Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le défi du samedi
Visiteurs
Depuis la création 1 050 371
Derniers commentaires
Archives
23 octobre 2021

Encore une page du Wikidéfi samedien (joye)

yoga

Publicité
23 octobre 2021

La goutte d’eau qui met le feu aux poudres (Poupoune)

 

Je venais juste de poser sa bière à portée de sa main. Il l'a attrapée sans me regarder et a dit « Oh chou, tu m'apporteras mon capodastre. »
Ce n'était pas vraiment un ordre, mais ça y ressemblait quand même assez fort.
Déjà, je n'arrivais pas bien à me rappeler pourquoi et comment on en était arrivés à cette espèce de rituel qui consistait à lui apporter une bière dès qu'il descendait au sous-sol pour jouer de la guitare. Pourquoi il ne la prenait pas tout seul, sa bière, vu qu'il descendait les mains vides ? La première fois, j'étais en bas en train d'étendre le linge quand il était descendu et au moment où je suis partie, il m'a dit « Ah tiens, puisque tu remontes, tu pourras me rapporter une bière ? »
Sur le coup, je m'étais dit que oui, bon, puisque je remontais, effectivement… mais en fait ça ne justifiait pas une seconde que je fasse l'aller-retour à sa place. 
Depuis, au moins deux ou trois fois par semaine, quand il descendait au sous-sol faire de la musique et sans qu’il ait à demander, je lui apportais une bière. Ce genre de petits trucs que tu fais au départ pour faire plaisir, mais qui finissent très vite par être perçus comme un dû et que tu n’arrives pas à ne plus faire. Et je n’avais jamais un « s’il te plaît » ou un « merci ». Souvent je n’avais même pas un regard, sauf quand il voulait me signifier qu’il faudrait que je parte pour qu’il puisse jouer tranquille.
Le sous-sol était à moitié occupé par son matériel de musique – guitare électrique, amplis et pédales en tous genres – et à moitié par la machine à laver et le séchoir. La musique, c’était pas son métier. Il avait commencé la guitare au lycée, comme tous les garçons un peu moches ou empotés, pour séduire les filles, et il avait continué de gratouiller par habitude, jusqu’à la crise de la quarantaine. Pas assez riche pour la voiture de luxe et pas assez charismatique pour la maîtresse vingt ans plus jeune, il avait décidé de jouer les rockers et s’était mis à acheter tout un tas de gadgets très bruyants qui occupaient donc désormais le sous-sol.
Malgré cet amateurisme total et un manque criant de talent, il se considérait quand même prioritaire au sous-sol et avait là aussi insidieusement réussi à me faire accepter l’idée que s’il jouait, je débarrassais le plancher. La première fois qu’il y a eu conflit, je descendais vider la machine et dès qu’il m’a vue il a dit du ton le plus désagréable possible « Non mais je joue, là ! » alors j’avais répondu « Et moi je bosse. La machine doit être finie ». Sa réponse ce jour-là était une telle cause évidente de divorce que je me demande encore aujourd’hui comment j’ai pu ne pas fuir à cet instant précis. Il a dit « Non t’inquiète, je l’ai arrêtée y a un moment, le bruit me gênait. Tu la relanceras quand j’aurai fini ».
Tu la relanceras quand j’aurai fini.
Il va sans dire que la machine contenait environ cinquante pourcents de fringues qui lui appartenaient et que je n’étais pas rémunérée pour les laver. Encore moins pour attendre que monsieur ait fini pour me taper ses corvées. Quand j’y repense, j’ai vraiment été stupide de ne signifier mon agacement qu’en bougonnant, mais en m’exécutant quand même. Jamais il ne s’est demandé comment je m’organisais pour gérer mon boulot, les courses, le ménage, la bouffe et ses lessives - la fameuse répartition des tâches où, en compensation, il ouvre les bocaux de cornichons, bricole et porte les trucs lourds - sauf les courses, donc. En revanche, moi, je devais m’adapter à ses séances totalement irrégulières de gratouilles.Quelle idiote j’étais, quand même, d’avoir laissé une situation pareille s’installer…
