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Le défi du samedi
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24 octobre 2009

Amis du hasard – (Brigou)

Sur mon bateau de vie voguant au gré des mers, je navigue.
Je tiens bon la barre quand les flots affluent.
Tel un marin je résiste aux éléments déchainés.
La grande vague peut me menacer et me submerger.

Et puis le ciel couleur métal devient limpide.
La mer se calme, la brise est douce.
Adieu roulis, tangage, brume, crachin.

Je poursuis mon voyage, ballotée par le vent.
Et le soir quand je m’endors.
Tous ceux que j’ai rencontrés à bâbord ou à tribord.
Me donnent ce goût intense du parfum d’amitié.

Ils sont près de mon cœur ces amis du hasard.
Et viennent éclairer ma vie.

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29 juin 2009

La sieste (Brigou)

Tout est calme. C’est l’heure de la sieste. Papa et Maman se sont assoupis à l’ombre sous les arbres
Couchés sur le dos, Rémi et Margot badigeonnés de crème solaire n’ont aucune envie de fermer les yeux. Le bob sur la tête, les lunettes de soleil sur le bout du nez, la limonade citronnée dans leur verre, le soleil les chatouille. 
Ils ont joué à deviner des formes dans les nuages, ont compté le nombre de trainées blanches laissés par les avions, ont écouté les oiseaux chanter au loin…

-    Dis Rémi, tu penses à quoi ?
-    J’aimerai être un petit papillon… tiens comme celui-ci ! Il vole, tourne, danse. Il se pose sur les fleurs, hume leur parfum. Il est le Roi dans ce champ.
-    Ah oui !
-    Je deviendrai ton papillon de compagnie. Je te suivrai dans chacun de tes pas, toujours à côté de toi. Qu’en dis-tu ?
-    Ben que ce n’est juste qu’un rêve !

23 juin 2009

Dans l’ascenseur (Brigou)

Aujourd’hui j’ai rendez-vous au 10e étage d’un immeuble.
J’évite toujours de prendre les ascenseurs. Ainsi j’ai voulu ouvrir la porte pour emprunter les escaliers soit 90 à 100 marches à grimper…  mais cette dernière  était verrouillée. C’est donc avec beaucoup d’appréhension que je me suis résignée à me diriger vers la bête d’acier.
Je ne suis pas la seule à monter. Une femme bon chic bon genre, les cheveux décolorés, le visage liftée ou botoxée accompagnée d’un toutou patientent également.
10 h 15 : je pénètre dans la cabine, coincée entre madame et son clebs couché devant la porte, le museau entre ses pattes. Le chien pue et sa maitresse également. Elle a dû abuser du flacon de parfum ce matin…
10 h 20 : elle m’informe qu’elle monte comme moi au dernier étage. J’appuie donc sur le bouton nerveusement mais…… rien !  Bizarrement le néon orange de secours s’éclaire.
Dans cet univers fermé, étroit, malgré une multitude de miroirs comme pour nous donner l’impression que c’est plus grand, je ne veux pas me laisser envahir par l’émotion. Celle qui peut devenir violente, intolérable et destructrice. J’aperçois mon visage qui change de couleur et mon teint qui devient blafard.
10 h 40 : l’ascenseur ne semble plus réagir à aucun ordre. De longues minutes passent. La blonde platine imperturbable joue avec son sautoir en perles. Le chien ronfle bruyamment. Nous entendons enfin la voix de la concierge qui nous annonce que le courant vient d’être coupé, que la société de dépannage va venir ouvrir les portes et qu’il faut rester calme.
10 h 55 : c’est en écoutant ces derniers mots que je ressens les prémices d’une angoisse. Je reconnais déjà les douleurs dans le corps. Il m’est difficile de respirer, j’ai la sensation que ma gorge enfle, mes mains tremblent et des points noirs apparaissent devant mes yeux. Il faut que je revienne au réel, que je m’accroche au présent. Je me concentre sur le chien en me disant qu’il ne faut pas que je tombe dans les pommes d’autant que je n’aimerai pas me retrouver nez à nez avec sa langue pendante et son œil vitreux.
11 h 50 : Le zéro libérateur apparaît enfin en diodes rouges sur fond noir. Les portes s’ouvrent.
Et tout à coup, en une fraction de seconde, je suis là, bien ancrée dans le présent, au rez de chaussée et dans le brouhaha. Je déguste ce moment d’être enfin libre, juste vivante !

16 juin 2009

Rêve (Brigou)

Au moment où le réveil a sonné j’ai regretté d’avoir accepté ce voyage et j’ai préféré me réfugier dans les reflets de mon rêve.

