28 août 2021

Défi #679

 
Vide-poche

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De jeunes Héros par bongopinot

 
Et me voilà reparti de beau matin

Me ressourcer dans le Cotentin

Avant de rentrer dans ma cité

En quelques heures je suis arrivée

 

Des paysages à couper le souffle

Comme il fait frais je me camoufle

Et je me prends un bon bol d’air

Et je marche dans l’eau de mer

 

Au loin j’aperçois un groupe de jeunes

Tee-shirt bleu et un S rouge sur un écu jaune

Des supermans gantés muni de pinces et de seaux

Qui ramassent bouteilles plastique et mégots

bo

Et de voir toute cette jeunesse donne de l’espoir

À chaque déchet ramassé c’est une petite victoire

Même si ça peut paraitre qu’une goutte d’eau

Je trouve qu’ils ont déjà l’étoffe des héros

 

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2021, L'Odyssée estivale se termine (joye)

Yep, c’est la fin

Parce que la fin de l’Odyssée estivale arrive, je dois terminer ce journal.

Hier, j’ai eu la notification pour mon Service Transplanétaire que tou·te·s les jeunes Estivalien·ne·s doivent effectuer.

Quand nous arrivons à l’âge de neuf semaines estivaliennes, on nous envoie faire notre Service Transplanétaire Universel [le STU] où nous partons tou·te·s à la rencontre de l’Univers. 

Je viens d’apprendre que je serai envoyée à la Terre ! La décision a été prise à cause de ma thèse, 2021, L’Odyssée estivale, qui a eu Mention Hypersupérieure. Ça alors ! En lisant les commentaires du jury, je n’aurais jamais cru que je gagne le concours ! Ils étaient plutôt mixtes, je crois, et certains n’ont même pas répondu ! Ouille !

Tiens, maintenant que j’y pense, aller sur La Terre, c’est peut-être une punition…

Bon, tant pis, j’y irai. Mes parents me mettront dans une sorte de capsule qui ressemble à un oeuf. Une fois que je suis arrivée sur la planète, un gentil couple me retrouvera et m’adoptera. La dame ne me fera pas un costume de ma couverture, mais elle m’achètera l’uniforme TSJB : [t-shirt-jean-basket].  Ils reconnaîtront mes forces et m’encourageront de les utiliser pour améliorer la planète. Comme tant de jeunes Terrien·ne·s, j’ai déjà choisi les problèmes du climat.

Certes, je serai triste de quitter l’Estivale, et aussi de devoir échanger ma belle peau bleue contre une autre couleur plus terrienne, mais c’est un sacrifice que je saurai faire !

Aucosmos ! (c’est ainsi que nous disons “adieu” en estivalien)   

superkids

Fin de transmission

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Mauvaise conscience-fiction ? (Joe Krapov)

DDS 678 Photo du Défi Superman 129683021

Ça n’existe pas, Superman ! Ou alors, ça ne vaut pas tripette !

Vous avez beau arborer son super-étendard, sa tenue moule-couilles et sa jolie cape rouge, vous n’avez aucun super-pouvoir, les mômes !

Du super-pouvoir, personne n’en a à part Supercon !

2021 08 27 Proust Superman

Cette tenue ridicule, c’est le même genre de super-uniforme bien repérable - bleu horizon, c’est ça, avec un pantalon rouge garance ? - que portaient nos arrière-grands-pères pour partir, la fleur au fusil, reprendre l’Alsace et la Lorraine aux Allemands au motif que des Serbes plus ou moins acerbes avaient zigouillé un archiduc austro-hongrois – hongrois rêver ! - et asséché les chaussettes de l’archiduchesse. Sarajevo pas grand-chose mais sarajefous la merde quand même ! C’était le 28 juin 1914.* Quatre ans de bourbier et 18,6 millions de morts inutiles s’ensuivirent.

Bon d’accord, Superman n’était pas né alors tandis que Supercon est là depuis le début de «l’humanité».

En Afghanistan, ces jours-ci, Supercon a battu Superman à plate couture. Les enturbannés mélophobes ont coupé le sifflet à Supergendarme du monde. Remballe ton rock’n’roll, man !