Stupide. Idiote. Bête. Couillonne. D’un coup ça me paraissait évident : globalement notre relation me rendait stupide. Du moins me faisait me sentir stupide. Souvent. Tout le temps. Comme en cet instant précis, où je remontais du sous-sol pour aller chercher le capodastre de monsieur sans avoir la moindre idée de ce que pouvait bien être un capodastre.
J’ai cherché sur internet et en fait c’est bêtement le bidule qui coince les cordes. Je suis sûre qu’il a fait exprès de dire « capodastre » et pas « bidule qui coince les cordes » pour que je me sente encore une fois un peu conne. Pour m’obliger à lui demander ce que c’est et qu’il puisse me répondre avec son petit air condescendant, là. Mais cette fois je ne me suis pas laissée avoir.
J’ai trouvé le machin et j’ai commencé à redescendre pour lui apporter quand je me suis figée à mi-chemin dans les escaliers. Le tuyau qui fuyait depuis une semaine et qu’il devait réparer fuyait toujours. Je regardais les gouttes tomber une à une pour former une petite flaque à mes pieds. La marche et le mur commençaient à être un peu imbibés. Une semaine. Cinq jours de travail. Deux séances de courses. Une dizaine de repas préparés. Trois lessives. Zéro truc lourd à porter. Zéro bocal à ouvrir. Et, donc, zéro bricolage.
J’étais là, comme hypnotisée par ce goutte-à-goutte, son fichu capodastre à la main, à me sentir encore une fois complètement nulle de m’être exécutée sans moufeter pour lui rendre service, quand il a crié « Eh ! Qu’est-ce que tu fous ? » et je l’ai instantanément haï. D’un coup, en bloc, pour toutes les petites humiliations, pour l’asservissement, pour les heures perdues à la cuisine, pour les centaines de marches montées et descendues avec sa bière, pour les lessives à étendre au milieu de la nuit sans bruit parce qu’il dormait après avoir joué de la guitare jusque tard le soir, pour mon dos cassé par ses packs de bières, pas assez lourds sans doute pour que ça bascule dans ses tâches à lui, pour ce satané tuyau qui fuyait…
Je me suis mise sur la pointe des pieds, j’ai levé les bras, évalué la distance… et sauté pour attraper le tuyau. Il était assez gros, mais pas au point de résister à mon poids. Il a cédé et l’eau s’est déversée abondamment dans le sous-sol, directement vers mon guitariste du dimanche. Le temps qu’il réalise qu’il avait les pieds dans l’eau, il était trop tard pour réagir. Il y a eu une première étincelle, une deuxième, et puis un véritable feu d’artifice quand tous ses appareils ont eu l’air d’exploser l’un après l’autre. Pour la première fois, secoué par les décharges, tressautant comme un pantin épileptique avec sa guitare étincelante au milieu du tumulte, il a un peu ressemblé à une rock star sur scène. Mais pas longtemps. Il s’est vite effondré.
Ironiquement, le linge qui séchait n’a ni pris l’eau ni pris feu.
J’ai récupéré mes affaires, bu une bière à sa santé, la première depuis que je ne pouvais pas en ramener assez pour nous deux parce que c’était trop lourd dans mes sacs de courses, et je suis partie.
Je ne vous dirai pas où je lui ai mis son capodastre avant de m’en aller, mais c’était un de ces petits gestes simples, qui ne coûtent pas grand-chose, qu’on ne pense pas toujours à faire et qui, pourtant, font drôlement plaisir.

