Commentaire sportif (Gilsoub)
Oui, bonjour, ce soir, au stade Jules Ilaperdu, l’équipe de France a subi une magnifique défaite, comme nous n’en avions plus vu depuis des années. Enfin, un magnifique 4-0 infligé par des joueurs adverses en manque d’inspiration, dont le jeu, sans grand intérêt, il est vrai, consistait juste à ce faire des passes jusqu’à arriver au but de nos valeureux Français où, sans aucune originalité ils n’avaient plus qu’à pousser le ballon au fond des filets. Heureusement que les Français ont su développer un magnifique jeu qui, s’il n’avait pas été anéanti par des adversaires sans aucun scrupule, aurait très certainement été payant ! Quel dommage que les valeurs sportives de nos vaillants joueurs ne soient pas partagées par tous !
Ici Gilsoub pour radio sport, à vous les studios...
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Mesdames et messieurs, bonsoir, ce soir l’équipe de France et celle de Petaouchnock on fait match nul. Jamais un score n’a si bien reflété une partie, qui fut vraiment nulle, à se demander si de chaque côté les sélectionneurs n’avaient pas eu des problèmes à recruter le nombre de joueurs nécessaire à une partie normale de football. C’est à la quarantième minute que le match a pris un nouveau tournant, quand l’arbitre a jeté son sifflet et abandonner la partie de lassitude. C’est son premier adjoint qui l’a remplacé. Le but français est arrivé à la cinquantième minute, sur un dégagement aléatoire qui à vue le ballon roulé tout seul dans les filets, alors que le gardien Petaouchnokois était en train de Twitter sur son portable la prochaine action que son équipe envisageait.
C’est quelque minute plus tard qu’a eu lieu l’égalisation sur un coup de génie... du destin qui suite à une série de ricochets, façon flipper, entre diverses paires de jambes, vint tromper le gardien français qui était en train de prendre une photo souvenir du public.... Bref, ceci se finit sur un match nul, mais alors vraiment nul...
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Lamentable, vraiment lamentable cette victoire de l’équipe de France,
sans aucun panache, comme si notre équipe avait prit un malin plaisir à écraser
un adversaire bien trop faible ! Quel plaisir peut-on avoir à se qualifier
pour cette grande épreuve d’une aussi lamentable manière ? Je vous le
demande ! Le panache aurait voulu que nous nous laissions battre afin de
rendre les choses un peu plus difficiles dans des barrages qui s’annoncent
relevés. Au lieu de cela, nous avons préféré la facilité d’une victoire jouée
d’avance. Le sport n’a vraiment rien à gagner de ce genre d’attitude et qui
n’est pas à l’honneur de notre équipe et de ces soi-disant sportifs ! Je
pense qu’après une telle victoire il serait temps de reconsidérer la légitimité
du sélectionneur largement mis en cause ces derniers temps par ce type de
résultat !
Participation de Gilsoub
Le bip de son téléphone le tira de la profonde léthargie dans lesquels son travail l’avait plongé. C’était Irma et son étrange dialecte techno djeun’s :
« 1h 10po 2m1 rd kfé méri 16h »
Le temps de déchiffrer, de s’assurer de son auteur et déjà il ne tenait plus en place…
— Chef, je prends mon après-midi de demain, une urgence familiale !
À partir de ce moment-là, les minutes commencèrent à s’égrener lentement, très lentement, trop lentement ! Chaque geste du quotidien le rapprochait un peu plus du moment tant attendu…
Puis vint le temps de la préparation. La douche, avec inspection et récurage du moindre repli de peau, l’apparition de l’inénarrable bouton sur le nez, le triple rasage quadruple lames, l’astiquage de quenotte pour un sourire ultra-brillant !
Reste la scène de l’habillage et ses choix cornéliens : cool ou strict ? Rayure ou unis ? Avec ou sans veste ?
Dans le métro, le détail qui tue, deux pompes dépareillées !
Quinze heures trente, trois fois le tour du quartier pour calmer son stress. Ne surtout pas arriver en avance ; mais pas en retard !
Et puis… et puis la voilà, son sourire, ses beaux yeux, Irma dans toute sa splendeur ! Elle l’embrasse ...
c’est une heure qui dura une seconde d’éternité…
J'ai vu (Gilsoub)
C’était une belle voiture, je pouvais passer des heures à son volant, j’aimais sa carrosserie, les longs voyages fait avec. Combien de tours du monde ? Elle volait s’il le fallait, elle traversait les mers, les forêts, les montagnes, les routes du désert et la neige du pôle Nord. Je l’ai aimé ma voiture quand j’étais petit, les grands, eux n’y voyaient qu’un vulgaire rocher, ce n’est pas marrant les grands…
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Il ne voyait plus qu’une garce, une traînée, une putain, et bien d’autre chose encore, il disait qu’elle était moche, mal fagotée, sans goût. Ce n’était que son ex-femme. Moi je la trouvais très belle, raffinée bien habillée, un brin magique, mais oserais-je lui dire que maintenant c’est ma fiancée ?