Plus ça va et plus on se dit que le monde est mal barré – on a dit ça aussi du Titanic – et qu’il n’avait peut-être pas tort dans le fond, le fameux Marcel Proust, de rester chez lui à écrire des conneries dans le fond de son lit.

Pendant qu’on fait ça, au moins, on n’emmerde pas ses voisin·e·s ! **


* Je ne sais vraiment pas pourquoi je n’ai aucun mal à retenir cette date !

** Oui, je sais, on emmerde ses lecteurs ! Mais il n'est pas encore interdit de refermer un livre auquel on ne prend pas de plaisir. Pas encore !

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Remonter le temps (Vanina)

 
Sur l’écran heureux de mes jeunes années se déroule un souvenir en technicolor. Nous sommes au début de l’année 1979, mercredi prochain sort en salles le film Superman avec Christopher Reeve. Une adaptation des aventures du super-héros de bandes dessinées.
C’est avec mon frère -qui était et est passionné de BD et de fiction-, que je découvre Les 4 fantastiques, Strange, l’univers Marvel et au-delà, l’univers des super- héros. Ce jour-là, il me propose de l’accompagner au cinéma. J’accepte bien sûr. Depuis mon plus jeune âge, j’ai l’habitude d’aller au cinéma avec mes frères et sœurs.
J’imagine que nous avions choisi un grand écran pour profiter pleinement du film. Je nous revois dans la salle obscure, prêts pour l’aventure. Tout le monde est assis dans le noir. Une terre colorée au héros improbable est projetée sur l’écran blanc.

Lorsque la lumière revient, le film terminé, mon frère me demande: «On se fait une deuxième séance?» Même si je suis étonnée par l’idée, je dis «Oui», sans hésiter! Nous sommes donc restés dans la salle pour remplir nos yeux et nos oreilles d’un deuxième visionnage. Et quand j’y pense, je me souviens avoir eu l’impression de resquiller en restant dans la salle entre les deux projections...

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Il me reste, entre autres, parmi les images de ce film, le geste de Superman lorsqu’il vole: poing en avant, et le fait qu’il remonte le temps, en volant autour de la terre en contre-rotation.
Sous mes yeux, la photo de mon Superfrère, le poing levé; il me fait remonter le temps, et clavier sous les doigts, je partage ce tendre extrait de ma vie.

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Vingt-quatre (Adrienne)

 
On avait choisi le bon timing en décidant de fêter notre bachelorette Cindy le dernier week-end d’août et c’était vraiment cool d’avoir pu réunir toute notre dream team. Un vrai challenge, surtout à cause du boss de Cindy, avec qui on avait dû faire le forcing pour qu’il la laisse faire un break. OK, c’était assez girly, même si on avait embarqué deux copains gay dont un venait de faire son coming out. On a pris un de ces vols low cost où le sandwich au bacon coûte le prix d’un steak wagyu mais ça n’a pas empêché que le voyage soit très fun ! On a briefé le steward, expliqué que Cindy se mariait dans huit jours, alors on a fait notre show pour tout le charter et Cindy a reçu une standing ovation. C’était top ! 

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Étape 9 : la France (Kate)

 

Les voyages formeraient la jeunesse, selon l'adage  bien connu, et ce formidable roman, français, pas policier mais terriblement addictif, au titre si éloquent "Loin", permet d'ajouter que les voyages informent la jeunesse, ce qui revient, j'en conviens, à peu près au même !

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Sans dévoiler l'intrigue que cette épopée, très documentée, qui m'a tenue en haleine du début à la fin et m'a plus envoûtée par la justesse des descriptions et des personnages que bien des reportages "caméra au poing" pourtant si saisissants de vérité.

Qui sont nos parents ? Nos grand-parents ? Qui sommes-nous ? Histoire et géographie s'enchevêtrent à merveille et j'aime ça.