 

23 octobre 2021

Monsieur Bongo par bongopinot

 

Tu piquais la guitare de ton frère

Lorsqu'il n’était pas là

Mais un jour voilà

Il l’a découvert

 

Il a râlé pour le principe

Mais comme tu jouais mieux que lui

Il a déposé sa guitare sur ton lit

Tu as appris et joué dans un groupe

 

Tu as fait partie de “Viva la Musica”

Tu es parti en tournée

Sans jamais te lasser

Tu as travaillé avec Papa Wemba

 

Tu es parti en Belgique puis en France

Où tu as décidé de rester

Et derrière toi tu as tout laissé

Et ici tu as tenté ta chance

 

Ça fait quarante ans maintenant

Et tu as toujours ta guitare

Et sur la manche un capodastre

Tu joues et enregistres ton chant

 

Je vis avec toi depuis plus de trente-huit ans

Tu as toujours la musique dans ta vie

Elle t’aide beaucoup aujourd’hui

Quand les jours ne sont pas évidents

 

23 octobre 2021

Origine (Vanina)

 


Il était une fois, la terre, plate comme on l’imaginait en cette
lointaine époque. Sur cette pla(te)nète, le vent soufflait haut dans le
ciel, et faisait résonner les branches des arbres déjà millénaires, dans
une musique au son éternel. Le soir, la mélodie gagnait en intensité
jusqu’à ce que le jour décline, entre chien et loup. Puis, la nuit, tel
l’éteignoir de la bougie, venait recouvrir l’astre solaire.
C’est pour cela que les anciens appelaient la nuit : le capot d’astre.
Ainsi, la nuit apaisait le vent et nuançait les vibrations du son dans
la cime des arbres.
Un jour, l’homme eut l’idée de reproduire les sons originels et mélodieux
du vent dans les branches et il inventa un instrument creux avec un
manche en bois sur lequel il fixa de fines lianes. Puis, pour en moduler
les sons, il inventa une pince qu’il appela capodastre en mémoire de la
musique ancestrale que la nuit venait moduler.
C’est ce même mot que l’on emploie encore aujourd’hui.

16 octobre 2021

Défi #686


 Tenez ferme le manche...

Capodastre

6861

Si, y en a même pour les ukulélés !

 

Publicité
16 octobre 2021

Se seraient-ils rendus dans le Lincolnshire ?

16 octobre 2021

Baston vs Zenitude (Vanina)

#685_D&S_bastonVSzenitude_web

16 octobre 2021

À chacun ses mots par bongopinot

 

bo

 

Accrochage

Échauffourée

Dans une mêlée

Et c’est le carnage

 

Haussement de ton

Discussion

Altercation

Qui finit en baston

 

Une petite chicane

Puis le combat

Le pugilat

À coup de canne

 

Moi j’ai mes armes

Je dissèque les mots

Je les lance très haut

Le tout sans vacarme

 

16 octobre 2021

Participation de Laura

 

 Bah, faisons un bon

Acrostiche, rimons

Si possible, bâton;

Tempête dans la définition[1].

On n'aime pas la baston;

N'empêche :écrivons!

 


[1] https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/baston/8298

 

