13 novembre 2021

Défi #690

 

 

Un qui cause tout seul ?

 

Galimatias

 

6902

 

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Mon sac ou mon sac, c'est selon. (Yvanne)

 

Je ne vais pas être très originale c'est certain mais mis à part mon sac à dos quand je vais en balade, je ne vois pas plus fourre-tout que mon sac dit à main porté d'ailleurs à l'épaule et qui a plutôt l'air d'une besace. Toujours une histoire de sac quoi !

Mon sac me suit partout et même à la maison, je l'ai à l'œil. Je n'en change pas comme de chemise, vous allez comprendre pourquoi. M'en fiche qu'il ne vienne pas de chez...ou de chez...Moi, ce que je lui demande, c'est d'abord de me plaire bien sûr. D'être passe-partout et d'aller avec tout (je parle vêtements et chaussures) aussi il est surtout noir l'hiver et beige l'été. Des couleurs moins classiques m'obligeraient à vider mon sac pour en changer et ça, ça me casse la tête.

Je veux qu'il soit solide ce sac, pratique et peu salissant. Ou bien, dans ce cas, pouvoir être nettoyé facilement, pour le sac d'été notamment. Et puis, il faut des poches, encore des poches dans son ventre - d'ailleurs j'y ajoute fréquemment des petites trousses parce que des pochettes intérieures il n'y en a jamais assez. Et qui ferment avec fermeture éclair. Pour ne rien perdre parce que, le pauvre, il est toujours plein comme un œuf.

Plein de quoi me direz-vous ? D'abord, les indispensables : papiers, porte-monnaie, carte bancaire, chéquier et cartes de fidélité pour les magasins (je ne sais pas vous, mais moi, j'en ai un tas!), trousse à retouche-maquillage bien garnie mais là je ne vous ferai pas l'inventaire.

Puis l'accessoire de la vie moderne dont on ne se sépare plus, le téléphone portable parce qu'un mari, ça ne peut pas rester seul une matinée sans avoir besoin d'un conseil. Et il garde aussi, mon sac, tout au fond, mes trésors : le coquillage rapporté de classe de mer par mon fils aîné (il a 53 ans) un minuscule lapin en peluche de mon cadet, (40 ans) une très petite statue de la Vierge de Lourdes donnée il y a …60 ans par ma grand-mère, mon chapelet en nacre de communiante. Non, non, je ne suis pas une catho acharnée, mais bon ! Fétichiste ? Non plus. Pas trop. Besoin seulement d'avoir avec moi ces objets porte-bonheur, c'est tout.

C'est tout ? Non ce n'est pas tout dans mon sac fourre-tout. Un petit sachet noir fermé par un lacet noir cache, devinez quoi ? Un pendule. Pourquoi un pendule ? Non, non je n'ai rien à voir avec Madame Irma., ou madame Soleil. Mais il fut un temps où la vibration des ondes m'intéressait. Bref, une toquade, une fantaisie idiote. Mais il est très joli ce pendule alors je le garde avec moi. Et puis hein peut être qu'il m'apporte des ondes positives.

J'y place aussi un carnet avec un stylo accroché pour noter une idée, une belle phrase, un mot. Et toujours, un livre. On ne sait jamais : si j'étais coincée quelque part, je pourrais toujours lire un poème, une nouvelle. Il y a tellement de livres à lire qu'il ne faut pas perdre de temps et c'est un tel bonheur !

Tiens j'oubliais : il y a aussi mon appareil photo miniature bien utile quand l'occasion se présente de capter un paysage, un coin de rue, une fleur, un animal etc...qui me plaît. Et tout au fond de mon sac se trouve un autre sac en tissu soigneusement plié qui me dépanne pour une petite course.
S'y logent aussi des lunettes de soleil et un petit parapluie pliant.

Voilà. Je pense avoir fait le tour de ma musette. Un joli mot : musette. On devrait l'employer plus souvent. Maintenant je vous demande : à votre avis, combien pèse ma musette ? Posez la question à mon époux : il lèvera les yeux au ciel ! C'est tout dire.

