24 juillet 2021

Défi #674

Bordeaux-0082

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Monsieur Serge par bongopinot

 

Toujours en pleine mer dans ma barque

La nuit arrive et de moi se moque

Heureusement je croise un chalutier

Je me hisse à bord la pluie se met à tomber


Au petit matin de retour au port

Je reprends la route du nord

Je ne sais pas où je vais je marche sans but

J'arrive au lieu-dit la hutte


Je dépose mes affaires dans une auberge

Je pars en visite et je croise monsieur Serge

Il a son atelier dans sa camionnette

Où il fabrique de jolies marionnettes


Il s'est embourbé là un jour et a décidé de rester

Les gens au début méfiants ont fini par l'accepter

On peut le croiser lors des marchés

Où Il vend ses belles figurines articulées

 

va1

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Le clou de l’histoire (Vanina)

 

A l’école normale sup. de Cachan où j’étais a-normalienne, c’est-à-dire candidate choisie sur dossier n’ayant pas passé le concours d’entrée, j’ai eu un camarade qui venait tout droit de Marseille, «avé l’assent» qui va bien.

Un jour, je ne saurais plus dire au détour de quelle conversation, le voilà qui nous raconte qu’enfant, il aimait allez jouer dans une vieille voiture abandonnée dans un terrain vague, en bordure de son quartier.

Sa maman s’en inquiétant, était venu le chercher en le sermonnant:

«- Ne joue pas dans cette veille voiture.

- Mais, Maman... je ne fais rien de mal!

- Rentre à la maison tout de suite!

- Mais Maman... je connais les jeunes qui sont là, tu n’as rien à craindre...»

Parce que cette épave était plantée au milieu d’un terrain mal fréquenté, utilisé pour divers trafiques, la Maman lui coupant la parole, lança une phrase sortie tout droit d’un film policier:

« Arrête ! Tu vas laisser tes empreintes ! » (Toujours « avé l’assent».)

Cette phrase avait saisi notre camarade alors jeune, car il avait pensé sa maman inquiète pour bien d’autres raisons mais n’avait pas pensé à celle-là...

va1

 

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T comme tacot (Adrienne)

 

Il lui aurait bien fait le coup de la panne, mais vu que c'était toujours elle qui conduisait, il allait devoir trouver autre chose.

- Nous sommes arrivés, mon Général, fit-elle en coupant le moteur.
- Merci Kay!

ll soupira.

Une fois de plus, le trajet avait été bien trop court.

a

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2021, L'Odysée estivale continue, persiste et perdure (joye)

eh oui, il y a une morale encore cette semaine

camionette

Aujourd’hui, la professaleuse d’Antiquité extraestivalienne à mon UU estivalienne nous a fait un contrôle sur une image qu'elle appelait Putain de camionnette (Putain de camionnette en v.o.)

Heureusement que ma mère, HannavaS1*·º, écoutait toute la discographie de cet artiste lorsqu’elle attendait de me pondre, il y a presque un mois déjà maintenant. J’ai donc reconnu tout de suite le texte, un panégyrique au comique Coluche (Coluche en v.o.) et sa mort tragique, le jour où il était sur sa moto et il est rentré à pleine vitesse dans un putain de camion, comme l’on disait dans l’Antiquité francophone.

J’ai même su expliquer ce que c’était un camion et non pas une camionnette (ces drôles de véhicules n’existent pas sur ma planète), et aussi la relation entre l’auteur et les personnages dans le texte : Marius Colucci, son fils ; Romain, un de leurs copains ; et Lolita, la fille de l’auteur et la filleule de son copain mort.

J’ai fini par traduire le texte vers l’estivalien antique de l’époque. La professaleuse l'a pris mal et m’a retiré plusieurs points -- je frimais, disait-elle.

Perso, je crois qu’elle était tout simplement jalouse de mon savoir.