Les yeux entrouverts entre sommeil et conscience, entre ici et ailleurs, je me suis laissée porter. Comme s’il y avait une autre vie, ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre. Une vie dont les contours sont redessinés, où tout est possible. Une vie tellement belle, tellement forte qu’elle déborde et inonde de couleurs.

Ce rêve si troublant et si tentant, je l’ai apprivoisé et je l’ai gardé tout contre moi…

3 juin 2009

Extraits du Carnet de Voyage – Grèce – Juillet 2000 (Brigou)

Comme dans la croisière s’amuse …     bat

On s’est retrouvé vingt aujourd’hui sur le pont pour le  réveil musculaire comme dit Martin. Il en a de bonnes le moniteur : « Allez, levez les jambes, plus haut, rentrez le ventre, inspirez, expirer ». Une véritable torture matinale !
Il faisait déjà très chaud et Martin était en sueur… quant à moi fraiche comme une rose !!!


Côté restauration …      table
Le premier jour, on a voulu tout goûter, tout essayer… de l’onctueuse tarama aux douces amères feuilles de vigne sans oublier les lentilles à l’huile d’olive, le tzatziki, les feuilletés au fromage, les poivrons et les aubergines grillées… puis les brochettes de mouton, les boulettes de viande, la moussaka … les médaillons de langouste, les crevettes, les crabes… 
C’était la folie devant le buffet… A croire que les gens ont jeûné pendant des mois : de véritables ogres ! En rentrant chez eux, ils diront « on a bien mangé » au lieu de dire  « c’était beau » …


Dans une heure, commence dans le grand salon la « Nuit des déesses ».. tout un programme ! Martin s’est déguisé en Dionysos, dieu du vin. Il porte au front une large couronne de feuilles de vigne, sa robe aux multiples plis tombe, bien heureusement, jusqu’à ses pieds et ne s’arrête pas comme certaines au-dessus des genoux, offrant le spectacle de grosses jambes velues ou trop maigres mollets… d’autres ont même gardé leurs chaussettes…
Martin s’est carrément prosterné à mes pieds quand il m’a découvert en nymphe, « tu es la plus belle !  » .

Terre !! …              mais
Pendant une heure, le bateau s’est vidé. Au bout du quai, les autocars nous attendaient. Visite guidée de l’île. 
Comme d’habitude, une poignée d’irréductibles sont restés à bord, ceux là ne sont venus que pour le bateau, la mer, le jeu …
Pour échapper au troupeau des touristes, on a décidé d’emprunter d’autres chemins… envie de découvrir l’île sous un autre angle. Le paysage était magnifique, paradisiaque même .. des oliviers à perte de vue, des vignes omniprésentes et surtout cette odeur dans l’air chargée d’agrumes : citrons, oranges..
On s’est arrêté dans un petit village puis ballade dans les petites rues pavées. Bien sûr à la première échoppe je n’ai pas résisté à m’offrir un joli napperon. Une petite dame, au visage buriné par le soleil et le temps, vêtue de noir, m’a regardé avec un grand sourire. J’ai craqué !

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20 mai 2009

L’Infirmière – Brigou

Madame Katia,

Quand j’ai parcouru votre lettre, tous mes souvenirs ont ressurgi…
En effet, c’est en 1942 que maman devenue veuve décide de me placer avec mes sœurs à l’orphelinat départemental.
Je me retrouve la plus jeune de l’institution. Ma sœur aînée veille sur moi mais je suis souvent malade. Je fais donc de longs séjours à l’infirmière où je retrouve Madame Mireille.
Très douce avec nous, toujours souriante, elle soigne nos petits bobos et Dieu sait qu’il y en a… et s’occupe de ceux qui sont alités pour des maladies plus sérieuses.
Tous les enfants la surnomment « la petite puce » ou « la pupuce » à cause de sa petite taille et de ses yeux ronds comme des billes.
Madame Mireille est dévouée, toute imprégnée de son devoir, elle ne quitte jamais l’infirmerie. Elle passe et repasse maintes et une fois au cours de la nuit pour surveiller tous ces petits malades. Elle fait de l’institution sa véritable maison.
Lorsque je l’évoque, je revois ce petit bout de femme, le cheveu grisonnant et légèrement ondulé, le regard indulgent. On ne savait pas lui donner d’âge. Mais dans ma tête d’enfant, je me disais qu’elle aurait pu remplacer n’importe quelle maman !
Pour finir je vous demande de ne pas brûler cette lettre et de la faire parvenir aux archives du département où elle aura sa place parmi tous les témoignages écrits par les anciens orphelins.
Je vous en remercie.

Solange.