16 octobre 2021

Participation de Poupoune


Je ne traîne à peu près jamais dans les bars seule le soir. Je n’ai pas trop de raisons de le faire. Quitte à boire seule, j’aime autant le faire à domicile devant un bon film plutôt que dans un bar potentiellement plein de types avinés, braillards et suants. Mais là, à cause d’une sombre histoire de clés oubliées, j’étais à la porte et j’allais devoir attendre un moment pour récupérer un double, alors je me suis installée dans le bistrot en bas de chez moi.
C’était un soir de foot. Le match était fini depuis un moment, mais il y avait toujours du monde, beaucoup d’hommes évidemment, ça buvait, parlait et riait fort. J’ai repéré une table un tout petit peu à l’écart du tumulte et m’y suis installée. Deux jeunes femmes avaient tenté la même stratégie et occupaient la table voisine. Je ne sais pas quelles circonstances les avaient amenées jusque-là, mais elles ne semblaient pas beaucoup plus emballées que moi par l’ambiance et le bruit qui régnaient.
Quand le serveur est arrivé avec mon soda, deux types ont commencé à me charrier parce que je ne buvais pas d’alcool. D’autres ont commencé à se tourner dans notre direction, désireux peut-être de changer un peu de conversation, parce que refaire le match en picolant, ça va cinq minutes, mais… mais rien en fait. J’ai vu des gens même pas ivres parler de foot pendant des heures après un match, sans jamais se lasser. Alors disons que là les deux gros lourds qui trouvaient incongru que je ne m’alcoolise pas et hilarant de me le faire remarquer avaient juste dû faire assez de bruit pour que les autres viennent voir.
Je leur ai servi mon meilleur air de vieille emmerdeuse, un savant mélange d’agacement et de mépris accompagné de grognements, qui en général calme assez bien ce genre d’importuns, mais le mal était fait : ils avaient repéré les deux jeunes femmes planquées derrière moi et là, les pauvres se sont retrouvées assaillies de mains baladeuses et d’haleines chargées soufflées de beaucoup trop près et je me sentais un peu responsable du malaise que je voyais s’installer. Tout dans leur attitude, leurs gestes, leur façon de ne pas répondre et jusqu’à leurs sourires crispés, tout hurlait « pitié ! laissez-nous tranquilles ! » mais rien, absolument rien dans l’air goguenard et les cris de leurs assaillants ne semblait vouloir dire « nous avons pris bonne note de votre inconfort, mesdames, nous allons vous laisser et nous nous excusons pour la gêne occasionnée. »
Étant donné qu’aucun des autres bonhommes présents ne semblait disposé à intervenir, je me suis résolue à venir moi-même en aide aux deux jeunes femmes. J’ai d’abord tenté la voie diplomatique, calmement et poliment, mais tout ce que j’ai gagné, c’est des insultes et une main au cul. À mon âge. Une main au cul. Sans déconner ? J’ai attrapé mon verre, prête à l’écraser sur le visage qui allait avec ladite main, mais flemme de risquer de me blesser. Alors à la place, j’ai siroté un peu mon soda en regardant le gars. Il avait l’air pote avec celui d’à côté. Je lui ai demandé : « Vous êtes copains tous les deux ? »
Il a attrapé le copain en question par le cou, l’a ramené vers lui et, façon amitié virile en tapant son torse m’a répondu « Ouais ça c’est mon poteau, mon frérot même ! »
En parlant haut et fort pour qu’il me comprenne bien malgré son état et le bruit, j’ai répondu « Ah c’est chouette, ça. Du coup ça ne te dérange pas du tout qu’il couche avec ta fille ? »
Je ne savais pas s’il avait une fille et je dirais, vu son état, qu’a priori lui non plus. Mais c’est marrant, hein, comme ce genre de mecs ne voient strictement aucun inconvénient à harceler, intimider, effrayer ou agresser une femme, mais qu’un autre type fasse la même chose à une femme qu’ils considèrent comme leur propriété – épouse ou fille, parfois même sœur ou mère – et là ils deviennent fous. En général je préfère essayer d’expliquer, d’éduquer ce genre de brutes sexistes pour les amener à repenser leur masculinité, mais on ne va pas se mentir : ça ne marche quasiment jamais et certaines situations nécessitent des solutions beaucoup plus efficaces. Comme jouer sur ce genre de biais misogynes pour se tirer d’une situation pénible.
Ça n’a pas loupé. Le gars s’est retourné vers son « frérot » avec un regard mi-dégouté mi-haineux et l’autre n’a pas eu le temps d’ouvrir la bouche pour éventuellement se défendre qu’un poing s’abattait déjà sur le coin de son nez. Les autres types autour qui hésitaient à s’en mêler sans savoir de quoi il retournait ont très vite été convaincus du bien-fondé de prendre part au pugilat quand les jeunes femmes et moi-même leur avons expliqué la situation. On s’est d’ailleurs un peu emmêlées : selon laquelle de nous expliquait, ce n’était pas toujours le même qui s’était rendu coupable de coucherie avec la fille de l’autre, mais personne n’a vraiment cherché à recouper nos versions. Ça marchait si bien qu’on a ajouté des personnages : des épouses, des mères, d’autres filles et même une grand-mère. Au bout d’un moment, chaque gars était convaincu qu’au moins un autre avait ainsi « fauté » et tous étaient coupables au moins une fois. Du coup ça castagnait dans tous les sens.
Avec les deux jeunes femmes, on a fini par aller dans le troquet d’en face pour admirer notre œuvre sans risquer de recevoir une baffe perdue. Franchement, ce fut une bien belle baston. Beaucoup de participants, beaucoup d’ardeur, une assez bonne endurance et pas vraiment de vainqueurs à la fin, juste une grosse bande de pauvres types minables et esquintés, qui commençaient à gémir de douleur à mesure que les effets de l’alcool s’estompaient. Je suis allée m’assurer qu’aucun d’eux ne risquait de rentrer cogner sa femme ou sa fille (ou sa grand-mère) à cause de moi, mais personne n’évoquait la question et tous semblaient convaincus qu’ils s’étaient battus à cause du match. Il y en a un qui a fini par déclarer que c’était quand même mieux les matchs de l’équipe de France, « au moins on est tous d’accord à la fin ha ha ha ! » et ils se sont séparés en se tapant dans le dos parce que « ha ha ! c’est bien vrai, ça ! »

Je ne les avais pas beaucoup fait progresser en féminisme, mais au moins ils avaient tous pris une bonne rouste pour leur apprendre à se comporter comme des porcs.
On a les victoires qu’on peut.  

