À chaque mouton son pré (Cavalier)
Tandis que se lasse la Rivière
Quand Elle s’ emboucle et se déplie
Jusqu' aux esses des grands moulins
Tandis que le jour doucement prépare ta soirée
Et ne traîne plus comme un appât
Tandis que la Rivière se lasse
Sous le soleil faiblissant
L’ été se suspend par dessus les peupliers
En figurines de papier
Tandis que des profondeurs de l’onde
Des poissons alphabet
Bondissent sous tes yeux
Les maisons éclatées rendent une image
Plus rêche à ton oreille
Aux sons de mille cloches
Tandis que la forêt s’ assombrit
D’ une volonté d’ombrelles en sommeil déjà :
À chaque écho son ruisseau
À chaque mouton son pré
À chaque collerette sa fleur
À chaque frondaison son arbre
Et toi … ma Douce
Assise sur mon panier de pêche
Tu lis ici
Encore un peu
…