 

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Mon fourre-tout par bongopinot

bo

 

Je l’appelle mon fourre-tout

C'est mon merveilleux bloc-notes

Un désordre de mots un peu fous

Qui me passent ici et là par la tête

 

J'inscris des phrases

Des mots entendus

Qu'ils soient gris ou roses

Pensée sage ou parole inattendue

 

Et au gré de mes envies

Je sors de petits écrits

Sur des bouts de vie

Pour le samedi défi

 

Je le feuillette de temps en temps

Pour y mettre un peu d’ordre

Je souligne l’important

Pour surtout ne rien perdre

 

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De quoi faire un fourre (joye)

À tout hasard, je voulais, à tout prix et contre toute attente, en toute liberté, aller à toute vitesse à toutes jambes et à tout bout de champ tout à l’heure; tout le monde a tout de suite tout compris. De toute façon, je les ai remerciés en toute franchise de tout coeur. Tout un chacun dans le tout Défi sait tout à fait que c’est tout...

dans le sac

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Toi ô mon sac (JAK)

 

Toi mon sac, ce havresac  contenant mille recours
Mon compagnon chéri des fastes et ténébreux  jours

Sac de plage décontracté, par moi travailloté avec tissus récupérés

Sacs de Ville, toute une flopée, avec dedans, lové, ce charmant  ajout pratique, utilitaire ,
Ce  petit sac-trousse, redondant, et zippé regroupant tous les  inévitables  indispensables :

Identité, cartes de toute race, bancables
Ou de fidélité, et autres ,

 pochette   à ne surtout pas transvider utile   pour permuter selon l’humeur
Du jour, de la saison, ou d’une robe, la couleur.

Et puis et puis

Sac de cérémonie strict et tenu  d’une main ferme

Sac de bal pour twister dans lequel est glissé  l’indispensable
en cas de  rencontres inopinées

Sac bandoulière pour mon très  cher ordi- portable

Sac de voyage,  me transportant   dans des  ailleurs

Et j’allais  taire ,  celui pour  moi sacré, et  dont je suis totalement toquée
celui où je cache mon reflex pour photos passionnantes , moments de vie à éterniser

Sans vous sacs je ne suis plus, plus qu’une fiche-molle,  ridicule toupie

Alors, pourquoi à longueur de temps, oh ! mes idoles., je vous  cherche éperdue ?  

Et  je râle et puis  soupire,   souvent  il m'arrive d'en transpirer!
Mais où l’ai-je donc rangé ou plutôt abandonné ?

Sont-ce quelques œstrogènes malveillants qui pour  me nuire, perturbent ainsi les  jours
où je perds tout mon temps à  tenter  de vous trouver,  ne sachant plus ou je vous ai posés.

Quelle  transcendante et maligne femme  pourra enfin me  le dire ?

J’attends avec impatience qu’elle me tienne  au courant

Avant que je ne devienne timbrée, toquée,
en un mot totalement parano siphonnée en manque de mes complices

 

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Les Dialogues énervés de Cidpla et Zomu. 1, Fourre-tout (Joe Krapov)

- Qu’est-ce que t’as mis dans ton fourre-tout ?

- Un grand coupe-choux,
Une intégrale de Fu-Manchu,
Le plan de la ville de Tombouctou,
Un bulletin de vote « Philippe Poutou »,
Une photo d’Anquetil et Poupou
Si vite prise qu’elle est toute floue,
Une histoire de Pif et Doudou,
La laisse pour sortir le toutou

Et un brouilleur d’écoute ;

Un Bibi Fricotin et Razibus Zouzou,
Une Africaine sans son boubou,
Une viole au-dessus d’un nid de coucou,
Un extraordinaire joujou,
Trois proverbes bantous et un piège tabou,
Un vieux gourou tout mou né à Pleumeur-Bodou,
Un Rodrigue en courroux

Et un brouilleur d’écoute ;

DDS 689 Riquiqui et Roudoudou

Une carte postale de Kourou,
Deux pots de lait de ma nounou,
Un coloriage de Riquiqui et Roudoudou
Un coquillage que j’ai ramené de Poulennou,
La grille des accords de « Zouzou »,
L’78 tours de « Frou-frou »,
Les gants de boxe d’un kangourou,
Une statuette de Mobutu
Importée de Ouagadougou,

Et un brouilleur d’écoute ;

Un brancard de pousse-pousse,
Un flacon de pousse-mousse
Un pigeon qui roucoule,
Un plan de La Bourboule
Vingt-six graines de coucourde,
Le dévédé de « Loulou » (de Pialat),
Ma place pour Guingamp-Rennes au stade du Roudourou

DDS 689 le-stade-de-roudourou

Et un brouilleur d’écoute ;

Une soutane de Desmond Tutu,
Les clés de ma belle Subaru
Mon carnet de rendez-vous doux,
Un veau d’or pas toujours debout,
Un culte de vaudous aux livres de Debord,
Toutes les paroles de « Viens Poupoule »
Et celles d’un hymne zoulou
Qu’a écrit Georges Pompidou,
L’enregistrement du glou-glou
Que fit le Titanic après avoir cogné l’igloo.