Avant d'aller plus loin (géographie), d'ailleurs on s'arrête là, résumons-nous (histoire) :

Étape 1 : Lucerne, d'un monument historique au bord d'un lac, nous nous sommes projetés en Angleterre (étape 3) et en Finlande (étape 6) ;

Étape 2 : Chihuaha, un animal nous a menés tout droit au Mexique, non sans évoquer l'Asie (étape 4) ;

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Étape 3 : La mer s'est imposée, celle qui borde le Suffolk notamment parce que je venais juste de lire un épisode passionnant de la vie de Patricia Highsmith narré très justement, par le biais d'une fiction, saisissante de réalisme, par une écrivaine anglaise passionnée par cette auteure. Synchronicité ou plutôt la piste du "No comment" ? ;

Étape 4 : Une vieille voiture m'a évoqué divers véhicules improbables (comme la Traban de "Loin") parcourant des contrées lointaines dangereuses et difficiles d'accès (comme la Traban de "Loin" aussi) mais surtout la Jeep au coeur du huis clos en plein air du roman "Traqué" ;

Étape 5 : Cette boutique d'accessoires culinaires, au nom humoristique, TOC, enfin pour ceux qui n'en ont pas (trop), m'a d'emblée projetée au Japon où les instruments sont au coeur d'un art culinaire très réglé, où chaque plat est comme une oeuvre d'art, où la palette des goûts (et des couleurs) dépassent de loin celle d'un occidental...

Étape 6 : La femme végétale (et non, pas chocolat), chef d'oeuvre d'art topiaire, m'a finalement plongée dans l'Est de la Finlande au coeur de l'été où poussent des champignons dont raffolent les Japonais  (l'étape 5 n'est pas loin) ;

Étape 7 : La baraque à saucisse, pas n'importe laquelle, allemande, au Cap Saint-Vincent, n'a pas été sans m'évoquer le caractère maritime très affirmé du Portugal (trône à Lisbonne la statue d'Henri le Navigateur face à la mer)... et ses délices culinaires qu'on ne voit pas du tout sur cette photo, bien sûr (clin d'oeil !). La langue allemande m'a propulsée dans la région des Sudètes, plus connue sous le nom romantique de Bohême... par le biais de ce roman écrit par une journaliste et écrivaine finlandaise  (l'étape 6 reste proche) !

Étape 8 : L'enfance maquillée pour la bonne cause : le Carnaval, bien sûr ! Mais au-delà de Venise et de la beauté du costume et du masque, ce sont les rapports entre certaines mères  (américaines dans ce roman, mais pas seulement) qui enrôlent dès leur plus jeune âge leur fillette pour être des reines de beauté sans imaginer quelles conséquences peuvent s'ensuivre mais le roman "Florida" le fait...

Étape 9 : Des "supernanas" en Italie, en visite, en touristes... Le sémioticien Umberto Eco, ayant étudié les "super héros" a dû, en son temps, se pencher sur la signification de ce S serpenteque lové dans ce triangle mais l'Italie est terre de mystères et de merveilles !

Merci Walrus pour cette balade estivale en 9 photos (au lieu de 8, hasard du calendrier) ; l'été était donc plus long que prévu : que du bonus !

Je serais bien tentée par ceci :

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ou cela :

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mais retour en France où les affaires m'appellent !

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Super ! (Walrus)

 
Ah, vous aussi vous l'avez remarqué !

Sur la photo de groupe des participant·e·s au congrès, les superwomen sont vachement plus nombreuses que les supermen !

C'est normal, Alicia Keys vous explique pourquoi :

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Clap de fin (Lecrilibriste)

 

Sous le cœur du tee-shirt imprimé

Ils ont le cœur en bandoulière

Et ce cœur là  bat la chamade

Pour la dernière escapade

C’est la fin du lycée

Joie et nostalgie se chamaillent

Tous ont un peu mal cœur

Car une page s’est tournée

Il va falloir avancer

Il va falloir se séparer

clap de fin d’lycée  sonné

Chacun va partir de son côté

Au boulot, en université

Apprenti ou à l’étranger

Ils seront tous disséminés

La pochette surprise de la vie

Les attend au tournant

à pas de fourmis ou à pas de géant

va falloir tenter l’aventure

et, à tout prix, devenir grand

 

Une ultime balade programmée

Et une orgie organisée

pour se souler tout en braillant

« on s’était dit rendez-vous dans dix ans »

et chasser ce cafard qui étreint bizarre

d’ avoir  refermé le roman

où régnaient les grands manitous

sur leur insouciance d’enfant

 

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