Nous ont foudroyés
Vegas sur sarthe ; Laura ; Walrus ; TOKYO ; Kate ;
Yvanne ; Lecrilibriste ; joye ; bongopinot ;
Aphorismes et périls ! (Joe Krapov)
C'est vrai : plus on avance en âge moins on utilise le verbe "pogoter"
- La Femme est l'avenir de l'Homme ! C'est elle qui l'illumine parce qu'elle lui apporte la lumière (lux en latin)
- Et donc, Joe Krapov ?
- Vive la lux-ure !
- Sors d'ici immédiatement !
Il faut définitivement préférer "Lettre et le néon" de Vegas-sur-Sarthe à tous les écrits sartriens. D'ailleurs Camus lui-même les fuyait comme la peste car ils lui restaient étrangers.
Quand on lui a posé la question "De quelle couleur sont les souvenirs ?" Alois Alzheimer a répondu : "Je l'ai su mais je ne m'en souviens plus."
Le Cupidon de la Saint-Valentin a tiré une volée de flèches : quatorze fées vrillées ! Ok, je sors !
C'est rageant de ne pas trouver ce qu'on cherche sur Internet quand on voit tout ce qu'on trouve et qu'on ne cherchait pas !
La musique et la poésie sont le contrepoint de la folie des hommes. Mais cette derrière court toujours, telle une dératée sourde ou un canard sans cou !
Sur le confinement : « Les vieux sortent parce qu'ils en ont marre de respecter la chanson de geste d'Alain Barrière, les faits et gestes du garde-barrière et même les jardins du casino Barrière !
Les vieux sortent parce qu'ils ne se mouchent pas du coude à usage unique ! ».
Je n'ai encore une fois pas tout compris ?
- De quoi nous plaignons-nous ? Nous ne sommes pas confinés sous la cendre, nous !
- Oui mais nous dansons sur un volcan, Joe Krapov.
- Exact ! Comme une patate en ce qui me concerne !
- Sous la cendre ?
Merci de ton invitation mais n'oublie pas que je suis vegan !
- Et moi végétalienne !
- Moi je suis abstème !
- Et moi allergique au gluten !
- Moi simplement flexitarienne.
- Vous êtes chiant·e·s, surtout, oui !
Il faut tout ce questionneMENT
Pour démêler bon grain d’iVRAIe !
Il y a encore des gens qui essaient de construire le meilleur des mondes sans voir que 1984 est déjà derrière nous ! Ou que les deux sont déjà là !
De Michel Onfray j'ai lu récemment "Les Avalanches de Sils-Maria" : toute la pensée de Nietzsche résumée en cinq phrases, ça fait faire de sacrées économies de lecture. Dommage que j'ai déjà oublié les cinq phrases depuis !
Sic transit Gloria Lasso ! Copyright opera mundi !
Il y a des gens qui cherchent fortune autour du Chat noir et qui ne rencontrent... que Ninib peau d'chien ! ;-)
On devrait les jeter du haut d'un avion avec leur parachute doré : je suis sûr qu'il ne marche même pas, ce truc, et qu'ils s'écraseraient au sol !
Finalement un blog entretenu quotidiennement avec de l'écriture et des images montrant des moments de vie humaine, c'est un concept qui mêle bouteille à la mer et pochette-surprise. Et pourtant nous ne sommes ni naufragés sur une île déserte, ni à la fête foraine tous les jours !
Vivent les décroissants au beurre !
On commence par se disputer pour une dinde puis après on échange des marrons. C’est classique, non ? Surtout à Noël ?
Faire flèche de tout bois contre Amazon, quelque part, c'est normal, non ?
C'est ça le drame : on n'est plus que des internautes, des auditeurs au bout du fil, une part de pourcentage dans un camembert qui sera oublié dès après lecture du sondage. Des asticots, quoi !
L'insouciance des passagers du Titanic n'a d'égale que la solidité des icebergs. Heureusement que le réchauffement climatique de la planète va les faire fondre et que nous pourrons vivre bientôt dans un monde sans danger !
"Polenta et tartiflette", on dirait un titre d'Exbrayat ! Alors que "What a Wonderbra world !" ça évoque plus San Antonio que Louis Armstrong !
Ah oui, c'est vrai, Le Catalogue des Trois cuisses où ces dames se déshelvêtent et celui de la Redoute nous ont bien ad-r-oubés !
