La Weltanschauung du Walhalla (joye)
À Waterloo, William, un wapiti qui parlait wolof partait en week-end avec sa femme Wilma, une wombatte wagnérienne. Il buvait du whiskey avec son sandwich au witloof au wagon-lit.
Sa wombatte, une walkyrie wallonne, traînait au wagon-lit, car elle trompait son wapiti sans méfiance avec un wallaby qui s'appelait Walter. C'était une aventure de raison surtout parce que personne ne devait s'inquiéter des serviettes brodées.
- Whitloof, Wilma ? sursurra William, qui revenait du wagon-restaurant.
- Waouh, William ! s'exclama Wilma. On est déjà à Woluwe ?
- Ouais, brama le malheureux cornu.
Walter, qui se cachait dans les waters, sortit juste avant que William ne franchisse le seuil de leur wigwam d'amour fait de wurtzite et pas de wolfram, ce serait trop dur à croire voire cuire avec son plateau de waterzooi et un wassingue (car un plateau de waterzooi déborde facilement) pour Wilma.
- Walter ! beuglait William. Que fais-tu ici avec ma Wilma ?
- Ben, je suis passé pour récuperer mon Walkman. Je l'ai filé à Wilma lors du match de water-polo, parce qu'il n'est pas waterproof.
- Oui ! gloussa l'impénitente Wilma, comme une wyandotte dans une cocotte (car elle serait bientôt cuite).
D'un coup, William renifla l'air.
- Ça sent le wintergreen ! menaçait-il. Vous deux, vous jouez au whist ? Sans moi ?
Sur ce, Walter brandit le winch qu'il gardait toujours dans sa poche (après tout, c'était un wallaby, hein ?) au cas de sinistre.
- Hein ? cria William, qui se mit à fouler aux pieds le perfide Walter.
Wilma, volage jusqu'au bout, cria "Au secours !" juste avant de tomber par terre raide-morte du coup relou (et fourré) que lui a filé William, le très malheureux gibier qui finirait, hélas, au gibet.