16 octobre 2021

Y a baston et baston (Walrus)

 
Baston, baston...

Dans le parler local de ma région d'origine, vivement combattu par l'enseignement à coups de règle sur le bout des doigts au temps béni de ma jeunesse, "baston", c'est "bâton", un point c'est tout !

Au sens de "bagarre", nous avons dû l'importer de Toulouse, capitale mondiale de la castagne. Mais bon nous n'allons pas en venir aux mains pour si peu.

Le (ou la) baston, c'est en tout cas l'occasion de souligner encore une fois les étrangetés de notre langue. Pourquoi ce mot a-t-il évolué vers bâton (par amuissement nous dit wikimachin) alors qu'on a conservé bastonnade. Pareil pour fenêtre et défenestration. 

Et je ne parviens pas à retrouver les liens précis entre castel, chastel, châtel, casteau, chasteau, château, tous répandus en francophonie dans des noms de lieux ou de familles.

Dans mon pays, nous avons Châtelet (près de Charleroi), Casteau (le patelin du siège du SHAPE depuis que de Gaulle l'a viré de France), Neufchâteau dont notre amie  Tilleul est voisine et dont les habitants sont des Chestrolais (en wallon le patelin s'appelle Li Chesté : Le Château).

Ouais, je sais, vous allez me répondre "Si c'était simple, ce ne serait pas français !"

C'est pas moi qui l'ai dit, hein !

 

16 octobre 2021

Participation de TOKYO

 

Autour de nous la baston

J’ai du mal à retrouver mon souffle

 Pourquoi tant de cruauté qui ne me laisse rien espérer.

 Dans ce relent de sauvagerie où se narguent des destins mal écrits

 J’ai grandi avec des envies d’ailleurs.

On a pourtant les mêmes rires au ventre

 Alors pourquoi cette baston, je n’y vois plus rien , les coups pleuvent

 Je vous déteste , je ne veux rien de votre enfer .

Que vos vies sont terribles, que vous manquez de courage

Plus le monde sera noir et plus j’y mettrai de la lumière

J’ouvrirai vos cœurs secs, vos esprits fatigues.

 Je serai ce feu de foret qui vous fera sortir du bois où vous vous tapissez comme des loups.

 Alors vous danserez avec moi.

16 octobre 2021

À bâtons rompus (Lecrilibriste)

 

À force de suivre les sentiers battus

Et de battre la semelle

Avec le cœur battant la chamade

Il avait les yeux battus

Sa vie de bâton de chaise ne lui convenait plus

Avec son physique en bâton de sucette

Et son fatal destin de bâton de vieillesse

Qui lui mettaient des bâtons dans les roues

Toujours, il battait en retraite …

Et il n’en pouvait plus

Oui ! Il lui fallait une bonne baston

Pour se sentir au diapason

C’est ce qu’il se disait les jours de spleen

Avec un poids sur la poitrine

Tandis qu’il battait la campagne

S’aguerrissant par l’autosuggestion

Aux châtaignes, aux pains et aux marrons

En suçant son bâton de réglisse

Il se battait comme un lion

Un jour « J », il partit tambour battant

Se battre contre les moulins à vent

Et savez-vous qu’il s’en revint l’animal

Avec son bâton de maréchal

 

16 octobre 2021

Vile baston (Kate)

 

La baston

Je l'aimais ah

M'a envoyé en prison

Voyez-vous ça

Le roi Louis XI me gracia

Incroyable non

Moi vilain garçon

J'aurais dû arrêter là

0-1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et tout recommença

Mauvaises fréquentations

Retour à mes vieux démons

Ma vie rebascula

0

Les affronts

Aux bouffons

N'arrangaient pas

Mon pauvre cas

 (illlustration 1 : Lagarde et Michard "Moyen Age", illustration 2 : "Littérature Moyen Age" de A.Berthelot et F. Cornilliat, Nathan éditeur)

 

 

16 octobre 2021

Baston ? À quoi ça rime ? (joye)

On ne prête qu'aux riches...

bernard

boston feston fiston gaston liston miston Poston rouston teston veston

les suffisantes sans triches...

triches

bâton, breton, châton, faux-jeton, phaéton, piéton, qu'en-dira-t-on

des pauvres miettes des miches...

bout de pain

accordéon chaméléon écrivallon napoléon tourbillon voyons...aeon

16 octobre 2021

Tar' ta gueule à la récré ! (Joe Krapov)

Il nous propose une baston !
Un uppercut sous le menton !
Un coup d’genou dans les roustons !