Ma mère m’a expliqué que cela arrive assez souvent dans tout l’univers entier - cette émotion étrange qui fait qu’on se taise devant un acte de brillance, ou qu’on le dénigre.

- Putain d’émotion, alors, comme l’on disait dans l’Antiquité francophone, a dit Maman.

Non, pensé-je.

Putain de professaleuse !

fin de transmission

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Moi et ma grande gueule (mon titre favori) (Walrus)

 
Plein d'assurance, j'avais  répondu à la question de Kate "C'est une vieille Land Rover utilisée comme déco par le jardin botanique de Meise".

D'abord, à bien regarder la chose, je ne suis pas certain qu'il s'agisse vraiment d'une Land Rover.

Ce dont je suis certain par contre, c'est que ce n'est pas une déco de cet endroit : c'était une déco (la photo date du 15 janvier 2006) car si j'en crois la vue satellite actuelle de l'endroit, elle a disparu (elle était au centre du cercle rouge).

w6731

De l'autre côté du ruisseau, il y avait une pancarte expliquant ce qu'est le gazon :

0626-0030

Qui c'est ? Louise, ma petite-fille.

Oui, j'en ai deux : voici la statue équestre de l'autre (le cheval s'appelle Louise)

0714jc-0013

C'est fou le nombre de fois où nous nous sommes promenés dans cet endroit !  Nous y avions un abonnement familial qui nous permettait même d'inviter des amis (c'est ainsi que nous y avons un jour emmené l'Adrienne, non, pas de photo, elle est timide...).

Non, nous n'y allons plus : les chiens y sont interdits. À quoi tiennent les choses quand même, un si bel endroit ! C'est le domaine de Bouchout, dont le château a servi de demeure à l'ex-impératrice du Mexique et sœur de Léopold II.

C'est aussi un truc typiquement belge : à l'origine, le jardin botanique de Belgique se situait au cœur de Bruxelles (ses bâtiments existent toujours et servent de salle de spectacle ou d'exposition). Comme il était un peu à l'étroit, on l'a transféré à Meise. Au moment de la fédéralisation de l'état, il s'est donc retrouvé en territoire flamand. Drame : un jardin national sur le sol sacré de la Flandre !

Il a fallu des années de tractations pour trouver un arrangement, fixer les participations de chacun pour que tous les botanistes du pays puissent continuer à y travailler et on s'est mis d'accord pour l'appeler le jardin botanique de Meise (plutôt que "de Belgique", l'honneur flamand est sauf !).

Surréaliste me direz-vous ?

Normal, le surréalisme c'est la seule chose qui reste belge (en dehors de la bière, des frites, des gaufres et du mic-mac institutionnel bien sûr).

 

 

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L'épave (Lecrilibriste)

 

Abandonnée sur le bord de la route

Elle rêve aux contrées qu’elle a visitées

Aux crevaisons qu’elle a endurées

Aux lianes qu’elle a affrontées

Aux auto-stoppeurs qu’elle a embarqués

Elle voudrait que tout cela soit encore

Qu’elle roule avec son chauffeur

Qui savait la conduire et la faire avancer

Attentif au moindre bruit du moteur

Qui prenait mille soins pour la faire briller

Mais la voilà figée, la land-rover

Dans un parc à curiosités

Comme une œuvre d’art malmenée

Pour le plaisir des promeneurs

Mais quand, par hasard, un gamin curieux

Grimpe sans souci de l’interdit

Avec des Brrrr,  Brrrrrrm, Brrrrrmmmm à l’envi

 Tourne le volant, part à toute allure

Pour vivre un moment son rêve d’aventure

Alors son vieux cœur rugit dans son moteur

Brrrr,  Brrrrrrm,  Brrrrrmmmm, BrrrrrrrMMMMMM  …

 Elle revit !

