Méandres (TOKYO)
Je voudrai écrire un livre qui vous maintienne dans un état d’innocence, qui vous procure une douce joie. Un livre sans méandre, un fleuve tranquille qui vous irrigue comme le Nil irrigue l’EGYPTE.
Un livre fleurs aux milles parfums d’une subtilité inouïe
Vous viendrez en kimono rouge votre regard ricochant sur la mer.
J’attendrai votre rire sonore éclater, alors je soulèverai mon chapeau le lancerai par-dessus le balcon.
Une large coulée de soleil dans votre dos annoncera la fin du jour.
Le livre ne sera pas comme tous les autres, un arbre aura pousse en son milieu et des milliers d’oiseaux jacassant se cacheront dans vos cheveux .
Le livre aura enfermé le printemps si longtemps que vous pourrez entendre craquer les bourgeons
Qui tenteront de se frayer un chemin jusqu’à votre oreille.