Quand l'eau fait lit... (tiniak)
(à la fin, j'expire)
L’ai tant cherché, mon Vif-Ardent
par les monts, les forêts de cèdres
aux faces d’un dodécaèdre
aux clepsydres d’où bat le temps
Avec mon âme énamourée
mes songes les plus improbables
son visage dans un retable
aux flancs de la nouvelle année
Rien n’y fait ! Sa pensée me hante !
Grande est la faute, pour mon rang…
(ainsi naissent les tragédies)
Mais je puis jurer - sûr ma vie !
qu’il est le seul que j’aie au sang
Un jour que je baignais dans l’onde
il m’aperçut - lui, et son frère…
Depuis, je sais que mon âme erre
à longer ce chemin de ronde
Et ce n’est pas tant son allure
ni sa lignée de nobles sangs
qui veut que j’aime, cependant
bien plus son cœur que son armure
En cet humble et terrible instant
où je sombre, bon gré, mal gré
dans ces flots d’où il m’a aimée
je l’embrasse, mon sacripant !