 

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Étape 4 : Triangle d'Or (Kate)

 

0 2

Et voilà la carcasse

De mon vélo

Après qu'on me l'escagasse

C'est pas réglo

Et qu'on me l'amputasse

Beaucoup moins beau

Voilà ma petite reine

D'habitude sereine

Qui s'est fait percer les veines

Quelle déveine !

D'habitude un pneu

Dégonflé

Ou crevé

Une selle

En moins

Moins belle

On va pas loin

Trop laid

Ce tas de ferraille

Si triste état

Vestige

Qui déraille

Vertige

Qui vole en éclats

0 2

Me restera plus

Qu'à prendre le bus

Je n'en pourrai plus

D'attendre l'autobus

Ils n'arrivent pas

Ou volent en escadrilles

Et alors là

Mon esprit part en vrille

Que faire pour l'heure

Le chemin de fer

La voile la vapeur

La voie des airs ?

J'ouvre une parenthèse, ça me fera du bien.

 

(Barouder, enfin !

Du stop ?

0-1 2

À deux, jeunes, aventuriers, ça devrait aller pour passer du Sud de la Chine en Thaïlande via le Laos...

Le mec est sympa, sa jeep pas mal, il nous emmène et on pourra faire des photos super !

Parés pour une virée

Avec ou sans rescapés

"Traqué"

Exotique épopée...)

Je ferme la parenthèse, ça va mieux.

Prochaine étape : le Japon des yakusas ? Le Croissant d'Or ? Le Triangle des Bermudes ?

 

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"Vous êtes arrivé !" (maryline18)

 

Depuis quand je n'écoute plus la voix qui sort de mon GPS en toute quiétude ? Et bien... depuis ce jour là :

Le jour n'était pas encore levé.

( J'aime ce temps qui n'appartient qu'aux "lève-tôt". Ce moment de la journée où "tout" est possible...Ah ! partir quand les autres dorment, prendre de l'avance sur la journée, n'avoir que de bonnes résolutions en tête et un moral d'acier ! Le matin, je peux refaire le monde, me foutre des c... et balayer mes peines d'un revers de main. Les jours ne devraient avoir que des matins ).

C'était l'hiver, seuls les phares de la voiture m'aidaient à tracer ma route. J'avais pour copilote mon tout nouveau GPS et je me gardais bien de lui tenir tête car la peur de me perdre rôdait. J'avais baissé la radio pour mieux entendre ses directives.

_" Préparez-vous à prendre à droite". "Préparez-vous à prendre le rond-point, deuxième sortie". "Continuez tout droit"...

Je me félicitais de ma bonne conduite : Pas d'accélérations excessives, respect des stops et des priorités, non franchissement des lignes blanches...Je m'accordais la totalité des points de mon permis pendant cette mise à l'épreuve imaginaire, quand, ( comme s'il fallait toujours un grain de sable dans un engrenage ), quand donc, cette saloperie de voix ma obligé à prendre à gauche ! Ce qu'elle s'était bien gardée de me dire c'est qu'elle me signalerait d'un "ding-ding !", le moment propice pour tourner !

Sans attendre le signal sonore, idiote et diciplinée, je tournais, illico presto ! Alors, pauvre de moi, sans avoir eu le temps d'y voir clair, (le jour n'était pas encore levé), je me retrouvais embourbée, face au canal. Il pleuvait depuis quinze jours, alors inutile de vous faire un dessin ! J'avais beau débrayer, repasser la première, accélérer, en douceur ou... comme une demeurée, rien n'y faisait !

C'est là que... Zorro est arrivé hé hé !

Un gentil Monsieur, ( que je suis allée déloger, non loin de là) , est venu me guider dans le froid. C'est évidemment en marche-arrière que j'ai pu me sortir de cette galère ! Je n'avais pas fait les choses à moitié car à l'arrière, d'énormes fossés me tendaient les bras ! j'ai eu la preuve qu'il y a encore des gens formidables ici bas !

Depuis j'ai changé de GPS et je lui rabats régulièrement son caquet !

 

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