- Je crois que c’était plutôt un iceberg. Qu’as-tu mis dans ton baise-en-ville ?

- J’y ai mis le chien des Baskerville,
L’adresse du Lapin agile,
Un CD de Philippe Lavil,
Le gars qui met les nerfs à bout
Rien qu’en tapant sur des bambous
Et « Le Désir d’être inutile ».

- C’est d’Hugo Pratt, je le connais. Qu’est-ce que t’as mis dans ta sacoche ?

- Toute ma collection de vide-poches
Et un éléphant plutôt moche
Qui n’ fait qu’à r’garder la téloche

Et un brouilleur d’écoutes

- Qu’est-ce que t’as mis dans ta valise ?

- Mon fourre-tout, mon baise-en-ville, ma sacoche, mon piano et ta ringardise !
Est-ce que j’t’en pose, moi, des questions,
Espèce de fouine ?
Est-ce que je fourre mon nez partout ?
Sacré boudiou !
Est-ce que j’te brouille l’écoute, andouille ?

DDS 689 Placid et Muzo

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Le scaphandre et le papillon (maryline18)

 

Est-il raisonnable de chercher après "perdu" dans un fourre-tout aussi profond...? Plus j'y descends, plus il y fait noir, plus il y fait froid. Des poissons partagent mon espace. Ils ont beau ouvrir la bouche, aucun son n'arrive jusqu'à moi, bien sûr.

En scaphandre, je glisse entre les vestiges d'une enfance ignorée de la surface. Je n'entends déjà plus le ressac. Le Capitaine qui a sabordé ce triste bateau échoué, n'était qu'un pirate. Il a volé ce que j'avais de plus précieux.

Je sais ce que vous pensez, peut-être n'y est-elle plus mais alors où la chercher ? Parcourez le monde si ça vous chante, moi je continue de fouiller les entrailles de ce foutu ressac...

Je suis toujours en retard pour les grands défis, jamais prête pour aucune traversée et pourtant, comme dans ces drôles de rêves où la conscience revient doucement nous prêter main forte et étirer un peu plus l'absurde, je prépare tout les jours ma valise. Comme une enfant déjà ridée, je me berce d'histoires où demain, tout arrivera mais voilà, le jour s'éternise...

Parfois, des fées me font remonter à la surface et me tendent un somptueux gilet que j'enfile, oubliant les questions. Ausssitôt, mes bras se soulèvent et redescendent. La mer est calme, un léger vent me dépose sur la grève. Près d'un fauteuil de toile rouge, un livre m'attend. Je déploie mes ailes...

 

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tiniak - vide-heure

 

Voici, puisque tu le demandes
monsieur Gelate-Lekumand
l’ultime à-valoir sur ma viande

Il est, dirait-On, pas banal
quoique d’aspect méridional
Peut-être, un sac ?
….Tu jugerez…

Dedans ? Voilà… On y vient donc
verser, comme il faut, son obole
(estampillée @bonobol)
Dedans ? Ben, c’est un vrai boxon !

Et z’y-vas ! et tous azimuts !
(en espace conformisé)
Du lisible; de l’éthérée; des garborygmes t’au bismut…

Hiver y perdit des sentiers
au titre de nombre chapitres !
Une fourmi flanquée d’un pitre
en pourrait sitôt témoigner

Éléphants de Verneuil-sur-Cène
jetant à l’épouse au bassin
le confort d’un mouton-coussin
qu’elle s’y lance, enfin sereine

Un billard prenant par la bande
un rang de pipes sur la lande

Riez… mais c’est pas le toutim !
Y avait du sordide et du crade

des nitrates sur la Camargue
de lâches toiles d’araignée
des sentiments dépareillés
(pas comme l’amarre et son algue)
peu recommandés pour la firme

 

En veux-tu qu’en voilà, du lourd
du caramel sur le velours
(et son cadet : le petit Fours)
de la bobine déconfite
auprès d’un bocal d’abricots
(dont deux complices de tarot)
et comme ça, ainsi de suite… 

 

 

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Fourretout - Vanina

#689_Fourrretout_web

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