Défi #740
Oui, je sais, je sais...
J'aurais pu dire "Tungstène",
comme tout le monde !
Sauf que ça commence pas par W, alors...
Wolfram
Auraient vu leur vertu prendre un gadin
Laura ; Walrus ; TOKYO ; joye ; Nana Fafo ;
tiniak ; Kate ; Joe Krapov ; bongopinot ;
Un jardin extraordinaire par bongopinot
Une pente de gazon
Met en valeur un édifice
Ou une belle bâtisse
Et je regarde l’horizon
Ce magnifique jardin
Et au loin un château
Dans ce paysage si beau
Vertige du vertugadin
Un parc entouré d’arbres
Où se détache ce monument
Pour un merveilleux moment
Un paradis sur la terre
Un jardin à la Française
Où se baladent mes yeux
Dans le ciel bleu et le soleil de feu
Qui doucement m’apaise
Prix de vertu et gadins badins ? (Joe Krapov)
Mais, bon sang de bon soir, quel crime a-t-on commis pour qu’on nous enfermât sous ce vertugadin ?
Et, saperlipopette, à cette bonne dame super-lisse et proprette, qui eût pu supposer cette vie foisonnante sous le jarnicoton de ses jupons tout blancs ?
Le monde est-il soumis à la ventripotence, à la toute-puissance des instincts, du bas-ventre, du tripotage, de l’attirance, du fricotage, de l’indécence ?
Stupre et Fornication ne sont-ils pas au fond le Dieu et la Déesse qui régissent le monde ? Et celui-ci ne serait-il pas qu’une fête à scrong-neuneu ?
Foutriquets, merveilleuses, dandys, gandins, luronnes et fiers godelureaux dès matin se lutinent et s’allument pour que le soir pénètre en un lieu très secret une tête de nœud à grimper aux rideaux, un vitupérateur qui pisse sa chronique, un jeteur de gourme à gourmette, un jean-foutre, peut-être. Tout est fait, diantre, pour qu’on entre dans cet antre dont Eros est le chantre !
Pour la bignole rousse comme pour la reine de Prusse, ô l’étreinte, ô l’étrenne ! Mazette ! Le manant se voit dans la gazette des gagnants-gagnants, détrônant Don Juan, poussant Casanova dans un cul-de basse-fosse alors qu’il n’a produit rien de très étonnant : tout juste répondu à l’appel de nature et peut-être hérité d’une progéniture !
Fichtre ! Dire qu’il nous faudra appeler cela « Papa » !
D’un suivez-moi-jeune homme à ce bonheur-du-jour, ne serait ce pas là, pourtant, ce poussage de verrou aux orties fragonardes, tout ce qui met du sel à l’aventure humaine ?
En attendant, ventre saint-gris, c’est moi ici qui dois supporter la prison mais croyez moi, morbleu, dans neuf mois, je sortirai. Et il se passera un certain temps avant que j’aille m’intéresser à ce jeu de dupes, « voir sous les jupes des filles » !
Toujours en vertu (Kate)
Toujours en vertu
En vertu
De l'article un
Garce ne sera point
Femme aimante
Présence bienveillante
En vertu
De l'article deux
À tes enfants
Même dédaigneux
Voire hargneux
Te dévouera
Sans le moindre fracas
En vertu
De l'article trois
Droite
Comme il se doit
Point de soupirant
N'entretiendra
Et aucun amant
Ne t'enlèvera
En vertu
De l'article quatre
Passionnée de cuisine
Ménage
Couture
Jardinage
Reliure
Pas de magazines
En vertu
De l'article cinq
Naturelle et vamp
Qu'un clin d'oeil requinque
Sachant tenir ton rang et la rampe...
Hein ?
Quoi ?
Ça va pas bien ?
En vertu
De quoi ?
De tous les gadins
Donnés et reçus
De tous les gradins
Dégringolés
Du temps perdu
À aimer
Sans gaine ni vertu
Si souvent
Décevant
Mais les amours perdues
D'un an ou d'un matin
Ont fait vibrer
Vivre et aimer
Et les législateurs
Des affaires de coeur
Sont depuis longtemps déchus
Et quant à la vertu...
J'y viens - c pô l'titre 😁 (tiniak)
Verrais-tu quelconque objection, Aimée-de-Loin
qu’à chaque instant hors de ta voix, je me transforme
en quelque précieux accessoire
qu’ajouterait ton cœur sans gain à ton boudoir ?
