Défi n° 757 - Keizono - Le défi du samedi

4 mars 2023

Défi n° 757 - Keizono

Nous traversons un champ de maïs. Soudain, un avion fait irruption dans le ciel. Vite asphyxiés par les fumées toxiques répandues, nous sommes contraints de quitter notre planque. L'autoroute est encore loin, les voitures et le bus tout autant.

Oh ! Mais qu'est-ce que tu me racontes ? Tu as foutu mon poisson du Brésil dans la machine à laver ? Non mais, tu es dingue ou quoi ? Je vais t'apprendre à nager, moi ! Ça ne se passera pas ainsi. Soit tu prends tes affaires et tu te barres, soit tu fais un massage cardiaque à ce malheureux !

Cet extrait d'acte de naissance stipule que votre enfant est né. Félicitations ! Oui, vous pouvez dormir tranquilles, nous nous chargeons de tout : scolarité, frais d'habillement, voyages, garantie en cas de maladie, etc. Pour ce qui est du reste, nous comptons sur votre entière discrétion.

Tu peux me passer le sel, s'il te plaît ? Y a pas à tortiller, je ne comprends pas les gens qui salent leurs plats avant même de les avoir goûtés. En plus, c'est injurieux pour celui qui a cuisiné ! Imagine : "Je n'aime pas d'emblée car ce n'est pas assez salé". Enfin, tant que le dessert est bon...

Une dent de sagesse d'ôtée, dix dents de perdues ! J'ignore si quelqu'un aime les dentistes. Comment peut-on supporter de payer un médecin qui vous triture l'intérieur de la bouche pendant une ou plusieurs heures ? Un mal nécessaire, hélas.

Effrayée à l'idée que toutes ces eaux puissent déborder ! Vous imaginez vos livres, noyés ? Cette marée sans mots, cette mer dénuée de phrases, ce monde abrupt ? Bon dieu, mais tu as mis le réveil à quelle heure là ?

Le dimanche matin, les croissants sont toujours bons. Même si votre boulanger a une sale tête, même si un rat vient à passer, même si son haleine et son tablier laissent à désirer. Vous serez toujours heureux : c'est dimanche matin.

L'homme-chien avait tout bouffé sur son passage. La ville tremblait, le sol se craquelait. Il était dangereux de mettre le nez dehors, surtout par ce mois de février.

Elle avait de beaux cheveux, roux et flamboyants. J'adorais la regarder passer chaque matin, sentir son parfum à la fois puissant et discret. Je n'ai jamais su d'où elle venait, qui elle était, cette femme-là.

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"Noctuelle" est bien là ! A vous de le trouver...