16 mai 2009

Le vide (Brigou)

Voilà cette fois je la sens enfin se libérer cette sournoise colère ! Vous m’avez tellement dit que j’étais gentil, adorable, bon, serviable. Je vais changer puisque c’est ce que vous voulez, vous me verrez méchant, détestable, pourri, infréquentable…

Si quelqu’un tente d’entamer une conversation avec moi, de m’amadouer, je vais devenir mordant, acide, perfide s’il le faut…

Je le regarderai droit dans les yeux. Je m’amuserai à le voir déployer tous ses efforts pour me faire changer.

Il tentera tout… je tiendrai bon !

Je lui répondrai méchamment, l’enverrai balader, l’insulterai. Et puis il se résignera, abdiquera.

Alors je deviendrai irascible, je repousserai tout le monde, je ferai le vide autour de moi.


25 avril 2009

Brigou


Adieu mon amour,

Je deviens folle de toi, j’ai décidé de me soigner…

Ta chérie.

Ma douce,

Je t’apprécie beaucoup, j’ai passé de très bons moments avec toi mais je me connais, je ne tomberai pas amoureux de toi… 

Ton ami pour toujours.

Ma belle de nuit,

On a eu des beaux moments et surtout des longues nuits. J’ai apprécié ta douceur, ta légèreté, ton confort. Dix ans que je prends soin de toi.

Ce matin, je t’ai tailladée. Je t’ai mise en pièces. Finie la belle chemise de nuit vaporeuse ! Tu vas devenir chiffons pour faire briller mes cuivres…

Ombeline.  

21 mars 2009

Hommage (Brigou)


Le 1er Mars 2008 le Défi du Samedi ouvrait ses portes.

Un an d’écritures toutes si différentes les unes des autres :

- les écritures sobres, simples

- les écritures poétiques, rythmées

- les écritures colorées, imagées

- les écritures énigmatiques, tourmentées

- les écritures fantaisistes, féeriques

- les écritures humoristiques, légères.

Un an de partage et de convivialité avec des amis qui sont liés par la même passion des mots.

Un an de collaboration et de présence précieuses de nos Chers Administrateurs.

Pour ce Premier Anniversaire, je vous applaudis !

Pour le plus grand de mes plaisirs continuez à me faire rêver, sourire, rire, rougir, pleurer …

Merci à Toutes et Tous Amis Défiants.

933575

7 mars 2009

Troublée (Brigou)

Thème : 40°5
Genre : Haïku



En fièvre

Subitement

Je m’évanouis.

7 mars 2009

Toi (Brigou)

Thème : Addictions amoureuses
Genre : Alexandrins

Tu es la seule à me combler de bonheurs

Secondes, minutes et heures, je pense à toi

J’aime te regarder à en perdre la vue.

 

7 mars 2009

Petit Homme (Brigou)

Thème : Comment devenir intelligent

Genre : Quatrain

 

Il tâta l’entourage de sa tête

Il se débrouillait très bien dans sa vie

Se rendit compte qu’il n’était point bête

Entourée de sa famille chérie.


7 mars 2009

Seule (Brigou)

Thème : Elle écrit tôt
Genre : Poème de forme libre

Elle écrit tôt …

Dans sa mémoire quelques souvenirs voyageurs

Comme des ombres poussés par le vent

Tout est magnifié même le ciel tantôt ambre, tantôt opale.

7 mars 2009

Cris (Brigou)

Thème : Quelle est la femelle du crapaud

Genre : Haïku

 

Deux crapauds perchés

Tout verts, tout gros

Cherchent femelles.

7 mars 2009

Pain Perdu (Brigou)

Thème : Gâteau vite fait et bon

Genre : Nouvelle en cinq lignes

 

Pendant qu’une première fournée cuisait, maman mettait à fondre au bain-marie quelques cuillères à soupe de miel. Lorsque le pain était doré des deux côtés, elle badigeonnait une face puis l’autre. Quelques instants de plus à la poêle et le pain perdu était délicieusement caramélisé.

C’était la fête du goûter vite fait, bien fait !


28 février 2009

Traces (Brigou)

brigou1

 

Un étonnant papillon léger et aérien flotte dans les airs, il s’amuse comme un folichon à licher quelques gouttes de miel dans les fleurs.

Qui aimerait s’accrocher à ses ailes pour se poser de cœur en cœur entre la terre et le ciel ? Qui aimerait franchir la clôture et découvrir le monde ?

 

brigou2

 

A l’aurore sur la plage, la mer a déposé ce merveilleux coquillage coloré. Modeste et sans prix, il s’est transformé en une porcelaine japonnée que l’eau a sculpté et poli jour après jour. Celle-ci semble nous inviter à un voyage…

31 janvier 2009

Contamination (Brigou)

Email du Samedi 24 Janvier 2009

 

Monsieur l’in.orma.icien,

 

.’ai .esoin .e vo.re ai.e ! 