Se faire piétiner les arpions ?
Se faire traiter d’avorton ?
Se prendre deux ou trois jetons ?
Choper des gnons ?

Qu’on nous distribue des mandales ?
Qu’on nous bloque les cervicales ?
Qu’on se prenne des baffes en rafale,
Des coups d’savates aux génitales,
Qu’on en avale ses amygdales ?

Est-on suffisamment d’attaque
Pour affronter une baraque,
Un chef de mercenaires cosaque
Ou un super-métèque d’Ithaque,
Plus ou moins braque,
Qui vous refile des coups de matraque
En plein dans le creux d’l’estomaque ?

Chercher l’altercation,
Rêver de collision,
De coups de lattes au croupion,
De bleus, de contusions,
De bris de dentition,
D’hémoglobine
Qui se débine,
De pulvérisation
Jusqu’à l’extrême onction,
J’suis désolé, Tonton,
Ça frise l’in-correction !

Mais je ne dis pas « Ouste ! ».
Si t’as besoin d’une rouste
On peut se castagner,
S’empoigner,
Se foutre une peignée
Sur mon bel échiquier.

Je te laisse les blancs,
En tout bien tout honneur.
Commence, Monseigneur !
Si tu cherches un champion,
Si tu veux être vainqueur
Avance un petit pion
Ou sors un cavalier !

Tu vas voir ! Ça va chier !

DDS 685 iznogood-Renegoscinny-echecs

9 octobre 2021

Défi #685


Un truc bisexué :

Baston

6851

 

9 octobre 2021

Sont restés de pierre

9 octobre 2021

Participation de Vanina

 

va1

 

 

Pour écouter Sunny and Chair :

https://www.youtube.com/watch?v=9JxIw58lkHQ

9 octobre 2021

Van za gat geive (Walrus)

 
Je vous laisse le soin d'interpréter le titre, vous ne pouvez pas croire où l'agate peut aller se nicher ! La chanson des ketjes bruxellois du temps passé vous aidera peut-être :

"Ajuin, ajuin, a gat is bruin,
ajoen, ajoen, a gat is groen !"

Ou la plaisanterie, raz des touffes de pâquerettes, basée sur la confusion entre "Let Agathe zien" et "Let a gat zien"

Mais j'imagine que ça ne vaut pas comme participation pour "agate" malgré la consonance. Quel spépieux, ce Walrus !

Il n'acceptera sans doute pas non plus "Ma bru, finement pétillante et native de Varsovie, se prénomme Agata", pourtant, y a pas de h...

Bon, d'accord, rabattons-nous donc sur l'agate pure et dure. Parce que s'il y a bien une chose dure, c'est l'agate.

C'est même pour cette raison qu'on l'emploie à la fabrication de mortiers (et des pilons qui vont avec*).

Au labo de diffraction des rayons X, nous en avions de toutes les tailles (faut bien  adapter le système de broyage à la quantité à broyer).

w6841

Pour les zigoto·(quel est le féminin de zigoto?)·s aux mains délicates nous avions même des cylindres en acier chemisés d'agate où introduire l'échantillon accompagné de billes, elles aussi en agate

w6842

Cylindres que l'on montait une fois refermés sur un instrument dénommé délicatement par l'industrie française "broyeur planétaire" mais que nous avions rebaptisé "branleuse orbitale".

w6843

 

 Ceci de façon complètement stupide, eu égard au couvercle de sécurité destiné à protéger le(s) spectateur(s) de projections potentiellement mortelles en cas de rupture de l'attelage.

Mais pourquoi diable me direz-vous s'esquinter à réduire en poudre de pauvres échantillons ?

Dites, les gars, vous voudriez pas aussi que je vous dise tout de la vie sexuelle de Röntgen, tant que vous y êtes ?

Non, mais...
 

* Je passe sur les pointes des brunissoirs des doreurs à la feuille, anecdotique comme production

Publicité
<< < 1 2 3 > >>
Newsletter
Publicité
Le défi du samedi
Publicité