"Tous les Défis du samedi sont difficiles" commente l'éléphant qui habite un magasin de porcelaines et à qui on vient d'offrir un yoyo !
Quelle coïncidence ! Il y a quatre ailes dans le mot libellule ! ;-)
La cuisine c'est comme le bonheur ! S'il y avait une recette infaillible tout le monde serait heureux sur terre. Il faut ajouter des larmichettes, des suppléments d'âme, une touche personnelle, laisser mijoter, retirer du feu, saisir au bon moment, créer l'ambiance adéquate... C'est un boulot de navigation où l'on est seul sur le pont ! Et ça explique pourquoi parfois, le cuisinier, quand il est à l'abri des regards, s'ouvre et se réchauffe une boîte de cassoulet industriel pour souffler ! ;-)
Tant que l'oeil n'est pas dans la tombe à regarder Caïn, on peut dire que tout va bien !
« La Lorelei, malgré son bon coup de Rhin
N’a pas le pied marin »
« C’est après avoir choisi le métier d’en-seignant qu’on s’aperçoit de l’utilité du sparadrap d’Archibald (Haddock of curse) »
Le tatouage est une façon silencieuse de faire du tintouin au Congo ! ;-)
On ne s'attendait pas à se retrouver dans le port d'Amsterdam mais pourquoi pas ? Tant qu'on ne nous tranche pas le cou avec la francisque à Brel, je n'ai rien contre la poésie voyageuse !
OK, je sors, il est vraiment mauvais, cestuy calembour-là, reine !
- Un maître du barreau, c'est celui qui t'évite de te retrouver derrière !
- Derrière quoi ?
- Derrière les barreaux. Ou Gros Jean comme devant si tu préfères !"
La tradition du comique troupier est restée vive en France : ils viennent défiler sur les écrans tous les cinq ans. On appelle ça les élections présidentielles. Mais ils sont de moins en moins drôles ! ;-)
On mène sa barque comme on le peut, les vagues sont fortes, les récifs dangereux...
Quelle lutte est-ce ! C'est, au fond, un pari : fluctuat nec mergitur !
La société demande qu'on sache bien écrire et bien parler "comme tout le monde" alors que l'essentiel dans la vie c'est le silence qui suit l'interprétation d'une oeuvre de Mozart ou accompagne un coucher de soleil !
Quand les gens vous font visiter leur maison ou leur appartement, ils ne vous font jamais entrer dans la chambre. Soit parce que c'est un lieu où ils font des choses pas très catholiques dans un silence parfois religieux ou pas, soit parce que le lit n'est pas fait et que la pile à lire menace de s'écrouler.
Morale entendue sur le GR 34 (le sentier des douaniers bretons) : God save the kouign amann !
***
C’est fou ! Quand je transforme mes fulgurances en liste d’aphorismes, elles ne me font plus rire ! Alors que sous forme de commentaires de billets de blogs elles me font me bidonner comme jamais !
Son bandana rouge par bongopinot
La fulgurance de ses mots
Tel un feu d’artifice
Ses fêlures ses cicatrices
Rendent ses textes vrais et beaux
Ça me touchait en plein cœur
Sa gouaille son verlan
Ses phrases rouge sang
Prennent de la hauteur
Et il tape dans le mille
Avec Pierrot et Manu
Et Elsa et son frère disparu
Ses écrits sont habiles
Humour ou phrases assassines
Font un boucan d’enfer
Avec les rimes il a la manière
Mais c’est bien la vie qu’il dessine
paf ! la participation (joye)
Avant de vous en aller, permettez-moi de vous raconter la jeune boxeuse dont vous voyez la photo dans la vidéo.
Elle s'appelle Ava Knight. Elle est née en Californie en 1988.
Elle est connue comme "La Dame de la Boxe" parce qu'elle ne dit jamais des gros mots et elle est toujours polie.
Sur 26 matchs, elle a eu 5 KO, 14 décisions, et 5 matchs nuls.
Dans toute sa carrière, elle n'a perdu que 2 matchs.
Son record comprend un titre international.
D'autres détails ici et ici (mais en anglais, désolée).