Comme .ous .es ven.re.is soirs , .’ai visi.é ce .ameux ..o. « .e .é.i .u Same.i ». I. s’a.i. .’un en.roi. mervei..eux où .e nom.reux au.eurs viennen. .é.oser de .o.is .ex.es.

Or ce ma.in, une .ar.ie .es .e..res .e mon c.avier a .is.aru ; .es vo.e..es son. .ou.ours .résen.es mais curieusemen. cer.aines consonnes se son. envo.ées.

.u’en .ense.-vous ?

Merci.

Mme MOUX

 

 

 

Email du 26.01.2009

 

Mme

Merci … réussi…. virus arrivé !

M. LEMEL

24 janvier 2009

La Pause du Midi (Brigou)

Claire l’avait rencontré dans le bar « des Amis » voilà quelques mois. Elle travaillait dans le coin et elle venait comme d’habitude à midi boire son thé.

Elle le voyait rentrer dans ce bistrot, s’installer près de la fenêtre et commander son café noir.

Leurs regards s’étaient souvent croisés. Un jour, il lui avait proposé de venir s’asseoir à côté de lui. Elle n’avait pas hésité.

Ainsi la semaine ils partageaient ensemble la pause de midi.

Ils s’installaient à une table légèrement à l’écart des clients. Ils parlaient de plein de choses. Ils riaient de leurs anecdotes de travail, de leurs histoires drôles. Ils s’amusaient à observer les autres clients ou les passants dans la rue. Ils évoquaient le dernier film qu’ils avaient vu au ciné ou le dernier bouquin qu’ils avaient acheté. Ils échangeaient sur l’actualité.

Ils avaient un vrai feeling !

Ensemble, ils n’ont jamais abordé leur vie personnelle, il semblait nécessaire de ne pas mélanger le privé à cette rencontre d’amitié.

.

lesangessontparmisnous


Même si tu ne me vois pas.. je suis là à chaque instant de ta vie…

Profites simplement de l’instant présent.

Remplis ton cœur de tous ces petits bonheurs.

3 janvier 2009

Fiche Signalétique du Défi du Samedi (Brigou)

BrigouPseudo : Brigou

Date d’entrée : le 29 Mars 2008

Nombre de participations : 16

Localisation : Taninges (74440) 

 

Quelques indiscrétions sur cette participante :

 

B  comme Brigitte 

R comme Rousse 

I comme Iris bleus 

G comme Gémeaux du 2e décan  

O comme Ornaise de naissance

U comme Unie depuis vingt-huit ans à Mr Brigou

 

Et aussi

 

B comme Benjamine

R  comme Retraitée dans six ans

I comme Installée en Haute-Savoie depuis l’âge de vingt ans

G comme Gestionnaire dans une institution d’enfants

O comme O +

U  comme Une seule fois maman.

20 décembre 2008

Contretemps (Brigou)

24 décembre à dix-huit heures ; les lutins aperçoivent le message sur la table.

« Contretemps… dois m’absenter ! Signé : Père Noël ». 

La situation est grave. Que se passerait-il si Noël ne pouvait pas avoir lieu ? et si le Père Noël était parti pour toujours ?

Tout est prêt pour ce soir. Jacquot, le chef des lutins, a acheté tous les jouets des enfants. Ludo, le plus jeune, a emballé les cadeaux avec du beau papier et de jolis rubans. Martino, l’assistant, a chargé le traîneau du Père Noël, il s’est appliqué afin que les paquets ne tombent pas quand ce dernier s’envolera. Quant à Léo, il a contrôlé la liste des enfants.

Mais où est passé le Père Noël ? L’heure tourne. Toute la petite troupe décide alors de consulter la célèbre voyante Mme Irma. Celle-ci accepte bien volontiers de leur rendre service, après tout le Père Noël est aussi son ami.

Elle sort sa boule de cristal et après quelques minutes de concentration, il lui semble localiser le Père Noël. Une image apparaît…. Elle voit autour de lui quelque chose de jaune, de grosses taches noires et blanches ! Soudain elle comprend : « il est à l’étable, avec la petite vache ! ».

Les lutins se regardent et se précipitent vers la grange. Le Père Noël est effectivement agenouillé et caresse une vache sur le museau en lui parlant tout doucement :

«  tu vois ma belle, tout s’est bien passé… ton veau est en parfaite santé, occupes toi de lui maintenant, je dois te laisser, il y a des enfants qui m’attendent et je ne veux pas les décevoir. Je file… ».

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