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Le défi du samedi
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4 juin 2022

Welcome to Zion (maryline18)

 

Quand "IL" lut : Zion, des images d'horreur prirent d'assaut son cerveau meurtri. Assis dans la navette allant vers le maudit parc, il se laissait envelopper par ce nuage de pensées bicolores, lourdes de nostalgie. La pluie ne tarderait pas...

Il se repassait quand mème le film de leurs plus beaux jours. Il y avait déjà vingt ans, et pourtant... Il lui semblait encore sentir la chaleur de ses baisers. Pourquoi lui avoir offert ce stupide voyage pour leurs noces ? Jamais il ne guérirait de cette culpabilité destructrice.

Il haÏssait ces rôches rouges, bien que magnifiques, ainsi que ce cours d'eau qui, charriant à tout jamais les quelques effets emportés par "ELLE", le jour du drame, le narguaient.

Elle était jeune et brillante, il était devenu prématurément vieux et idiot. Que lui importait donc à présent ce panorama ? Il n'y aurait plus d'autre excursion, non, plus aucune autre, voilà ce qu'il ruminait. Il aurait le courage cette fois d'aller la rejoindre, le courage de sauter dans ce gouffre qui lui aura décidément tout pris. Il écraserait, insignifiante, dans sa chute, jusqu'à cette frêle illusion d'une vie possible sans (son) amour.

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Commentaires
Y
Les couples très unis et depuis longtemps ne peuvent pas vivre l'un sans l'autre. L'absence est tellement insupportable que celui qui reste n'a qu'une envie : rejoindre l'autre dans la mort. Je comprends cela. Ton texte reflète tout à fait ce que je ressens Maryline. Il est poignant et très beau. J'aime bien "la pluie ne tarderait pas." Cette phrase marque l'accord entre la nature qui pleure la pluie et la désespérance de l'homme.
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W
Déchirant, comme l'absence...
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E
ah c'est trop triste, et très romanesque, merci pour la belle chanson
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J
Jolie chanson, et tu as bien capté les émotions dans ton texte !
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L
ton texte me fait penser à la chanson de Reggiani "il suffirait de presque rien"<br /> <br /> https://www.youtube.com/watch?v=kKsxiwgKShA
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M
Les lys me donnent la migraine...
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J
Décidément cette semaine personne ne s'illusionne... sur la possibilité de trouver des lys dans la vallée... où ne semblent couler que les larmes !
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L
on peut vivre sans amour<br /> <br /> mais c'est... difficile
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K
Même les beautés de la nature ne peuvent combler le manque de l'être aimé : illustration parfaite du romantisme... Belle alliance du piano, de la voix et de la tristesse : quel plaisir de te retrouver, Maryline !
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