Et devenir… ce papillon qui te fera battre les cils
tirant du violet au marron dans les œillades
et des bordures au charbon, pour la parade
à ton retour en ton hôtel de centre ville
Rigole à l’ourlet de ta joue, ce mascara
qui t’aura écharpée d’un coup, à la bonne heure
dans un mélange d’acajou et de vapeur
après avoir pensé à nous, durant le spa
Tour à tour, lacet pour la tresse, à la cheville
ou à l’entour de ton poignet, à ton bagage
n’attendant que d’être délié de ton corsage
du geste simple et désuet que font les filles
Un talon plat de mocassin ?
Une ceinture à ton bassin ?
Un mouchoir au creux de ta main ?
Dis-moi… Dis-moi !
‘Gloria’ dans tes écouteurs ?
Non, bien sûr ! Un bouquet de fleurs !
Un œillet de plus au classeur ?
Dis-moi… Dis-mois !
Aboi surgi de sous la lune en mi bémol
Debussy égrenant sa brune - et, at coda
déclinant sa verve importune à tour de bras
(sans l’idée - jamais ! qu’à Béthune, il ne mène à aucune école)
Dinguerie gothique au majeur ?
Trèfle magique à l’âme en pleurs ?
Dis-moi… Dis-moi que j’en rapproche !
Il me vient soudain un idée dont tu vas rire…
N’étant que satisfait de ces tendres largesses
que savent prodiguer tes swings à mon endroit
il me reste un vertugadin, autour de toi
pour me déployer sur tes reins et voir… tes fesses !
La bonne Pomme (Nana Fafo)
Petite pomme d'amour.
Vers Tugadaim
Vers Tugadaim, c'est la saison des pommes
bonne et tout de vers on en consomme
"Vers Tugadaim, tu trouveras un nouveau chemin"
sonné, le choc envoie un message du destin
Vers Tugadaim, Ronchonchon s'est alors rendu
d'un bourrelet sur les hanches juste vêtu
Vers Tugadaim, des restanques il enjamba
sur topiniaires-topiaires, il trébucha
Vers Tugadaim, tenue inadaptée il comprit
qu'obstacles sur son chemin le laisseront meurtris
Vers Tugadaim, il s'est pris un gros gadin
lorsqu'un daim le hêla en haut des jardins
Vers Tugadaim, il paraît que les daims rapent
au rythme du hip-hop et ces vers dérapent
Vers Tugadaim, Ronchonchon comprit le message
chaque route, "rest'ouvert aux apprentissages !"
Vers Tugadaim, rame, rime et dépasse-toi
en essayant de ne pas faire n'importe quoi
Vertu gadin, ce n'est pas pour ronchochon
pomme aime, poème, le rend gronchon.
oh label pomme
Belle lecture pouète pouète
Le bal (TOKYO)
Non mère je n’irai point à ce bal, c’est pire qu’un rhum de cerveau.
Epargne moi ton romantisme Rose tu veux donc finir vielle fille ?
Pour rencontrer qui ? des sales gamins de vingt-quatre ans, des allumés tendances mystiques.
Mère je voudrai faire table rase du passé, je suis prête pour une nouvelle voie.
Mais enfin rose toutes les adolescentes ont envie d’être regardées, admirées.
Parlons-en de mon allure avec le port de ce vertugadin.
Mère je déteste la silhouette que j’ai avec ce foutu filet de pêche .j’aurai du t’interdire de lire ces romans et surtout le Frankenstein de mary Shelley.
C’est toi mère qui me l’a offert ce livre.
C’est alors que mère c’est servi son cinquième verre d’eau de vie. Elle tomba raide sur le parquet de bois comme un pot de fleur à l’envers. On pouvait voir son ridicule vertugadin.
Je regardai la bouche de ma mère d’où s’écoulait un filet de salive.
Le seul remède à cette cuite c’était le sommeil je l’a trainé par les pieds jusqu’à sa chambre. On pouvait l’entendre ronfler.
J’aurai bien aimé retailler sa robe à grands coups de ciseau pendant son sommeil et suspendre comme un abat-jour dans le grand salon son vertugadin au plafond. Mais magnanime j’ai préféré quitter la maison avec deux idées en tête , ouvrir ma boutique de couture et faire porter un pantalon à toutes les femmes de ma génération.