultés dans le domaine des mathématiques.

*L'acalculie est un trouble acquis caractérisé par la perte de la capacité soit à reconnaître ou former des chiffres et des symboles arithmétiques, soit à effectuer des calculs mathématiques élémentaires (tels que l'addition, la soustraction, la multiplication, etc.).

10 mai 2014

A la recherche ….. (JAK)

La maison est plongée dans le silence, cette journée d’aout s’annonce orageuse, Charles s’éternise   dans une lecture qui ne le passionne pas… Il somnole, entre deux pages. Son estimée Odette est repartie à Paris retrouvée le luxe citadin, qu’il a dédaigné, pour se ressourcer dans sa chère campagne.

 Il reste seul en compagnie de sa mère adorée…. Mais  il n’y n’a plus envie qu’elle le console…

Lassitude…

Au loin on entend les cris du vacher qui rameute ses vaches  pour les conduire à l’écurie avant que ne s’abatte l’orage menaçant.

Au salon, Félicité,  la vieille servante,  apparait pour servir le thé. Charles entend ses pas trainants.

 Une  exclamation de Madame qui semble  exaspérée : la nappe brodée a disparue de la table en marqueterie !

« Mais qu’avez vous fait Félicité,  où avez-vous encore placée cette nappe ? »

Charles, sourit intérieurement… par la fenêtre à travers les rideaux de tulle,  il voit la nappe, là bas, au jardin, le vent l’a curieusement étendue  sur le  peuplier, comme une sorte d’écran, elle est retenue par les branches, qu’elle masque judicieusement, mais que l’on devine à travers la finesse du lin.

Charles jubile, ne dit rien et continue d’observer l’effervescence des deux femmes parties à la recherche de cette nappe précieuse délicatement brodée.

Cela comblera, quelques moments, le  fil des heures de son  apparente journée oisive, dans sa  recherche du temps perdu.

3 mai 2014

Mélomane sans les notes….. ♪♫ (JAK)

Mélomane sans les notes…..    ♪♫

 

Oh ! Jean Philippe Rameau j’aime lorsque tu  ‘claveçones’

Quand tu m’emmènes en cortège endiablé de chaconne

Je danse et rêve  dans ce moment, moi midinette

D’être  dans la robe de  Marie Antoinette

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Mais cet instant nostalgique, avidement bu

S’anéantit aussitôt quand radio s’est tue.

 

Alors

Je songe un instant,  que si je t’avais connu,

Du haut de ton archet, avec dédain,  tu m’aurais mesurée,

Moi simple soubrette qui rinçait de l’orchestre le parquet

 

Mais foin de toute  morosité,  la chose en est certaine

Ta musique m’enchante et m’enlève, moi vaine linotte

Tant pis  que  je n’en puisse savoir lire les notes……♪♫

26 avril 2014

Participation de JAK

 

295 extravagant titre gif

 

 

Dilemme, défi excentrique, j’active mes neurones ils s’affolent  en tous sens, de façon excentrique.

J’hésite entre :

1) loufoque, déjanté….

Ou

2) l’appareil excentrique : littéralement dont le centre s’écarte d’un point donné

Tout un programme...

Mais la mécanique, moi, connais pas, aussi mon instinct abracadabrantesque me fait pencher pour le premier.

Ce qualificatif d ‘abracadabrant, qui me va comme un gant,  me fait penser à ABRARACOURCIX...

Ce Gaulois extrafort, en plus d’être très excentrique,  possède  également  un drôle d’excentrique : son ventre en effet donne bien l’impression de s’éloigner dangereusement d’un point donné, à savoir son nombril !

Et le nombril, il l’est bien de ce village Averne où règne une loi excentriquement abusive : la sienne !

Sa science intuitive ne lui permet pas de faire confiance aux lois de la nature, il a peur que le ciel lui tombe sur la tête, sous la forme d’une comète  excentrée.

Pour se distinguer, il arbore, en guise de casque,  un excentrique trophée extrinsèque (c’est-à-dire qui vient de l’extérieur : on spécule qu’il s’est fourni   chez Mite Au Logis), en effet ce casque a la forme  d’une tête de taureau, type Minotaure

 D’autres versions affirment qu’il s’est inspiré d’une image des grottes de Lascaux, ex-centre célèbre pour sa production d’aurochs.  Ce serait   Assurancetourix, qui en plus d’être un barde excentrique,  à la fonction de peintre-sculpteur -ferblantier : il  l’aurait élaboré à ses heures creuses

Pour ma part, je pense qu’aimant bien la Cervoise, ABRARACOURCIX avait fait perfectionner ce casque pour s’abreuver goulument en se servant des deux cornes, habilement excentrées en guise d’anse,  pour maintenir sa coupe géante  à deux mains afin de ne pas en perdre une goutte.

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Et enchainant mes pensées excessives, cette bière me rappelle cet  excentrique buveur de bière, ayant  fait son entrée au  Guinness des records, en buvant  250 verres de bière en 5 minutes ! Ah ces records ! Baroques, biscornus, burlesques, extravagants, hurluberlus, et saugrenus, en un mot excentriques !

Et des excentriques ce n’est pas ce qui manque dans notre société, modelée, ficelée, boulonnée,  sous l’empreinte des dogmes, doctrines, certitudes,  théories, système  et autres contraintes.

Il faut bien que de temps en temps que  la marmite se lâche, à l’instar de la cocotte'laissant échapper la vapeur… et il nous faut bien des visionnaires pour agrémenter le quotidien !

On devient excentrique dès que l’on (soi-disant)  dérange par ses idées ou son apparence…  que l’on ne rentre pas dans le moule,

Des impayables, - inénarrables – loufoques  ou extraordinaires on en rencontre tous les jours.

Certains sont célèbres,

-cet excentrique aviateur milliardaire américain  et sa fin si tragique.

-ce peintre, pas de casque mais des moustaches en corne de taureau….

Et tant d’autres, anonymes ou célèbres géniaux,  que je ne peux énumérer,  cela rendrait   cette lecture, déjà passablement  excentrique, singulièrement baroque, tarabiscotée et surtout barbante.

 

Mais une chose est certaine : c’est merveilleusement bon  de délirer !

 

Et je pense, vivement le 26 avril pour lire tous les excentriques billets défiantesques que je suppute…..

 

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Le défi du samedi
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