Cannelle et les baratineurs (Laura)
Comme beaucoup de femmes, Cannelle s'est laissé séduire et même avoir par des baratineurs mais moins que d'autres. Car Cannelle a vite préféré frapper à la porte d'un geignard plutôt qu'à celle d'un vantard(proverbe qu'on m'a dit de ch'nord). Elle demandait aux hommes d'être actifs et de lui faire l'amour. Eventuellement après et entre deux, on peut parler. Cannelle a montré à son mari son talent en psychologie pour certaines de ses relations professionnelles malhonnêtes. Ils ont vite repéré tous les deux un baratineur de leur entourage qui a emballé toutes les femmes de la famille: il était beau(selon leurs critères), câlineur, prolixe en compliments et intentions visibles alors qu'elle et son mari faisaient des choses plus profondes qui ne voient que si on veut les voir.... plus tard peut-être... pas encore à ce jour. Sa mère avait beau lui dire qu'un bon coq n'est jamais gras, elle savait bien et a vite prévenu son mari, que sa mère ne l'aimait pas. Elle fait semblant. Cannelle ne sait pas faire ça. Son mari n'était pas beau et s'en accommodait bien comme de sa calvitie. Il croyait en lui et avait eu de belles femmes car "un homme dégarni devant, pense bien; un homme dégarni dessus, baise beaucoup et un homme chauve ne pense qu'à baiser." Cannelle a découvert, après sa mort, qu'il y pensait encore plus qu'elle le croyait.