🥊🥊🥊
Foutu téléphone ! (Lecrilibriste)
Fulgurance d’un appel téléphonique
Qui plaque ses griffes acérées
Sur mon sommeil
Non !!! Ne pas lâcher ce rêve
Où le sable coule entre mes doigts
Je viens de tracer un chemin de sable
Est-il assez large pour passer
Autour de cet espace rempli
De je ne sais quoi ?
De l’autre côté une avenue borde l’espace
Ce serait plus pratique pour circuler
Mais c’est le chemin qui me préoccupe
Et voilà que Nadine débouche en vélo
Pédalant comme une folle elle crie
C’est bon, regarde je passe !
C’est vrai que c’est assez large
Pour circuler à vélo
je la vois déjà au bout du chemin
Qui lève les deux jambes
Comme lorsque nous étions enfants
Quelle pêche !
Mais il faut laisser Nadine pédaler
Et se lever pour répondre à l’intrus
C’est déjà l’aube
La lumière joue dans le trou du volet
A lancer un rayon où dansent des poussières
Je décroche au moment où la sonnerie stoppe
j’oublie mon rêve et me lève pour de bon
il est parti et ne reviendra plus.
Flashback. (Yvanne)
Comme un éclair
Une fulfgurance
Elle ressurgit
Cette souffrance
Qui hante mes nuits
Mes insomnies.
Elle frappe avec violence
Brise ma résistance
Elle est là, tapie
Inonde mon esprit
Une lueur, un incendie
Revoilà la peur engloutie
Toujours avec constance
Elle griffe l'innocence.
Dans le vacarme du silence
Revient comme un boomerang
Cette blessure d'enfance.
Fulgur, fulguris (Kate)
Fulgur, fulguris, la foudre, en latin
Un mot venu du plus lointain
Lumineux comme de mai ce matin
Graphisme inouï des ombres
Un signe, un nombre
Ravissement des objets
Aller alors en forêt
Nourrir ma réflexion
Capter des émotions
Et laisser ma lecture
Faire écho à la nature
Un cheval, en revoilà
Grâce au hasard
Une musique, une conjecture
Ramenant à la question de la fourbure...
Participation de TOKYO
Un cheval d’abord
Un cheval qui court
Et chasse le DIABLE
Puis le vent Monsieur
Le vent qui chasse le diable
Et qui a une façon de revenir du passé
Où j’héberge mes secrets.
La où personne ne rentre
Un parfum de femme
Comme une fulgurance
Le sourire de ma mère
Qui reste la seule prière de mon passage sur terre.
Monsieur souffle sur la bougie
Enterre mes larmes
Où je me suis noyé tant de fois.
Je volerai cet éclat de marbre oublie dans la chapelle sixtine
Par un Michel ange furieux
Mais le cheval ruse et redistribue les cartes du destin.
La lumière jaillira! (Walrus)
Ce titre est celui d'une des premières chansons de Jacques Brel. Lui, il était dans le bon. Mais moi...
On ne devrait jamais se fier à sa première impression !
Quand le mot de la semaine m'est venu, je m'apprêtais déjà à vous parler de ces idées de génie qui vous tombent dessus avec la rapidité et la violence de l'éclair, et à assimiler ça à une fulgurance...
Tout faux !
Quand la participation de Laura m'est parvenue, bien dans les temps comme d'ordinaire (bien que pour une fois Vegas lui ait coupé l'herbe sous le pied), mon attention a été attirée par le lien vers le CNRTL qu'elle y avait joint.
Et paf ! On y apprend (enfin, moi en tout cas) que cette fameuse fulgurance n'a rien à voir avec la soudaineté et la vitesse de propagation de l'éclair comme je l'imaginais bêtement, mais exclusivement avec sa luminosité, acception vérifiée dans une flopée d'autres dicos (dont on se demande à la lecture s'ils ne se copient pas les uns les autres...).
Du coup, adieu veau, vache, cochon, couvée ! Tout mon brillant échafaudage se retrouve par terre et comme je ne peux espérer que d'ici samedi l'usage, ce puissant auxiliaire de ceux qui ne se préoccupent pas des subtilités de notre beau langage et confondent allègrement pérennité et perrénité, n'aura pas eu le temps de faire prendre mon rêve pour une réalité, j'abandonne donc mon projet.
Ouais, je sais, pour ce qui est de botter en touche, on peut me faire confiance !
Une autre fois, peut-être ?